Calculatrices mode examen... mesure reportée à après 2018

Elle devait être publique pour éviter les fuites; je parie qu'elle sera privée, car je n'ai pas entendu parler d'un seul collègue sollicité pour préparer le moindre sujet, dans quelque matière que ce soit. Ce qui me paraît contredire la promesse d'une réserve de sujets pléthorique...

En tout cas, mention spéciale à cette histoire de calculatrice, c'est le meilleur running gag du MEN, non ?

RogerMartin a écrit:Elle devait être publique pour éviter les fuites; je parie qu'elle sera privée, car je n'ai pas entendu parler d'un seul collègue sollicité pour préparer le moindre sujet, dans quelque matière que ce soit. Ce qui me paraît contredire la promesse d'une réserve de sujets pléthorique...

En tout cas, mention spéciale à cette histoire de calculatrice, c'est le meilleur running gag du MEN, non ?

Un collègue à moi a été contacté pour élaborer un sujet de maths en série techno (les E3C sont pour janvier). Il a dit qu'il enverrait un sujet LaTeX+pdf et les ipéhères lui ont dit que, non, ils veulent du Word, parce que (sic) « LaTeX c'est compliqué ». Bon, on verra bien.
Pas exclu que toute cette histoire finisse en eau de boudin, vu les champions de l'anticipation qu'on se trimbale dans les « hautes sphères ».

C'est pas pour dimanche prochain l'ouverture des "banques" de sujets... on nous aurait menti ?

VinZT a écrit:

RogerMartin a écrit:Elle devait être publique pour éviter les fuites; je parie qu'elle sera privée, car je n'ai pas entendu parler d'un seul collègue sollicité pour préparer le moindre sujet, dans quelque matière que ce soit. Ce qui me paraît contredire la promesse d'une réserve de sujets pléthorique...

En tout cas, mention spéciale à cette histoire de calculatrice, c'est le meilleur running gag du MEN, non ?

Un collègue à moi a été contacté pour élaborer un sujet de maths en série techno (les E3C sont pour janvier). Il a dit qu'il enverrait un sujet LaTeX+pdf et les ipéhères lui ont dit que, non, ils veulent du Word, parce que (sic) « LaTeX c'est compliqué ». Bon, on verra bien.
Pas exclu que toute cette histoire finisse en eau de boudin, vu les champions de l'anticipation qu'on se trimbale dans les « hautes sphères ».

LaTeX c'est compliqué ? Mais ils sont IPR, non ?
Si seulement le Capes avec 15% de disciplinaire, ça pouvait laisser un peu de place pour savoir faire autre chose, on aurait peut-être enfin des IPR capables de se servir d'une machine à écrire.  


EDIT moins HS : merci pour cet exemple, du coup maintenant je pourrai écrire que j'ai au moins connaissance d'un collègue à qui on a réclamé un sujet Ma sœur qui est matheuse et pragmatique est convaincue que les demandes vont pleuvoir dix jours avant l'ouverture des banques...

VinZT a écrit:

RogerMartin a écrit:Elle devait être publique pour éviter les fuites; je parie qu'elle sera privée, car je n'ai pas entendu parler d'un seul collègue sollicité pour préparer le moindre sujet, dans quelque matière que ce soit. Ce qui me paraît contredire la promesse d'une réserve de sujets pléthorique...

En tout cas, mention spéciale à cette histoire de calculatrice, c'est le meilleur running gag du MEN, non ?

Un collègue à moi a été contacté pour élaborer un sujet de maths en série techno (les E3C sont pour janvier). Il a dit qu'il enverrait un sujet LaTeX+pdf et les ipéhères lui ont dit que, non, ils veulent du Word, parce que (sic) « LaTeX c'est compliqué ». Bon, on verra bien.
Pas exclu que toute cette histoire finisse en eau de boudin, vu les champions de l'anticipation qu'on se trimbale dans les « hautes sphères ».

1) Faire un sujet en latex
2) Prendre une capture d'écran
3) L'insérer dans un document word

RogerMartin a écrit:
LaTeX c'est compliqué ? Mais ils sont IPR, non ?

Oui, oui, et parfois du haut de leur ignorance, ils prétendent nous faire faire de l'informatique et parfois même nous inspecter à ce sujet.

Du temps où j'avais encore des illusions, j'avais proposé à l'ipéhère local d'organiser une formation académique sur LaTeX. Il n'en a pas vu l'intérêt. Dans le cadre d'une formation professionnelle. Pour les profs de maths (et pas que).

