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Awott
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Impacts de la reculade sur la sélection à l'entrée en master - Page 7 Empty Re: Impacts de la reculade sur la sélection à l'entrée en master

par Awott Jeu 21 Avr 2016 - 14:08
jésus a écrit:
Awott a écrit:
jésus a écrit:J'ai plutôt le sentiment que la crise aidant, ils réfléchissent ( bien ou mal) à leur avenir ou orientation. Ils font  gaffe à leur note ...

Bref, vive la crise : des élèves et des étudiants travailleurs, investis ayant le sens des responsabilités et qui bossent !!! La peur d'un avenir incertain pour une meilleure orientation veneration  

Même si le travail ne suit pas, ils ont conscience que la situation de l'emploi n'est pas favorable. J'ai l'impression que beaucoup fuient les formations "fantaisistes" et se réfugient dans les valeurs sûres et ne font pas des études qui font rêver. Etre ingénieur, médecin, infirmier, le droit, la banque... des trucs qui embauchent...et qu'ils pensent qui embauchent.

Des formations qui ne leur correspondent pas, dans lesquels ils n'ont pas forcément les armes pour réussir et qu'ils finissent par suivre par défaut et qui font des filières bouchées/surchargées.
Marcel Khrouchtchev
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par Marcel Khrouchtchev Jeu 21 Avr 2016 - 14:16
jésus a écrit:Après, il faut voir ce que vous appelez "n'importe qui" en master 2R, et peut être attendre ce que ces personnes vont faire avant de les juger.

J'encadre des mémoires de recherche depuis 4 ans et je maintiens ce que j'ai écrit.
Babsie
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par Babsie Jeu 21 Avr 2016 - 14:19
jésus a écrit:
Awott a écrit:
jésus a écrit:J'ai plutôt le sentiment que la crise aidant, ils réfléchissent ( bien ou mal) à leur avenir ou orientation. Ils font  gaffe à leur note ...

Bref, vive la crise : des élèves et des étudiants travailleurs, investis ayant le sens des responsabilités et qui bossent !!! La peur d'un avenir incertain pour une meilleure orientation veneration  

Même si le travail ne suit pas, ils ont conscience que la situation de l'emploi n'est pas favorable. J'ai l'impression que beaucoup fuient les formations "fantaisistes" et se réfugient dans les valeurs sûres et ne font pas des études qui font rêver. Etre ingénieur, médecin, infirmier, le droit, la banque... des trucs qui embauchent...et qu'ils pensent qui embauchent   dont ils pensent qu'ils embauchent.

Mais vraiment, le français... C'est inquiétant venant de la part d'un enseignant censé enseigner une matière qu'on dit humaniste. Et je ne parle même pas du "or" que tu nous mets en début de message plus haut, venu de nulle part, sans rien le précédant...
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jésus
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par jésus Jeu 21 Avr 2016 - 14:36
Awott a écrit:
jésus a écrit:
Awott a écrit:
jésus a écrit:J'ai plutôt le sentiment que la crise aidant, ils réfléchissent ( bien ou mal) à leur avenir ou orientation. Ils font  gaffe à leur note ...

Bref, vive la crise : des élèves et des étudiants travailleurs, investis ayant le sens des responsabilités et qui bossent !!! La peur d'un avenir incertain pour une meilleure orientation veneration  

Même si le travail ne suit pas, ils ont conscience que la situation de l'emploi n'est pas favorable. J'ai l'impression que beaucoup fuient les formations "fantaisistes" et se réfugient dans les valeurs sûres et ne font pas des études qui font rêver. Etre ingénieur, médecin, infirmier, le droit, la banque... des trucs qui embauchent...et qu'ils pensent qui embauchent.

Des formations qui ne leur correspondent pas, dans lesquels ils n'ont pas forcément les armes pour réussir et qu'ils finissent par suivre par défaut et qui font des filières bouchées/surchargées.

Certes, il y a peut être cet effet-là, mais je maintiens mon constat. Les jeunes face à l'orientation ne sont plus dans le rêve et l'exotisme même s'ils continuent de se surestimer.
Et ce choix de faire du droit , médecine n'est pas un choix par défaut mais assumé de leur part, que personne ne les oblige à suivre. C'est bien aussi d'essayer, non? Parce qu'un bac avec mention B voire TB, on peut espérer réussir au moins une année de fac...

