Quitter le navire..

Cath a écrit:Il y existe aussi des détachements pour le supérieur.

C'est quel type de poste ?

Ben pareil.
Fais une recherche, il existe affectation, détachement, temps partagé.

Tiens : http://www.education.gouv.fr/cid58087/mobilite-enseigner-dans-un-autre-degre.html

Cath a écrit:Ben pareil.
Fais une recherche, il existe affectation, détachement, temps partagé.

Tiens : http://www.education.gouv.fr/cid58087/mobilite-enseigner-dans-un-autre-degre.html

Ah oui pour devenir MCF ! Mais ça c'est très particulier. D'ailleurs c'est même écrit que ça ne concerne que très peu de personnes chaque année.

Jamais vu de temps partagé non plus (peut-être dans les ESPE).

Lola-Valérie a écrit:
@littlejulie, tu fais quoi maintenant, si ce n'est pas indiscret ?

Je suis inspecteur des finances publiques, actuellement en fin de formation. Parmi les nombreux métiers offerts au sein de la DGFIP, je vais être veridicatrice en entreprise.

littleJulie a écrit:

Lola-Valérie a écrit:
@littlejulie, tu fais quoi maintenant, si ce n'est pas indiscret ?

Je suis inspecteur des finances publiques, actuellement en fin de formation. Parmi les nombreux métiers offerts au sein de la DGFIP, je vais être veridicatrice en entreprise.

Cela consiste en quoi exactement à la DGFIP ?

..

C'est du contrôle fiscal en entreprises.

Les dossiers sont pré - sélectionnés par un autre service et on s'occupe de la suite, depuis le courrier qui annonce la 1ère visite jusqu'au contentieux suite à la réception de la douloureuse. Le recouvrement est du ressort d'un autre service.
Une partie du travail se fait en entreprise et l'autre au bureau. Il y a une grande souplesse en terme d'emploi du temps puisque le vérificateur gère son propre planning, et de l'autonomie. L'objectif est de faire une dizaine de dossiers par an, selon l'expérience du vérificateur et la complexité des dossiers.

En province, on couvre un secteur géographique mais certains services franciliens se spécialisent sur un secteur d'activité.

littleJulie a écrit:

Lola-Valérie a écrit:
@littlejulie, tu fais quoi maintenant, si ce n'est pas indiscret ?

Je suis inspecteur des finances publiques, actuellement en fin de formation. Parmi les nombreux métiers offerts au sein de la DGFIP, je vais être veridicatrice en entreprise.

J'avais pensé à ce métier mais finalement , il ne m'attirait pas vraiment beaucoup.
Ou alors travailler à l'INSEE mais les postes dans l'Ouest sont rares il m'aurait fallu partir surement en région parisienne.
Les concours : j'appréhenderai trop au moment des affectations.

littleJulie a écrit:C'est du contrôle fiscal en entreprises.

Les dossiers sont pré - sélectionnés par un autre service et on s'occupe de la suite, depuis le courrier qui annonce la 1ère visite jusqu'au contentieux suite à la réception de la douloureuse. Le recouvrement est du ressort d'un autre service.
Une partie du travail se fait en entreprise et l'autre au bureau. Il y a une grande souplesse en terme d'emploi du temps puisque le vérificateur gère son propre planning, et de l'autonomie. L'objectif est de faire une dizaine de dossiers par an, selon l'expérience du vérificateur et la complexité des dossiers.

En province, on couvre un secteur géographique mais certains services franciliens se spécialisent sur un secteur d'activité.

Dis donc ça doit demander des tas de connaissances en droit fiscal ou je ne sais quoi...

littleJulie a écrit:C'est du contrôle fiscal en entreprises.

Les dossiers sont pré - sélectionnés par un autre service et on s'occupe de la suite, depuis le courrier qui annonce la 1ère visite jusqu'au contentieux suite à la réception de la douloureuse. Le recouvrement est du ressort d'un autre service.
Une partie du travail se fait en entreprise et l'autre au bureau. Il y a une grande souplesse en terme d'emploi du temps puisque le vérificateur gère son propre planning, et de l'autonomie. L'objectif est de faire une dizaine de dossiers par an, selon l'expérience du vérificateur et la complexité des dossiers.

En province, on couvre un secteur géographique mais certains services franciliens se spécialisent sur un secteur d'activité.

Tu enseignais quelle matière avant ?

Avant j'enseignais la physique et la chimie.

