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Lord Steven
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Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition - Page 7 Empty Re: Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition

par Lord Steven Ven 8 Déc 2017 - 22:14
Encore une fois, l'essentiel est que votre créativité soit satisfaite du canal dans lequel vous vous dirigez Smile
lectiole
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Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition - Page 7 Empty Re: Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition

par lectiole Sam 9 Déc 2017 - 1:58
Je viens de lire dans un groupe de lecture, sur Facebook, m'étant réveillée en pleine nuit, que Chicago Requiem aura sa 14e critique sur Amazon demain. Une bonne critique, a priori, par une lectrice qui a d'abord lu ma nouvelle "Magdaleina" pour avoir une idée de mon style.
Les commentaires sur Amazon vont sans doute disparaître le 31 décembre. Ça fait bizarre, parce qu'il est lu et reçoit de bons commentaires, mais voué à disparaître dans trois semaines. Je sais que je dramatise l'échéance, mais c'est typique de mon caractère. J'avais déjà très mal vécu la fin de mes albums jeunesse. J'ai beaucoup de mal à jeter, à me débarrasser de mes cahiers, jouets, livres d'il y a 30 ans. Donc je cherche un canal où ce que j'écrirai ne sera plus destiné à disparaître avant moi. 😢
sylvie57
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par sylvie57 Sam 9 Déc 2017 - 8:29
Ta tristesse est compréhensible. Ecrire un roman (nouvelles, recueils....) demande beaucoup d'investissement, de sacrifice. C'est une partie de toi qui est dedans.
Loin de moi toute comparaison déplacée (un enfant n'est pas un livre et la perte d'un enfant n'est comparable à rien) mais ne pourrait-on pas rapprocher cela d'une grossesse et d'une naissance ?
Enfin, Lectiole, dis-toi que ton livre ne disparaît pas totalement ! Mon exemplaire ne partira pas au rebut. Il restera dans ma bibliothèque car mes livres je les garde ! Je les prête aussi !
lectiole
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par lectiole Sam 9 Déc 2017 - 9:18
J'ai commencé à l'écrire à la fin de ma grossesse, justement, les deux derniers mois. J'ai continué son écriture ensuite. Il n'a rien d'autobiographique, mais il est sombre, et je pense que je n'y ai rien mis de ma vie, mais beaucoup de mes émotions. Ceci étant, le processus d'écriture n'a rien à voir avec une grossesse. En revanche, entre le moment où il a été accepté par la maison d'édition (septembre 2016) et sa parution (le 1er juillet 2017), j'ai bel et bien attendu le temps d'une grossesse, un an après la vraie (de septembre 2014 à juin 2015), tout ça pour un roman mort-né.
Mon livre ne disparaît pas totalement, mais je le vis mal. J'auto-editerai le suivant. Quant à la saga des Henderson... je n'en sais rien, mais je pense aussi l'auto-editer, car le corrolaire de tout ça, c'est que j'ai aussi beaucoup moins écrit. Or, autant continuer à écrire, à publier pour ceux qui me lisent ou me liront dès que c'est écrit et corrigé (d'où l'auto-edition), sans me soucier des ventes ou de l'édition en général, parce que ça prend du temps, de l'attente, et que là...
Il faut que l'auteur en moi se reconstruise.
lectiole
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par lectiole Sam 9 Déc 2017 - 9:32
Tiens ! Du coup, je viens de relire ton mp, Sylvie.
Oui, il y aura une suite à la saga des Henderson. Pas pour tout de suite après tout ça, mais je ne laisserai pas tomber.
Et ça me rassure de voir quels personnages tu as apprécies parce que personne n'a aimé les mêmes. Mais tout le monde s'est entendu pour écrire que rendre mes personnages vivants, détestables ou attachants, est ce que je réussis le mieux. Mais chaque lecteur a ses/sa/son préféré(e) et j'ai reçu des mp "Pourquoi tu n'as pas tué ce personnage ? Je ne le / la supportais pas ?" ou alors on m'a réclamé des spin offs (surtout sur un personnage, en particulier, dans une lettre manuscrite puis dans un mp.)
Bon, au moins, eux vivent pour d'autres que moi. Smile

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Dr Raynal
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par Dr Raynal Sam 9 Déc 2017 - 11:40
Babarette a écrit:
Pour ajouter mon grain de sel bibliothécaire, je peux dire que c'est une question qu'on m'a posée à l'oral: pourquoi le livre électronique ne fonctionne-t-il pas vraiment, pourquoi les ventes sont-elles en baisse et pas celle du livre papier? 

