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ycombe
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Monarque

Mythes et réalité : l'apprentissage des langues Empty Mythes et réalité : l'apprentissage des langues

par ycombe Sam 11 Mar - 22:02
Je suis tombé un peu par hasard mais sans me faire mal sur une présentation d'un livre dont je me suis laissé penser qu'elle (la présentation) ou il (le livre) pourrait intéresser certains ici.
Storytelling 2 a écrit:
J'ai lu ce petit livre m'a fait sourire car on retrouve toutes les affirmations dont on est convaincu sans jamais en avoir eu la preuve. Pourtant, c'est un ouvrage très sérieux qui se base sur des travaux de recherche récents et qui explique comment elles se sont déroulées et les conclusions des chercheurs.

Sans vous dévoiler tout le livre, j'ai appris ainsi qu'on ne nait pas avec le don des langues, mais que plus on parle, plus on progresse et que plus on est jeune, moins on a d'inhibition. Donc, plus on parle tôt, moins on a peur de le faire en grandissant.

On y parle du statut de l'erreur en LV :  la peur de l'échec constitue un obstacle avéré et la bienveillance est un facteur déterminant qui permettra une réelle activité de l'élève.
Lire la suite: http://storytelling2.canalblog.com/archives/2017/03/09/35028187.html

Le livre sur le site de l'éditeur:
http://www.editions-retz.com/pedagogie/domaines-transversaux/l-apprentissage-des-langues-9782725635187.html

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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".

Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
gnafron2004
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Grand sage

Mythes et réalité : l'apprentissage des langues Empty Re: Mythes et réalité : l'apprentissage des langues

par gnafron2004 Sam 11 Mar - 22:46
J'en peux plus de la bienveillance, vraiment... moi, qui, à la base, étais plutôt plus bienveillante que la moyenne, je vais devenir une mère fouettard par réaction allergique... :guerre:
Lord Steven
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Érudit

Mythes et réalité : l'apprentissage des langues Empty Re: Mythes et réalité : l'apprentissage des langues

par Lord Steven Dim 12 Mar - 2:01
Peu convaincu par la lecture de cet article, surtout par la suggestion de n'accorder qu'une importance secondaire à la correction phonologique, quand on sait qu'un anglo-saxon aura beaucoup de mal à comprendre un mot mal diphtongué ou à l'accent tonique déplacé, fluency ou non....

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Mythes et réalité : l'apprentissage des langues Empty Re: Mythes et réalité : l'apprentissage des langues

par amour Dim 12 Mar - 4:48
LordSteven a écrit:Peu convaincu par la lecture de cet article,  surtout par la suggestion de n'accorder qu'une importance secondaire à la correction phonologique,  quand on sait qu'un anglo-saxon aura beaucoup de mal à comprendre un mot mal diphtongué ou à l'accent tonique déplacé,  fluency ou non....
Tout dépend de l'anglais dont on parle: deux anglophones venant de deux coins du globe peuvent parfaitement avoir du mal à se comprendre. C'est une des raisons pour lesquelles il existe des références d'anglais spécifiques pour les succès aux concours de l'EN. On l'entend bien si on a des élèves d'origine australienne, kenyane, de Manchester ou de Trinidad. La "fluency", et la capacité d'empathie à communiquer font leur travail dans ce cas. L'évolution de la langue, en particulier pour l'anglais, eut égard à l'extension géographique de son usage, est extrêmement plurielle.
Mais je suis d'accord avec toi, les variations phoniques dues à une gorge francophone fainéante ou peu entrainée ne permettrons pas l'usage de la langue. Justement parce que dans la plupart des cas, il n'y a pas de connaissance de la langue qui puisse y suppléer.
Si ma prononciation de "prawn" n'est pas bonne, mais que je peux cependant recourir à une phrase construite qui inclut "shrimp" ou "seafood", je vais pouvoir me faire comprendre pour acheter mon sandwich.  Sauf que l'apprentissage des langues en France et le faible horaire qui leur ait dévolu ne permet pas du tout cela. 
Même pour le globish, il faut se donner les moyens. Et on n'en prend pas le chemin.
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