Des champions te dis-je.

RogerMartin a écrit:

VinZT a écrit:

RogerMartin a écrit:Elle devait être publique pour éviter les fuites; je parie qu'elle sera privée, car je n'ai pas entendu parler d'un seul collègue sollicité pour préparer le moindre sujet, dans quelque matière que ce soit. Ce qui me paraît contredire la promesse d'une réserve de sujets pléthorique...

En tout cas, mention spéciale à cette histoire de calculatrice, c'est le meilleur running gag du MEN, non ?

Un collègue à moi a été contacté pour élaborer un sujet de maths en série techno (les E3C sont pour janvier). Il a dit qu'il enverrait un sujet LaTeX+pdf et les ipéhères lui ont dit que, non, ils veulent du Word, parce que (sic) « LaTeX c'est compliqué ». Bon, on verra bien.
Pas exclu que toute cette histoire finisse en eau de boudin, vu les champions de l'anticipation qu'on se trimbale dans les « hautes sphères ».

LaTeX c'est compliqué ? Mais ils sont IPR, non ?
Si seulement le Capes avec 15% de disciplinaire, ça pouvait laisser un peu de place pour savoir faire autre chose, on aurait peut-être enfin des IPR capables de se servir d'une machine à écrire.  


EDIT moins HS : merci pour cet exemple, du coup maintenant je pourrai écrire que j'ai au moins connaissance d'un collègue à qui on a réclamé un sujet Ma sœur qui est matheuse et pragmatique est convaincue que les demandes vont pleuvoir dix jours avant l'ouverture des banques...

Je connais deux collègues qui ont fourni des sujets pour les bacs techno ( en Maths ). Ils ont été convoqués à des réunions entre heureux élus de mémoire en juin. Je pense que certaines académies ont été sollicitées cette année, d'autres le seront l'an prochain ( ou pas....). Pour en revenir au sujet: La plupart de mes élèves de 1ère techno sont issus de familles modestes qui n'ont pas investi dans une calculatrice neuve pour l'entrée en seconde. Ils ont donc des graphiques qui n'ont pas le mode examen ( style la TI 82 blanche modèle....2014? ). On ne va quand même pas leur demander de se faire offrir une calculatrice pour Noël!...

lisa81 a écrit:La plupart de mes élèves de 1ère techno sont issus de familles modestes qui n'ont pas investi dans une calculatrice neuve pour l'entrée en seconde. Ils ont donc des graphiques qui n'ont pas le mode examen ( style la TI 82 blanche modèle....2014? ). On ne va quand même pas leur demander de se faire offrir une calculatrice pour Noël!...

Surtout si, comme dans le sujet 0, une partie l'épreuve se déroule sans calculatrice

Un collègue d'anglais a été contacté il y a 3 semaines pour réaliser un sujet (d'anglais, je vous rassure !)

Pour ce qui s'est passé dans mon lycée,

Manu7 a écrit:

Dans mon lycée, on l'a fait à l'occasion de bacs blancs. Ça n'avait pas présenté de difficulté particulière, mais il est vrai que les surveillants étaient les profs de maths.

Et c'est le prof ou l'élève qui active à nouveau le mode exam ? Et quand on réactive à nouveau le mode exam est-ce que tous les modèles affichent un message de réactivation et ce message peut-il être imité ?

Cette réactivation du mode exam existe-t-elle sur tous les modèles ?

C'était l'élève qui réactivait le mode examen, sous contrôle de l'enseignant, pour les quelques élèves arrivés avec le mode examen déjà activé.

Je ne sais plus si il y avait un message qui s'affichait, mais j'ai souvenir qu'on avait pu contrôler que l'élève remettait bien en mode examen, donc je pense que oui ; la réactivation du mode examen existait au moins sur les TI, que nous utilisons, et sans doute sur les Casio (j'ai une excellent mémoire, je m'empresse d'oublier ce genre d'insignifiances).

Manu7 a écrit:

Qu'un élève arrive en épreuve avec une calculatrice déjà mise en mode examen ne pose donc pas problème, pour peu que le surveillant de salle soit attentif.

Pour que le surveillant soit attentif, il faut aussi qu'il soit informé que le clignotement ne prouve rien, et qu'il connaisse la procédure de réactivation pour chaque modèle... J'ai de sérieux doutes.

Sinon, il y avait des bugs à l'époque des premières tentatives sur certains modèles avec des batteries qui se déchargeaient trop vite, ces problèmes ont-ils été résolus ?

