Sur Twitter, pourquoi autant de haine entre profs ? Article de Louise Tourret, 29/082016, site Slate.

Catalunya a écrit:Quelqu'un pourrait-il me dire par MP ce qu'a bien pu dire Cripure de si abominable? C'est très frustrant de ne pas savoir

Moi aussi, je suis frustré, je n'ai pas Twitter.

Petite parenthèse : Un enseignant peut-être intégralement "déchargé" de ses classes ?

Bonino59 a écrit:Petite parenthèse : Un enseignant peut-être intégralement "déchargé" de ses classes ?

Oui. Parmi les syndicats de l'EN il n'y a que l'Unsa à le faire, plusieurs de leurs dirigeants sont des syndicalistes professionnels qui n'ont pas vu une classe depuis longtemps, c'est une des sources de tensions sur Twitter. Recevoir des leçons sur ce qu'il faut faire en classe de la part de gens qui ont choisi de ne plus avoir d'élèves, ça passe mal.

Bonino59 a écrit:Petite parenthèse : Un enseignant peut-être intégralement "déchargé" de ses classes ?

oui, cela se fait... à l'UNSA... Et après ces mêmes déchargés se permettent de venir te donner des leçons pour te dire comment enseigner...

Lefteris a écrit:

Catalunya a écrit:Quelqu'un pourrait-il me dire par MP ce qu'a bien pu dire Cripure de si abominable? C'est très frustrant de ne pas savoir

Moi aussi, je suis frustré, je n'ai pas Twitter.

Je m'inscris également sur la liste... Merci

Merci à ceux qui m'ont éclairé, je réponds donc collectivement (par paresse   ) .
Bon, c'est un peu excessif, mais qui peut prendre au pied de la lettre une telle répartie ? Et dans un tel contexte ? Si l'on déposait plainte à chaque fois pour ce genre d'échange musclés, on n'en sortirait pas.
Quand à la geignarde, la "victime", elle ne sortira pas grandie de sa jérémiade.

Septimus a écrit: oui, cela se fait... à l'UNSA... Et après ces mêmes déchargés se permettent de venir te donner des leçons pour te dire comment enseigner...

Je ne savais pas ! C'est tout de même incroyable ! En fait cette dame n'est plus enseignante mais permanente syndicale !

Septimus a écrit: oui, cela se fait... à l'UNSA... Et après ces mêmes déchargés se permettent de venir te donner des leçons pour te dire comment enseigner...

Je ne savais pas ! C'est tout de même incroyable ! En fait cette dame n'est plus enseignante mais permanente syndicale !

Elle s'occupe quand même de tweeter !

Je suis peut-être un peu bête mais, si elle n'a plus d'élèves face à elle, comment peut-elle donner des conseils sur les méthodes d'enseignement ?

ylm a écrit:

Bonino59 a écrit:Petite parenthèse : Un enseignant peut-être intégralement "déchargé" de ses classes ?

Oui. Parmi les syndicats de l'EN il n'y a que l'Unsa à le faire, plusieurs de leurs dirigeants sont des syndicalistes professionnels qui n'ont pas vu une classe depuis longtemps, c'est une des sources de tensions sur Twitter. Recevoir des leçons sur ce qu'il faut faire en classe de la part de gens qui ont choisi de ne plus avoir d'élèves, ça passe mal.

Si il n'y avait que la classe... à l'époque des dindons nosu avons reçu pas mal de leçons de morale de la part de profs de collège et de PE spé. Les mieux placés pour parler des rythmes en PS ou de la gestion municipale des écoles

Bonino59 a écrit:Je suis peut-être un peu bête mais, si elle n'a plus d'élèves face à elle, comment peut-elle donner des conseils sur les méthodes d'enseignement ?

C'est ça, l'arrogance, la science infuse. Les petits marquis n'étaient pas autres. "Les gens du bel air savent tout naturellement", disaient nos grands auteurs.

Bonino59 a écrit:Je suis peut-être un peu bête mais, si elle n'a plus d'élèves face à elle, comment peut-elle donner des conseils sur les méthodes d'enseignement ?

c'est bien la question que pas mal de monde se pose. Elle aime tellement l'enseignement qu'elle n'enseigne plus mais vient doctement te dire ce qu'il faut faire.

