Informer les élèves des risques liés à l'utilisation des réseaux sociaux et d'internet en général

Je vais voir auprès des associations pour me former et je verrai bien si cela aboutira ou non.
Merci et bon courage à vous aussi.
Bonne fin de semaine.

Bon courage en tout cas.

Merci.

En tous les cas, si cela te tient à cœur , persiste!
Une association ou la réserve citoyenne te guidera et pourquoi pas, te permettra d'atteindre ton but.
C'est une belle idée, nous avons besoin de jeunes comme toi.

Merci beaucoup, c'est gentil.

Je vais voir sur Montpellier et ses alentours.

Bonne soirée.

avis perso (et probablement pas très partagé ici mais je l'assume)

Pourquoi diable aborder les réseaux sociaux et l'Internet par le côté « risques » ? J'ai appris à mes enfants à traverser la rue, prendre les transports en communs, faire les courses, de la randonnée en montagne sans les bassiner avec les risques et surtout sans commencer par ça.

C'est parce qu'il y a un écran que ça fout la trouille aux vieux ? Parce que ça n'existait pas « dans le temps » ?

Un peu de lecture :
http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/19/pouvez-dire-a-mere-fais-rien-mal-internet-264366

http://cfeditions.com/grandirConnectes/

mais surtout faites fonctionner votre bon sens !

Je ne dis pas que les réseaux sociaux sont mauvais, je les utilise aussi, j'écris juste qu'il peut y avoir des risques et je suis jeune ! Je n'ai que 20 ans !
Mes cousins/cousines postent des photos et des vidéos de leurs bébés et de leurs enfants sur Facebook et il y'a des risques de piratage de clichés et d'autres dangers.
J'ai lu dans un article de journal qu'une jeune fille de 18 ans a porté plainte contre ses parents car ils l'ont photographiée et filmée sans son accord et surtout ils ont postés des clichés de leur fille sur Facebook durant son enfance et son adolescence.

Et pour ce qui est des transports ou autres, il y'a des avantages comme des inconvénients et là aussi il y'a des risques mais des risques différents des réseaux sociaux.

Je suis jeune et je conseille aux ados d'utiliser les réseaux sociaux et Internet mais en faisant attention, c'est tout, c'est mon avis.
"Ça n'existait pas dans le temps," personnellement, je suis née en 1996, donc j'ai connu Internet et les réseaux sociaux depuis mon enfance.

Merci pour votre avis et pour votre réponse.

J'imagine que mon compte sur ce forum sera supprimé par le modérateur ou par la modératrice vu que je ne peux pas le faire moi même.
Bon courage avec vos élèves.

Bonne semaine.

trollbuster a écrit:Pourquoi diable aborder les réseaux sociaux et l'Internet par le côté « risques » ? J'ai appris à mes enfants à traverser la rue, prendre les transports en communs, faire les courses, de la randonnée en montagne sans les bassiner avec les risques et surtout sans commencer par ça.

C'est marrant, nous avons eu il y a deux ou trois ans une visite de la DGSE qui venait nous parler des questions de piratage et de sécurité informatique, mais dans les questions/réponses qui ont suivi la conf, il y a eu une question sur l'éducation des jeunes aux réseaux sociaux, et le gars de la DGSE a pris exactement la même métaphore : traverser la rue.

Il nous a demandé : "comment vous leur avez appris à traverser, à vos enfants ? Au début vous les teniez, puis un jour vous leur avez expliqué les risques et comment s'en prémunir, puis vous leur avez lâché la main, mais en restant à côté d'eux. Vous ne les avez lâchés que lorsque vous avez estimé que le risque était sous contrôle. Avec internet, cela devrait être la même chose. En particulier, tant qu'il y a un risque, vous devez être à côté. Le mieux, c'est que le poste internet soit dans le salon. Et tant qu'ils sont mineurs, vous êtes responsables, donc contrôlez les logs de connexion".

archeboc a écrit:

trollbuster a écrit:Pourquoi diable aborder les réseaux sociaux et l'Internet par le côté « risques » ? J'ai appris à mes enfants à traverser la rue, prendre les transports en communs, faire les courses, de la randonnée en montagne sans les bassiner avec les risques et surtout sans commencer par ça.

