- nicole 86Habitué du forum
La formule préférée du professeur de Yoko Ogawa, auteur japonaise.
Le cerveau d'un vieux professeur de mathématiques efface tout ce qui s'est déroulé au delà de quatre-vingts minutes ... et pourtant il y aura dans ce livre une belle rencontre entre ce vieux monsieur et un enfant. Un roman qui lie mémoire, transmission, beauté des mathématiques, émotion des relations humaines. Peut-être le plus beau livre de cet auteur que je suis depuis déjà longtemps.
Le cerveau d'un vieux professeur de mathématiques efface tout ce qui s'est déroulé au delà de quatre-vingts minutes ... et pourtant il y aura dans ce livre une belle rencontre entre ce vieux monsieur et un enfant. Un roman qui lie mémoire, transmission, beauté des mathématiques, émotion des relations humaines. Peut-être le plus beau livre de cet auteur que je suis depuis déjà longtemps.
- VirvirvirNiveau 6
@HervéHervé : je viens de terminer son dernier roman, c'est vraiment très bien. (Un certain M Pielkieny). Je découvre cet auteur avec ravissement !
- BabaretteGrand Maître
@Virvirvir a écrit:@HervéHervé : je viens de terminer son dernier roman, c'est vraiment très bien. (Un certain M Pielkieny). Je découvre cet auteur avec ravissement !
Oh oui, ce livre est vraiment magnifique ! On me l'a offert, c'est un beau cadeau.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.


- CatalunyaExpert
Je suis en train de lire Splendeurs et Misères des Courtisanes, après avoir lu le Cousin Pons. On est d'accord pour dire que l'accent allemand/alsacien de Schmucke ou du Baron de Nucingen est absolument insupportable? On comprend un mot sur deux et cela rend la lecture très déplaisante lorsque ces deux personnages interviennent. Je ne comprends pas bien l'intérêt pour Balzac de faire parler ces deux hommes ainsi...
- IphigénieEnchanteur
recherche, sans doute encore inaboutie, d'un effet de réalité@Catalunya a écrit:Je suis en train de lire Splendeurs et Misères des Courtisanes, après avoir lu le Cousin Pons. On est d'accord pour dire que l'accent allemand/alsacien de Schmucke ou du Baron de Nucingen est absolument insupportable? On comprend un mot sur deux et cela rend la lecture très déplaisante lorsque ces deux personnages interviennent. Je ne comprends pas bien l'intérêt pour Balzac de faire parler ces deux hommes ainsi...

- IphigénieEnchanteur

Malgré un titre pas très engageant, un regard lucide, teinté d'humour, quoique dans un style un peu "à la Malraux"( comme disait le Général: "brumeux avec de belles éclaircies") : de belles fulgurances, des idées originales et donc imprévues (c'est rare par les temps qui courent) et puis beaucoup de règlements de compte, parfois jouissifs quand on comprend de qui il parle car il parle beaucoup par allusion, comme un poisson qui croit que tout le monde nage dans la même eau...
Parmi les idées originales, celle-ci m'a bien plu: le conservateur pense avec les idées d'hier tout en voulant se montrer moderne, le moderne pense avec celles d'avant-hier qu'il présente comme neuves... Ça tombe juste en effet avec pas mal de cas...

