- DuchesseNiveau 1
Bonjour à tous,
Une question qui me turlupine beaucoup. Que faire écrire concrètement aux élèves et en particulier à une classe de sixième?
Je sais qu'on nous demande de les faire écrire un minimum et de privilégier l'expression orale mais à l'issue d'une lecture analytique , que doivent-ils écrire sur leurs cahiers?
Avez-vous des documents pouvant m'aider svp?
Merci pour votre aide qui me sera très précieuse.
Une question qui me turlupine beaucoup. Que faire écrire concrètement aux élèves et en particulier à une classe de sixième?
Je sais qu'on nous demande de les faire écrire un minimum et de privilégier l'expression orale mais à l'issue d'une lecture analytique , que doivent-ils écrire sur leurs cahiers?
Avez-vous des documents pouvant m'aider svp?
Merci pour votre aide qui me sera très précieuse.
- SaphyrHabitué du forum
Bonjour,
En général, je choisis des expressions écrites en rapport avec le type de texte étudié (conte, poème, pièce de théâtre...).
Pour complétér, au terme de la lecture analytique, je leur fait écrire un point qui récapitule l'essentiel de ce qui a été vu. Rien de bien long et selon le temps, nous construisons la trace écrite ensemble. Cela me permet de vérifier ce qu'ils ont retenu et compris.
Pour la grammaire et l'orthographe, je fais noter scrupuleusement les règles à retenir. Pour le vocabulaire, les mots nouveaux sont à noter et font l'objet d'une recherche dans le dictionnaire.
Quant à cette idée de privilégier l'expression orale, à mon sens, c'est une absurdité. Il faut les faire écrire, le plus possible.
Enfin, j'ai tenté durant mon année de stage de réduire la trace écrite. En effet, on nous avons dit que "la trace écrite rassurait l'enseignant, mais ne servait pas à l'élève"... Autant vous dire qu'ils étaient perdus, surtout EB sixième, où il faut tout dire, tout expliquer.
En général, je choisis des expressions écrites en rapport avec le type de texte étudié (conte, poème, pièce de théâtre...).
Pour complétér, au terme de la lecture analytique, je leur fait écrire un point qui récapitule l'essentiel de ce qui a été vu. Rien de bien long et selon le temps, nous construisons la trace écrite ensemble. Cela me permet de vérifier ce qu'ils ont retenu et compris.
Pour la grammaire et l'orthographe, je fais noter scrupuleusement les règles à retenir. Pour le vocabulaire, les mots nouveaux sont à noter et font l'objet d'une recherche dans le dictionnaire.
Quant à cette idée de privilégier l'expression orale, à mon sens, c'est une absurdité. Il faut les faire écrire, le plus possible.
Enfin, j'ai tenté durant mon année de stage de réduire la trace écrite. En effet, on nous avons dit que "la trace écrite rassurait l'enseignant, mais ne servait pas à l'élève"... Autant vous dire qu'ils étaient perdus, surtout EB sixième, où il faut tout dire, tout expliquer.
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"Ecoutez, mon vieux, peu importe qu'un homme vive trente ou cent ans, dans la mesure où il fait quelque chose qui en vaut la peine avant de casser sa pipe", Etats d'urgence, André Brink.
“I'm right and you're wrong, I'm big and you're small, and there's nothing you can do about it.”, Matilda, Roald Dahl
- Pierre-HenriHabitué du forum
Je trouve aussi cette demande absurde. Dès la sixième, c'est l'oral qui procède de l'écrit, et non l'inverse. En ce qui me concerne :
- Au début, quelques mots de vocabulaire, avec des définitions brèves + mots de la même famille, synonymes, contraires...
- Pendant l'explication de texte, de temps en temps, une question de réflexion personnelle, à laquelle je demande de réfléchir à l'écrit, au brouillon : la formuler, trouver des arguments, des exemples. Ca réduit le côté parlotte dans le vide du cours dialogué et permet aussi aux moins tchatcheurs d'élaborer calmement une pensée personnelle.
