L'intersyndicale collège appelle à la grève dans le 2nd degré le 8 septembre !

ProvençalLeGaulois a écrit: je pense que continuer à en faire pour le principe est contre-productif.

"Pour le principe" ? Quel principe ? Perdre une journée de salaire et de cours avec nos élèves ?

Et l'intersyndicale, elle se réunit encore ?

L'inter quoi?

Je rejoins Provençal sur un truc : quand il n'y a pas cours, dans l'esprit de la majorité des gens, c'est que nous sommes absentéistes, point. Malades, en grève, en formation? Même combat! Et les medias se font un plaisir de ne consacrer qu'un encart à cette énième grève de ces feignants de profs rétrogrades attachés à leurs petits privilèges. Fin de la discussion.

Et si en plus les syndicats commencent à se tirer dans les pattes...

Complètement dépassées et stériles ces grèves d'un jour pfff...

A mon sens (pas snes), le seul type de grève qui pourrait avoir un effet:
- Grève des notes, bulletins et conseils de classe.

Et si non suffisant:
-L'arme atomique si suivie en masse: grève des examens...

Sivir a écrit:

ProvençalLeGaulois a écrit: je pense que continuer à en faire pour le principe est contre-productif.

"Pour le principe" ? Quel principe ? Perdre une journée de salaire et de cours avec nos élèves ?

Faire une grève parce qu'on est contre la réforme sachant pertinemment que ça ne va avoir aucun effet, c'est faire une grève pour le principe.
Et moi, pour le principe, je refuse de donner près de 60€ à mon employeur (surtout que le taf que je n'aurais pas fait m'attendrait le lendemain).

adrifab a écrit:Complètement dépassées et stériles ces grèves d'un jour pfff...

Dépassées par quoi?
Connaît on un moyen de lutte et contestation autre et efficace?

Stérile, pas tout le temps, c'est une question de nombre et de soutenance.

ProvençalLeGaulois a écrit:

Sivir a écrit:

ProvençalLeGaulois a écrit: je pense que continuer à en faire pour le principe est contre-productif.

"Pour le principe" ? Quel principe ? Perdre une journée de salaire et de cours avec nos élèves ?

Faire une grève parce qu'on est contre la réforme sachant pertinemment que ça ne va avoir aucun effet, c'est faire une grève pour le principe.
Et moi, pour le principe, je refuse de donner près de 60€ à mon employeur (surtout que le taf que je n'aurais pas fait m'attendrait le lendemain).

Ces grèves d'un jour - dont on sait qu'elles ne vont pas ouvrir sur un mouvement plus long - transforment la grève en simple moyen d'expres​sion("on n'est pas content") et lui font perdre son aspect de rapport de force.

A en faire un moyen d'expression, autant qu'elles soient bien placées pour être entendues (quelle visibilité pour un jeudi une semaine après la rentrée ?).

Ruthven a écrit:

ProvençalLeGaulois a écrit:

Sivir a écrit:

ProvençalLeGaulois a écrit: je pense que continuer à en faire pour le principe est contre-productif.

"Pour le principe" ? Quel principe ? Perdre une journée de salaire et de cours avec nos élèves ?

Faire une grève parce qu'on est contre la réforme sachant pertinemment que ça ne va avoir aucun effet, c'est faire une grève pour le principe.
Et moi, pour le principe, je refuse de donner près de 60€ à mon employeur (surtout que le taf que je n'aurais pas fait m'attendrait le lendemain).

Ces grèves d'un jour - dont on sait qu'elles ne vont pas ouvrir sur un mouvement plus long - transforment la grève en simple moyen d'expres​sion("on n'est pas content") et lui font perdre son aspect de rapport de force.

A en faire un moyen d'expression, autant qu'elles soient bien placées pour être entendues (quelle visibilité pour un jeudi une semaine après la rentrée ?).

Complètement d'accord.

Jean-charles a écrit:A mon sens (pas snes), le seul type de grève qui pourrait avoir un effet:
- Grève des notes,  bulletins et conseils de classe.

Et si non suffisant:
-L'arme atomique si suivie en masse: grève des examens...

Quand un syndicat le fait personne ne le suit, ou du moins pas grand monde..... Alors

C'est dommage parce que ça, ça fait un peu plus de bruit : dans notre centre de correction, 10 grévistes le premier jour et des collègues présents mais solidaires et qui ont tous refusé la moindre copies supplémentaire. 10 nouveaux collègues ont été convoqués le jour suivant pour corriger les paquets en suspens et parmi ceux-là, 2 ne sont pas venus ... Résultat : le mardi soir (on corrigeait initialement le vendredi), il restait toujours ces 2 paquets, qui sont repartis au rectorat où ils auraient été corrigés par les IPR ... Ca a pas mal fait parler dans le coin, y compris dans le journal local et chez nos cde, un peu étonnés qu'on ait osé "prendre en otage les élèves". Et si nous avions été non pas 10 sur la quarantaine de convoqués, mais le double, ça aurait pu mettre un joli bazar ... Dommage aussi que les matheux et les historiens n'aient pas suivi : 2 grévistes en maths (mais il faut dire qu'ils vivent avec des LC !), donc pas d'incidence car les autres ont accepté de corriger leurs copies et aucun en HG, pas par désaccord mais par peur de représailles.

Je me rends compte qu'il manque une précision : je parle de la correction du DNB en juin.
Et "copies", ici, c'est mieux sans le "s" ...

Ruthven a écrit:

ProvençalLeGaulois a écrit:

Sivir a écrit:

ProvençalLeGaulois a écrit: je pense que continuer à en faire pour le principe est contre-productif.

