Je veux une histoire à la Autant en emporte le vent!

Merci beaucoup Gautier ! j'ai trouvé celle que je cherchais !

A propos des Angélique, l'auteur Anne Golon -le mari Serge n'a jamais écrit en fait- a eu de nombreux soucis avec ses éditeurs et n'a jamais terminé la série. Elle reprend aujourd'hui tous ses romans pour y (r)ajouter les passages enlevés sans son accord à l'époque.
Si tu veux lire la saga, je te conseille donc de passer par les éditions l'Archipel qui rééditent actuellement la série en version complète!
Je suis une fan absolue d'Angélique, un plaisir un peu honteux car ce n'est quand même pas de la grande littérature...

Cathy a écrit:
Je suis une fan absolue d'Angélique, un plaisir un peu honteux car ce n'est quand même pas de la grande littérature...

Ce n'est pas grave, puisque ce n'est pas ce que l'on demande à ce type d'histoires!

C'est sûr! Ca doit être un vieux relent de culpabilité liée à ma môman, qui, quand ado je regardais des séries débiles, me disait :"quand même, tu vaux mieux que ça, comment peux-tu regarder des choses aussi stupides..."...Alors en tant que professeur de lettres....honte à moi!

Ce qu'il te faut, c'est de la littérature américaine contemporaine : pas prise de tête, ça se lit tout seul, ça fait du bien au moral, idéal pour la plage.
Je recommande chaudement :
- Franck Conroy : Corps et âme
- Pat Conroy : Le prince des marées
- Barbara Kingsolver : l'arbre aux haricots
- John Irving : tout, en commençant par Le monde selon Garp
- Brady Udall : le destin miraculeux d'Edgar Mint
- Jim Harrison : Dalva
- James Welch : à la grâce de Marseille
- Jim Fergus : mille femmes blanches
- Douglas Kennedy : les charmes discrets de la vie conjugale
- Nicholas Evans : le coeur des flammes (là, c'est limite niais, mais ça fait du bien)

Bonne lecture !

Cathy a écrit:C'est sûr! Ca doit être un vieux relent de culpabilité liée à ma môman, qui, quand ado je regardais des séries débiles, me disait :"quand même, tu vaux mieux que ça, comment peux-tu regarder des choses aussi stupides..."...

Reconnaissons que sur ce point, elle avait peut-être raison, du coup!

Une histoire à la Autant en emporte le vent ?

"D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, Mary n'a jamais aimé que son cousin Bill, l'éleveur de taureaux du ranch voisin avec lequel elle danse au son endiablé de la musique country tous les dimanches.
Mais voilà : Bill doit se marier avec Elisabeth de la ferme d'à côté.
"Tu comprends, Mary, lui dit-il, nos caractères se ressemblent. Elle est douce, sociable, gentille, et ne sait pas danser au son de la musique country, même que je te marche toujours sur les pieds...Aussi sera-t-elle ma femme."
Mary ne peut retenir une larme furtive qui coule le long sa joue droite.
"Mais je t'aime, Bill, sanglote-t-elle."

Mais mais mais...
Personne n'a cité le sublime Belle du Seigneur d'Albert Cohen ???

cath5660 a écrit:Mais mais mais...
Personne n'a cité le sublime Belle du Seigneur d'Albert Cohen ???

Oui, c'est vrai que ça se lit bien, on ne voit pas passer le pavé !