- A la fin, une leçon sur le texte, qui se réduit en général aux définitions importantes. Par exemple : qu'est-ce qu'une métaphore, que signifie celle trouvée dans le texte.
PS et hors sujet : je ne sais pas vous, mais je remarque un changement dans les discours officiels. Il y a quelques années, l'éducation nationale prétendait encore lutter contre l'illettrisme. Avec cette réforme, c'est fini. Il ne s'agit plus de lutter contre l'illettrisme, mais de le contourner, et de le rendre socialement acceptable. Les élèves ne savent pas lire ni écrire ? Pas grave : ils ont des tas d'autres capacités (intelligences multiples). Pas grave : on va faire des capsules vidéos (classe inversée). Pas grave : on va privilégier l'oral.
- Au début, quelques mots de vocabulaire, avec des définitions brèves + mots de la même famille, synonymes, contraires...
- Pendant l'explication de texte, de temps en temps, une question de réflexion personnelle, à laquelle je demande de réfléchir à l'écrit, au brouillon : la formuler, trouver des arguments, des exemples. Ca réduit le côté parlotte dans le vide du cours dialogué et permet aussi aux moins tchatcheurs d'élaborer calmement une pensée personnelle.
- A la fin, une leçon sur le texte, qui se réduit en général aux définitions importantes. Par exemple : qu'est-ce qu'une métaphore, que signifie celle trouvée dans le texte.
PS et hors sujet : je ne sais pas vous, mais je remarque un changement dans les discours officiels. Il y a quelques années, l'éducation nationale prétendait encore lutter contre l'illettrisme. Avec cette réforme, c'est fini. Il ne s'agit plus de lutter contre l'illettrisme, mais de le contourner, et de le rendre socialement acceptable. Les élèves ne savent pas lire ni écrire ? Pas grave : ils ont des tas d'autres capacités (intelligences multiples). Pas grave : on va faire des capsules vidéos (classe inversée). Pas grave : on va privilégier l'oral.
- PersephoneiaNiveau 9
Je rejoins les autres :
- Pour l'étude de texte : le vocabulaire, un point de langue que l'on verra plus tard en leçon, 1/2 questions pour qu'ils s'entraînent à rédiger une réponse. En fin d'analyse, on revient ensemble sur ce qui est essentiel/original dans le texte.
- Pour les sujets d'expression écrite : je varie selon la séquence, généralement j'adapte ce que je trouve dans les manuels.
Je n'ai pas de documents types à te fournir mais il faut les faire écrire un minimum à chaque heure, enfin moi je fonctionne ainsi depuis toujours.
Pierre-Henri : ton HS est très juste, très inquiétant aussi
- Pour l'étude de texte : le vocabulaire, un point de langue que l'on verra plus tard en leçon, 1/2 questions pour qu'ils s'entraînent à rédiger une réponse. En fin d'analyse, on revient ensemble sur ce qui est essentiel/original dans le texte.
- Pour les sujets d'expression écrite : je varie selon la séquence, généralement j'adapte ce que je trouve dans les manuels.
Je n'ai pas de documents types à te fournir mais il faut les faire écrire un minimum à chaque heure, enfin moi je fonctionne ainsi depuis toujours.
Pierre-Henri : ton HS est très juste, très inquiétant aussi

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- Du 19/9 au 4/1 : Temps plein : 1 6ème, 2 5ème + Latin : 5ème et 4ème.

- BB3 : un p'tit gars pour déc/janv.

- SoirFidèle du forum
Une de mes profs avait mis en place un temps d'écriture libre. Durant 5 à 10 minutes chacun rédigeait un petit texte et ceux qui voulaient le lisait après, ou alors elle interrogeait au hasard des élèves. Cela permet de développer/trouver le style d'écriture des élèves et j'avais adoré ! Tous n'étaient bien sûr pas de cet avis et nous n'avons pu le faire que peu de fois dans l'année en raison du manque de temps mais je recommande !