"Pour le principe" ? Quel principe ? Perdre une journée de salaire et de cours avec nos élèves ?

Faire une grève parce qu'on est contre la réforme sachant pertinemment que ça ne va avoir aucun effet, c'est faire une grève pour le principe.
Et moi, pour le principe, je refuse de donner près de 60€ à mon employeur (surtout que le taf que je n'aurais pas fait m'attendrait le lendemain).

Ces grèves d'un jour - dont on sait qu'elles ne vont pas ouvrir sur un mouvement plus long - transforment la grève en simple moyen d'expres​sion("on n'est pas content") et lui font perdre son aspect de rapport de force.

A en faire un moyen d'expression, autant qu'elles soient bien placées pour être entendues (quelle visibilité pour un jeudi une semaine après la rentrée ?).

Je viens de lire les dernières interventions et j'approuve pleinement ce qui est écrit ci-dessus. Les grèves d'un jour, il y en a tous les ans. J'ai donné et je ne crois plus en leur impact sur quoi que ce soit à part notre salaire.
Pour le grand public, c'est un marronnier et pour notre employeur une opération tout bénef où il récupère de l'argent tout en établissant une comm bien rodée sur la faible participation. Et pourtant, les syndicats s'obstinent et on a droit à l'habituelle grève d'un jour du mardi ou du jeudi après la rentrée dont on peut prédire l'inefficacité. Pourquoi cette obstination dans une méthode dont tout le monde voit l'absence d'impact??

La grève de 0 jour, il n'y a que ça de vrai. En plus ça coûte pas cher.

Je crois plus à un bulletin de vote....ca tombe bien d'ailleurs !

Tangleding a écrit:La grève de 0 jour, il n'y a que ça de vrai. En plus ça coûte pas cher.

Bien dit

Balthamos a écrit:

Tangleding a écrit:La grève de 0 jour, il n'y a que ça de vrai. En plus ça coûte pas cher.

Bien dit

Et la grève d'un jour a à peu près la même efficacité en coûtant plus cher...

J'aime lire ceux qui regrettent le statu quo et la réforme tout en n'agissant pas ou ne proposant rien

Daphné a écrit:

Jean-charles a écrit:A mon sens (pas snes), le seul type de grève qui pourrait avoir un effet:
- Grève des notes,  bulletins et conseils de classe.

Et si non suffisant:
-L'arme atomique si suivie en masse: grève des examens...

Quand un syndicat le fait personne ne le suit, ou du moins pas grand monde..... Alors

Ha ben je l'ai fait... je crois bien avoir été la seule en lettres, une de mes collègues d'HG l'a fait aussi. Et le centre de correction est allé raconter qu'on était malade... -_-'...

Balthamos a écrit:J'aime lire ceux qui regrettent le statu quo et la réforme tout en n'agissant pas ou ne proposant rien

Vraiment? Je disais dans mon premier post que j'avais donné pour la grève d'un jour et je suis aussi allé manifester un samedi après-midi l'an dernier car cette action différente me donnait l'espoir (déçu je reconnais) d'avoir un peu plus d'impact que les grèvounettes d'un jour auxquelles j'avais participé avant. Je n'ai malheureusement pas de solution alternative miracle mais je peux constater que la grève telle qu'elle est pratiquée actuellement a une efficacité proche du zéro.

D'ailleurs, qui sera en grève le 31 août ?

Un grève le 8 septembre pour montrer que les enseignants sont toujours mobilisés, pour mettre en lumière les critiques de la mise en place de la réforme, mettre en évidence les problèmes et répondre à la communication efficace et inévitable du ministère (je suis sûr qu'elle est déjà prête d'ailleurs). Pour montrer que non, nous ne sommes pas d'accord, nous ne sommes pas résignés.


Ou alors je propose qu'on attende fin juin pour faire la grève du brevet 2017.

Dorian Gray a écrit:

Balthamos a écrit:

Dorian Gray a écrit:
on se défoule sur néoprofs?

J'aime bien !!

Soit, mais ca ne fait bouger grand chose ^.^

probablement parce qu'en fait il n'y a pas plus que ça à bouger... la réforme se fera pépère, pas en un an bien sur, ça personne ne le croit, mais tout le monde prendra le pli et c'est tant mieux

pwofesseur a écrit:
probablement parce qu'en fait il n'y a pas plus que ça à bouger... la réforme se fera pépère, pas en un an bien sur, ça personne ne le croit, mais tout le monde prendra le pli et c'est tant mieux

Non, la réforme ne se fera pas "pépère". Elle se fera comme elle s'est préparée : dans la douleur, au prix certainement de quelques burn-out et de dépression. On fera en sorte dans pas mal d'établissements de faire semblant de la respecter tout en continuant à faire comme avant (c'est déjà le cas dans le mien). Je compte sur la résistance civile de pas mal de collègues pour abattre cette hydre et contrairement à toi, je suis persuadé que devant l'absurdité de tous ces dispositifs, elle va promptement et proprement disparaître

Ca donne vraiment l'impression que le Snes fait semblant d'être mobilisé. Pourquoi n'avoir pas appelé à la grève de correction du brevet ce qui aurait eu une véritable portée? ou à la limite une grève à la prérentrée ou le jour même de la rentrée? J'ai été de toutes les grèves l'an dernier, j'ai envoyé des cartes en veux-tu en voilà, j'ai manifesté le samedi d'octobre mais si le Snes continue à lancer des mots d'ordre aussi nuls, je vais me contenter de résistance passive cette année.