problème date d'arrêté d'affectation

Bonsoir,

TZR en HG, j'ai effectué un remplacement court qui s'est fini le 4/12. La personne que je remplaçais a été prolongée.
Ce matin, mon établissement de rattachement (qui n'est pas celui d'affectation) me transfère donc mon nouvel arrêté d'affectation pour poursuivre la suppléance.
Sauf que la dpe a envoyé mon arrêté d'affectation le 6/12 mais sur celui-ci, le rempla commence le 5/12.
Je ne suis pas retournée dans l'établissement d'affectation depuis le 4/12, date de la fin de mon rempla à l'origine car je n'ai vu le mail qu'en fin de  journée aujourd'hui.
Comment suis-je sensée commencer un rempla le 5/12 alors que la dpe ne transmet mon arrêté que le lendemain à mon établissement de rattachement et à mon établissement d'affectation ?
Le rectorat, malhonnête jusqu'au bout.
Je vais donc me présenter lundi, et avant de signer l'arrêté, je vais demander au secrétariat du lycée de contacter le rectorat à ce propos, mais si le rectorat ne répond pas, que me conseillez-vous de faire ? Signer l'arrêté en rayant la date du 5 et en précisant sur les 3 exemplaires que je ne peux pas prendre mes fonctions le 5 puisque l'arrêté n'a été envoyé que le 6 ? Ne pas signer au risque qu'on m'accuse ensuite de ne pas avoir pris mes fonctions et ne pas être couverte en cas d'accident ?

Merci pour vos réponses et conseils.

Le 5/12, tu as fait grève ! Comme l'expéditeur de ton arrêté, soit dit en passant... Officiellement que tu en aies ou non connaissance, ton remplacement part du 5.

Pour les accidents vu que le 5/12 est déjà passé c'est peu risqué, mais pour la rémunération, il y a un risque d'avoir une journée en moins, non ?

Tu signes l'arrêté en inscrivant dessus : Arrête anti-daté, transmis et pris connaissance le 6/12/2019.
S'il a été envoyé par mail le 6, tu as une trace, et on ne pourra absolument rien te reprocher sur une absence le 5/12. Je doute que l'établissement fasse remonter ton absence ce jour-là. Le rectorat, lui, sans remontée, s'en contrefiche.

Par ailleurs, tu n'as aucune obligation de lire tes mails. Un arrêté doit être transmis de manière officielle par le RAD ou par courrier.

Delia, en fait non à l'origine le 5, c'est une autre TZR qui aurait normalement du prendre la suite. Mais son AM a été également prolongé. Ce qui me hérisse avec le rectorat, c'est que la DPE envoit mon arrêté à mon RAD le 06/12 (date avant laquelle je ne peux pas avoir connaissance de la poursuite de la suppléance) en me demandant d'être présente le 05/12. La façon de faire me gonfle.

Manu : étant donné que mon établissement n'est pas mon RAD, que mon RAD n'a eu connaissance de mon arrêté que le 06/12, je doute effectivement que qui que ce soit fasse remonter quoi que ce soit au rectorat. Mais sait-on jamais.
Après, j'étais gréviste. Enfin j'aurai été gréviste si j'avais eu une affectation. La perte de salaire ne me dérange pas mais la façon très indélicate du rectorat si.

Mme_Prof, je pensais effectivement noter qqch du genre sur l'arrêté, mais je n'avais pas la formulation. Merci à toi, vu comme je suis remontée contre le rectorat qui essaye vraiment de me la faire à l'envers cette année, ça aurait été probablement beaucoup moins factuel et beaucoup plus énervé !

En tant que TZR, cela m'arrive régulièrement. Dans ce cas, je refuse de signer en expliquant qu'il n'est pas dans mes habitudes d'appliquer ma signature sur un faux et demandant un document rectifié. Je trouve inacceptable la désinvolture avec laquelle le rectorat nous demande de signer des documents fallacieux et refuse de m'y plier.

4 décembre, 5 décembre, 6 décembre, en fin d'année, on a franchement autre chose à faire que de perdre du temps à chipoter, d'autant plus que c'est à ton avantage. Si vraiment cela te gêne propose de rattraper les heures, mais que cela reste en interne, inutile de tout compliquer et de faire perdre du temps au Secrétariat et au Rectorat. Les logiciels sont très obsolètes et très peu ergonomiques.

