Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale « Nous avons le nombre de postes qui convient »

hln a écrit:

samsam69 a écrit:En off, notre cher ministre avait soumis l'idée de périodes de vacances d'été reprenant le zonage (A,B,C) !
Une manière de réduire le temps de vacances d'été des élèves (donc des fai...ants de profs) sans "fâcher" le lobbying du tourisme ...

A une époque, on reprenait le 12 septembre ...

Est-ce que ça serait une si mauvaise idée que ça ? Ne me flagellez pas je pose juste la question
Ca poserait des problèmes d'organisation, notamment lors des fortes chaleurs et pour les classes à examens (qui pourraient être supprimés de fait, 2 en 1) mais des vacances étalées de mai à août permettraient peut-être de mobiliser les élèves jusqu'à la fin sans rogner sur les vacances? Simple question-débat.

Cela va aussi dans le sens de l'abandon de l'examen (national) du bac ... Tout est lié (sans paranoïa) !!

A mon avis ceux qui finiront en mai commenceront le freinage en avril et ceux qui finiront en juillet continueront de rétropédaler en juin... Nihil novi sauf qu'entre deux effectivement exit l'examen national.

stench a écrit:

Harnache a écrit:Cela va être sympa d'encadrer des élèves en juillet sous 35 degrés, merci aux électeurs de Macron.

C'est ce qui me choque le moins... Je vois juste que je vais travailler plus longtemps pour le même salaire, ce qui signifie concrètement que je vais être payé moins. Ca justifierait déjà que tous les professeurs descendent dans la rue.

Honnêtement, il y a tellement de choses qui justifieraient que les profs descendent dans la rue. Réunionnite stérile et chronophage, priorité au concepts pédagogistes sur l'efficacité pratique dans les classes, absence de travail de bcp d'élèves et passages dans les classes supérieures avec des résultats hallucinants, consignes de notation aux examens stupéfiantes...
En 20 ans d'enseignement, on a clairement changé de priorités.

Iphigénie a écrit:A mon avis ceux qui finiront en mai commenceront le freinage en avril et ceux qui finiront en juillet continueront de rétropédaler en juin... Nihil novi sauf qu'entre deux effectivement exit l'examen national.

... Et ceux qui reprendront le 16 Août arriverons en bermuda/tongs ...

Les archives du calendrier scolaire, ça commence en 1959-1960 :
http://www.education.gouv.fr/cid197/les-archives-calendrier-scolaire-partir-1960.html

acsyle a écrit:

Nous avons le nombre de postes qui convient

Pourtant je n'ai toujours pas de poste fixe.

Et ma gamine, en 3ème cette année , n'a pas eu de prof de Français pendant presque un trimestre mais tout va bien du côté du nombre de postes

isabe a écrit:

stench a écrit:

Harnache a écrit:Cela va être sympa d'encadrer des élèves en juillet sous 35 degrés, merci aux électeurs de Macron.

C'est ce qui me choque le moins... Je vois juste que je vais travailler plus longtemps pour le même salaire, ce qui signifie concrètement que je vais être payé moins. Ca justifierait déjà que tous les professeurs descendent dans la rue.

Honnêtement, il y a tellement de choses qui justifieraient que les profs descendent dans la rue. Réunionnite stérile et chronophage, priorité au concepts pédagogistes sur l'efficacité pratique dans les classes, absence de travail de bcp d'élèves et passages dans les classes supérieures avec des résultats hallucinants, consignes de notation aux examens stupéfiantes...
En 20 ans d'enseignement, on a clairement changé de priorités.

Résistance passive en attendant que les choses aillent mieux (dans combien de générations ?) : s'impliquer dans ses cours et éviter le plus possible tout le reste.
Trouver en dehors du boulot des satisfactions qui nous rendent le moral et nous permettent de tenir.

Cleroli a écrit:

acsyle a écrit:

Nous avons le nombre de postes qui convient

Pourtant je n'ai toujours pas de poste fixe.