- SaphyrHabitué du forum
Pour ce qui est de l'illettrisme, c'est un fait. La logique de cycle, permet de justifier les lacunes des élèves et de les reporter sur le niveau suivant. Par ailleurs, le discours est effrayant, ils ne savent pas lire, ce n'est pas grave, il faut exploiter leurs autres compétences...@Pierre-Henri a écrit:Je trouve aussi cette demande absurde. Dès la sixième, c'est l'oral qui procède de l'écrit, et non l'inverse. En ce qui me concerne :
- Au début, quelques mots de vocabulaire, avec des définitions brèves + mots de la même famille, synonymes, contraires...
- Pendant l'explication de texte, de temps en temps, une question de réflexion personnelle, à laquelle je demande de réfléchir à l'écrit, au brouillon : la formuler, trouver des arguments, des exemples. Ca réduit le côté parlotte dans le vide du cours dialogué et permet aussi aux moins tchatcheurs d'élaborer calmement une pensée personnelle.
- A la fin, une leçon sur le texte, qui se réduit en général aux définitions importantes. Par exemple : qu'est-ce qu'une métaphore, que signifie celle trouvée dans le texte.
PS et hors sujet : je ne sais pas vous, mais je remarque un changement dans les discours officiels. Il y a quelques années, l'éducation nationale prétendait encore lutter contre l'illettrisme. Avec cette réforme, c'est fini. Il ne s'agit plus de lutter contre l'illettrisme, mais de le contourner, et de le rendre socialement acceptable. Les élèves ne savent pas lire ni écrire ? Pas grave : ils ont des tas d'autres capacités (intelligences multiples). Pas grave : on va faire des capsules vidéos (classe inversée). Pas grave : on va privilégier l'oral.
Ceci dit, dans mon établissement, il a été décidé de mettre en place des ateliers de remédiation lecture, suite aux résultats des évaluations d'entrée en sixième. C'est dire l'ampleur que prend le phénomène.
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- sifiNeoprof expérimenté
En fait, je perçois cette réforme comme un abandon de la lutte contre l'illettrisme. On n'y arrive pas, donc on contourne le problème. Ils ne sauront pas écrire, mais ils sauront parler.
Cela va complètement à l'encontre de chefs d'entreprise qui sont de plus en plus nombreux à recaler des candidats qui font des fautes d'orthographe et de syntaxe, et ce quelles que soient leurs qualifications.
Pour ma part, je vais faire faire plus d'oral à mes élèves certes, mais l'écrit restera fondamental. Ils continueront d'écrire beaucoup.
Quant aux sixièmes, il ne faut pas hésiter à les faire écrire: quand je vois les tartines que ma fille écrit/ copie en CM1 et 2, ce n'est pas la peine de réduire en 6ème!
Cela va complètement à l'encontre de chefs d'entreprise qui sont de plus en plus nombreux à recaler des candidats qui font des fautes d'orthographe et de syntaxe, et ce quelles que soient leurs qualifications.
Pour ma part, je vais faire faire plus d'oral à mes élèves certes, mais l'écrit restera fondamental. Ils continueront d'écrire beaucoup.
Quant aux sixièmes, il ne faut pas hésiter à les faire écrire: quand je vois les tartines que ma fille écrit/ copie en CM1 et 2, ce n'est pas la peine de réduire en 6ème!
- NikestardreamerNiveau 5
@saphyr a dit : "Ceci dit, dans mon établissement, il a été décider de mettre en place des ateliers de remédiation lecture, suite aux résultats des évaluations d'entrée en sixième. C'est dire l'ampleur que prend le phénomène."
Est-ce que tu peux me dire ce que vous faites concrètement dans ces ateliers ? Comment apprendre à lire à un jeune de 15 ans ?
Je viens de découvrir qu'un jeune ne sait lire ; je l'ai compris en 30 secondes. Il a 15 ans et je trouve lamentable que personne ne l'ait signalé avant !
Est-ce que tu peux me dire ce que vous faites concrètement dans ces ateliers ? Comment apprendre à lire à un jeune de 15 ans ?