Il y a une raison que tu n'as pas abordée, et qui est à mon sens la principale : les gros éditeurs ont tout fait pour torpiller le livre numérique en utilisant la loi sur le "prix unique" (pris inique, oui) pour vendre des fichiers au prix du papier. Le différentiel de prix entre numérique et papier est ridicule.

Et, très clairement, les gros éditeurs ont du soucis à se faire. Ils croient encore avoir réussi leur coup, et s'être "sauvés" du numérique, tout heureux de condescendre à verser leur misère de 10% de droits (HT, à peine) à ces méchants auteurs, une fois l'an...

Parce que l'on peut désormais auto-éditer, faire critiquer, réaliser simplement son livre, qu'il soit numérique, ou bien en exemplaires papiers pour les dédicaces et autres. Pour le moment, les gros éditeurs rigolent : l'auto-édition leur sert à repérer les "bons coups", sans prendre de risques, et ensuite ils viennent leur proposer d'être édités dans "la grande maison". Et pour le moment, marqués par la culture du livre et de la librairie, par une certaine forme de vanité aussi, et par une notion vague de "prestige", les "indépendants" sélectionnés sont tout heureux de paraître (le mot est bien choisi) chez le Grand Editeur Germanopratin.
Mais demain ?
Demain, l'auteur indépendant pas trop mauvais, qui s'est toujours brouillé seul avec le numérique, qui gère ses couvertures, ses dédicaces, son plan marketing, qui a ses critiques et ses livres disponibles sur différentes plates formes, qu'il publie moins d'un mois après les avoir terminés, et qui ne sera plus sensible à "l'ancien monde" des livres papier et à la grandeur de Monsieur l'éditeur ; cet auteur là, lorsque les représentants de la Grande Maison viendront l'entreprendre, risque de leur répondre : "votre proposition, et votre façon de fonctionner, ne correspond pas à ma ligne éditoriale personnelle. Je me vois au regret de décliner votre offre. Vous pourriez toutefois l'améliorer en portant mes droit à 30 % sur la version papier, qui sont les seuls droits que je serais éventuellement prêts à vous concéder, en me fournissant une reddition mensuelle des ventes, ainsi qu'un versement mensuel de mes droits. Dans l'attente de votre entrée au 21e siècle, veuillez agréer..."

Cela viendra. Ce n'est qu'une question de temps.
Pseudo
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Demi-dieu

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par Pseudo Sam 9 Déc 2017 - 13:10
J'ai remonté le topic mais je n'ai pas retrouvé la raison pour laquelle la distribution de ton roman va s'arrêter.
En ce qui concerne Amazon, es-tu sûr qu'il va disparaître ? Les livres épuisés y apparaissent, parfois vendus en occasion. Des livres qui sont ensuite repris par d'autres éditions apparaissent sous plusieurs fiches.
Si tu récupère le fichier (et il n'y a pas de raison que tu ne le récupères pas), tu peux facilement le mettre en ligne à ton compte, en demandant juste un isbn pour toi et ton livre continu d'être commercialisé. Les avis resteraient accessibles sur l'édition épuisée.

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Sulfolobus
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Érudit

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par Sulfolobus Sam 9 Déc 2017 - 13:19
Babarette a écrit:Pour ajouter mon grain de sel bibliothécaire, je peux dire que c'est une question qu'on m'a posée à l'oral: pourquoi le livre électronique ne fonctionne-t-il pas vraiment, pourquoi les ventes sont-elles en baisse et pas celle du livre papier? 
Il y a plusieurs choses: d'abord, nous continuons d'apprendre à lire sur du papier, donc nous gardons l'habitude (qui n'est pas mauvaise, à mon sens  Very Happy). Ensuite, je crois que dématérialiser le livre fait l'objet d'une crainte: le contenu est fortement assimilé à l'objet. Il n'est pas improbable que le traumatisme des livres brûlés par les nazis soit toujours bien ancré dans nos cerveaux. Donc, faire disparaître l'objet livre, c'est presque faire disparaître le contenu. 
Le livre est un objet sacré, et je n'exagère pas: le codex commence avec la Bible. 
Et puis... "Objets inanimés, avez-vous donc une âme?": à quel objet accordons-nous le plus cette "âme" qu'un livre? 