Ou sinon, on va faire un minority report pour l'orientation. On va empêcher les mauvaises orientations de se faire avant qu'elles n'aient lieu... Rolling Eyes

Bref, je ne comprendrais jamais cette vision déterministe, essentialiste, quantitative de l'orientation appliquée à des personnes pour certaines majeures. Les gens s'informent et sont informés et font des choix. Après, faut faire du racisme anti-jeune...en étant prof de lycée, je trouve ça franchement compliqué à assumer.
Jacq
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par Jacq Jeu 21 Avr 2016 - 18:57
jésus a écrit:
Oui, des élèves fantaisistes à ce point, j'en ai pas vu. Du type cliquer sur n'importe quoi. J'ai plutôt le sentiment que la crise aidant, ils réfléchissent ( bien ou mal) à leur avenir ou orientation. Ils font  gaffe à leur note, beaucoup savent quand même très bien ce qu'ils font. Et les indécis total, s'ils représentent 15 % ( même si c'est déjà trop) c'est le maximum.

Après la fac, comme je l'ai dit avec la masterisation des concours de l'enseignements...la baisse du nombre de poste aux concours de la fonction publique fabrique des "loosers" , ( il faut retrouver des articles là-dessus) qui n'offre aucun débouchés en cas d'échec aux concours...
La recherche qui n'offre parfois aucun débouché...

Après, il faut voir ce que vous appelez "n'importe qui" en master 2R, et peut être attendre ce que ces personnes vont faire avant de les juger.

Heureusement qu'ils n'ont pas passé les concours il y a 20 ans... ils auraient connu le ratio entre postes ouverts et candidats et là ils auraient réellement pleuré.
Les pauvres petits....
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Impacts de la reculade sur la sélection à l'entrée en master - Page 7 Empty Re: Impacts de la reculade sur la sélection à l'entrée en master

par Zakalwe Jeu 21 Avr 2016 - 20:00
jésus a écrit:
fifi51 a écrit:
Zakalwe a écrit:
Chais pas. A priori, il y aurait des plombiers par chez moi qui tueraient pour un bon employé. Et que je sache, nul besoin de master pour ça. Ou alors mettre les mains dans le cambouis n'est pas digne, je suppose ? Accessoirement, ça gagne largement (et de loin...) mieux que prof.
En fait non, un prof gagne mieux sa vie qu'un plombier.
J'ai vérifié sur les salariés en plomberie (Pcs 632f) . Après si il est à son compte, je ne me prononce pas.
Salaire médian net à 25 ans: 18 900
                           30 ans: 20 600
                           40 ans: 21 600
                           50 ans: 22 200
                           55 ans: 22 200

Après tout dépend si on compte le black dans ces revenus ou pas...

En restant dans le légal, les exemples auxquels je pense sont effectivement à leur compte. Et je maintiens pour ce qui est du train de vie que ça peut permettre (avec à côté des horaires de dingues, assurément).

Sinon, d'accord avec Jacq et Marcel K pour l'essentiel...
Voire sur les master 2 : quand j'ai présenté mon DEA/Master2 (je suis tombé à la charnière, la maquette a été un peu bidouillée) à une possible directrice de thèse, en m'excusant de la qualité aléatoire dudit truc pondu en 3 mois à la fin de l'année de stage (bon, avec quand même un peu de taf filé sur l'année, mais bref), la première remarque a été sur le fait que 2-300 pages, à côté des 60-80 qu'elle voyait parfois en M2, ça marquait déjà une certaine différence...

Pour les master 2 recherche, c'est l'apparition du M2 "enseignement" qui a tari le vivier à ce point, ou il y a des raisons plus structurelles (dans ma fac, la baisse du nombre de L1 a été impressionnante en quelques années, donc logiquement ça diminue ensuite à tous les niveaux...) ?
Accessoirement, ce M2 "enseignement" et professionnalisant (je suppose), il mène à autre chose que prof, ou c'est deux années pour rien si on rate le concours ?