Et ma gamine, en 3ème cette année , n'a pas eu de prof de Français pendant presque un trimestre mais tout va bien du côté du nombre de postes

Dans mon ancien étab, 120 profs dont 19 contractuels/vacataires/H-F à tout faire ...
l'EN/ESR est "l'entreprise" qui créée le + d'emplois précaires ... Y a qu'à visiter les sites académiques (recrutement "enseignants" sans concours) !!!

On continue de tomber, mais tant qu'on n'a pas toucher le sol ... tout va bien !!!

Blanquer a écrit:Ensuite, le calendrier des conseils de classes. Ils doivent se dérouler le plus tard possible. Je n’ai pas de baguette magique, mais il y a des sillons longs qui vont être creusés pour parvenir à une approche beaucoup plus équilibrée de l’année scolaire.

Retarder les conseils de classe est en effet la solution à tous les maux. La preuve, le conseil de mes 4e était ce mardi et ils étaient dix en classe, pfioulala !
Ils n'avaient pas leurs affaires, je précise...

Il est super ton gif !
Il mange tes copies . :-)

acsyle a écrit:

Nous avons le nombre de postes qui convient

Pourtant je n'ai toujours pas de poste fixe.

Mais une ZR est un poste et on a besoin de TZR.

samsam69 a écrit:En off, notre cher ministre avait soumis l'idée de périodes de vacances d'été reprenant le zonage (A,B,C) !
Une manière de réduire le temps de vacances d'été des élèves (donc des fai...ants de profs) sans "fâcher" le lobbying du tourisme ...

A une époque, on reprenait le 12 septembre ...

Et à une autre époque le 1er octobre. C'est ce que j'ai connu en primaire, années 50.
Mais pas de vacances à Toussaint, 10 jours seulement à Noël, pas de vacances en février et 15 jours à Pâques. Il y a 8 semaines de vacances pendant l'année scolaire, il faut bien les rogner quelque part !

Iphigénie a écrit:A mon avis ceux qui finiront en mai commenceront le freinage en avril et ceux qui finiront en juillet continueront de rétropédaler en juin... Nihil novi sauf qu'entre deux effectivement exit l'examen national.

Sans compter tous ceux dont le moteur s'est noyé dès septembre ...

Daphné a écrit:

acsyle a écrit:

Nous avons le nombre de postes qui convient

Pourtant je n'ai toujours pas de poste fixe.

Mais une ZR est un poste et on a besoin de TZR.

Tout à fait. Mais dans beaucoup de matières on ne pourvoit pas les postes fixes, quelles que soient les académies… Je ne parle même pas des ZR, passées par pertes et profits.

Daphné a écrit:

acsyle a écrit:

Nous avons le nombre de postes qui convient

Pourtant je n'ai toujours pas de poste fixe.

Mais une ZR est un poste et on a besoin de TZR.

Lol

cunégonde a écrit:Les archives du calendrier scolaire, ça commence en 1959-1960 :
http://www.education.gouv.fr/cid197/les-archives-calendrier-scolaire-partir-1960.html

Juste un petit retour en 1996, je prends. Où est-ce que j'ai garé ma DeLorean ?

Y a les postes. Bon.


Y a pas les gens pour pouvoir les postes ? Oh, ben, pourquoi ?

Cleroli a écrit:

acsyle a écrit:

Nous avons le nombre de postes qui convient

Pourtant je n'ai toujours pas de poste fixe.

Et ma gamine, en 3ème cette année , n'a pas eu de prof de Français pendant presque un trimestre mais tout va bien du côté du nombre de postes

Le ministre a dit que les postes étaient là, pas que les personnes pour les occuper étaient là.

Pseudo a écrit:

Cleroli a écrit:

acsyle a écrit:

Nous avons le nombre de postes qui convient

Pourtant je n'ai toujours pas de poste fixe.

Et ma gamine, en 3ème cette année , n'a pas eu de prof de Français pendant presque un trimestre mais tout va bien du côté du nombre de postes

Le ministre a dit que les postes étaient là, pas que les personnes pour les occuper étaient là.

Dans ma matière, 100% des postes sont pourvus aux concours chaque année, et il reste des postes vacants à l'issue du mouvement. Donc même ça, c'est faux.

Nita a écrit:Y a les postes. Bon.


Y a pas les gens pour pouvoir les postes ? Oh, ben, pourquoi ?