Plus sérieusement, on a la lecture intéressante des rouages du monde vu par un éminent représentant de la génération 68 qui a cru changer le monde et se débarrasser de vieilles plaies pour les voir se rouvrir béantes aujourd'hui...Et d'autant plus amer qu'en effet on y avait cru.
MAis surtout le livre permet, me semble-t-il, d'avancer dans le décryptage des perversités complexes du monde actuel avec des remarques dont on n'a pas fini de mesurer la profondeur. Pour lui laisser la parole dans la présentation du livre:
"Le passage du "m'as-tu-lu" au "m'as-tu-vu" requiert d'autres talents. Le milieu technique a changé, donc notre démocratie d'opinion aussi, sans qu'on s'en rende clairement compte. Plus nous sommes informés de ce qui se passe, au jour le jour, plus nous sommes inconscients de ce qui passe et s'en va."
- ArverneSage
Je viens de terminer le "dimanche" de la série Frieda Klein de Nicci French. Bon dieu qu'elle est bonne cette série !!!! Et ce n'est pas terminé, un autre tome est sorti le mois dernier en anglais, j'attends qu'il soit disponible en français. Je crois qu'en attendant, je vais relire toute la série, tellement j'ai aimé.
- Tietie007Je viens de m'inscrire !
Curieusement, après avoir été un boulimique de lecture pendant 30 ans, j'ai aujourd'hui une sorte de coup de pompe et je lis désormais très peu !
- CasparBon génie
@Catalunya a écrit:Je suis en train de lire Splendeurs et Misères des Courtisanes, après avoir lu le Cousin Pons. On est d'accord pour dire que l'accent allemand/alsacien de Schmucke ou du Baron de Nucingen est absolument insupportable? On comprend un mot sur deux et cela rend la lecture très déplaisante lorsque ces deux personnages interviennent. Je ne comprends pas bien l'intérêt pour Balzac de faire parler ces deux hommes ainsi...
Une convention de l'époque je pense, on trouve la même chose chez Dickens il me semble.
@Titie007: dans son petit livre Bouquiner, Annie François conseille la lecture de nouvelles pour relancer la machine. Je lis aussi beaucoup moins qu'avant (merci Internet) et la plupart des romans me tombent des mains, je préfère désormais les essais, l'histoire, les mémoires etc à la fiction, il paraît que c'est une question d'âge.
- LouisBarthasNeoprof expérimenté

"Si le véritable « progressiste » est d'abord celui qui exhorte tous les peuples de la Terre à faire de leur passé « table rase » et à en finir avec toutes les survivances du « vieux monde », alors il devrait être clair, en effet, que nul n'est mieux armé pour accomplir une telle tâche historique que le système capitaliste lui-même."
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Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
A quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Le véritable ennemi, c'est l'esprit réduit à l'état de gramophone. - George Orwell
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
- JaneGuide spirituel
@Caspar a écrit:@Catalunya a écrit:Je suis en train de lire Splendeurs et Misères des Courtisanes, après avoir lu le Cousin Pons. On est d'accord pour dire que l'accent allemand/alsacien de Schmucke ou du Baron de Nucingen est absolument insupportable? On comprend un mot sur deux et cela rend la lecture très déplaisante lorsque ces deux personnages interviennent. Je ne comprends pas bien l'intérêt pour Balzac de faire parler ces deux hommes ainsi...
Une convention de l'époque je pense, on trouve la même chose chez Dickens il me semble.
@Titie007: dans son petit livre Bouquiner, Annie François conseille la lecture de nouvelles pour relancer la machine. Je lis aussi beaucoup moins qu'avant (merci Internet) et la plupart des romans me tombent des mains, je préfère désormais les essais, l'histoire, les mémoires etc à la fiction, il paraît que c'est une question d'âge.
Comme toi, j'ai de plus en plus de mal à me renouveler en termes de fiction, à être surprise, et à aimer ce que je lis (surtout dans la littérature contemporaine). J'ai également remarqué que depuis quelques années je lis de plus en plus d'essais d'art qui au passage m'ont permis de découvrir la littérature italienne de la Renaissance (tous ces auteurs que l'on connaît tous de nom mais sans jamais avoir osé s'y confronter, par manque de temps, de courage, d'intérêt: entre autres Boccace, Pétrarque, Poliziano, et l'incontournable Dante) ainsi que quelques auteurs latins qu'on ne lit pas forcément quand on n'a pas fait d'études "classiques". De saut de puce en saut de puce, j'ai remarqué que dans ma bibliothèque, il y a désormais plus de livres d'art, d'essais et d'histoire que de romans (je fais régulièrement le ménage dans ma bibliothèque, et par manque de place, je remise dans des cartons; impossible pour moi de me séparer de mes livres). Mon dernier coup de cœur a été pour Quattrocento de Stephen Greenblatt, que les quelques 153 livres qui lui ont succédé n'ont pas réussi à détrôner.