Ça demande beaucoup de connaissances, mais on a 11 mois de formation initiale (ça va se réduire pour les suivants), et un minimum de 70 jours de formation les 6 premiers mois pour s'adapter aux spécificités du poste.

La formation continue est réelle et indispensable pour tenir compte de l'évolution constante des textes.

littleJulie a écrit:Avant j'enseignais la physique et la chimie.

Ça demande beaucoup de connaissances, mais on a 11 mois de formation initiale (ça va se réduire pour les suivants), et un minimum de 70 jours de formation les 6 premiers mois pour s'adapter aux spécificités du poste.

La formation continue est réelle et indispensable pour tenir compte de l'évolution constante des textes.

C'est donc un changement radical ! Tu devais être une "économie-gestion" dans l'âme...

Bravo pour cette reconversion !

Dans mon groupe, il y aussi un ex-prof d'histoire-géographie et un de mathématiques qui passe parfois par ici : Modulo.

Alors finalement, c'est accessible à tous les profils (je me souviens de Modulo et je savais qu'il était en maths, je pensais que c'était le profil type), c'est bon de le préciser pour les collègues qui se sentent piégés car de profil littéraire ou artistique.

Édit : 3 fois le mot "profil" dans la même phrase, y a pas, je suis une vraie littéraire...

Il y a des "profils" très différents à la DGFIP. Par exemple, parmi les enseignants que j'ai eus pendant la scolarité de contrôleur, il y avait un ex-prof de français et une ex-prof d'histoire géo.
Et j'ai également rencontré plusieurs "collègues" de diverses disciplines en tant que stagiaires, même si les profs de maths sont bien représentés (épreuve de maths au concours externe).

Que ce soit pour vous (Sibylline et littleJulie) ou tous ces collègues, qu'a donné la première affectation ?
Avez-vous pu rester dans votre département d'origine ?

@littlejulie c'est cool si ça te plaît ! Ensuite, vous pouvez bouger facilement sans être bloqués sur une spécialité aux finances publiques ? Comme c'est un ministère assez fermé, j'avoue que je ne sais pas du tout comment s'y déroulent les carrières.

@Sibylline, félicitations à toi aussi

@coxy'nell c'est sûr que la question géographique est parmi celles qui font le plus hésiter. Il te reste éventuellement les concours académiques et l'IRA de Nantes, même s'il y a encore une part d'aléatoire.

@cath sur d'autres concours, on retrouve aussi des profs issus de toutes les matières

@surfaquitaine, en ce qui me concerne (après l'IRA), j'ai eu un poste à 2kms de chez moi, ce qui ne m'était jamais arrivé pendant mes années en tant que TZR. J'ai changé de poste et d'administration récemment, je me suis encore rapprochée un peu. Mais globalement, tous les collègues affectés loin de chez eux ont réussi à bouger après un an ou deux, ce qui reste un délai raisonnable.

surfaquitaine a écrit:Que ce soit pour vous (Sibylline et littleJulie) ou tous ces collègues, qu'a donné la première affectation ?
Avez-vous pu rester dans votre département d'origine ?

Pour l'instant, je n'ai pas d'affectation, car je vais enchaîner sur la scolarité d'inspectrice, à partir du 1er septembre.
D'ailleurs, les modalités de première affectation vont changer cette année pour les A : sur les postes restés vacants, selon le rang au concours.
Avant, c'était à l'ancienneté administrative, et les stagiaires participaient au mouvement "normal", il me semble.

J'habite en banlieue parisienne, donc je ne me fais pas trop de souci pour le lieu d'affectation.
On est "bloqué" 3 ans sur la première affectation, ensuite pour les muts, vu que je serai reclassée à un échelon haut dans la grille, je devrais pouvoir obtenir quelque chose de bien.

LittleJulie est en fiscalité des entreprises, moi j'aimerais rester dans la spécialité de "gestion publique" des collectivités territoriales.
Je saurai en décembre sur quel poste je serai affectée à partir de mai 2019 (la formation passe de 18 à 12 mois, glurps : seulement 8 mois en école et 4 mois de stage probatoire dans la future affectation).

Sinon, de nombreux collègues contrôleurs avec qui j'étais en formation ont eu leur département d'origine, et dans des coins plutôt demandés : Bretagne, Bordelais, Vendée ...

J'ai pu rentrer sans problème dans ma région d'origine, j'ai même eu mon premier voeu, sans avoir eu besoin de faire jouer mon rapprochement familial ! Il faut préciser que j'avais un bon échelon  (prof à l'échelon 8, reclassée inspecteur échelon 8).

