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par lux Dim 1 Mai 2016 - 12:04
Rendash a écrit:Oui, mais ce n'est pas l'intitulé du sujet qui pose problème. C'est la volonté de "faire djeunz", au motif que ça intéressera davantage les élèves... quitte à pondre un truc totalement éloigné de la discipline, voire même en complète contradiction avec icelle.
Fé bouG ta litératur  - Page 3 2252222100 C'est ça. Ce n'est pas le sujet qui est aberrant (la lettre était au programme de 4e), mais la façon de l'amener.
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par zeprof Dim 1 Mai 2016 - 13:17
faire un break :lol: le concepteur de l'exercice est donc un ex fan de friends ?

:dehors2:

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par VinZT Dim 1 Mai 2016 - 14:22
egomet a écrit:Bof, ce serait pire dans l'autre sens. Traduire un sms en langage correct n'est pas une démarche si mauvaise. C'est un peu agaçant,  mais on peut en tirer un vrai travail.
Le choix d'une lettre de rupture en revanche... signe des temps?

M'enfin zut ! Sur le thème de la rupture il doit quand même y a voir des textes littéraires, non ? Pourquoi cette manie stupide de parler du « vécu » des élèves ? Pour se mettre à leur niveau ? Je croyais qu'on devait ... les élever !
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par henriette Dim 1 Mai 2016 - 14:50
VinZT a écrit:
egomet a écrit:Bof, ce serait pire dans l'autre sens. Traduire un sms en langage correct n'est pas une démarche si mauvaise. C'est un peu agaçant,  mais on peut en tirer un vrai travail.
Le choix d'une lettre de rupture en revanche... signe des temps?

M'enfin zut ! Sur le thème de la rupture il doit quand même y a voir des textes littéraires, non ? Pourquoi cette manie stupide de parler du « vécu » des élèves ? Pour se mettre à leur niveau ? Je croyais qu'on devait ... les élever !
Mme de Merteuil à M. de Valmont :
Hé bien ! la guerre.
Développez cette réponse en 140 caractères.

:labas:


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par maldoror1 Dim 1 Mai 2016 - 14:51
VinZT a écrit:
egomet a écrit:Bof, ce serait pire dans l'autre sens. Traduire un sms en langage correct n'est pas une démarche si mauvaise. C'est un peu agaçant,  mais on peut en tirer un vrai travail.
Le choix d'une lettre de rupture en revanche... signe des temps?

M'enfin zut ! Sur le thème de la rupture il doit quand même y a voir des textes littéraires, non ? Pourquoi cette manie stupide de parler du « vécu » des élèves ? Pour se mettre à leur niveau ? Je croyais qu'on devait ... les élever !
Oh oui! Il y a une lettre de rupture de Flaubert à Louise Colet (terriblement sèche et lapidaire) qui plait beaucoup aux élèves que j'ai eus jusqu'à présent.

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par e-Wanderer Dim 1 Mai 2016 - 15:24
VinZT a écrit:

M'enfin zut ! Sur le thème de la rupture il doit quand même y a voir des textes littéraires, non ? Pourquoi cette manie stupide de parler du « vécu » des élèves ? Pour se mettre à leur niveau ? Je croyais qu'on devait ... les élever !

Effectivement, ce n'est pas ce qui manque ! professeur


Hylas a écrit:Je ne vous escris pas à ce coup, Carlis, pour vous dire que je vous ay aimée, car vous ne l’avez que trop creu ; mais bien pour vous asseurer que je ne vous aime plus : Je sçay asseurément que vous serez estonnée de ceste declaration, puis que vous m’avez tousjours plus aimé presque que je n’ay sceu desirer : mais ce qui me retire de vous, il faut par force advoüer que c’est vostre mal-heur qui ne vous veut continuer plus long temps le plaisir de nostre amitié, ou bien ma bonne fortune, qui ne me veut davantage arrester à si peu de chose. Et à fin que vous ne vous plaignez de moy je vous dis à-dieu, & vous donne congé de prendre party où bon vous semblera, car en moy vous n’y devez plus avoir d’esperance. (L'Astrée, I, 8)