C'est marrant, nous avons eu il y a deux ou trois  ans une visite de la DGSE qui venait nous parler des questions de piratage et de sécurité informatique, mais dans les questions/réponses qui ont suivi la conf, il y a eu une question sur l'éducation des jeunes aux réseaux sociaux, et le gars de la DGSE a pris exactement la même métaphore : traverser la rue.

Il nous a demandé : "comment vous leur avez appris à traverser, à vos enfants ? Au début vous les teniez, puis un jour vous leur avez expliqué les risques et comment s'en prémunir, puis vous leur avez lâché la main, mais en restant à côté d'eux. Vous ne les avez lâchés que lorsque vous avez estimé que le risque était sous contrôle. Avec internet, cela devrait être la même chose. En particulier, tant qu'il y a un risque, vous devez être à côté. Le mieux, c'est que le poste internet soit dans le salon. Et tant qu'ils sont mineurs, vous êtes responsables, donc contrôlez les logs de connexion".

Sauf que beaucoup d'élèves sont lâchés par leurs parents, très jeunes, sans aucun aucun accompagnement, sur Internet et les réseaux sociaux, un peu comme si pendant des années les parents les avaient laissés jouer et traîner dans la rue sans aucune surveillance et sans leur avoir jamais tenu la main. Quand les enseignants arrivent, les élèves sont déjà des piétons qui traversent n'importe comment et ignorent les dangers de la route, ce ne sont pas des enfants qui n'ont jamais traversé la route et à qui on va l'apprendre.

Pour continuer avec la même comparaison, vous n'avez pas dit à vos enfants "je vais t'apprendre à traverser la rue parce que c'est dangereux" mais plutôt "de l'autre côté de la rue c'est bien, on va traverser pour y aller"

trollbuster a écrit:Pour continuer avec la même comparaison, vous n'avez pas dit à vos enfants "je vais t'apprendre à traverser la rue parce que c'est dangereux" mais plutôt "de l'autre côté de la rue c'est bien,  on va traverser pour y aller"

Si. En ayant commencé par "je te tiens la main pour traverser la rue parce que c'est dangereux".

Tu m'étonnes... Un gamin qui marche, il n'y a en général pas besoin de le motiver pour traverser une rue, il n'a pas peur des voitures. Mais quand il a dix-onze mois, il y a quelques règles à respecter pour éviter la crépification.

trollbuster a écrit:Pour continuer avec la même comparaison, vous n'avez pas dit à vos enfants "je vais t'apprendre à traverser la rue parce que c'est dangereux" mais plutôt "de l'autre côté de la rue c'est bien,  on va traverser pour y aller"

Avez-vous une idée, même floue, même imprécise, de ce qu'est un enfant d'un an et demi, deux ans ?

Hélips a écrit:

trollbuster a écrit:Pour continuer avec la même comparaison, vous n'avez pas dit à vos enfants "je vais t'apprendre à traverser la rue parce que c'est dangereux" mais plutôt "de l'autre côté de la rue c'est bien,  on va traverser pour y aller"

Si. En ayant commencé par "je te tiens la main pour traverser la rue parce que c'est dangereux".

Tout à fait, c'est parce que c'est dangereux d'ailleurs qu'il y a nécessité de le leur apprendre.
Trollbuster, tu as pourtant raison sur un point, le cerveau des " vieux" comme moi ne fonctionne apparemment pas comme celui de certains " jeunes" ( comme toi?) ...et c'est une chance.

DesolationRow a écrit:
Avez-vous une idée, même floue, même imprécise, de ce qu'est un enfant d'un an et demi, deux ans ?

J'en ai eu trois, et 16 ans après le dernier, je n'en ai tué aucun.

Rabelais a écrit:le cerveau des " vieux" comme moi ne fonctionne apparemment pas comme celui de certains " jeunes" ( comme toi?) ...et c'est une chance.

Pour information, j'ai passé le demi siècle

Alors il est d'autant plus déplorable d'utiliser une expression telle que " ça fout la trouille aux vieux".

Rabelais a écrit:Alors il est d'autant plus déplorable d'utiliser une expression telle que " ça fout la trouille aux vieux".

Difficile de faire comme s'il n'y avait pas de clivage générationnel sur ce sujet

trollbuster a écrit:

Rabelais a écrit:Alors il est d'autant plus déplorable d'utiliser une expression telle que " ça fout la trouille aux vieux".