On reste bloqué 3 ans sur le premier poste (2 si on n'a pas obtenu son rapprochement) mais après toutes les évolutions sont possibles : s'il me prend l'envie de faire de la gestion publique comme Sybilline, ou de partir sur un poste plus administratif, c'est faisable ! Pour les franciliens, il y aussi Bercy : une collègue a obtenu un poste à la Direction de la Législation Fiscale,  dane un bureau spécialisé dans la législation internationale. Très pointu mais très interessant. Une amie contrôleur vient de postuler pour un poste à l'Élysée...

Il faut fournir un effort de mise à  niveau en changeant de spécialisation mais rien de comparable avec la préparation d'un concours et il y a un accompagnement en formation continue.

C'est aussi ce qui m'avait plus pour ce concours : la grande variété des métiers proposés par la suite, ainsi que l'existence de grades supérieurs : on peut vraiment évoluer tout au long de sa carrière !

Cath a écrit:

littleJulie a écrit:C'est du contrôle fiscal en entreprises.

Les dossiers sont pré - sélectionnés par un autre service et on s'occupe de la suite, depuis le courrier qui annonce la 1ère visite jusqu'au contentieux suite à la réception de la douloureuse. Le recouvrement est du ressort d'un autre service.
Une partie du travail se fait en entreprise et l'autre au bureau. Il y a une grande souplesse en terme d'emploi du temps puisque le vérificateur gère son propre planning, et de l'autonomie. L'objectif est de faire une dizaine de dossiers par an, selon l'expérience du vérificateur et la complexité des dossiers.

En province, on couvre un secteur géographique mais certains services franciliens se spécialisent sur un secteur d'activité.

Dis donc ça doit demander des tas de connaissances en droit fiscal ou je ne sais quoi...

La scolarité dgfip sert à cela !

littleJulie a écrit:

Lefteris a écrit:
Quand on a  des responsabilités, des engagements financiers, on est moins enclin à lâcher la proie pour l'ombre, et les concours de la FP permettent, en conservant l'indice,de ne pas tirer un trait sur tout ce qu'on a déjà fait,  voire de progresser. De plus, les situations familiales permettent de ne pas s'éloigner, ou pas trop.

C'est une des premières choses que mon mari m'a dites quand je lui ai annonce mon désir de reconversion : on vient d'acheter la maison, il y a un crédit à rembourser basé sur 2 salaires : quoi que tu fasses, il faudra faire rentrer un minimum d'argent !
De toute façon je voulais rester dans la FP, donc non seulement je n'ai pas perdu en salaire, mais j'ai fait un bond de 40 %
Pour ce qui du poste pas loin de chez soi et des possibilités de mutations dans la FP, je conseille de regarder attentivement les grilles indiciaires (trouver son nouvel échelon), trouver les barres des différentes zones (les sites des syndicats donnent les chiffres sur plusieurs années) et se renseigner sur les règles de mutation et de première affectation. Par ex,  à la DGFIP (les impôts et la gestion des collectivités pour faire simple), ces règles sont en train de changer complètement et la 1ere affectation des inspecteurs sera liée au résultat au concours.
Ce qui va suivre est terriblement cliché, mais ce serait dommage d'avoir échappé aux établissements difficiles de la RP pour se retrouver affecté dans le 93...

Un projet de reconversion s'étudie longuement en amont et en aval pour ne pas risquer de déconvenue après de nombreux efforts !

J'ai cru comprendre que ces règles font énormément grogner dans les rangs de la dgfip ?!
Quid des postes au concours de septembre 2018 pour le grade d'inspecteur ? Des infos ? un gros chiffre comme l'année dernière ? (511 postes quand même en septembre 2017 pour un concours de catégorie A hors Education nationale, c'était juste hallucinant !)

Pas d'info sur le futur recrutement !
Une chose est sûre : je n'aurais pas passé le concours si la 1ere affectation dépendait du rang de concours ! Avec l'ancien système, j'ai pu estimer mon reclassement et mes chances de retourner dans ma province selon les barres, que je sois major ou dernière reçue. Avec le nouveau système, aucune visibilité sur les affectations après concours et blocage 3 ans 😨. Tout le monde n'a pas la "chance" d'habiter en IdF (où il y a une forte concentration de postes) et / ou d'être mobile géographiquement.
Quant à l'expérience pilote de l'affectation au département , elle consiste à créer un mouvement à 2 tours, là où on pouvait choisir sa zone géographique avec précision (sur une commune) : pas la peine de vous détailler les inconvénients de ce système !