Les professeurs devront se former pendant les vacances, même les grandes...

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Je ne pense pas que ceux qui emploient cette expression considèrent avoir le pouvoir légal de décider un arrêt maladie. Ils emploient cette expression parce qu'ils savent ce que c'est ce que décidera leur médecin s'ils lui racontent leur situation. Ils ont en fait le pouvoir de ne pas aller voir le médecin et de ne pas leur décrire l'état dans lequel ils sont. "Se mettre en arrêt maladie" correspond alors au moment où on décide de mettre fin à cette espèce de rétention. Bon, il y a aussi le pouvoir de manipuler le médecin.

Enfin, cette façon de parler est évidemment désastreuse.

De toute façon quand on est en arrêt maladie on n'a pas le droit de bouger de chez soi. Donc prendre un arrêt pour pouvoir honorer ses réservations de vacances, ça risque de ne pas marcher longtemps.
Je ne sais pas comment est le médecin de @Hugo78 mais le mien ne signe même pas d'arrêt pour une patiente de 60 ans, épuisée et qui est tombée dans les pommes en plein cours (une de mes collègues, qui a le même médecin que moi). Alors, y aller pour dire "je veux pas aller en formation", faut vraiment être sûr de son médecin.

Philomène87 a écrit:

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Je ne pense pas que ceux qui emploient cette expression considèrent avoir le pouvoir légal de décider un arrêt maladie. Ils emploient cette expression parce qu'ils savent ce que c'est ce que décidera leur médecin s'ils lui racontent leur situation. Ils ont en fait le pouvoir de ne pas aller voir le médecin et de ne pas leur décrire l'état dans lequel ils sont. "Se mettre en arrêt maladie" correspond alors au moment où on décide de mettre fin à cette espèce de rétention. Bon, il y a aussi le pouvoir de manipuler le médecin.

Enfin, cette façon de parler est évidemment désastreuse.

De toute façon quand on est en arrêt maladie on n'a pas le droit de bouger de chez soi. Donc prendre un arrêt pour pouvoir honorer ses réservations de vacances, ça risque de ne pas marcher longtemps.
Je ne sais pas comment est le médecin de @Hugo78 mais le mien ne signe même pas d'arrêt pour une patiente de 60 ans, épuisée et qui est tombée dans les pommes en plein cours (une de mes collègues, qui a le même médecin que moi). Alors, y aller pour dire "je veux pas aller en formation", faut vraiment être sûr de son médecin.

On se mettra en grève ou on n'ira pas, et basta !

Philomène87 a écrit:De toute façon quand on est en arrêt maladie on n'a pas le droit de bouger de chez soi. Donc prendre un arrêt pour pouvoir honorer ses réservations de vacances, ça risque de ne pas marcher longtemps.
Je ne sais pas comment est le médecin de @Hugo78 mais le mien ne signe même pas d'arrêt pour une patiente de 60 ans, épuisée et qui est tombée dans les pommes en plein cours (une de mes collègues, qui a le même médecin que moi). Alors, y aller pour dire "je veux pas aller en formation", faut vraiment être sûr de son médecin.

Les arrêts maladie sont un droit et là, je parle pour moi, j'ai rarement vu des abus. Demander à rester chez soi avec le droit d'en sortir seulement 4 heures par jour, c'est loin d'être une sinécure. Après c'est vrai que les symptômes sont moins évidents qu'un ouvrier du bâtiment à qui il manque des disques vertébraux à la cinquantaine mais ce n'est pas pour rien que notre profession est "leader" en ce qui concerne l'épuisement psychologique sans parler du taux de suicides (encore une fois, je le répète, nous sommes deuxième parmi les professions les plus exposées).

Lefteris a écrit:

F.Lemoine a écrit:Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, je vous recommande chaudement la lecture du petit roman de Melville , Bartleby .
"I would prefer not to".

Je connais la trame et ne l'ai jamais lu. Je vais le faire...

Tu vas voir, Bartleby c'est une grande consolation. C'est très bref ; pour la méga-consolation je recommande Middlemarch

Leroy86 a écrit:

Philomène87 a écrit:De toute façon quand on est en arrêt maladie on n'a pas le droit de bouger de chez soi. Donc prendre un arrêt pour pouvoir honorer ses réservations de vacances, ça risque de ne pas marcher longtemps.
Je ne sais pas comment est le médecin de @Hugo78 mais le mien ne signe même pas d'arrêt pour une patiente de 60 ans, épuisée et qui est tombée dans les pommes en plein cours (une de mes collègues, qui a le même médecin que moi). Alors, y aller pour dire "je veux pas aller en formation", faut vraiment être sûr de son médecin.