Il y a un certain type de personnes qui osent tout... c'est à cela qu'on les reconnait...

Septimus a écrit:

Bonino59 a écrit:Je suis peut-être un peu bête mais, si elle n'a plus d'élèves face à elle, comment peut-elle donner des conseils sur les méthodes d'enseignement ?

c'est bien la question que pas mal de monde se pose. Elle aime tellement l'enseignement qu'elle n'enseigne plus mais vient doctement te dire ce qu'il faut faire.

Il y a un certain type de personnes qui osent tout... c'est à cela qu'on les reconnait...

Certains mauvais esprits diraient que c'est la même chose pour certains CDE, IEN, IPR, qui en plus auraient des pouvoirs de rétorsion contre ceux qui ne seraient pas de leur avis.

Septimus a écrit:

Bonino59 a écrit:Je suis peut-être un peu bête mais, si elle n'a plus d'élèves face à elle, comment peut-elle donner des conseils sur les méthodes d'enseignement ?

c'est bien la question que pas mal de monde se pose. Elle aime tellement l'enseignement qu'elle n'enseigne plus mais vient doctement te dire ce qu'il faut faire.

Il y a un certain type de personnes qui osent tout... c'est à cela qu'on les reconnait...

Pas mal ! Ca me fait penser à une citation d'Audiard

Bonino59 a écrit:

Septimus a écrit:

Bonino59 a écrit:Je suis peut-être un peu bête mais, si elle n'a plus d'élèves face à elle, comment peut-elle donner des conseils sur les méthodes d'enseignement ?

c'est bien la question que pas mal de monde se pose. Elle aime tellement l'enseignement qu'elle n'enseigne plus mais vient doctement te dire ce qu'il faut faire.

Il y a un certain type de personnes qui osent tout... c'est à cela qu'on les reconnait...

Pas mal ! Ca me fait penser à une citation d'Audiard

https://www.youtube.com/watch?v=HmI6co3ensE

Septimus a écrit:

Bonino59 a écrit:Je suis peut-être un peu bête mais, si elle n'a plus d'élèves face à elle, comment peut-elle donner des conseils sur les méthodes d'enseignement ?

c'est bien la question que pas mal de monde se pose. Elle aime tellement l'enseignement qu'elle n'enseigne plus mais vient doctement te dire ce qu'il faut faire.

Il y a un certain type de personnes qui osent tout... c'est à cela qu'on les reconnait...

C'est un peu contraire à la liberté pédagogique non ?

La véritable violence n'est plus dans les mots mais dans les actes, qui se traduiront dans quelques jours par la catastrophe annoncée qu'est cette immonde réforme.

La vraie violence c'est celle dont ont été victimes les profs qui ont perdu leur poste ou ont été contraints d'effectuer des compléments de service sur un ou plusieurs établissements !
C'est peut-être aussi, pour tous les enseignants de collège, de se retrouver dans la situation d'un stagiaire après X années d'ancienneté, à devoir (re)préparer les cours de tous ses niveaux la même année !

Bonino59 a écrit:La vraie violence c'est celle dont ont été victimes les profs qui ont perdu leur poste ou ont été contraints d'effectuer des compléments de service sur un ou plusieurs établissements !
C'est peut-être aussi, pour tous les enseignants de collège, de se retrouver dans la situation d'un stagiaire après X années d'ancienneté, à devoir (re)préparer les cours de tous ses niveaux la même année !

Quel rapport avec la pédagogie?

corailc a écrit:La véritable violence n'est plus dans les mots mais dans les actes, qui se traduiront dans quelques jours par la catastrophe annoncée qu'est cette immonde réforme.

Bonino59 a écrit:La vraie violence c'est celle dont ont été victimes les profs qui ont perdu leur poste ou ont été contraints d'effectuer des compléments de service sur un ou plusieurs établissements !
C'est peut-être aussi, pour tous les enseignants de collège, de se retrouver dans la situation d'un stagiaire après X années d'ancienneté, à devoir (re)préparer les cours de tous ses niveaux la même année !

