Urgent : Arrêté d'affectation

A quoi s'expose-t-on si l'on refuse de signer l'arrêté ?

(j'ai tenté en vain d'avoir un représentant syndical hier, car je quitte le collège et prends la route d'ici peu pour le lycée, avec mille et une questions sans réponse pour ce remplacement de m...) :colere:

Ca ne va pas t'avancer, je n'en sais rien ! (C'est ton remplacement avec heures sup ?)

C'est celui-ci, oui ! Je viens d'avoir un responsable syndical qui n'a pas eu le temps de me répondre et qui ne décroche plus son téléphone !!! Y'a des jours... :colere: :colere: :colere: :colere: :colere:
Et là, le proviseur m'attend (elle vient de m'appeler : elle ne parvient pas à joindre le rectorat, donc pas d'arrêté, pas couverte, PAS CONTENTE DU TOUT !!!)

Ca va, il ne neige qu'un peu, et il n'y a que 73 bornes... Je file !

Euh, tu n'as pas d'arrêté et 73 bornes à faire : reste là!!
Si tu as un accident, tu ne seras pas couverte !

n'y va pas!

Sans arrêté, n'y vas pas.

Je crois qu'elle est partie ...

Adri a écrit:Je crois qu'elle est partie ...

Je cite parce que je suis pliée devant cette dernière remarque ! C'est peut-être nerveux :lol!:

Effectivement, après les derniers " :colere: ", je suis partie... J'ai commencé la semaine dernière, je n'y vais "que" deux jours par semaine, jeudi dernier, j'ai eu quelques mésaventures sur la route qui m'ont empêchée d'arriver à bon port, demain, je suis en formation, je freine déjà des quatre fers pour ce remplacement...alors, ne pas y aller aujourd'hui, je n'en ai pas eu l'audace... (à y réfléchir, je suis quand même très conne : le proviseur adjoint m'appelle hier pour m'indiquer quelques modifications, pour la énième fois, puis elle a rappelé ce matin pour savoir si j'accepterais de venir plus tôt cet après-midi car un collègue était absent..). J'ai dû déjà vous expliquer en long, en large et en travers ma situation et ... c'est un imbroglio indescriptible qui se confirme aujourd'hui ! Personne pour me recevoir cet après-midi, pour "discuter" de l'edt (un délégué syndical a pris le temps de m'expliquer comment procéder : 1° contacter le rectorat pour savoir si j'ai droit à l'heure de décharge due aux déplacements entre les deux établissements 2° contacter l'inspecteur pour l'informer du fait que le volume horaire ne soit couvert en français ni pour les TL (je ne ferai que 3h sur les 4), ni pour les BTS (1 à 2 h selon le niveau), ni pour les 1ère qu'on tente sournoisement - je trouve - de m'imposer (ils n'ont actuellement que 3h assurées par une collègue qui a accepter de faire des heures sup') 3° voir avec le proviseur adjoint pour qu'elle fasse "au mieux" pour l'edt et pour que je m'assure qu'on prenne en compte l'heure de première chaire... Le proviseur adjoint est mon unique interlocutrice : elle n'était pas là cet après-midi, avait transmis de nouvelles consignes quant à l'edt, consignes qui ne correspondent à rien et que nul ne comprend.

Lors de ma conversation avec le délégué syndical, nous avons été interrompus, je n'ai pu le contacter ensuite. Je n'ai donc pas la réponse à la question suivante : cette histoire d'heure de première chaire doit-elle figurer sur l'arrêté ? Si oui, et qu'elle n'y figure pas, dois-je ne pas signer ?

Pour conclure, j'hésite entre , , ou (si ce n'est que je boirai les deux verres puisque je suis toute seule !)

Conclusion, avant de pêter sérieusement un câble, tu restes chez toi tant que tu n'as pas un arrêté en bonne et due forme, et dessus, il y aura exactement le nombre d'heures que tu dois effectuer. Si je ne m'abuse, l'heure de décharge doit y figurer, c'est l'établissement qui la prend en charge... en AFA, j'ai eu 0,5 HSA sur chaque VS pour le service partagé
Je dois avouer que je n'ai pas tout compris à tes explications, sauf qu'on se fout de toi

Adri a écrit:
Je dois avouer que je n'ai pas tout compris à tes explications, sauf qu'on se fout de toi

Qui ça ? Vous, les Néo ?!

Je suis un peu fatiguée, c'est vrai, et j'ai l'impression de me répéter, alors il se peut que je n'aie pas été claire ! En bref (enfin...presque) : vu les circonstances dans lesquelles s'effectuera ce remplacement, j'essaie de savoir précisément quels sont mes droits, ce que je peux légitimement demander. Je fais 10h d'un côté, on m'en demande 9 de l'autre : quid du temps de déplacement ? de cette première heure de chaire ? Me demander de faire ces 9h, n'est-ce pas m'imposer plus d'une heure supplémentaire ? Voilà mes questions.

Je suis tout à fait d'accord ! On se fout de moi/nous !!! (on m'a gentiment fait comprendre que toute "négociation" avec le proviseur ne serait, quoi qu'il en soit, qu'un marché de dupes !...)

Le problème est réglé. Je faisais un remplacement au collège jusqu'à la fin de l'année.
Difficile par conséquent de bricoler un edt cohérent avec le lycée.
Donc, on interrompt mon remplacement au collège. J'arrête tout.
On m'envoie au lycée sur le temps complet.

Vous dites ? "Continuité pédagogique" ? "Respect des personnes" ?...

Mon chef d'établissement m'annonce ça ce matin en arrivant. Les deux heures suivantes furent difficiles. Les prochaines ne seront pas plus simples.

Alors bon courage Tournesol !