_________________
INJUSTE Terme utilisé pour désigner les avantages dont on a essayé de spolier d'autres gens, mais sans y arriver. Voir aussi MALHONNETETE, DISSIMULATION, et TIENS J'AI DU POT
Rendash
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par Rendash Jeu 21 Avr 2016 - 20:06
On en parle, de la valeur du M2 "enseignement", au passage? Rolling Eyes

Elle est belle, la professionnalisation, tiens :lol:
Awott
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par Awott Jeu 21 Avr 2016 - 20:18
La valeur et la disparité des parcours pour une même discipline d'une université à l'autre ( et entre les disciplines au sein d'une même université )

Les Masters enseignements ... c'est un peu du flanc. A la rigueur le M1 dans une optique de préparation au concours pour certains c'est pas mal.
Mais entre le passage en M2 pour ceux qui n'ont pas eu le concours ( parce qu'on va pas "redoubler" une année ), le M2 enseignements plus ou moins obligatoire pour ceux qui ont déjà un M2 ( même ceux ayant parfois un M2 enseignements mais  ayant raté le concours ... )

A la rigueur on doit pouvoir se trouver un poste de contractuel avec un M2 enseignement Rolling Eyes
Marphise
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par Marphise Jeu 21 Avr 2016 - 20:35
Rendash, tu es taquin. Ceci dit, j'ai rencontré une fois un étudiant d'un de ces masters (je ne connais personne qui en ait fait). Dans la conversation, je lui ai demandé ce qu'il ferait en cas d'échec au concours. Il m'a expliqué dans dans son ESPE, on leur disait que s'ils ne devenaient pas enseignants, ils pouvaient travailler dans la formation professionnelle, ou quelque chose du genre...

jésus a écrit:Le feignasse tente une licence, plante sa première année, au pire sa deuxième mais ne va pas jusqu'en master ( des gens comme ça il y en a plein). Quand bien même il ne serait pas un bourreau de travail, il faut tout de même des capacités intellectuelles importantes pour faire un master 2 sans " se fouler" , être bon élève. Dans ce cas, il faut incriminer le système et non l'élève , à moins que vous soyez des profs qui n'aiment pas les bons élèves...( Avoir un master2 au bluff, je ne vois pas comment)

Si tu veux, je peux te parler de quelques-uns de mes anciens étudiants (en master 2, donc, certes pro). Il y a celui dont l'oral de culture générale s'est terminé ainsi (je venais de lui demander ce qu'était un salon aux XVIIe-XVIIIe siècles):
"Ben, c'est un endroit où on discute, on boit du thé et on mange des petits gâteaux ? Vous avez une question sérieuse ?
- C'était une question très sérieuse, et elle était même centrale pour votre sujet d'oral. Merci, au revoir."
On ne lui a jamais mis plus de 5 toute l'année. Mais il a validé son master. Il paraît qu'il a fait un bon stage.
Il y a aussi celle qui avait fait une licence de droit, et qui s'était inscrite là parce que c'était le seul endroit où on ne la refoulait pas. Ben oui, c'est logique, elle voulait faire du droit des affaires, mais elle s'inscrit à défaut dans un cursus où on prépare aux concours de la fonction publique dans le domaine de la culture...
Ou encore celle qui était toujours incapable, après une licence et un master 1, de passer de la paraphrase au commentaire.
Tous ces étudiants ont validé leur master 2, malgré des notes catastrophiques pour certains d'entre eux... J'avais vraiment l'impression que pour certains d'entre eux, c'était la première fois qu'ils se posaient sérieusement la question de leur orientation professionnelle.

jésus a écrit:Même si le travail ne suit pas, ils ont conscience que la situation de l'emploi n'est pas favorable. J'ai l'impression que beaucoup fuient les formations "fantaisistes" et se réfugient dans les valeurs sûres et ne font pas des études qui font rêver. Etre ingénieur, médecin, infirmier, le droit, la banque... des trucs qui embauchent...et qu'ils pensent qui embauchent.

Tu sais, dans mon université, deux des licences les plus dynamiques sont celle de psycho et celle d'arts plastiques. Je ne crois pas que ce sont celles qui offrent le plus de débouchés...
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par Awott Jeu 21 Avr 2016 - 20:42
Marphise a écrit:

Tu sais, dans mon université, deux des licences les plus dynamiques sont celle de psycho et celle d'arts plastiques. Je ne crois pas que ce sont celles qui offrent le plus de débouchés...