Mme de Merteuil a écrit:
(…) Un homme de ma connaissance s'était empêtré, comme vous, d'une femme qui lui faisait peu d'honneur.
Il avait bien, par intervalles, le bon esprit de sentir que, tôt ou tard, cette aventure lui ferait tort : mais quoiqu'il en rougît, il n'avait pas le courage de rompre. Son embarras était d'autant plus grand qu'il s'était vanté à ses amis d'être entièrement libre ; et qu'il n'ignorait pas que le ridicule qu'on a augmente toujours en proportion qu'on s'en défend. Il passait ainsi sa vie, ne cessant de faire des sottises, et ne cessant de dire après : Ce n'est pas ma faute. Cet homme avait une amie qui fut tentée un moment de le livrer au Public en cet état d'ivresse, et de rendre ainsi son ridicule ineffaçable ; mais pourtant, plus généreuse que maligne, ou peut−être encore par quelque autre motif, elle voulut tenter un dernier moyen, pour être, à tout événement, dans le cas de dire comme son ami : Ce n'est pas ma faute. Elle lui fit donc parvenir sans aucun autre avis la Lettre qui suit, comme un remède dont l'usage pourrait être utile à son mal.
« On s'ennuie de tout, mon Ange, c'est une Loi de la Nature ; ce n'est pas ma faute. »
« Si donc je m'ennuie aujourd'hui d'une aventure qui m'a occupé entièrement depuis quatre mortels mois, ce n'est pas ma faute. »
« Si, par exemple, j'ai eu juste autant d'amour que toi de vertu, et c'est sûrement beaucoup dire, il n'est pas étonnant que l'un ait fini en même temps que l'autre. Ce n'est pas ma faute. »
« Il suit de là que depuis quelque temps je t'ai trompée : mais aussi, ton impitoyable tendresse m'y forçait en quelque sorte ! Ce n'est pas ma faute. »
« Aujourd'hui, une femme que j'aime éperdument exige que je te sacrifie. Ce n'est pas ma faute. »
« Je sens bien que voilà une belle occasion de crier au parjure : mais si la Nature n'a accordé aux hommes que la constance, tandis qu'elle donnait aux femmes l'obstination, ce n'est pas ma faute. »
« Crois−moi, choisis un autre Amant, comme j'ai fait une autre Maîtresse. Ce conseil est bon, très bon ; si tu le trouves mauvais, ce n'est pas ma faute. »
« Adieu, mon Ange, je t'ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut−être. Ainsi va le monde. Ce n'est pas ma faute. » (…)
(Les Liaisons dangereuses, lettre 96)

ou bien le clin d'œil à Laclos dans Mme Bovary :