Et puis, le plaisir du format, de la belle couverture, le plaisir de chiner en librairie, la peur du vide aussi, beaucoup.
Mouai ou simplement les e-books français coûtent bien trop chers. Les seuls e-books que j'achète viennent d'éditeurs anglo-saxons : bien moins chers qu'en France et il faut le reconnaitre il est rare que les éditions anglo-saxonne soient jolies (je trouve que la qualité est en moyenne bien plus faible qu'en France).

Mais je ne mets pas 10 euros dans un e-books (parfois plus cher qu'un livre papier). Donc de trois choses l'une :
- soit l'e-books coûte moins de 3 euros et si je ne tiens pas à avoir le livre papier j'achète
- soit l'e-books coûte plus de 3 euros mais il y a une belle édition papier (grand format ou poche (certains poches sont splendides) et je prends le papier)
- soit l'e-book coûte plus de 3 euros et je ne tiens pas à l'édition papier et je me procure le livre autrement (et l'éditeur a perdu une vente).
Et qu'on ne me parle pas de rémunération des auteurs : ils touchent des clopinettes.

À la décharge des éditeurs, eux aussi touchent des clopinettes : une très bonne vente en fantasy (qui est un genre qui se vend bien) c'est 2000 exemplaires. La plupart des ouvrages édités sont à bien moins que 1000 : difficiles pour l'éditeur de vivre avec ça. Mais je crois que c'est le serpent qui se mord la queue : comme les livres coûtent cher, les gens ont moyennement envie de prendre des risques et de mettre 20 euros dans un bouquin qu'ils n'aimeront pas. Et c'est là où les e-books à deux euros devraient exister : pour pouvoir tester des nouveaux auteurs sans y mettre cher (et sans attendre 20 ans que le poche sorte).

D'autant plus qu'il est difficile de juger la qualité (au sens très large, allant jusqu'au type de public visé) à partir du nom de l'éditeur : même en achetant un livre d'un éditeur sérieux, on peut être déçu parce que la gamme de l'éditeur est vaste et on n'est pas tombé sur celui que l'on cherchait.

Pour des auteurs que j'apprécie et des belles éditions, je n'ai aucun problème à mettre 40 euros dans le bouquin. Mais l'auteur a intérêt à être bon et l'édition belle, sinon niet.
(j'ai même acheté de belles éditions de livres déjà lus, juste pour le plaisir, c'est dire).
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par lectiole Sam 9 Déc 2017 - 13:46
Pseudo a écrit:J'ai remonté le topic mais je n'ai pas retrouvé la raison pour laquelle la distribution de ton roman va s'arrêter.

Ce topic.

Ce que j'ai écrit ici au moment de la sortie de mon roman.

Voici la raison, Pseudo.

Mais pas écrite jusqu'alors de peur d'être aux arrêts.

D'ailleurs... pale

Non, sérieusement, c'est la raison pour laquelle la distribution de mon roman va s'arrêter.

Je récupère mes droits, pas la couverture, pas le droit de le vendre, et cette première édition n'existant plus après le 31 décembre, elle ne sera plus commercialisée. Mais je pourrai l'auto-éditer ou le faire éditer ailleurs. Sauf que ceux qui voulaient l'acheter l'ont déjà acheté, d'où mon souhait de rebondir en auto-éditant d'abord mon roman steampunk, pour voir, parce que ce sera un inédit. Pour Chicago Requiem, je ne sais pas.
Pseudo
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par Pseudo Sam 9 Déc 2017 - 14:47
lectiole a écrit:
Pseudo a écrit:J'ai remonté le topic mais je n'ai pas retrouvé la raison pour laquelle la distribution de ton roman va s'arrêter.

Ce topic.

