je me sens mal en cours

J'aime toujours préparer mes cours, les concevoir, mais en ce moment, je me sens mal en cours, j'ai l'impression de ne pas me souvenir de ce que je voulais faire, alors que j'ai mes notes sous les yeux, j'ai des trous, j'oublie des trucs. J'ai l'impression d'être comme ça depuis que je prends ce médicament pour soigner les troubles de l'humeur. J'ai l'impression que ça me grignote littéralement le cerveau et que je suis à côté de la plaque. Je n'ai pas l'acuité dont j'ai besoin.
Vous n'êtes pas médecins, je le sais, et d'ailleurs je vais voir un psychiatre qui doit faire le suivi après l'équipe de l'hôpital, mais je me sens prise dans une impasse : c'est important pour moi d'être traitée pour ce que j'ai, mais j'ai peur : le traitement n'est-il pas incompatible avec un métier dans lequel il faut être présent à 200 % ? Je ne sais vraiment pas quoi faire, et tous les jours je me traîne, alors même un peu de soutien sera le bienvenue. Merci d'avance à ceux qui prendront le temps de me lire.

C'est quoi comme médicament ?
Souvent les effets secondaires des neuroleptiques s'estompent au bout de quelques jours à semaines de traitement. Peut-être faudrait-il demander au médecin de prescrire un arrêt de travail durant la mise en place du traitement ?

je ne sais vraiment pas quoi te dire, mais je t'apporte mon soutien virtuel. Peut-être que quelques jours de repos te feraient aussi un peu de bien ? J'espère que les médecins pourront te rassurer rapidement.

Ton corps a peut-être besoin de s'habituer au traitement. En tout cas , tu ne dois pas hésiter à en parler à celui qui te suit.
Bon courage.

Toutes mes amitiés et mon soutien, Passerose.

Pareil que les autres, j'ai déjà pris des anxiolytiques et anti-dépresseurs et il faut que le corps s'habitue au traitement.
Il te faudrait un peu de repos durant cette adaptation.

Tout mon soutien.
et

Tu sais que ton histoire me touche... Tu as tout mon soutien...

Cela fait déjà du temps que je prends ce traitement. Plus d'un mois. C'est un anti-psychotique !!! Cela fait horrible à dire, en fait... La dose est légère, toutefois. Moi qui rêve de me soigner naturellement !
Il est vrai que je n'ai pas été arrêtée : le médecin de l'hôpital voulait en fait m'hospitaliser, c'est moi qui n'ai pas voulu - je ne voulais pas laisser mes filles. Je regrette presque mon état d'avant, je crois qu'on oublie facilement.

Je comprends tes craintes Passerose, c'est vrai que se sentir "en-dessous" des ses capacités est extrêmement stressant pour quelqu'un qui doit faire face à un public attentif à la moindre faille... Je pense aussi que ton traitement doit avoir des répercussions sur ta concentration et j'espère que ton médecin pourra trouver une solution à ces effets secondaires.
Je te souhaite bon courage et t'invite à prendre le temps de te reposer si tu sens vraiment que tu n'es pas au sommet de ton art!

Merci pour votre soutien. J'ai les larmes aux yeux, et je me dis que demain, je vais peut-être aller voir mon bon vieux généraliste pour faire le point. Tant pis pour le boulot ? Je suis au bord de craquer !

Passerose a écrit:Cela fait déjà du temps que je prends ce traitement. Plus d'un mois. C'est un anti-psychotique !!! Cela fait horrible à dire, en fait... La dose est légère, toutefois. Moi qui rêve de me soigner naturellement !
Il est vrai que je n'ai pas été arrêtée : le médecin de l'hôpital voulait en fait m'hospitaliser, c'est moi qui n'ai pas voulu - je ne voulais pas laisser mes filles. Je regrette presque mon état d'avant, je crois qu'on oublie facilement.

Oui ! Bien sûr ! Mais quoi, par exemple ? Amisulpride ?

Passerose a écrit:Merci pour votre soutien. J'ai les larmes aux yeux, et je me dis que demain, je vais peut-être aller voir mon bon vieux généraliste pour faire le point. Tant pis pour le boulot ? Je suis au bord de craquer !

Et puis, est-ce réellement le médicament qui est cause des troubles de mémoire ou plutôt le travail sur soi et l'acceptation d'un état pathologique psychique ?

Courage Passerose !Tout mon soutien !
Si tu as besoin , je suis là !
Gros bisous !
Tu ne vas pas craquer ....Tiens le coup !
On est là !

doublecasquette a écrit:

Passerose a écrit:Cela fait déjà du temps que je prends ce traitement. Plus d'un mois. C'est un anti-psychotique !!! Cela fait horrible à dire, en fait... La dose est légère, toutefois. Moi qui rêve de me soigner naturellement !
Il est vrai que je n'ai pas été arrêtée : le médecin de l'hôpital voulait en fait m'hospitaliser, c'est moi qui n'ai pas voulu - je ne voulais pas laisser mes filles. Je regrette presque mon état d'avant, je crois qu'on oublie facilement.