Les arrêts maladie sont un droit et là, je parle pour moi, j'ai rarement vu des abus. Demander à rester chez soi avec le droit d'en sortir seulement 4 heures par jour, c'est loin d'être une sinécure. Après c'est vrai que les symptômes sont moins évidents qu'un ouvrier du bâtiment à qui il manque des disques vertébraux à la cinquantaine mais ce n'est pas pour rien que notre profession est "leader" en ce qui concerne l'épuisement psychologique sans parler du taux de suicides (encore une fois, je le répète, nous sommes deuxième parmi les professions les plus exposées).

Avec l'intervention de @Hugo78 on est dans un cas d'abus manifeste, d'où le ton de mon message. Mais il l'a sûrement écrit sous le coup de la colère.

Philomène87 a écrit:

Leroy86 a écrit:

Philomène87 a écrit:De toute façon quand on est en arrêt maladie on n'a pas le droit de bouger de chez soi. Donc prendre un arrêt pour pouvoir honorer ses réservations de vacances, ça risque de ne pas marcher longtemps.
Je ne sais pas comment est le médecin de @Hugo78 mais le mien ne signe même pas d'arrêt pour une patiente de 60 ans, épuisée et qui est tombée dans les pommes en plein cours (une de mes collègues, qui a le même médecin que moi). Alors, y aller pour dire "je veux pas aller en formation", faut vraiment être sûr de son médecin.

Les arrêts maladie sont un droit et là, je parle pour moi, j'ai rarement vu des abus. Demander à rester chez soi avec le droit d'en sortir seulement 4 heures par jour, c'est loin d'être une sinécure. Après c'est vrai que les symptômes sont moins évidents qu'un ouvrier du bâtiment à qui il manque des disques vertébraux à la cinquantaine mais ce n'est pas pour rien que notre profession est "leader" en ce qui concerne l'épuisement psychologique sans parler du taux de suicides (encore une fois, je le répète, nous sommes deuxième parmi les professions les plus exposées).

Avec l'intervention de @Hugo78 on est dans un cas d'abus manifeste, d'où le ton de mon message. Mais il l'a sûrement écrit sous le coup de la colère.

Oui, je l'ai écrit sous le coup de la colère car je trouve cela aberrant !!!

Philomène87 a écrit:

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Je ne pense pas que ceux qui emploient cette expression considèrent avoir le pouvoir légal de décider un arrêt maladie. Ils emploient cette expression parce qu'ils savent ce que c'est ce que décidera leur médecin s'ils lui racontent leur situation. Ils ont en fait le pouvoir de ne pas aller voir le médecin et de ne pas leur décrire l'état dans lequel ils sont. "Se mettre en arrêt maladie" correspond alors au moment où on décide de mettre fin à cette espèce de rétention. Bon, il y a aussi le pouvoir de manipuler le médecin.

Enfin, cette façon de parler est évidemment désastreuse.

De toute façon quand on est en arrêt maladie on n'a pas le droit de bouger de chez soi. Donc prendre un arrêt pour pouvoir honorer ses réservations de vacances, ça risque de ne pas marcher longtemps.
Je ne sais pas comment est le médecin de @Hugo78 mais le mien ne signe même pas d'arrêt pour une patiente de 60 ans, épuisée et qui est tombée dans les pommes en plein cours (une de mes collègues, qui a le même médecin que moi). Alors, y aller pour dire "je veux pas aller en formation", faut vraiment être sûr de son médecin.

Si, on peut avoir le droit de sortir, cela peut même être recommandé par le médecin. Pour les séjours à l'étranger il faut faire une demande particulière.

Je ne suis pas certaine que ce sera mis en oeuvre. Comme l'ont dit certains, il faudra déjà trouver des pigeons formateurs acceptant de pourrir leurs propres vacances pour aller "former" des collègues potentiellement hostiles.
Certains ne viendront même pas, ceux qui seront présents corrigeront leurs copies ou prendront un bouquin.
Pour moi, cette annonce c'est juste un coup de bluff pour alimenter le prof bashing. Mais il est clair qu'il faut rester vigilant.

Le fait même que cette mesure soit discutée prouve combien les fondamentaux du statut sont menacés.

On a bien trouvé des volontaires pour l'Ecole ouverte...

Ou alors nous faire entrevoir le pire pour finalement nous imposer une mesure un peu "moins pire", mais qui entame quand même notre statut. On se dira alors avec soulagement "ouf, on l'a échappé belle!".
Pourtant nous sommes tous la grenouille dans la marmite.

Ca fait longtemps que mon métier à disparu et que je suis devenu un fonctionnaire à abattre. Mais là trop c'est trop ! Quand je m'agitais dans la SdP il ne se passait rien. Là une collègue se fiche de moi en me disant que cela faisait longtemps que je n'avais pas fait de prédications. Je lui ai fait une séance personnalisée elle n'a pas été déçue !

Maintenant c'est chacun pour moi et m***e aux autres. Ce gouvernement m'a tuer.