Ce que j'ai écrit ici au moment de la sortie de mon roman.

Voici la raison, Pseudo.

Mais pas écrite jusqu'alors de peur d'être aux arrêts.

D'ailleurs... pale

Non, sérieusement, c'est la raison pour laquelle la distribution de mon roman va s'arrêter.

Je récupère mes droits, pas la couverture, pas le droit de le vendre, et cette première édition n'existant plus après le 31 décembre, elle ne sera plus commercialisée. Mais je pourrai l'auto-éditer ou le faire éditer ailleurs. Sauf que ceux qui voulaient l'acheter l'ont déjà acheté, d'où mon souhait de rebondir en auto-éditant d'abord mon roman steampunk, pour voir, parce que ce sera un inédit. Pour Chicago Requiem, je ne sais pas.
Je suis désolée mais je ne comprends absolument rien.Ton contrat d'édition ne durait que quelques mois ? Quel lien avec le topic ? Tu as contrevenu à quelque chose de ton contrat ? 

Si tu récupères tes droits tu a le droit de le vendre.

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Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition - Page 7 Empty Re: Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition

par lectiole Sam 9 Déc 2017 - 14:52
Mon dernier post vient de s'effacer :
Mon roman est sorti le 1er juillet. Fin de l'année scolaire, correction du brevet, fatigue et maux de tête dont je me plaignais, comme ces derniers jours d'ailleurs. Dans le même temps, premières dédicaces, anxiété liée à la sortie d'un roman que j'avais attendue durant des mois. Pas n'importe quel roman : mon premier roman.
Sur ce, le 6 juillet, je l'ai vu chroniqué sur un blog au milieu de Calendar Girl, After, etc.  
Je n'ai pas compris... ou plutôt j'ai compris, vu la note de 3,5/5, que mon premier roman, mon "bébé", selon la comparaison souvent faite, était un mauvais Harlequin. C'est la seule chose que j'ai comprise. J'en ai perdu l'appétit. J'ai déprimé durant quelques jours en me remettant en cause. J'en ai fait part sur ce topic.
Puis la réponse d'Audrey, et mes posts, ont été copiés-collés dans un groupe Facebook de lectrices et d'autrices de romances. Ça a suscité l'indignation. J'ai dû m'excuser, ce que j'ai fait, me trouvant au milieu de deux visions antagonistes de la littérature (On peut considérer Colleen Hoover, Anna Todd, Fleur Hana... comme de grands écrivains, des modèles. Je ne me prononcerais pas, ne les ayant pas lues, mais je connais Montaigne, Rousseau, Stendhal, Baudelaire, et on me répond parfois sur Facebook que les morts, on s'en fout, qu'ils ont fait leur temps, que ça n'intéresse plus les jeunes générations. Bon. Okay. Je ne me plains pas qu'on dénigre mes idoles, même si ça me fait mal (j'ai lu il y a quelques jours que la seule raison pour laquelle on lit encore les écrivains morts est pour leur valeur de témoignage historique... c'étaient les Musso de leur temps...) et j'admets avoir aussi lu Virginia C. Andrews ou Régine Deforges, quand j'étais ado. Je pourrais peut-être être agréablement surprise par la littérature populaire moderne, sauf que je ne viens pas de cet univers et qu'en tant que professeur de français, même si j'écris des fictions, pas de la grande littérature, j'écris au passé simple, à l'imparfait, j'évite le registre familier... Je suis dans un entre-deux, j'en ai conscience, mais je ne pensais pas que ça serait si compliqué à gérer.). En tout cas, ça a provoqué la fin de mon contrat d'édition le 12 juillet (mais il ne peut pas être rompu dans les six mois qui suivent la parution, donc il sera rompu le 31 décembre, six mois après sa parution).
Là ? Ben là, je ne sais pas. Je me suis traînée, sous le choc, puis j'ai reçu des mp, lu d'autres chroniques, d'autres avis ou commentaires sur mon roman, et puis j'ai vu que non, ce n'est pas une mauvaise romance. Il a été sélectionné pour un prix, a le plus souvent été chroniqué comme un thriller atypique ou une saga familiale. Tout me porte à continuer, vu que les critiques, le plus souvent, sont bonnes. Alors je me suis mise, depuis septembre, à l'écriture de mon second roman.
Mais en considérant que je suis un auteur atypique peu au courant des règles du marché, de ce qui se publie en 2017, et complètement dans ma bulle. Voilà, c'est tout.
Mais là, avec le 31 décembre qui approche, ou pour une autre raison (hospitalisation de ma fille en novembre, hiver, fatigue de la fin de l'année), mes maux de tête me reprennent.


