Québec / Le décrochage des enseignants

http://www.journaldequebec.com/2017/09/07/le-decrochage-des-enseignants

«Une analyse récente faite par Létourneau (2014) sur l’abandon des cohortes d’enseignants embauchés au Québec durant la période 1992-2011 a indiqué que même si l’on observe des variations selon les cohortes, le taux d’abandon moyen varie entre 25 % et 30 % après la première année et monte jusqu’à 50 % après cinq ans.»

Depuis 15 ans, c’est toute la marchandisation de l’école qui s’est fortement implantée au Québec. Dans une perspective de l’approche client, l’école publique a fait le choix de multiplier les projets pédagogiques particuliers afin de concurrencer l’école privée.

On retrouve beaucoup de choses qu'on vit ici : l'importance du privé (avec la réforme du collège, certains ont réussi à augmenter leurs effectifs), l'intégration d'élèves en difficulté ou handicapés sans formation, sans réduction d'effectif (J'ai cette année 4 élèves d'Ulis en intégration dans mes cours, mais c'est sans compter tous ceux qui en relèvent ou qui relèvent de la SEGPA et qui n'y sont pas, par manque de place ou refus de la famille, je monte facilement à une dizaine. Il faut y rajouter la multitude d'élèves dyslexiques, dyspraxiques, EIP, bref, ça devient ingérable).