Je viens de découvrir qu'un jeune ne sait lire ; je l'ai compris en 30 secondes. Il a 15 ans et je trouve lamentable que personne ne l'ait signalé avant !
- SaphyrHabitué du forum
Pour le moment, je n'en ai pas la moindre idée, nous attendons les résultats des évaluations académiques pour connaitre l'ampleur des dégâts et savoir vraiment comment s'organiser. Je ne manquerai pas de vous faire un retour, car pour le moment, cela devrait se faire sur l'heure d'AP, sauf que nous n'avons pas la possibilité de faire de faire des groupes de besoins (il semblerait que cela stigmatise les élèves...).@Nikestardreamer a écrit:@saphyr a dit : "Ceci dit, dans mon établissement, il a été décidé de mettre en place des ateliers de remédiation lecture, suite aux résultats des évaluations d'entrée en sixième. C'est dire l'ampleur que prend le phénomène."
Est-ce que tu peux me dire ce que vous faites concrètement dans ces ateliers ? Comment apprendre à lire à un jeune de 15 ans ?
Je viens de découvrir qu'un jeune ne sait lire ; je l'ai compris en 30 secondes. Il a 15 ans et je trouve lamentable que personne ne l'ait signalé avant !
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"Ecoutez, mon vieux, peu importe qu'un homme vive trente ou cent ans, dans la mesure où il fait quelque chose qui en vaut la peine avant de casser sa pipe", Etats d'urgence, André Brink.
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- la beletteNiveau 3
@sifi a écrit:En fait, je perçois cette réforme comme un abandon de la lutte contre l'illettrisme. On n'y arrive pas, donc on contourne le problème. Ils ne sauront pas écrire, mais ils sauront parler.
Cela va complètement à l'encontre de chefs d'entreprise qui sont de plus en plus nombreux à recaler des candidats qui font des fautes d'orthographe et de syntaxe, et ce quelles que soient leurs qualifications.
Pour ma part, je vais faire faire plus d'oral à mes élèves certes, mais l'écrit restera fondamental. Ils continueront d'écrire beaucoup.
Quant aux sixièmes, il ne faut pas hésiter à les faire écrire: quand je vois les tartines que ma fille écrit/ copie en CM1 et 2, ce n'est pas la peine de réduire en 6ème!
D'accord avec vous.
Ce qui me semble surtout criminel et injustifiable, c'est qu'à aucun moment on ne remette en cause les méthodes d'apprentissage de la lecture. Sans préjugé, on observe, on rend compte et on agit. C'est si compliqué, bon sang? Auparavant, on espérait nous faire croire qu'avec un peu de remédiation on allait rattraper tous ces gosses quasi illettrés. On regardait naïvement en avant. Maintenant, on regarde lâchement par côté. Personne ne semble vouloir se pencher sur les causes. C'est trop inepte pour être honnête. Avec le nombre d'études à la con qu'on nous sort dans notre beau métier, il doit bien y en avoir quelques unes qui comparent les méthodes d'apprentissage de la lecture et qui doit dormir dans un tiroir bien planqué par de gras idéologues, non? Je ne comprends que l'on refuse d'envisager des solutions aussi simples. Mais il est vrai que je ne suis pas politicienne.
Cette nouvelle stratégie de l'oral à tout va est délirante. Oui, c'est important, c'est vrai, mais en plus du reste, pas à la place. Comme les EPI. A qui, sinon à des jobastres, peut-on faire croire qu'on maîtrisera l'oral sans avoir la moindre connaissance en matière de syntaxe? Et où gagne-t-on ce recul réflexif sur la syntaxe si ce n'est dans la pratique de l'écrit?
Ca me rend chèvre, tout ça !
- AnaroreNiveau 9
Je n'ai rien pratiquement changé : ils écrivent les définitions dans leur répertoire, font les exercices sur leur feuille en recopiant la consigne et donnant leurs réponses en faisant de vrais phrases. Ils copient également le bilan de séance sur leur feuille, et régulièrement je donne un petit travail d'écriture "en 5/10 lignes dites...". ça ne m'empêche pas de faire des cartes mentales, des tableaux comparatifs ou des textes à trous entre tout ça pour alléger un peu et arriver à avancer dans le programme.