Dernière édition par lectiole le Sam 9 Déc 2017 - 15:55, édité 1 fois
Volubilys
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Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition - Page 7 Empty Re: Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition

par Volubilys Sam 9 Déc 2017 - 15:51
Ahhh, la blogosphère, à manier avec des pincettes, on fait vite un bad-buzz car tout ce petit monde est en réseau. En cas de mauvaise chronique (quoique 3,5/5, c'est pas si mal... j'ai eu des 1/5 , voir moins... XD ) il faut surtout éviter de râler publiquement, il faut mettre son mouchoir dessus et partir du principe que :
1- on ne peut pas plaire à tout le monde,
2- en bien ou en mal, l'important est qu'on parle du livre.
Cependant, bien utilisé, la blogo est une bonne arme promotionnelle quand on est en autoédition ou chez un petit éditeur.

Je ne comprends pas pourquoi la fiche du livre va disparaître sur Amazon, même indisponible les livres restent référencés chez eux d'habitude. D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi il ne va plus être édité, à cause de cette histoire avec la blogo? Ce serait bien la première fois que j'entends qu'après un bad-buzz un éditeur fait disparaître une de ses publications.

Et juste en passant, connaître les grands auteurs ne donne pas le talent pour écrire, pas plus que de manger dans des restaurants gastronomiques ne donne de talent pour cuisiner et que d'écouter beaucoup de musique ne donne de talent pour jouer d'un instrument. Donc se draper d'un "je connais les grands auteurs, je suis prof de lettre, ce que j'écris ne peut pas être mauvais", ben, euh...

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Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition - Page 7 Empty Re: Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition

par lectiole Sam 9 Déc 2017 - 15:59
Je ne me drape pas derrière, bien au contraire.
Quand on me lit, on voit bien que je doute. Je ne prétends pas être un grand auteur. Ce n'est à aucun moment ce que j'ai écrit. J'ai écrit que je les admire.
Et j'ai écrit que quand quelqu'un, sur les réseaux sociaux, écrit que Balzac est chiant ou que Maupassant est mort et raconte sa vie, ça passe mieux que si on constate qu'un best-seller est finalement mal écrit (là, c'est du dénigrement).

Mais quand j'ai lu des extraits de romances contemporaines, c'est sûr que ça n'a rien à voir avec mon style. Ça s'est vu dans certaines chroniques. J'écris au passé, j'emploie du vocabulaire d'époque.
Du coup, je suis à la marge.

Et ce n'est pas le 3,5 sur 5 qui m'a fait réagir. C'est le fait qu'il ait 3,5/5 par rapport à un étalon de comparaison que je ne connais pas et par rapport auquel je ne pensais pas qu'il serait lu.

Il n'est plus édité par rapport à ce que j'ai écrit dans ce topic. C'est comme ça.
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par Volubilys Sam 9 Déc 2017 - 16:17
La romance contemporaine, c'est un ensemble très disparate, avec du bon, du mauvais, du commercial, ses diverses mouvances, ses sous genres... bref il y a a boire et à manger... il ne faut pas forcément prendre comme maître étalon des livres de la mouvance de "After" (roman édité uniquement car il a fait le buzz sur Wattpad, un site de publication d'auteurs amateurs où les textes sont en général très médiocres voir carrément mauvais...), style qui a un public précis. Mon roman aussi s'est fait descendre par les fans de ce style et je me demande encore pourquoi ils ont eu l'idée de le lire en fait tellement c'était évident que ça ne leur plairait pas. Razz

Edit : je viens de voir que ta maison d'édition était une édition associative, je ne connais pas le fonctionnement de ce type de structure, la seule fois où j'ai eu affaire à ce type d'éditeur, j'ai trouvé leur système pas très net... mais après chaque asso doit être unique, avec une ambiance spécifique (et celle à qui j'ai eu affaire a été dissoute il y a des années maintenant.)