Difficile de faire comme s'il n'y avait pas de clivage générationnel sur ce sujet

Mais plus aimable ( correct) de le dire ainsi

Mais les élèves ont des parents, non ? Ce sont aux parents de s'occuper de cela, pas à nous.

Non, maintenant l'école est aussi là pour éduquer les enfants. Ceci dit, ce n'est pas nouveau. J'avais eu droit à un cours de brossage de dents au primaire dans les années 80...
Par contre, ce qui manque, c'est des cours parentaux, parce que franchement, tout ce qu'on peut faire ou dire ne sert à rien si ce n'est pas repris à la maison...

trollbuster a écrit:

DesolationRow a écrit:
Avez-vous une idée, même floue, même imprécise, de ce qu'est un enfant d'un an et demi, deux ans ?

J'en ai eu trois, et 16 ans après le dernier, je n'en ai tué aucun.

C'est fou comme en seize ans on oublie, alors. J'aurais pas cru.

trollbuster a écrit:

Rabelais a écrit:Alors il est d'autant plus déplorable d'utiliser une expression telle que " ça fout la trouille aux vieux".

Difficile de faire comme s'il n'y avait pas de clivage générationnel sur ce sujet

Je ne suis pas sûre du tout qu'il y ait un clivage générationnel sur le sujet.

Volubilys a écrit:

archeboc a écrit:
C'est marrant, nous avons eu il y a deux ou trois  ans une visite de la DGSE qui venait nous parler des questions de piratage et de sécurité informatique, mais dans les questions/réponses qui ont suivi la conf, il y a eu une question sur l'éducation des jeunes aux réseaux sociaux, et le gars de la DGSE a pris exactement la même métaphore : traverser la rue.

Il nous a demandé : "comment vous leur avez appris à traverser, à vos enfants ? Au début vous les teniez, puis un jour vous leur avez expliqué les risques et comment s'en prémunir, puis vous leur avez lâché la main, mais en restant à côté d'eux. Vous ne les avez lâchés que lorsque vous avez estimé que le risque était sous contrôle. Avec internet, cela devrait être la même chose. En particulier, tant qu'il y a un risque, vous devez être à côté. Le mieux, c'est que le poste internet soit dans le salon. Et tant qu'ils sont mineurs, vous êtes responsables, donc contrôlez les logs de connexion".

Sauf que beaucoup d'élèves sont lâchés par leurs parents, très jeunes, sans aucun aucun accompagnement, sur Internet et les réseaux sociaux, un peu comme si pendant des années les parents les avaient laissés jouer et traîner dans la rue sans aucune surveillance et sans leur avoir jamais tenu la main. Quand les enseignants arrivent, les élèves sont déjà des piétons qui traversent n'importe comment et ignorent les dangers de la route, ce ne sont pas des enfants qui n'ont jamais traversé la route et à qui on va l'apprendre.

Leurs parents racontent déjà leurs vies sur VisageLivre, je les vois mal avoir assez de recul pour les mettre en garde contre les risques liés au déballage de leur quotidien et à la mise en ligne des photos dignes de candidats d'émissions de télé- réalité.

gnafron2004 a écrit:Non, maintenant l'école est aussi là pour éduquer les enfants. Ceci dit, ce n'est pas nouveau. J'avais eu droit à un cours de brossage de dents au primaire dans les années 80...

Et grâce à Roselyne, au-dessus de chaque lavabo est affiché le sommaire des fameux De Manibus Lavandis Libri Octo.

Sur le clivage générationnel, il me semble qu'il faut remarquer que, passé un certain âge, se produit un phénomène qui consiste à tenter de multiplier les signes de connivence avec la jeunesse. Il touche par exemple certains publicitaires (ou certains vice-présidents d'Université à la recherche de titres attrayants pour les sitouèbes qu'ils voudraient voir fréquenter en permanence par leurs étudiants) et nous vaut des slogans aussi viraux que "plus c'est fanta, moins c'est sérieux" et autres de même farine, qui agitent les foules en délire façon woodstock leur valent la commisération de tout ce qui émarge à moins d'un demi-siècle et plus particulièrement de la « cible » supposée.