On corrige tous les exercices à l'oral pour qu'ils s'expriment : ils lisent leurs réponses, on en discute. On fait aussi de micro-débats sur les textes. Et j'ai prévu dans l'année 3 grands moments d'oral : un débat, une récitation poétique, du jeu théâtral. Plus un oral blanc de brevet pour les 3eme.
On corrige tous les exercices à l'oral pour qu'ils s'expriment : ils lisent leurs réponses, on en discute. On fait aussi de micro-débats sur les textes. Et j'ai prévu dans l'année 3 grands moments d'oral : un débat, une récitation poétique, du jeu théâtral. Plus un oral blanc de brevet pour les 3eme.
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"En dépit de tout ce qu'on peut vous raconter, les mots et les idées peuvent changer le monde." - Le Cercle des Poètes Disparus
"Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce? Un serment fait d'un peu plus près, une promesse plus précise, un aveu qui se veut confirmer, un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille, un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille, une communion ayant un goût de fleur, une façon d'un peu se respirer le coeur, et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme!" - Cyrano de Bergerac
- sifiNeoprof expérimenté
J'ai appris hier, en réunion pour la rentrée au CP de mon fils, que désormais, vu la logique de cycle, il est recommandé d'apprendre à lire aux enfants sur... 3 ans. Evidemment l'enseignant était contre.
On dilue les savoirs, on nivelle par le bas, et on ne règle rien.
On dilue les savoirs, on nivelle par le bas, et on ne règle rien.
- hangukNiveau 2
@Soir a écrit:Une de mes profs avait mis en place un temps d'écriture libre. Durant 5 à 10 minutes chacun rédigeait un petit texte et ceux qui voulaient le lisait après, ou alors elle interrogeait au hasard des élèves. Cela permet de développer/trouver le style d'écriture des élèves et j'avais adoré ! Tous n'étaient bien sûr pas de cet avis et nous n'avons pu le faire que peu de fois dans l'année en raison du manque de temps mais je recommande !![]()
J'aime beaucoup cette idée ! Tu as pu pratiquer ce type d'exercices ? Quel retour as-tu eu avec des élèves actuels ? Cela m'intéresse beaucoup.
- SoirFidèle du forum
@hanguk a écrit:@Soir a écrit:Une de mes profs avait mis en place un temps d'écriture libre. Durant 5 à 10 minutes chacun rédigeait un petit texte et ceux qui voulaient le lisait après, ou alors elle interrogeait au hasard des élèves. Cela permet de développer/trouver le style d'écriture des élèves et j'avais adoré ! Tous n'étaient bien sûr pas de cet avis et nous n'avons pu le faire que peu de fois dans l'année en raison du manque de temps mais je recommande !![]()
J'aime beaucoup cette idée ! Tu as pu pratiquer ce type d'exercices ? Quel retour as-tu eu avec des élèves actuels ? Cela m'intéresse beaucoup.
Si par élèves actuels tu entends ceux de cette année, aucun je ne suis pas encore prof, c'était il y a à peine 2 ans (je suis étudiante). Environ la moitié de la classe aimaient, et parmi les autres je pense que certains ne souhaitaient juste pas le lire à haute voix (je ne sais pas si cela joue mais nous étions une classe de S). Nous n'avions pu faire cet exercices que quelques fois dans l'année car il y avait le bac de français mais c'était intéressant de voir les différents styles et thèmes des écrits. Une fois la prof nous avait mis de la musique sans doute pour en inspirer certains, mais cela m'avait déconcentrée. Je trouve personnellement que cela permet aux élèves d'aborder la littérature sous un autre aspect et de mieux comprendre ce qu'est un style littéraire en plus de développer l'imagination. Je te conseilles vivement de tester, cela m'avait beaucoup plu.
