Accusé à tort par des élèves

TÉMOIGNAGE - Accusé à tort de s’être masturbé dans la salle de classe d’un collège à Cergy dans le Val-d’Oise, un professeur de mathématiques raconte au Figaro le drame qu’il a vécu de sa mise à pied à la fin de son contrat.

La suite ici:

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/un-professeur-temoigne-de-son-calvaire-apres-avoir-ete-accuse-a-tort-par-des-eleves-20190408

Et de trois ! Bravo, le Val d'Oise !

Les détails sont effarants : on n'est pas loin de la faute grave de la part des enquêteurs !

Il a bien raison de témoigner publiquement.

Et pendant ce temps on va vers une contractualisation à tout crin, merci cap 2022, et les collègues n'en ont rien à faire...Cette affaire là donne seulement une idée de l'avenir.

J'ajouterai, pour ceux qui s'en souviennent, le slogan "bienvenu dans le Val d'Oise" des pubs radio d’antan. Publicité mensongère ?

La bienveillance n'a qu'un œil.
Effarant.

C’est incroyable ! On commence par être forcément coupable, puis coupable de ne pas l’être ! Ce pourrait être de l’absurde si ce n’était aussi effrayant.

Invraisemblable. "Enfin, si vous n'aviez pas fait ce geste, hein, on n'aurait pas pu croire que..." On marche sur la tête.

"le mouvement de main vu par l’élève au fond d’une salle depuis le couloir pendant la récréation pouvait être un échauffement de guitariste."

Ah bon ?

J'ai la guitare qui me démange...

Dans l'article, le professeur rappelle que c'était matériellement impossible, donc le CDE est vraiment très critiquable dans cette histoire car elle connait son établissement.

Le final de cette histoire, en disant qu'il a fait un geste qui pouvait donner l'illusion que... Et à aucun moment, on imagine que les deux élèves ont tout inventé...

Dans cette histoire le préjudice est énorme.

Encore quelques affaires comme celle-ci et le taux de féminisation dans l'enseignement atteindra les 100% !

Tout homme qui se propose de devenir professeur doit savoir que non seulement sa carrière mais plus encore son honneur seront à la merci du moindre ragot à connotation sexuelle, aussi infondé soit-il. C'est un risque que, consciemment ou non, beaucoup d'hommes ne veulent pas courir. Je pense que c'est en partie pour cela qu'il y a si peu de maîtres aujourd'hui dans l'enseignement primaire alors qu'une présence masculine ne ferait pas de mal à bien des écoliers...

Peut-être pas dans tout l'enseignement Brontosaure, mais dans les collèges (qui deviennent la suite de l'école primaire) oui sûrement. La seule fois où il y a eu une accusation portée contre moi (j'aurais insulté des élèves), c'était en collège. Devinant qui a fait le coup, je suis allé dans la classe en question et leur ai bien dit que je n'hésiterais pas à porter plainte au commissariat pour diffamation. Et en regardant bien en face les élèves suspects

J'ai eu la paix ensuite, mais je n'ai pas aimé le discours du principal (pervers narcissique notoire) qui m'a dit (alors que j'avais précisé évidemment que les accusations étaient fausses) "oui mais faites attention à la façon dont vous parlez aux élèves". Je lui répondu de nouveau la même chose que précédemment et il m'a refait la même réponse.

Il était ambigu, mais j'étais jeune et naïf (et je ne savais pas ce que c'était que la perversité narcissique à l'époque)

Et quand on est contractuel, c'est la double peine : rien, dans les textes, n'oblige l'administration à motiver le non renouvellement d'un contrat quand on est contractuel. C'est vraiment un statut hyper précaire, qui permet les abus en tous genres...

Manu7 a écrit:Dans l'article, le professeur rappelle que c'était matériellement impossible, donc le CDE est vraiment très critiquable dans cette histoire car elle connait son établissement.

Le final de cette histoire, en disant qu'il a fait un geste qui pouvait donner l'illusion que... Et à aucun moment, on imagine que les deux élèves ont tout inventé...

Dans cette histoire le préjudice est énorme.

C'est le moins que l'on puisse dire.