Voilà ! Telle est la question !

2 collègues 1/2 sur le carreau en lettres depuis plusieurs mois : "Il n'y a pas de dossier (sous-entendu : de contractuel, pas de tzr, faut pas rêver) à valider", dixit l'inspecteur.

Cicyle a écrit:

Pseudo a écrit:

Cleroli a écrit:

acsyle a écrit:

Pourtant je n'ai toujours pas de poste fixe.

Et ma gamine, en 3ème cette année , n'a pas eu de prof de Français pendant presque un trimestre mais tout va bien du côté du nombre de postes

Le ministre a dit que les postes étaient là, pas que les personnes pour les occuper étaient là.

Dans ma matière, 100% des postes sont pourvus aux concours chaque année, et il reste des postes vacants à l'issue du mouvement. Donc même ça, c'est faux.

Mais un poste de vacataire, c'est un poste
Et un enseignant non remplacé, c'est aussi un poste.
Je crois que ce ministre est un spécialiste de la langue de bois comme on en a rarement eu.

trompettemarine a écrit:

isabe a écrit:

stench a écrit:

Harnache a écrit:Cela va être sympa d'encadrer des élèves en juillet sous 35 degrés, merci aux électeurs de Macron.

C'est ce qui me choque le moins... Je vois juste que je vais travailler plus longtemps pour le même salaire, ce qui signifie concrètement que je vais être payé moins. Ca justifierait déjà que tous les professeurs descendent dans la rue.

Honnêtement, il y a tellement de choses qui justifieraient que les profs descendent dans la rue. Réunionnite stérile et chronophage, priorité au concepts pédagogistes sur l'efficacité pratique dans les classes, absence de travail de bcp d'élèves et passages dans les classes supérieures avec des résultats hallucinants, consignes de notation aux examens stupéfiantes...
En 20 ans d'enseignement, on a clairement changé de priorités.

Résistance passive en attendant que les choses aillent mieux (dans combien de générations ?) : s'impliquer dans ses cours et éviter le plus possible tout le reste.
Trouver en dehors du boulot des satisfactions qui nous rendent le moral et nous permettent de tenir.

Mon côté rebelle a du mal à trouver son épanouissement dans cette passivité qui doit pourtant être le salut. ;-)

Pseudo a écrit:

Cicyle a écrit:

Pseudo a écrit:

Cleroli a écrit:
Et ma gamine, en 3ème cette année , n'a pas eu de prof de Français pendant presque un trimestre mais tout va bien du côté du nombre de postes

Le ministre a dit que les postes étaient là, pas que les personnes pour les occuper étaient là.

Dans ma matière, 100% des postes sont pourvus aux concours chaque année, et il reste des postes vacants à l'issue du mouvement. Donc même ça, c'est faux.

Mais un poste de vacataire, c'est un poste
Et un enseignant non remplacé, c'est aussi un poste.
Je crois que ce ministre est un spécialiste de la langue de bois comme on en a rarement eu.

Ah voui, un poste vacant est un poste… Créons plein de classes fantomes, ça règlera le problème des effectifs !

A noter que Blanquer a été auditionné hier par le Sénat : http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201706/audition_de_jean_michel_blanquer_ministre_de_leducation_nationale_28_juin_2017.html

Si certains ont le courage...

Idée révolutionnaire à soumettre au ministère : instaurer un quatrième trimestre, avec seulement 15 jours de vacances (puisque les gens aiment les "modèles étrangers" : brandir le modèle japonais). On fait bosser les profs 3 mois de plus pour 0 euros de plus. Tout le monde s'y retrouve : les crânes d’œuf du MEN qui sont satisfaits de faire plus bosser ces feignasses de la base ; les crânes d’œuf de Bercy qui sont satisfaits d'avoir plus de retour sur investissement chez ces privilégiés de la base ; les crânes d’œuf de Matignon qui peuvent annoncer qu'ils sont "fermes" face à ces révoltés de la base.
Bon à peu près tout le monde d'autre y perd, mais qu'est-ce face à la satisfaction de "la-société-civile" des ministériaux encastrés dans nos institutions ?