Comme dit plus haut, les surveillants étaient les profs de maths (et de SPC, mais on les avait formés).

Pour le vidage express des piles, je ne sais pas si des modifications ont été faites pas les fabricants (j'en doute, qu'auraient-ils à y gagner d'autant plus que le mode examen avait été abandonné).

Aux journées de l'APMEP, les IG présents ont annoncé que la banque de sujets serait publique et contiendrait 300 sujets.
On verra le 1er décembre.

300 sujets ? Mais c'est plus que tous les sujets du Bac S dispo sur l'APMEP actuellement de 2005 à 2019 ...

Bonsoir,

ben2510 a écrit:
Dans mon lycée, on l'a fait à l'occasion de bacs blancs. Ça n'avait pas présenté de difficulté particulière, mais il est vrai que les surveillants étaient les profs de maths (et de SPC, mais on les avait formés).

Et je suppose qu'il s'agissait de bac blancs en série S...donc avec des élèves comment dire......autonomes .

Imagine 35 STMG ...avec un seul surveillant...

Proton a écrit:300 sujets ? Mais c'est plus que tous les sujets du Bac S dispo sur l'APMEP actuellement de 2005 à 2019 ...

le sujet "zéro" est tellement "mauvais" avec un copié/collé d'un exercice vu 1000 fois sur les suites que je ne serais pas étonnée que parmi les 300, on trouve des sujets avec des exercices repiqués d'années antérieures, avec les permutations d'exercices (comme en Enseignement Scientifique, il y a 3 sujets "0", j'ai vu 2 fois le même exercice dans 2 sujets différents ...)

lisa81 a écrit:Bonsoir,

ben2510 a écrit:
Dans mon lycée, on l'a fait à l'occasion de bacs blancs. Ça n'avait pas présenté de difficulté particulière, mais il est vrai que les surveillants étaient les profs de maths (et de SPC, mais on les avait formés).

Et je suppose qu'il s'agissait de bac blancs en série S...donc avec des élèves comment dire......autonomes .

Imagine 35 STMG ...avec un seul surveillant...

S, ES, STL, STMG, et ST2S.

Le plus dur avec les STMG, ça a été de les sortir du mode examen après les épreuves.

Proton a écrit:300 sujets ? Mais c'est plus que tous les sujets du Bac S dispo sur l'APMEP actuellement de 2005 à 2019 ...

C'est pour cela que je me demande où sont tous les rédacteurs...

ben2510 a écrit:

S, ES, STL, STMG, et ST2S.

Le plus dur avec les STMG, ça a été de les sortir du mode examen après les épreuves.

Ils sont gentils, vos STMG.

Chez nous, on a déjà du mal à se battre pour qu'ils aient une calculatrice (collège ou lycée) par personne.

Proton a écrit:300 sujets ? Mais c'est plus que tous les sujets du Bac S dispo sur l'APMEP actuellement de 2005 à 2019 ...

Ça m' a fait halluciner aussi. Remarquons que ce nombre concerne les sujets pour la première épreuve de contrôle continu de la classe première technologique.
J'imagine qu'il y aura d'autres sujets pour la deuxième épreuve de maths de première techno, ainsi que pour l'épreuve concernant les élèves de première général abandonnant la spécialité maths. Et l'année prochaine pour les élèves de terminale techno.

Manu7 a écrit:Sinon pour revenir sur le fond, c'est aussi admettre que les élèves peuvent avoir accès aux énoncés avant les E3C à cause des banques de sujets, et que cela représente bien un avantage pour ceux qui auront selectionné le bon sujet parmi les seuls possibles... Je me demande toujours comment un prof doit réagir si jamais des élèves demandent de travailler un sujet tombé ailleurs ? Si le prof refuse uniquement le sujet choisi cela donnera un indice très clair et pour refuser tous les sujets il faut bien les connaître tous, et refuser toute question proposée par un élève ce n'est pas très correct non plus.

Pour les E3C de janvier, les élèves pas trop crétins sauront très bien les parties du programme traité, et cela limite considérablement les menus possibles.

À mon avis, bosser les quelques corrigés qui correspondent ne va pas être trop difficile.

Si la banque n'est pas publique, cela prendra seulement un peu plus de temps avant que les élèves n'aient tous les corrigés.