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Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition - Page 7 Empty Re: Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition

par lectiole Sam 9 Déc 2017 - 16:35
Smile

C'est exactement ça.
Elles n'ont pas descendu mon roman, mais... ma première réaction a été qu'il n'était pas pour elles, qu'il s'en tirait même plutôt bien.
Après discussion avec les blogueuses, j'ai d'ailleurs regretté ma réaction. Elles sont sympathiques et on leur a envoyé mon roman en service presse. Elles l'ont chroniqué. Seulement, et c'est pour ça seulement que je précise que je suis professeur de français, je n'ai jamais publié sur Wattpad ou autre, parce que... j'aurais un regard très critique.
Disons que ce n'est pas simple à gérer. J'ai d'ailleurs été virée manu militari de certains groupes Facebook consacrés à la romance contemporaine, alors que je ne demandais sérieusement qu'à connaître (je lis de tout, je suis curieuse, j'aurais peut-être aimé certains romans... je n'en sais rien). Mais parfois, le professeur de lettres en moi se réveille. Je ne compte plus le nombre de dissertations que j'ai écrites en prépa où il fallait distinguer le lecteur du liseur, expliquer en quoi un texte est littéraire ou ne l'est pas, et où généralement, on critique la romance comme étant de la sous-littérature (l'exemple de Jacques Laurent qui écrivait sous le pseudonyme Cécil Saint-Laurent).
Comme en plus, j'ai naturellement un style un peu guindé, haut perché, on peut me prendre pour une orgueilleuse, alors que non, même pas.
Mais à un moment où je doutais beaucoup du genre auquel appartenait mon roman (dark romance ? thriller ? saga familiale ? roman historique ?), ça a donné quelques posts que je n'aurais pas dû écrire, et puis ça a donné n'importe quoi.
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par lectiole Sam 9 Déc 2017 - 16:43
Sérieusement, avant la fin de mon contrat d'édition, je n'avais rien à reprocher à ma maison d'édition et l'ambiance était / est très bonne. Mais il y a eu ce bad-buzz, ma tête mise à prix (j'exagère... mais c'est à peu près l'image que ça me donne) dans des groupes sur Facebook, du "bashing", et bon... comme mon image était à -10 sous la banquise à cause de quelques posts ici, mon roman ne sera plus édité prochainement.

Ça se défend d'ailleurs : vu que plusieurs lectrices de romances ont détesté ce que j'ai écrit et que ma maison d'édition assurait surtout la promotion de mon roman auprès de ce lectorat, ça risquait de le couler, et d'entacher en même temps l'image de ma maison d'édition. Donc il valait mieux se séparer de moi.
(Mais même mon avatar a trait à la romance : c'est l'image de couverture de Sur les rives de l'Hudson d'Edith Wharton qui est le meilleur roman que j'ai lu cette année.)

edit : dans une chronique récente :
Si tu as aimé …

Fleurs Captives de Virginia C. Andrews
Crimson Peak de Guillaume Del Toro
Rebecca de Daphné du Maurier
Le temps de l’innocence d’Edith Wharton

Tu aimeras Chicago Requiem.

Volubilys
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par Volubilys Sam 9 Déc 2017 - 17:55
Vu qu'il est absolument impossible qu'un livre plaise à tout le monde (il y a toujours un lecteur qui déteste et qui va le crier sur tous les toits), cette maison d'édition a vraiment une drôle de politique. Surtout que  ton livre est très bien noté sur les divers sites d'avis de lecteur que je connais (babelio, goodread, Livraddict...)