Il y a plein de débouché dans les arts plastiques ! Payé au lance-pierre, dans des situations précaires, qu'on pourrait faire directement post-bac ... mais plein de débouchés.
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par jésus Ven 22 Avr 2016 - 10:24
Marphise a écrit:Rendash, tu es taquin. Ceci dit, j'ai rencontré une fois un étudiant d'un de ces masters (je ne connais personne qui en ait fait). Dans la conversation, je lui ai demandé ce qu'il ferait en cas d'échec au concours. Il m'a expliqué dans dans son ESPE, on leur disait que s'ils ne devenaient pas enseignants, ils pouvaient travailler dans la formation professionnelle, ou quelque chose du genre...

jésus a écrit:Le feignasse tente une licence, plante sa première année, au pire sa deuxième mais ne va pas jusqu'en master ( des gens comme ça il y en a plein). Quand bien même il ne serait pas un bourreau de travail, il faut tout de même des capacités intellectuelles importantes pour faire un master 2 sans " se fouler" , être bon élève. Dans ce cas, il faut incriminer le système et non l'élève , à moins que vous soyez des profs qui n'aiment pas les bons élèves...( Avoir un master2 au bluff, je ne vois pas comment)

Si tu veux, je peux te parler de quelques-uns de mes anciens étudiants (en master 2, donc, certes pro). Il y a celui dont l'oral de culture générale s'est terminé ainsi (je venais de lui demander ce qu'était un salon aux XVIIe-XVIIIe siècles):
"Ben, c'est un endroit où on discute, on boit du thé et on mange des petits gâteaux ? Vous avez une question sérieuse ?
- C'était une question très sérieuse, et elle était même centrale pour votre sujet d'oral. Merci, au revoir."
On ne lui a jamais mis plus de 5 toute l'année. Mais il a validé son master. Il paraît qu'il a fait un bon stage.
Il y a aussi celle qui avait fait une licence de droit, et qui s'était inscrite là parce que c'était le seul endroit où on ne la refoulait pas. Ben oui, c'est logique, elle voulait faire du droit des affaires, mais elle s'inscrit à défaut dans un cursus où on prépare aux concours de la fonction publique dans le domaine de la culture...
Ou encore celle qui était toujours incapable, après une licence et un master 1, de passer de la paraphrase au commentaire.
Tous ces étudiants ont validé leur master 2, malgré des notes catastrophiques pour certains d'entre eux... J'avais vraiment l'impression que pour certains d'entre eux, c'était la première fois qu'ils se posaient sérieusement la question de leur orientation professionnelle.

jésus a écrit:Même si le travail ne suit pas, ils ont conscience que la situation de l'emploi n'est pas favorable. J'ai l'impression que beaucoup fuient les formations "fantaisistes" et se réfugient dans les valeurs sûres et ne font pas des études qui font rêver. Etre ingénieur, médecin, infirmier, le droit, la banque... des trucs qui embauchent...et qu'ils pensent qui embauchent.

Tu sais, dans mon université, deux des licences les plus dynamiques sont celle de psycho et celle d'arts plastiques. Je ne crois pas que ce sont celles qui offrent le plus de débouchés...

Je maintiens encore mon analyse...le premier choix des lycéens sur APB se portent sur des filières "sérieuses" et les élèves que j'ai interrogés se moquaient des filières artistes et garage. Même les L , le plus fantaisistes visaient un fac de langue. Ma nièce qui rêvait de faire arts du spectacle, une fac de ciné, une école de théâtre a suivi le mouvement en s'inscrivant en fac d'éco ( avec des cours sur la gestion d'entreprise). Et globalement, les études longues ne font pas rêver.

Et les fac de psycho, on peut y réussir, les amis que je connais, ont trouvé un CDI ( pas tout de suite)  et sont heureux dans leur vie de famille...Comme le reste, avec du travail, du sérieux , de la ténacité, on arrive à faire quelque chose. Pour arts pla, on cherche des profs dans le secondaire, école privé, dans le supérieur, dans la fonction publique et cela peut servir de base à d'autres matières artistiques si on a un peu de talent artistique. ( Bien plus de débouchés que arts du spectacle) Le cliché de ces filières qui ne donnent pas de travail parce que c'est littéraire ou artistique, c'est un peu des légendes urbaines. Le secteur culturel est vaste et toutes les branches ne sont pas dans la sinistrose. Après, ça sera pas des CDI à 3000 euros par mois, mais on peut travailler...Et il peut y avoir un salaire de conjoint pour équilibrer le tout...( je connais pleins de monde avec un salaire à peine plus haut que le smic dans le secteur culturel et cela ne les a pas empêchés d'acheter et de fonder une famille) Le cliché du Littéraire , artiste qui crève de faim en permanence n'est pas une vérité, je dirais que c'est un mythe.
e-Wanderer
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Impacts de la reculade sur la sélection à l'entrée en master - Page 7 Empty Re: Impacts de la reculade sur la sélection à l'entrée en master