Deedlot a écrit:Bonsoir,

TZR en HG, j'ai effectué un remplacement court qui s'est fini le 4/12. La personne que je remplaçais a été prolongée.
Ce matin, mon établissement de rattachement (qui n'est pas celui d'affectation) me transfère donc mon nouvel arrêté d'affectation pour poursuivre la suppléance.
Sauf que la dpe a envoyé mon arrêté d'affectation le 6/12 mais sur celui-ci, le rempla commence le 5/12.
Je ne suis pas retournée dans l'établissement d'affectation depuis le 4/12, date de la fin de mon rempla à l'origine car je n'ai vu le mail qu'en fin de  journée aujourd'hui.
Comment suis-je sensée commencer un rempla le 5/12 alors que la dpe ne transmet mon arrêté que le lendemain à mon établissement de rattachement et à mon établissement d'affectation ?
Le rectorat, malhonnête jusqu'au bout.
Je vais donc me présenter lundi, et avant de signer l'arrêté, je vais demander au secrétariat du lycée de contacter le rectorat à ce propos, mais si le rectorat ne répond pas, que me conseillez-vous de faire ? Signer l'arrêté en rayant la date du 5 et en précisant sur les 3 exemplaires que je ne peux pas prendre mes fonctions le 5 puisque l'arrêté n'a été envoyé que le 6 ? Ne pas signer au risque qu'on m'accuse ensuite de ne pas avoir pris mes fonctions et ne pas être couverte en cas d'accident ?

Merci pour vos réponses et conseils.

Ne pas attribuer à la malveillance ce que la flemme suffit à expliquer.

La DPE a du cliquer sur un bouton "prolonger" et ne s'est pas posé plus de question que cela. Un prolongement commence dès le premier jour concerné.

Tu notes sur l'arrété que tu signes "reçu le 6", tu t'en gardes une photocopie et tu oublies. Il est probable que personne ne te demande rien de plus. Vérifie juste ce que fait le CdE pour la grève du 5, étant donné que pour les ordinateurs qui te gèrent tu es chez lui le 5.

Pour le coup c'est pas un cadeau? On t'offre une journée payée non?

C'est plutôt l'inverse, on me prévient le 06 décembre que j'aurai dû commencer un remplacement le 05. Si l'établissement fait remonter mon absence, je vais perdre des jours de salaire, puisque j'aurai du être en poste selon mon arrêté.

Même si c'est par flemme, je trouve ça totalement malvenue comme façon de faire de la part du rectorat. On nous demande de signer des papiers qui sont faux, qui sont anti-datés, qui sont inexacts (le nombre d'heures sur l'arrêté est faux également, et ce en ma défaveur) alors qu'à côté de ça, on attend de nous (et à raison) de la rigueur devant les élèves.

Ah oui tu es tzr pas contractuels

Si le nombre d'heures est faux il ne faut pas signer et demandé une version corrigée, je suis d'accord avec Euphémia.

Deedlot a écrit:C'est plutôt l'inverse, on me prévient le 06 décembre que j'aurai dû commencer un remplacement le 05. Si l'établissement fait remonter mon absence, je vais perdre des jours de salaire, puisque j'aurai du être en poste selon mon arrêté.

Même si c'est par flemme, je trouve ça totalement malvenue comme façon de faire de la part du rectorat. On nous demande de signer des papiers qui sont faux, qui sont anti-datés, qui sont inexacts (le nombre d'heures sur l'arrêté est faux également, et ce en ma défaveur) alors qu'à côté de ça, on attend de nous (et à raison) de la rigueur devant les élèves.

Non, l'établissement ne fera pas remonter ton absence. Si vraiment il voulait, Le CdE commencerait par te faire un courrier t'informant qu'il a constaté un service non fait. Tu y répondrais par écrit que, comme tu l'a écrit sur l'ordre de mission que tu as signé (copie jointe), tu n'as pas été informé avant le 6 de l'existence de cet ordre de mission.

Que veux-tu que l'administration fasse? Qu'elle prouve que tu as eu l'ordre de mission le 5? Elle ne peut pas. Il ne suffit pas de dater un document pour que sa date s'impose comme date de transmission.

Par contre, un nombre d'heure faux n'est pas acceptable. Tu fais les heures prévues par l'arrêté et pas une de plus. S'il veut plus d'heure, le CdE doit demander au rectorat un arrêté rectificatif.

J'ai toujours signé mes arrêtés de la manière suivante : "Vu et pris connaissance le..."
Ça faisait hurler la secrétaire de mon RAD : "Tu dois mettre la même date que sur l'arrêté !", ce à quoi je lui répondais que je n'antidaterais pas un document.

Hermione0908 a écrit:J'ai toujours signé mes arrêtés de la manière suivante : "Vu et pris connaissance le..."
Ça faisait hurler la secrétaire de mon RAD : "Tu dois mettre la même date que sur l'arrêté !", ce à quoi je lui répondais que je n'antidaterais pas un document.

Pareil... "Vu et pris connaissance le..." en vérifiant à la fin du mois que la journée n'a pas été retirée sur la paie. A moins qu'on est inventé la machine à remonter le temps sans nous en informer ?