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Dr Raynal
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par Dr Raynal Sam 9 Déc 2017 - 18:15
Ce n'est pas parce que l'on est éditeur que l'on ait obligatoirement preuve de discernement.
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par lectiole Sam 9 Déc 2017 - 18:18
C'était au moment du lancement. Il a d'abord été chroniqué sur les blogs partenaires le plus souvent plutôt chroniqueurs de romances contemporaines, parfois historiques. À vrai dire, tout se passait bien malgré mon inquiétude. Puis il y a eu mes commentaires ici, le post d'Audrey auquel j'ai répondu, et tout ça a été copié-collé ailleurs. Je ne sais pas où. J'ai reçu un MP sur FB me suppliant de ne plus rien dire sans savoir à quoi ça faisait référence.
C'est un peu bête, voire très bête. J'y repense souvent. Ça a pris fin en deux temps, trois mouvements.
Ensuite, mon roman aurait dû couler. Mais il a été chroniqué sur d'autres blogs, soit dans le cadre du prix, soit par des blogueurs qui voulaient me lire parce qu'ils me suivaient sur FB et étaient curieux, et puis par les Rebelles à qui ma maison d'édition l'a envoyé en service presse. Et les critiques ont été meilleures, dans l'ensemble, comme s'il trouvait progressivement son public. Mais vu qu'en juillet, il a été décidé que mon contrat prendrait fin le 31 décembre, il prendra fin le 31 décembre.

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par Volubilys Sam 9 Déc 2017 - 18:42
Les Rebelles?

Je suis vraiment désolée pour toi, ton livre à l'air intéressant. (Je vais peut-être me laisser tenter...)
Tu récupères la totalité de tes droits j'espère.

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par lectiole Sam 9 Déc 2017 - 18:55
Oui. Je récupère la totalité de mes droits... mais pas la couverture, d'où cette impossibilité de le vendre après le 31 décembre.
Je suis sur mon téléphone portable, mais les Rebelles : les Rebelles webzine. On trouve le lien sur Google, je pense. Je les suivais de temps à autre, donc j'ai vraiment été heureuse de voir qu'il leur avait plu.
À la sortie, j'avais beaucoup aimé la longue chronique de Soly's Books. Après, tous les chroniqueurs, sans exception, l'ont placé en thriller, polar, roman historique ou saga familiale, mais jamais en romance, et je les comprends. Je trouve justement la chronique de Soly's très éclairante à ce sujet. Ça a pourtant un côté romance, mais à côté des romances contemporaines, il ne peut pas faire le poids. Pas le même genre.

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par Volubilys Sam 9 Déc 2017 - 19:10
Pour être classé en romance, il faut qu'il n'y ai qu'une romance et pas d'intrigue autre, absolument tout doit tourner autour de la relation entre les deux amoureux, ce qui conduit à publier des quantité de livres qui se ressemblent tous, on change le décors mais on écrit inlassablement la même chose, c'est d'ailleurs ce que cherche la plupart des lectrices du genre : des textes calibrés et prévisibles.

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Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition - Page 7 Empty Re: Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition

par lectiole Sam 9 Déc 2017 - 19:40
Ce n'est ni calibré ni prévisible, et, au fil des mois, j'ai eu des lecteurs des deux sexes.
Les hommes se sont d'ailleurs souvent attachés au couple William/Susan, parce que ça fonctionne bien pour un lectorat masculin (un homme avec ses failles auquel ils peuvent s'identifier) alors que pour un lectorat féminin, vu que William est un anti-héros, certaines l'ont détesté, d'autres s'y sont attachées au bout d'un moment, ou l'ont pris en pitié, mais ce n'est pas un héros de romance. J'ai aussi vu des réactions très contrastées au niveau du personnage de Meredith, détestée ou au contraire adorée (des lectrices ont regretté qu'elles ne soient pas plus présentes). Rose ou Eileen ont parfois été trouvées fades, mais j'ai aussi eu des commentaires de lectrices qui se sont identifiées à elles. Ça a vraiment été très contrasté. Au niveau du genre de mon roman, ça a été confus, mais au niveau des personnages, il semble que c'est ce que j'ai le mieux réussi.
Je vous parlais plus haut de la qualité des personnages. C’est à mon sens le plus fort point de ce roman. Ils ont tous des personnalités très divergentes et brillent chacun par leur capacité à s’adapter par rapport à l’environnement qu’ils côtoient. Et leur évolution est remarquable. L’auteur a aussi cette facilité de nous plonger à travers ces personnages, de nous immerger dans les tréfonds de leur âmes afin de nous aider à mieux comprendre leurs craintes et leurs motivations individuelles.