Plagiaires :lol: !

Ceci dit , nombreux sont ceux qui ne vont pas re-préparer leurs cours. Il va falloir habiller ce qu'on faisait  avec les thématiques sociétales et les intitulés  à la nouvelle mode, jusqu'à la prochaine réforme. Les pisseurs de décrets et circulaires n'ont pas encore le pouvoir de transformer les textes littéraires ou de les rendre "moins" patrimoniaux (si  toutefois  cet adjectif est susceptible de degrés). On pourra toujours faire l'Odyssée avec les monstres , la littérature médiévale avec les  héros,   etc. Vu la richesse de la littérature, on peut même garder la chronologie, en attendant  l'abrogation de cette réforme, et même sans l'attendre, car là encore, l'histoire littéraire  a une évolution  qui ne dépend pas de la bureaucratie.

Le problème va surtout être pour les nouveaux, qui n'ont pas de points de repères sur e qui se faisait . Un autre problème va être la baisse du français à 3H30, pour ceux qui vont perdre des heures en EPI.

Fires of Pompeii a écrit:ceux qui ont des EPI absurdes à faire

sont majoritairement des collègues qui ont proposé des EPI absurdes. Faut arrêter de déconner, je connais peu (aucun dans mon bahut) de profs qui ferons des EPI qu'ils n'ont pas proposé ou accepté et dans ceux qui s'en verront imposés (changement d'étab.), rien n'indique qu'il n'y aura que des EPI absurdes.

Hérodoute a écrit:. Dialoguer, discuter... signifie être capable d'écouter l'autre et d'accepter le fait que son point est autre.

Je ne vois pas Tweeter comme un espace de dialogue, de discussion et de débat.
140 caractères ....
Un débat, une discussion surtout si elle met en scène deux opposants, doit être construit avec des phrases complexes et des formules précises pour que l'interlocuteur comprenne à l'écrit les arguments et aussi le ton employé (ironie, agressif, humour, serieux, inquiet, etc.)
On le voit bien ici, ce n'est pas simple alors qu'on n'est pas limité dans les caractères et souvent on doit reformuler ou demander des précisions lors des échanges.
Alors en 140 caractères.... non, Tweeter n'est pas un espace d'échanges et de débat. Mais un espace où on fait des affirmations péremptoires sans possibilité d'approfondissement et où les positions s'affirment violemment, se figent, n'évoluent pas.

ylm a écrit:Recevoir des leçons sur ce qu'il faut faire en classe de la part de gens qui ont choisi de ne plus avoir d'élèves, ça passe mal.

Et quand ça vient de profs de classe prépa pamphlétaire émargeant dans la presse de caniveau donnant des avis sur la réforme du collège ?

J'avoue !
J'aurais aussi pu ajouter la pression faite pour imposer la logique des compétences et supprimer les notes. Pourquoi vouloir à tout prix imposer une méthode ?

Balthamos a écrit:

Hérodoute a écrit:. Dialoguer, discuter... signifie être capable d'écouter l'autre et d'accepter le fait que son point est autre.

Je ne vois pas Tweeter comme un espace de dialogue,  de discussion et de débat.  
140 caractères ....
Un débat,  une discussion surtout si elle met en scène deux opposants, doit être construit avec des phrases complexes et des formules précises pour que l'interlocuteur comprenne à l'écrit les arguments et aussi le ton employé  (ironie, agressif, humour,  serieux, inquiet, etc.)
On le voit bien ici, ce n'est pas simple alors qu'on n'est pas limité dans les caractères et souvent on doit reformuler ou demander des précisions lors des échanges.
Alors en 140 caractères.... non, Tweeter n'est pas un espace d'échanges et de débat.  Mais un espace où on fait des affirmations péremptoires sans possibilité d'approfondissement et où les positions s'affirment violemment, se figent, n'évoluent pas.

Bien dit. Twitter est un espace de polémique. Quand on attaque, il ne faut pas s'étonner d'être à son tour attaqué...