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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- LeclochardEmpereur
@Jane a écrit:@Caspar a écrit:@Catalunya a écrit:Je suis en train de lire Splendeurs et Misères des Courtisanes, après avoir lu le Cousin Pons. On est d'accord pour dire que l'accent allemand/alsacien de Schmucke ou du Baron de Nucingen est absolument insupportable? On comprend un mot sur deux et cela rend la lecture très déplaisante lorsque ces deux personnages interviennent. Je ne comprends pas bien l'intérêt pour Balzac de faire parler ces deux hommes ainsi...
Une convention de l'époque je pense, on trouve la même chose chez Dickens il me semble.
@Titie007: dans son petit livre Bouquiner, Annie François conseille la lecture de nouvelles pour relancer la machine. Je lis aussi beaucoup moins qu'avant (merci Internet) et la plupart des romans me tombent des mains, je préfère désormais les essais, l'histoire, les mémoires etc à la fiction, il paraît que c'est une question d'âge.
Comme toi, j'ai de plus en plus de mal à me renouveler en termes de fiction, à être surprise, et à aimer ce que je lis (surtout dans la littérature contemporaine). J'ai également remarqué que depuis quelques années je lis de plus en plus d'essais d'art qui au passage m'ont permis de découvrir la littérature italienne de la Renaissance (tous ces auteurs que l'on connaît tous de nom mais sans jamais avoir osé s'y confronter, par manque de temps, de courage, d'intérêt: entre autres Boccace, Pétrarque, Poliziano, et l'incontournable Dante) ainsi que quelques auteurs latins qu'on ne lit pas forcément quand on n'a pas fait d'études "classiques". De saut de puce en saut de puce, j'ai remarqué que dans ma bibliothèque, il y a désormais plus de livres d'art, d'essais et d'histoire que de romans (je fais régulièrement le ménage dans ma bibliothèque, et par manque de place, je remise dans des cartons; impossible pour moi de me séparer de mes livres). Mon dernier coup de cœur a été pour Quattrocento de Stephen Greenblatt, que les quelques 153 livres qui lui ont succédé n'ont pas réussi à détrôner.
Tu devrais envisager d'acquérir les nouvelles de la Renaissance italienne (édition La Pléiade). C'est magnifique.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- JaneGuide spirituel
@Leclochard a écrit:@Jane a écrit:@Caspar a écrit:@Catalunya a écrit:Je suis en train de lire Splendeurs et Misères des Courtisanes, après avoir lu le Cousin Pons. On est d'accord pour dire que l'accent allemand/alsacien de Schmucke ou du Baron de Nucingen est absolument insupportable? On comprend un mot sur deux et cela rend la lecture très déplaisante lorsque ces deux personnages interviennent. Je ne comprends pas bien l'intérêt pour Balzac de faire parler ces deux hommes ainsi...
Une convention de l'époque je pense, on trouve la même chose chez Dickens il me semble.
@Titie007: dans son petit livre Bouquiner, Annie François conseille la lecture de nouvelles pour relancer la machine. Je lis aussi beaucoup moins qu'avant (merci Internet) et la plupart des romans me tombent des mains, je préfère désormais les essais, l'histoire, les mémoires etc à la fiction, il paraît que c'est une question d'âge.
Comme toi, j'ai de plus en plus de mal à me renouveler en termes de fiction, à être surprise, et à aimer ce que je lis (surtout dans la littérature contemporaine). J'ai également remarqué que depuis quelques années je lis de plus en plus d'essais d'art qui au passage m'ont permis de découvrir la littérature italienne de la Renaissance (tous ces auteurs que l'on connaît tous de nom mais sans jamais avoir osé s'y confronter, par manque de temps, de courage, d'intérêt: entre autres Boccace, Pétrarque, Poliziano, et l'incontournable Dante) ainsi que quelques auteurs latins qu'on ne lit pas forcément quand on n'a pas fait d'études "classiques". De saut de puce en saut de puce, j'ai remarqué que dans ma bibliothèque, il y a désormais plus de livres d'art, d'essais et d'histoire que de romans (je fais régulièrement le ménage dans ma bibliothèque, et par manque de place, je remise dans des cartons; impossible pour moi de me séparer de mes livres). Mon dernier coup de cœur a été pour Quattrocento de Stephen Greenblatt, que les quelques 153 livres qui lui ont succédé n'ont pas réussi à détrôner.
Tu devrais envisager d'acquérir les nouvelles de la Renaissance italienne (édition La Pléiade). C'est magnifique.
Merci


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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- JaneGuide spirituel
@Leclochard
Tu es un vil tentateur, en fait; je viens de le mettre en haut de ma liste au papa Noël.
J'y retrouverai sans doute des textes que j'ai déjà mais, bon, c'est la Pléiade...
Tu es un vil tentateur, en fait; je viens de le mettre en haut de ma liste au papa Noël.
J'y retrouverai sans doute des textes que j'ai déjà mais, bon, c'est la Pléiade...
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- Hervé HervéFidèle du forum

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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- BabaretteGrand Maître
Leclochard et Hervé Hervé, c'est très mal de tenter les gens comme ça, mon porte monnaie va protester! Très beaucoup.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.