C'est une chronique parue dans le cadre du prix (j'espère qu'il concourra jusqu'au bout, d'ailleurs) : https://uncomptantpourriendeplusblog.wordpress.com/2017/11/19/prix-des-auteurs-inconnus-chicago-requiem-carine-foulon/


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Vivre dans l'instant me semble une mort constante.
Oudemia
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Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition - Page 7 Empty Re: Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition

par Oudemia Sam 9 Déc 2017 - 20:35
Mais si tu récupères tes droits, sauf la couverture, rien ne t'empêche de faire circuler le texte en numérique, la couverture illustrée n'a aucun intérêt ; chez Quai Voltaire, pour ne citer qu'un exemple, il n'y a pas de dessin, cela n'a pas d'importance.
Ou alors il y a quelque chose d'autre, que je ne sais ou ne comprends pas.

Je ne comprends pas non plus que tu aies dû t'excuser heu  : mais auprès de qui ? de la blogosphère, là où il y a des gens qui, parce qu'ils savent mettre en ligne leur opinion sur ceci ou cela se prennent pour Sainte-Beuve ?  (ou pour Bernard Pivot  Razz )
Et t'excuser de quoi ? de l'avis mis ici à propos d'un de ces blogs ? re-heu
lectiole
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Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition - Page 7 Empty Re: Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition

par lectiole Sam 9 Déc 2017 - 21:06
Une fois mes droits récupérés, je pourrai à nouveau le faire éditer ou l'auto-éditer, mais avec une autre couverture (et j'étais attachée à cette couverture... j'avais pris le temps de décrire William et Susan à l'illustrateur, et ce sont bien eux). Mais sous son format actuel, il n'existera plus. Pour les commentaires sur Amazon, et ailleurs, vu que ça sera une nouvelle édition, avec une autre couverture, je pense que tout va repartir de zéro, avec le souci que les personnes ayant acheté la première édition ne vont  pas acheter la seconde. Je ne sais donc pas si ça vaut le coup de le rééditer aussitôt.
Je pensais tester l'auto-édition avec mon second roman, inédit, voir ce que ça donne, et voir ensuite pour le premier.

Je me suis en effet excusée pour mes propos à l'égard d'un blog.
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Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition - Page 7 Empty Re: Nos premiers romans, nos expériences de l'auto-édition

par pseudo-intello Sam 9 Déc 2017 - 21:51
lectiole a écrit:On peut considérer Colleen Hoover, Anna Todd, Fleur Hana... comme de grands écrivains, des modèles. Je ne me prononcerais pas, ne les ayant pas lues, mais je connais Montaigne, Rousseau, Stendhal, Baudelaire, et on me répond parfois sur Facebook que les morts, on s'en fout, qu'ils ont fait leur temps, que ça n'intéresse plus les jeunes générations. Bon. Okay. Je ne me plains pas qu'on dénigre mes idoles, même si ça me fait mal (j'ai lu il y a quelques jours que la seule raison pour laquelle on lit encore les écrivains morts est pour leur valeur de témoignage historique... c'étaient les Musso de leur temps...

Je suis allée chez Cultura, aujourd’hui. Vous vous doutez bien que, période de Noël oblige, il y avait des présentoirs partout, notamment au milieu des allées, encore plus que d'habitude, au milieu des allées, enfin, plein.

Ce qui m'a frappé, c'est le pourcentage de merdes éditées. La chick-lit en tête de gondoles. Les 1001 blogueuses qui ont eu un contrat d'édition parce qu'elles sont en vogue en ce moment, et que les éditeurs ont senti le potentiel marketing. Ça donne soit des bouquins "drôles" qui ressassent les mêmes clichés vus partout soit des "guides" à trois francs six sous (il y a quelques bons ouvrages. Des espèces de compils de gags ou portraits bien clichés (les 73 amis Facebook qui craignent du boudin, etc). Les bouquins jeunesses aux test indignes et aux dessins moches. D'autres torchons qui ne valent pas mieux. Bravo à vous qui essayez d'écrire de vrais livres, et de faire de la littérature. Vous vous battez un peu contre des moulins et êtes à rebours de la majeure partie de la société, mais au moins, vous avez à cœur de faire de la qualité.
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