- hangukNiveau 2
Désolé Soir, je n'avais pas compris que tu n'étais pas enseignante ! merci pour ta réponse 

- SoirFidèle du forum
À hanguk : si tu testes j'aimerais tout de même bien savoir si tu obtiens du succès auprès des élèves

- LefterisEmpereur
Je ne sais pas si mon aide te sera précieuse, je suis pédagogiquement incorrect, mais je les fais beaucoup écrire, dès la 6è. Dans une lecture analytique, ils préparent à l'écrit des questions au brouillon sur le sens. Je les oblige à répondre comme s'ils étaient en contrôle, en reprenant un élément de la question. Puis, après questionnement et dialogue (ça se barre vite en sucette, certains dialoguant immédiatement entre eux, mais de tout autre chose) , synthèse écrite , avec en préambule une intro avec culture littéraire et ajout du vocabulaire ignoré . Ensuite, rebelote avec l'approfondissement, où j'introduis des notions à connaître (figures, tour grammatical, etc.) , que je fais souligner ou surligner.@Duchesse a écrit:Bonjour à tous,
Une question qui me turlupine beaucoup. Que faire écrire concrètement aux élèves et en particulier à une classe de sixième?
Je sais qu'on nous demande de les faire écrire un minimum et de privilégier l'expression orale mais à l'issue d'une lecture analytique , que doivent-ils écrire sur leurs cahiers?
Avez-vous des documents pouvant m'aider svp?
Merci pour votre aide qui me sera très précieuse.
Puis un point ou deux de langue, grammaire, ou lexique.
Toutes les notions apparues (vocabulaire, figures, versification, histoire littéraire etc. ...) et dûment signalées doivent être connues (petites interros ponctuelles).
Je ne vois pas comment des réformes, des circulaires, du papier , du verbiage peuvent changer la culture patrimoniale, et d'aute part, je ne vois pas comment on apprend à écrire si on n'écrit pas très souvent.

J'ai d'ailleurs une question à la cantonnade : comment les élèves savent-ils ce qu'ils doivent retenir s'ils n'ont pas de "trace écrite" (beuurk) dans leur cours ? Comment ont-ils tous le même cours ? Comment les parents vérifient-ils le cas échéant ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"
(F. Robine , penseure moderne, dans son cours sur sa réforme, expliquant comment le piège s'est progressivement mis en place depuis 2013).
"Ce troisième grade [celui du PPCR] , c’est un peu l’agrégation pour tous: elle (sic) donne la possibilité d’atteindre un niveau de rémunération proche de celui d’un agrégé en fin de carrière, soit 4.500 euros nets par mois" Frédéric Sève,SGEN-CFDT (penseur très moderne,à l'école de la précédente).
« Tant qu’il y aura des hommes qui n’obéiront pas à leur raison seule, le genre humain restera partagé en deux classes : celles des hommes qui raisonnent et celles des hommes qui croient, celle des maîtres et celle des esclaves ».Condorcet (autre penseur, mais ancien et périmé)
- Ignatius ReillyNeoprof expérimenté
Je fais noter des résumés assez longs à mes 6èmes. Assez long, c'est 6 lignes. Pour eux, à les croire, c'est énorme. En plus, je demande, enfin non, j'exige que les réponses dans les exercices soient rédigées de façon intégrale. Pour ce faire je ne donne jamais une photocopie des questions, je les projette ou les écris et s'ils ne donnent pas une réponse du type sujet + verbe + complément, leur réponse ne veut rien dire et ils le constatent eux- mêmes. Ça rentre en général assez vite.
Lefteris : j'utilise un code de couleurs pour les leçons. Bleu : ce qu'il faut retenir, Rouge : le vocabulaire. Je ne partage pas le cahier en deux pages pour la leçon et pour le travail perso, c'est le bordel et ils se plantent tout le temps.
Lefteris : j'utilise un code de couleurs pour les leçons. Bleu : ce qu'il faut retenir, Rouge : le vocabulaire. Je ne partage pas le cahier en deux pages pour la leçon et pour le travail perso, c'est le bordel et ils se plantent tout le temps.
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