Philomène87 a écrit:Je ne suis pas certaine que ce sera mis en oeuvre. Comme l'ont dit certains, il faudra déjà trouver des pigeons formateurs acceptant de pourrir leurs propres vacances pour aller "former" des collègues potentiellement hostiles.

Cette mesure sera mise en oeuvre au moins pour les formations de la réforme du lycée, pour ceux qui veulent enseigner les nouvelles spécialités ...

Je n'ai aucun doute sur le fait qu'on trouvera des formateurs - comme il y a eu des formateurs pour la réforme du collège.

Pourquoi 3,14159 a écrit:Ca fait longtemps que mon métier à disparu et que je suis devenu un fonctionnaire à abattre. Mais là trop c'est trop ! Quand je m'agitais dans la SdP il ne se passait rien. Là une collègue se fiche de moi en me disant que cela faisait longtemps que je n'avais pas fait de prédications. Je lui ai fait une séance personnalisée elle n'a pas été déçue !

Maintenant c'est chacun pour moi et m***e aux autres. Ce gouvernement m'a tuer.

Pareil. Chez moi ça râle, ça râle, mais ça n'agit pas.
Et les quelques fois où j'ai fait grève, non seulement j'étais la seule, mais mes heures ont été confiées à des jaunes qui se sont gavés d'HSE sur ma grève et qui me regardent avec pitié ou moquerie (je passe pour la gauchiste, voire l'anarchiste toujours en train de ne pas être d'accord - le clown de service quoi).

Ruthven a écrit:

Philomène87 a écrit:Je ne suis pas certaine que ce sera mis en oeuvre. Comme l'ont dit certains, il faudra déjà trouver des pigeons formateurs acceptant de pourrir leurs propres vacances pour aller "former" des collègues potentiellement hostiles.

Cette mesure sera mise en oeuvre au moins pour les formations de la réforme du lycée, pour ceux qui veulent enseigner les nouvelles spécialités ...

Je n'ai aucun doute sur le fait qu'on trouvera des formateurs - comme il y a eu des formateurs pour la réforme du collège.

Un GRAND moment de formation : inoubliable!

J'ai envoyé un mail à tous mes collègues ce matin, en mettant des liens vers les articles concernant : la formation obligatoire, l'annualisation, le maintien du gel du point d'indice, etc. J'attends de voir les réactions, s'il y en a.

Ruthven a écrit:

Philomène87 a écrit:Je ne suis pas certaine que ce sera mis en oeuvre. Comme l'ont dit certains, il faudra déjà trouver des pigeons formateurs acceptant de pourrir leurs propres vacances pour aller "former" des collègues potentiellement hostiles.

Cette mesure sera mise en oeuvre au moins pour les formations de la réforme du lycée, pour ceux qui veulent enseigner les nouvelles spécialités ...

Je n'ai aucun doute sur le fait qu'on trouvera des formateurs - comme il y a eu des formateurs pour la réforme du collège.

Il y a eu des formateurs et des collègues volontaires pour s'y rendre durant les vacances contre une piécette !

Leclochard a écrit:

Ruthven a écrit:

Philomène87 a écrit:Je ne suis pas certaine que ce sera mis en oeuvre. Comme l'ont dit certains, il faudra déjà trouver des pigeons formateurs acceptant de pourrir leurs propres vacances pour aller "former" des collègues potentiellement hostiles.

Cette mesure sera mise en oeuvre au moins pour les formations de la réforme du lycée, pour ceux qui veulent enseigner les nouvelles spécialités ...

Je n'ai aucun doute sur le fait qu'on trouvera des formateurs - comme il y a eu des formateurs pour la réforme du collège.

Il y a eu des formateurs et des collègues volontaires pour s'y rendre durant les vacances contre une piécette !

Juste un symptôme de notre misère. Ça me rappelle une phrase d'un auteur que j'ai oublié qui parlait de "gens tellement pauvres qu'ils ne se rendaient pas compte qu'ils l'étaient".

Ruthven a écrit:

Philomène87 a écrit:Je ne suis pas certaine que ce sera mis en oeuvre. Comme l'ont dit certains, il faudra déjà trouver des pigeons formateurs acceptant de pourrir leurs propres vacances pour aller "former" des collègues potentiellement hostiles.

Cette mesure sera mise en oeuvre au moins pour les formations de la réforme du lycée, pour ceux qui veulent enseigner les nouvelles spécialités ...

Je n'ai aucun doute sur le fait qu'on trouvera des formateurs - comme il y a eu des formateurs pour la réforme du collège.