Oui ! Bien sûr ! Mais quoi, par exemple ? Amisulpride ?

Parce que si c'est celui-là, j'en ai une longue expérience.

Oh, ma chere, je sens et comprends tes sentiments douloureux. Tu dois te reposer: la sante est plus grave que le boulot. Tout mon soutien, nous sommes avec toi

Courage Passerose. La démarche que tu as faite est déjà un énorme pas et je te trouve très courageuse de l'avoir fait.

Sinon, je voulais juste te dire que je me sens souvent dans le même état en classe... sans aucun traitement médicamenteux, sans autre excuse/cause que la fatigue et l'angoisse de ne pas être à la hauteur.

Tout mon soutien Passerose. Comme Minnie, je trouve ta démarche courageuse et il est important que tu penses à toi donc si tu dois t'arrêter fais le!
Avant les vacances je couvais une bronchite et je me traînais, idem pendant le traitement antibiotique ce n'est pas comparable mais je comprends ton sentiment.
Bon courage!

doublecasquette a écrit:

Passerose a écrit:Cela fait déjà du temps que je prends ce traitement. Plus d'un mois. C'est un anti-psychotique !!! Cela fait horrible à dire, en fait... La dose est légère, toutefois. Moi qui rêve de me soigner naturellement !
Il est vrai que je n'ai pas été arrêtée : le médecin de l'hôpital voulait en fait m'hospitaliser, c'est moi qui n'ai pas voulu - je ne voulais pas laisser mes filles. Je regrette presque mon état d'avant, je crois qu'on oublie facilement.

Oui ! Bien sûr ! Mais quoi, par exemple ? Amisulpride ?

Il s'appelle Zyprexa. Le pire, c'est que mon généraliste a tiqué quand je lui ai dit que je prenais ça suite à la prescription à l'hôpital, il trouvait ça trop fort. Je me demande si je n'ai pas fait une connerie. Et est-ce que ça s'arrête facilement, ce type de médicament (bien sûr avec avis et suivi médical, pas toute seule) ? C'est ce que je me demande maintenant.

Merci à toutes pour votre soutien ! Ca me fait chaud au coeur.

Prends soin de toi.

Passerose a écrit:

doublecasquette a écrit:

Passerose a écrit:Cela fait déjà du temps que je prends ce traitement. Plus d'un mois. C'est un anti-psychotique !!! Cela fait horrible à dire, en fait... La dose est légère, toutefois. Moi qui rêve de me soigner naturellement !
Il est vrai que je n'ai pas été arrêtée : le médecin de l'hôpital voulait en fait m'hospitaliser, c'est moi qui n'ai pas voulu - je ne voulais pas laisser mes filles. Je regrette presque mon état d'avant, je crois qu'on oublie facilement.

Oui ! Bien sûr ! Mais quoi, par exemple ? Amisulpride ?

Il s'appelle Zyprexa. Le pire, c'est que mon généraliste a tiqué quand je lui ai dit que je prenais ça suite à la prescription à l'hôpital, il trouvait ça trop fort. Je me demande si je n'ai pas fait une connerie. Et est-ce que ça s'arrête facilement, ce type de médicament (bien sûr avec avis et suivi médical, pas toute seule) ? C'est ce que je me demande maintenant.

Ne jamais arrêter seule, bien sûr ! Mais voyez avec le psychiatre, état étant fait des effets secondaires néfastes à l'exercice de votre profession intellectuelle, si il n'y aurait pas une molécule aussi efficace et moins génératrice de troubles secondaires. Ne vous fiez pas absolument aux sursauts du généraliste ou du pharmacien d'officine. Ils connaissent assez mal les molécules de psychiatrie et mettraient volontiers tout le monde sous Prozac ou Lexomil au moindre trouble.
J'irai regarder dans le Vidal, si vous voulez, au sujet de l'accoutumance.

Bon courage en attendant ! Et gros bisous ! Je sais ce qu'il en est d'absorber une molécule qui fait sursauter tout le monde! Faites exécuter vos ordonnances dans une pharmacie énorme et éloignée de votre domicile et considérez que votre médicament est là pour gérer un court-circuit électrique dans votre cerveau et non pour gérer un vilain défaut psychique lié à votre mauvais esprit et à vos vices répréhensibles. C'est comme l'insuline pour un diabétique et, contrairement au diabétique, votre vie n'est pas en danger.
Quand vous aurez avancé dans votre thérapie, vous pourrez espacer les prises, repérer le moment où c'est urgent de reprendre un comprimé et peut-être un jour les arrêter. En attendant, il faut continuer vaillamment et prendre ça comme on prend un médicament pour une allergie ou une arthrose car ce n'est pas plus honteux.

Quand on souffre d'une maladie psychique, on veut toujours être guérie vite vite, à cause du poids de culpabilité.


Bon courage.

Merci double casquette, tu es une personne en or !

J'arrive un peu tard, mais je te trouve vraiment courageuse et tellement exigente avec toi même! Tout mon soutien et des bisous passerose!!