À peine arrivé chez lui, Rodolphe s’assit brusquement à son bureau, sous la tête de cerf faisant trophée contre la muraille. Mais, quand il eut la plume entre les doigts, il ne sut rien trouver, si bien que, s’appuyant sur les deux coudes, il se mit à réfléchir. Emma lui semblait être reculée dans un passé lointain, comme si la résolution qu’il avait prise venait de placer entre eux, tout à coup, un immense intervalle.
Afin de ressaisir quelque chose d’elle, il alla chercher dans l’armoire, au chevet de son lit, une vieille boîte à biscuits de Reims où il enfermait d’habitude ses lettres de femmes, et il s’en échappa une odeur de poussière humide et de roses flétries. D’abord il aperçut un mouchoir de poche, couvert de gouttelettes pâles. C’était un mouchoir à elle, une fois qu’elle avait saigné du nez, en promenade ; il ne s’en souvenait plus. Il y avait auprès, se cognant à tous les angles, la miniature donnée par Emma ; sa toilette lui parut prétentieuse et son regard en coulisse du plus pitoyable effet ; puis, à force de considérer cette image et d’évoquer le souvenir du modèle, les traits d’Emma peu à peu se confondirent en sa mémoire, comme si la figure vivante et la figure peinte, se frottant l’une contre l’autre, se fussent réciproquement effacées. Enfin il lut de ses lettres ; elles étaient pleines d’explications relatives à leur voyage, courtes, techniques et pressantes comme des billets d’affaires. Il voulut revoir les longues, celles d’autrefois ; pour les trouver au fond de la boîte, Rodolphe dérangea toutes les autres ; et machinalement il se mit à fouiller dans ce tas de papiers et de choses, y retrouvant pêle-mêle des bouquets, une jarretière, un masque noir, des épingles et des cheveux – des cheveux ! de bruns, de blonds ; quelques-uns même, s’accrochant à la ferrure de la boîte, se cassaient quand on l’ouvrait.
Ainsi flânant parmi ses souvenirs, il examinait les écritures et le style des lettres, aussi variés que leurs orthographes. Elles étaient tendres ou joviales, facétieuses, mélancoliques ; il y en avait qui demandaient de l’amour et d’autres qui demandaient de l’argent. À propos d’un mot, il se rappelait des visages, de certains gestes, un son de voix ; quelquefois pourtant il ne se rappelait rien.
En effet, ces femmes, accourant à la fois dans sa pensée, s’y gênaient les unes les autres et s’y rapetissaient, comme sous un même niveau d’amour qui les égalisait. Prenant donc à poignée les lettres confondues, il s’amusa pendant quelques minutes à les faire tomber en cascades, de sa main droite dans sa main gauche. Enfin, ennuyé, assoupi, Rodolphe alla reporter la boîte dans l’armoire en se disant :
– Quel tas de blagues !…
Ce qui résumait son opinion ; car les plaisirs, comme des écoliers dans la cour d’un collège, avaient tellement piétiné sur son coeur, que rien de vert n’y poussait, et ce qui passait par là, plus étourdi que les enfants, n’y laissait pas même, comme eux, son nom gravé sur la muraille.
– Allons, se dit-il, commençons !
Il écrivit :
« Du courage, Emma ! du courage ! Je ne veux pas faire le malheur de votre existence… »
– Après tout, c’est vrai, pensa Rodolphe ; j’agis dans son intérêt ; je suis honnête.
« Avez-vous mûrement pesé votre détermination ? Savez-vous l’abîme où je vous entraînais, pauvre ange ? Non, n’est-ce pas ? Vous alliez confiante et folle, croyant au bonheur, à l’avenir… Ah ! malheureux que nous sommes ! insensés ! »
Rodolphe s’arrêta pour trouver ici quelque bonne excuse.
– Si je lui disais que toute ma fortune est perdue ?… Ah ! non, et d’ailleurs, cela n’empêcherait rien. Ce serait à recommencer plus tard. Est-ce qu’on peut faire entendre raison à des femmes pareilles !
Il réfléchit, puis ajouta :
« Je ne vous oublierai pas, croyez-le bien, et j’aurai continuellement pour vous un dévouement profond ; mais, un jour, tôt ou tard, cette ardeur (c’est là le sort des choses humaines) se fût diminuée, sans doute ! Il nous serait venu des lassitudes, et qui sait même si je n’aurais pas eu l’atroce douleur d’assister à vos remords et d’y participer moi-même, puisque je les aurais causés. L’idée seule des chagrins qui vous arrivent me torture, Emma ! Oubliez-moi ! Pourquoi faut-il que je vous aie connue ? Pourquoi étiez-vous si belle ? Est-ce ma faute ? Ô mon Dieu ! non, non, n’en accusez que la fatalité ! »
– Voilà un mot qui fait toujours de l’effet, se dit-il.
« Ah ! si vous eussiez été une de ces femmes au cœur frivole comme on en voit, certes, j’aurais pu, par égoïsme, tenter une expérience alors sans danger pour vous. Mais cette exaltation délicieuse, qui fait à la fois votre charme et votre tourment, vous a empêchée de comprendre, adorable femme que vous êtes, la fausseté de notre position future. Moi non plus, je n’y avais pas réfléchi d’abord, et je me reposais à l’ombre de ce bonheur idéal, comme à celle du mancenillier, sans prévoir les conséquences. »
– Elle va peut-être croire que c’est par avarice que j’y renonce… Ah ! n’importe ! tant pis, il faut en finir !
« Le monde est cruel, Emma. Partout où nous eussions été, il nous aurait poursuivis. Il vous aurait fallu subir les questions indiscrètes, la calomnie, le dédain, l’outrage peut-être. L’outrage à vous ! Oh !… Et moi qui voudrais vous faire asseoir sur un trône ! moi qui emporte votre pensée comme un talisman ! Car je me punis par l’exil de tout le mal que je vous ai fait. Je pars. Où ? Je n’en sais rien, je suis fou ! Adieu ! Soyez toujours bonne ! Conservez le souvenir du malheureux qui vous a perdue. Apprenez mon nom à votre enfant, qu’il le redise dans ses prières. »
La mèche des deux bougies tremblait. Rodolphe se leva pour aller fermer la fenêtre, et, quand il se fut rassis :
– Il me semble que c’est tout. Ah ! encore ceci, de peur qu’elle ne vienne à me relancer :
« Je serai loin quand vous lirez ces tristes lignes ; car j’ai voulu m’enfuir au plus vite afin d’éviter la tentation de vous revoir. Pas de faiblesse ! Je reviendrai ; et peut-être que, plus tard, nous causerons ensemble très froidement de nos anciennes amours. Adieu ! »
Et il y avait un dernier adieu, séparé en deux mots : À Dieu ! ce qu’il jugeait d’un excellent goût.
– Comment vais-je signer, maintenant ? se dit-il. Votre tout dévoué ?… Non. Votre ami ?… Oui, c’est cela.
« Votre ami. »
Il relut sa lettre. Elle lui parut bonne.
– Pauvre petite femme ! pensa-t-il avec attendrissement. Elle va me croire plus insensible qu’un roc ; il eût fallu quelques larmes là-dessus ; mais, moi, je ne peux pas pleurer ; ce n’est pas ma faute. Alors, s’étant versé de l’eau dans un verre, Rodolphe y trempa son doigt et il laissa tomber de haut une grosse goutte, qui fit une tache pâle sur l’encre ; puis, cherchant à cacheter la lettre, le cachet Amor nel cor se rencontra.
– Cela ne va guère à la circonstance… Ah bah ! n’importe !
Après quoi, il fuma trois pipes et s’alla coucher.