- JaneGuide spirituel
Les 5 dernières lectures; j'ai une affection particulière pour les essais de D. Arasse.










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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- CasparBon génie
@Jane a écrit:@Leclochard
Tu es un vil tentateur, en fait; je viens de le mettre en haut de ma liste au papa Noël.
J'y retrouverai sans doute des textes que j'ai déjà mais, bon, c'est la Pléiade...
Mis dans ma liste aussi...même si j'ai des dizaines de livres non lus dans ma bibliothèque.
- JaneGuide spirituel
@Caspar a écrit:@Jane a écrit:@Leclochard
Tu es un vil tentateur, en fait; je viens de le mettre en haut de ma liste au papa Noël.
J'y retrouverai sans doute des textes que j'ai déjà mais, bon, c'est la Pléiade...
Mis dans ma liste aussi...même si j'ai des dizaines de livres non lus dans ma bibliothèque.


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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- CathBon génie
Plus léger... Avez-vous lu L'Amie Prodigieuse, de Elena Ferrante ? Il parait que c'est un phénomène de librairie, je n'en avais jamais entendu parler...
- JaneGuide spirituel
Je n'ai jamais rien lu d'Elena Ferrante; mais c'est aussi un phénomène médiatique autour d'un auteur dont on ne sait vraiment rien d'assuré et qui se cache derrière un pseudo. Ceux de mes amis qui ont lu certaines de ses œuvres en ont visiblement apprécié la lecture.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- JennyModérateur
@Cath a écrit:Plus léger... Avez-vous lu L'Amie Prodigieuse, de Elena Ferrante ? Il parait que c'est un phénomène de librairie, je n'en avais jamais entendu parler...
J'ai lu les trois premiers tomes, c'est assez prenant.
- CathBon génie
Ah oui, je n'ai pas précisé que du coup, j'en suis au 4è tome...
Effectivement, ça se lit avec plaisir.
Effectivement, ça se lit avec plaisir.
- roxanneProphète
J’ai décroché alors que d’habitude , j’aime assez ce type de romans. Sinon, le Prix Goncourt me tente bien.
- lisontineNiveau 9
@roxanne a écrit:J’ai décroché alors que d’habitude , j’aime assez ce type de romans. Sinon, le Prix Goncourt me tente bien.
J'ai commencé à lire le Goncourt (j'avais emprunté le livre à la médiathèque avant qu'il n'ait le prix) et je ne suis pas emballée. Je lui laisse encore un peu de chance, je vais tenter d'aller jusqu'à la fin de la première partie.
- nicole 86Habitué du forum
J'attendais avec impatience le dernier roman de Metin Arditi : Carnaval noir
Les premières pages donnent le rythme mais vers le milieu tout s'enlise malgré l'érudition, malgré les échos entre XVI et XXI siècles. Un livre écrit trop rapidement qui se brûle les ailes dans la théorie du remplacement et les complots au sein de la Curie même si l'idée de base est séduisante. J'avais tellement aimé L'enfant qui mesurait le monde que je suis vraiment déçue. Je précise que je n'ai pas encore lu Le Roman de la Rose auquel certains commentateurs se réfèrent.
Les premières pages donnent le rythme mais vers le milieu tout s'enlise malgré l'érudition, malgré les échos entre XVI et XXI siècles. Un livre écrit trop rapidement qui se brûle les ailes dans la théorie du remplacement et les complots au sein de la Curie même si l'idée de base est séduisante. J'avais tellement aimé L'enfant qui mesurait le monde que je suis vraiment déçue. Je précise que je n'ai pas encore lu Le Roman de la Rose auquel certains commentateurs se réfèrent.
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