Pareil. Je suis de plus en plus dégoûté par la réaction de certains de nos collègues. La plupart accepteront de se rendre à ses formations en râlant certes mais pas trop fort, parce qu'on sait jamais, l'IPR pourrait nous entendre. En vu qu'on a trouvé des gens bien sympathiques et sans scrupules pour surveiller à la place de collègues en grève (même des :censure: de retraités !), on arrivera toujours à trouver des gogos pour assurer la formation à qui on fera miroiter la classe exceptionnelle...

VanGogh59 a écrit:Pareil. Je suis de plus en plus dégoûté par la réaction de certains de nos collègues. La plupart accepteront de se rendre à ses formations en râlant certes mais pas trop fort, parce qu'on sait jamais, l'IPR pourrait nous entendre. En vu qu'on a trouvé des gens bien sympathiques et sans scrupules pour surveiller à la place de collègues en grève (même des :censure: de retraités !), on arrivera toujours à trouver des gogos pour assurer la formation à qui on fera miroiter la classe exceptionnelle...

Bah oui, tout le monde sait comment faire le professeur comme si avoir joué à la dinette faisait de vous un grand cuisinier.

Et vous verrez que Blanquer vantera cette indemnité de 120 € par jour de formation comme participant de notre revalorisation salariale.
Alors que 20 € de l'heure ça doit nous situer entre femme de ménage et jardinier.

Pardon mais j'aimerais signaler un petit truc qui m'amuse beaucoup dernièrement. Peu de formateurs aguerris ont accepté d'être formateur lycée par chez moi (en gros, on a fait les morts). Cependant, des tas de collègues qui n'étaient pas formateurs ont sauté sur l'occasion dont beaucoup crachant encore il y a peu de temps sur les formateurs.

Je rigole pas mal en ce moment en voyant les listes de formateurs pour la réforme du lycée (et ils ne passeront pas le CAFFA, ils ne serviront que pour ces formations).

A noter que depuis trois ou quatre ans, on a perdu chez moi jusqu'à 80% des formateurs recrutés en 2016.

VinZT a écrit:Alors que 20 € de l'heure ça doit nous situer entre femme de ménage et jardinier.

Regarde le montant du SMIC horaire. 20€ de l'heure, ça nous amène à 2800€/mois, je ne gagne pas ça.

Aucun doute non plus.
Tant côté formateurs que enseignants.
Sauf les formateurs qui donnent beaucoup pendant l'année et voudraient sauvegarder leur vie de famille...

Je pense d'ailleurs que une partie des jeunes collègues (pas tous) sont moins attachés que nous aux vacances d'été (nous, nous sommes plus ou moins sur le mythe qu'elles nous sont dues parce que nous travaillerions 12 mois payés 10).
Et salaires modestes expliquant cela, ils sont prêts à prendre toute gratification éventuelle.

Et salaires modestes expliquant cela, ils partent peut-être moins en vacances hors de leurs domiciles, et se disent que...

Et moindre syndicalisation expliquant cela, je les trouve peu au courant de leurs droits, et de l'historique des réformes/luttes...( J'ai 2 jeunes collègues qui ont eu des pb cette année, et c'est une collègue et moi, pas au même syndicat, mais on s'entend bien, qui sommes allées spontanément leur rappeler leurs droits et les procédures . Pas pour les "défendre" à tout crin, mais faire en sorte qu'on les traite correctement. Eux n'avaient même pas l'idée de se renseigner avant de subir.)

Bref, assez prêts à accepter réunions, tableaux de compétences à remplir, et autres..
Je suis égoïstement contente de partir bientôt. Je me sens décalée et has been.

PS Elyas, hallucinant ! On crée le CAFFA, et on le remballe dès qu'il se révèle trop pesant...

Elyas a écrit:Pardon mais j'aimerais signaler un petit truc qui m'amuse beaucoup dernièrement. Peu de formateurs aguerris ont accepté d'être formateur lycée par chez moi (en gros, on a fait les morts). Cependant, des tas de collègues qui n'étaient pas formateurs ont sauté sur l'occasion dont beaucoup crachant encore il y a peu de temps sur les formateurs.

Je rigole pas mal en ce moment en voyant les listes de formateurs pour la réforme du lycée (et ils ne passeront pas le CAFFA, ils ne serviront que pour ces formations).

A noter que depuis trois ou quatre ans, on a perdu chez moi jusqu'à 80% des formateurs recrutés en 2016.

Je ne suis pas étonné: en SVT également, j'ai remarqué que beaucoup de formateurs ont jeté l'éponge; plein de nouveaux collègues ont été appelés ....
Pourquoi acceptent-ils? Je ne sais pas : la paye ? Un grand besoin de reconnaissance ?

gauvain31 a écrit:Je ne suis pas étonné:  en SVT également, j'ai remarqué que beaucoup de formateurs ont jeté l'éponge; plein de nouveaux collègues ont été appelés ....
Pourquoi acceptent-ils? Je ne sais pas : la paye ? Un grand besoin de reconnaissance ?

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