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par lux Dim 1 Mai 2016 - 21:09
Ce sont de très beaux textes, mais je ne peux pas les étudier avec mes collégiens. C'est trop ambitieux à mon sens.
e-Wanderer
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par e-Wanderer Dim 1 Mai 2016 - 21:18
Oui, évidemment ! Wink
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par Invité El Dim 1 Mai 2016 - 21:23
J'ajoute celle-ci: la dernière Lettre Persane, de Roxane à Usbek  bisous (la lettre, hein, pas Usbek)

Lettre 161
Roxane à Usbek, à Paris.
Oui, je t’ai trompé ; j’ai séduit tes eunuques ; je me suis jouée de ta jalousie ; et j’ai su, de ton affreux sérail, faire un lieu de délices et de plaisirs.
Je vais mourir ; le poison va couler dans mes veines.
Car que ferais-je ici, puisque le seul homme qui me retenait à la vie n’est plus ? Je meurs ; mais mon ombre s’envole bien accompagnée : je viens d’envoyer devant moi ces gardiens sacrilèges qui ont répandu le plus beau sang du monde.
Comment as-tu pensé que je fusse assez crédule pour m’imaginer que je ne fusse dans le monde que pour adorer tes caprices ? que, pendant que tu te permets tout, tu eusses le droit d’affliger tous mes désirs ?
Non : j’ai pu vivre dans la servitude, mais j’ai toujours été libre : j’ai réformé tes lois sur celles de la nature, et mon esprit s’est toujours tenu dans l’indépendance. 
Tu devrais me rendre grâces encore du sacrifice que je t’ai fait ; de ce que je me suis abaissée jusqu’à te paraître fidèle ; de ce que j’ai lâchement gardé dans mon cœur ce que j’aurais dû faire paraître à toute la terre ; enfin, de ce que j’ai profané la vertu, en souffrant qu’on appelât de ce nom ma soumission à tes fantaisies.
Tu étais étonné de ne point trouver en moi les transports de l’amour. Si tu m’avais bien connue, tu y aurais trouvé toute la violence de la haine.
Mais tu as eu longtemps l’avantage de croire qu’un cœur comme le mien t’était soumis. Nous étions tous deux heureux : tu me croyais trompée, et je te trompais.
Ce langage, sans doute, te paraît nouveau. Serait-il possible qu’après t’avoir accablé de douleurs, je te forçasse encore d’admirer mon courage ? Mais c’en est fait : le poison me consume ; ma force m’abandonne ; la plume me tombe des mains ; je sens affaiblir jusqu’à ma haine ; je me meurs.

Du sérail d’Ispahan, le 8 de la lune de Rébiab 1, 1720.
henriette
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par henriette Dim 1 Mai 2016 - 21:33
Une réaction de M. Samovar à partir de la découverte de cet exercice dans un manuel : https://www.neoprofs.org/t101461-billet-de-m-samovar-la-reforme-du-college-et-le-fast-food-de-la-pensee

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Babsie
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par Babsie Dim 1 Mai 2016 - 22:16
Looooooooool, mais looooooooooooooooooool. Bien contente de ne pas être dans le secondaire, moi.
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