par e-Wanderer Ven 22 Avr 2016 - 12:22
Détrompe-toi, les filières AdS sont en pleine expansion. Dans ma fac, les étudiants d'AdS sont deux fois plus nombreux que ceux de LM (alors qu'il y a 15 ans, les étudiants de LM étaient 4 fois plus nombreux que ceux d'AdS, la proportion s'est complètement inversée).
Marcel Khrouchtchev
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par Marcel Khrouchtchev Ven 22 Avr 2016 - 12:32
Même topo chez nous. Arts du spectacle, Info-comm, psycho et socio sont vraiment les 4 très grosses L1 en lettres et SHS. Un peu LEA aussi.
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par fifi51 Ven 22 Avr 2016 - 12:37
Marcel Khrouchtchev a écrit:Même topo chez nous. Arts du spectacle, Info-comm, psycho et socio sont vraiment les 4 très grosses L1 en lettres et SHS. Un peu LEA aussi.
C'est la génération Star Academy ? araignée
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par jésus Ven 22 Avr 2016 - 13:25
e-Wanderer a écrit:Détrompe-toi, les filières AdS sont en pleine expansion. Dans ma fac, les étudiants d'AdS sont deux fois plus nombreux que ceux de LM (alors qu'il y a 15 ans, les étudiants de LM étaient 4 fois plus nombreux que ceux d'AdS, la proportion s'est complètement inversée).

Là, je trouve cela étonnant. Car en lycée, à part en L et encore, c'est un discours anti arts, anti-lettres et anti-philo qu'on nous ressert à longueur de temps. Même en conseil de classe, on a le sentiment de passer après le "reste"...d'être la récré des matières sérieuses.
Il n'y a que les sciences et les maths qui comptent...
Donc, il doit y avoir beaucoup de second choix d'orientation suite à des orientations refusées ailleurs. Car, au vu des voeux APB que j'ai pu croiser ces dernières années, ce genre de fac n'étaient pas demandées...

Je veux bien qu'on m'explique.

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par jésus Ven 22 Avr 2016 - 13:31
fifi51 a écrit:
Marcel Khrouchtchev a écrit:Même topo chez nous. Arts du spectacle, Info-comm, psycho et socio sont vraiment les 4 très grosses L1 en lettres et SHS. Un peu LEA aussi.
C'est la génération Star Academy ? araignée

Y a de ça... Les jeunes fantasment sur le monde du spectacle et sont obligés de reconnaître qu'ils sont des lycéens lambda sans expérience dans le domaine...et ont parfois le cran de s'inscrire dans ce genre de filières...
Marcel Khrouchtchev
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par Marcel Khrouchtchev Ven 22 Avr 2016 - 13:38
jésus a écrit:Je veux bien qu'on m'explique.

Disons qu'on peut commencer par imaginer qu'un enseignant isolé peut difficilement avoir un regard représentatif sur les élèves de terminale. Et puis il y a des disparités régionales et par type de lycée d'origine.
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par jésus Ven 22 Avr 2016 - 13:42
Je veux bien le croire, mais je ne pense pas que ce rejet des matières littéraires et artistiques soit un cas isolé, de ce que je connais et entend ailleurs...et même en lisant le forum...

Les élèves n'assumeraient pas leurs vrais choix d'orientation?

Après, je suis étonné que des universitaires, des jury indépendants et souverains donnent des diplômes à des gens qui ont 5 comme vous le dites. Je veux bien croire qu'il faille remplir les filières, mais là... Rolling Eyes et je ne vois même pas comment c'est mathématiquement possible.
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par Bouboule Ven 22 Avr 2016 - 14:37
Marcel Khrouchtchev a écrit:
jésus a écrit:Je veux bien qu'on m'explique.

Disons qu'on peut commencer par imaginer qu'un enseignant isolé peut difficilement avoir un regard représentatif sur les élèves de terminale. Et puis il y a des disparités régionales et par type de lycée d'origine.

Exactement. Mon lycée est très scientifique (plus de TS que de ES et L réunies) et pourtant on y entend parler que des matières artistiques, théâtre et cinéma/audiovisuel. Les élèves de S ont beau accumuler chaque année des prix aux différentes olympiades et les anciens intégrer les ENS ou autres grandes écoles prestigieuses, ce n'est pas du tout ça qui est valorisé dans le discours général.
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par jésus Ven 22 Avr 2016 - 14:38
Ok, j'aurais aimé fréquenter ce genre d'établissement...avec ce type de discours. Car , là où j'ai été les arts, la littérature sont rayés de la carte...incroyable et rassurant cette disparité, finalement.
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