Bonsoir,

ycombe a écrit:

Manu7 a écrit:Sinon pour revenir sur le fond, c'est aussi admettre que les élèves peuvent avoir accès aux énoncés avant les E3C à cause des banques de sujets, et que cela représente bien un avantage pour ceux qui auront selectionné le bon sujet parmi les seuls possibles... Je me demande toujours comment un prof doit réagir si jamais des élèves demandent de travailler un sujet tombé ailleurs ? Si le prof refuse uniquement le sujet choisi cela donnera un indice très clair et pour refuser tous les sujets il faut bien les connaître tous, et refuser toute question proposée par un élève ce n'est pas très correct non plus.

Pour les E3C de janvier, les élèves pas trop crétins sauront très bien les parties du programme traité, et cela limite considérablement les menus possibles.

À mon avis, bosser les quelques corrigés qui correspondent ne va pas être trop difficile.

Non pas considérablement
Le programme de première techno est composé de 5 blocs: Fonctions1 ( en gros généralités sur les fonctions + fonctions polynômes de degré 2 et 3 )+ Fonctions 2 ( dérivées ) + Stats Probas 1 ( pas grand chose cf sujet 0 ) + Stats Probas 2 ( la suite de pas grand chose ) + Suites ( arithmétiques et géométriques ).

Pour les E3C de janvier il faudra avoir traité 3 des 5 blocs...( 60% du programme...pas grave les élèves vont réviser pendant les vacances..) car chaque sujet comprend outre la partie "automatismes", 3 exercices ( portant chacun sur 1 bloc ) ce qui laisse le choix entre:
Fonctions 1 + Stats Probas 1 + Suites  ou Fonctions 1 + Stats Probas 1 + Fonctions 2
Logiquement sur 300 sujets, il devrait y en avoir 150 "possibles" d'où beaucoup plus que quelques corrigés à travailler.

Pour recentrer un peu sur le sujet:
Il y a quand même une grosse différence entre une calculatrice graphique en mode examen et tout ce qu'elle peut faire et une calculatrice collège... soit il va y avoir une grosse rupture d'égalité entre les candidats... soit les sujets ne demande à faire appel à aucune des fonctionnalités des calculatrices graphiques et cela, j'aimerais le savoir au plus vite, car cela change quand même pas mal ce que l'on doit enseigner aux élèves !

(J'aimerais aussi le savoir pour mes élèves (notamment de Terminale !) qui n'ont pas (encore ?) de calculatrice avec mode examen...

Mrs Hobie a écrit:

Proton a écrit:300 sujets ? Mais c'est plus que tous les sujets du Bac S dispo sur l'APMEP actuellement de 2005 à 2019 ...

le sujet "zéro" est tellement "mauvais" avec un copié/collé d'un exercice vu 1000 fois sur les suites que je ne serais pas étonnée que  parmi les 300, on trouve des sujets avec des exercices repiqués d'années antérieures, avec les permutations d'exercices (comme en Enseignement Scientifique, il y a 3 sujets "0", j'ai vu 2 fois le même exercice dans 2 sujets différents ...)

Admettons qu'un sujet comporte 4 exercices : avec une base de 12 exercices en réserve, on peut fabriquer 495 sujets qui, au sens strict, seront tous différents.. pour au moins un quart.
Avec une trentaine d'exercices de références (ce qui reste une quantité assez réaliste), le nombre de combinaisons possibles explose et laisse pas mal de marge de manoeuvre.

Imaginons que la banque de sujets se retrouve malencontreusement sur internet, il suffit finalement de faire environ une trentaine d'exercices pour être sur de connaitre le sujet qu'on aura au bac E3C de maths. Parfaitement réalisable.
Comptons aussi sur les organismes de cours particuliers pour mettre la main sur cette banque de sujets

Je ne vous pas là de révolution : ce n'est pas loin d'être le cas actuellement pour le bac S, et pour le bac ES une vingtaine d'exercices est largement suffisant ( seul « l'habillage » change ).

Je ne suis que partiellement d’accord. Si, pour nous, profs de maths, on sait pertinemment que ce sont les mêmes notions mis en jeu, que le contexte dans lequel les outils sont utilisés est assez redondant, il suffit, en ES notamment, que la question soit formulée un peu différemment de ce qui a pu être vu en classe pour en perdre certains. Je pense qu’il ne faut surtout pas négliger cette difficulté pour les élèves qui, à mon avis, vient aussi du fait d’une maîtrise de la langue de plus en plus aléatoire. Pour eux, le sujet est toujours différent du coup!