Merci !...

Mais je ne vais pas me laisser faire ! Du jour au lendemain, on vous dit que vous ne travaillez plus avec vos élèves, qu'on vous envoie au lycée (c'est plus important, les parents se sont plaints auprès du rectorat, etc., etc.), que, miraculeusement, on a trouvé un vacataire pour vous remplacer, vous, la remplaçante (il est bien évident que je n'ai rien contre la vacataire en question !), vacataire qui ne peut aller au lycée parce qu'elle n'a jamais enseigné, et qu'il sera plus facile pour elle d'être au collège.

J'ignore ce que je peux faire. La personne du rectorat n'est pas disponible. Le syndicat non plus.
Je suis désemparée.

Première chose : as-tu reçu un arrêté pour ce remplacement au lycée, si c'est non, il est urgent d'attendre !
personne pour t'épauler ? Tu as un arrêté d'affectation au collège jusqu'à la fin de l'année, non ? Tu as préparé tes cours en conséquence...
Tu ne peux pas appeler un syndicat si le délégué de ton étab n'est pas dispo ? Ou le service juridique national d'un syndicat ?

En attendant, tu peux aussi aller expliquer ta situation à un médecin, le temps pour toi de réfléchir un peu et de prendre du recul !

Bon courage !

Je n'ai bien sûr pas d'arrêté ! Au départ se posait le problème d'un mi-temps à bricoler au lycée. Voilà presque trois semaines que j'ai été contactée. Je n'avais pas eu d'arrêté (et, comme certains me l'ont dit mercredi, je n'aurais pas dû prendre la voiture...mais je l'ai fait quand même).
Pour ce qui est du remplacement au collège : c'est une collègue qui est en arrêt longue maladie depuis l'année dernière déjà, mon arrêté est sans cesse prolongé (le dernier en date court jusqu'au 28 février...), collègue qui est à la retraite au mois de mars ! Donc, depuis septembre, il était évident pour tous que la collègue ne reviendrait pas.

C'est hier que s'est prise la décision, au rectorat, d'annuler mon actuel remplacement, de dégager pour aller ailleurs. Ma zone est en vacances ce soir...

Je cherche à joindre la personne du syndicat qui m'aide depuis 15 jours, j'ai prévenu les collègues du collège, le délégué syndical tente de joindre un responsable...
Ce qui m'inquiète, c'est que non seulement nous sommes un vendredi, mais en plus une veille de vacances...

Je ne sais pas si les parents pourraient avoir une quelconque incidence... (ils en ont eu une au lycée, puisque sans leur intervention (légitime) au rectorat, il n'y aurait toujours personne...

On supprime les postes, on s'étonne ensuite de n'avoir personne à mettre face aux élèves, on piétine allègrement les quelques profs qui restent, et on les culpabilise en mettant l'accent sur le fait que des classes à examens sont plus importantes que les classes de collège... Qui dira le contraire ? Pas les parents, peut-être même pas nous, les profs...

Réponse du SNES : "nous avons déjà eu à faire face à ce type de cas. Il n'y a rien à faire."

Réponse du rectorat : "Que voulez-vous que je vous dise, madame, on a ABSOLUMENT besoin de vous au lycée, classes à examens. On ne peut pas faire autrement. Vous ne faisiez que 9h au collège. Ce n'est pas normal."

Réponse du SNES : "nous avons déjà eu à faire face à ce type de cas. Il n'y a rien à faire."

Vous ne faisiez que 9h au collège. Ce n'est pas normal."

Argument imparable. La faute à qui ?

Je n'ai aucun conseil à te donner.Si les syndicats sont eux-mêmes résignés .
Je me rappelle ce que m'a dit mon inspectrice quand je me suis retrouvée TZR : " au lieu de le vivre comme une injustice vivez le comme une formation". Je lui aurais arraché les cheveux mais elle a rajouté " quand on ne peut pas changer une situation on change son regard sur la situation" ...Je te l'aurai bien balancée TZR pour qu'elle vive à ma place cette expérience si formatrice !

nateka a écrit:

Réponse du SNES : "nous avons déjà eu à faire face à ce type de cas. Il n'y a rien à faire."

Vous ne faisiez que 9h au collège. Ce n'est pas normal."

Argument imparable. La faute à qui ?

Je n'ai aucun conseil à te donner.Si les syndicats sont eux-mêmes résignés .
Je me rappelle ce que m'a dit mon inspectrice quand je me suis retrouvée TZR : " au lieu de le vivre comme une injustice vivez le comme une formation". Je lui aurais arraché les cheveux mais elle a rajouté " quand on ne peut pas changer une situation on change son regard sur la situation" ...Je te l'aurai bien balancée TZR pour qu'elle vive à ma place cette expérience si formatrice !

c'est vrai que c'est plus facile quand ça arrive aux autres ! Je garde au fond de mon coeur de "charmantes paroles d'encouragement" de la part de mes "charmants collègues" quand j'ai perdu mon poste.

Tournesol, les mots me manquent !
Es-tu sûre que tu es tombé sur quelqu'un de compétent pour ce problème, au SNES ?
Une telle résignation, ça fait peur !

Nateka je t'emprunterais bien ton avatar !...

nateka a écrit:
" quand on ne peut pas changer une situation on change son regard sur la situation"

Je n'aime pas du tout la façon dont je réagis... C'est puéril, et destructeur.
Mais je n'arrive pas à "rationaliser"... C'est ma zone de remplacement, c'est ma discipline, c'est mon métier... Mais non, je n'y arrive pas. Je suis destabilisée et ne fais pas grand chose d'ailleurs, actuellement, pour faire face !
Laisser tomber mes élèves, nos projets, tout ce que j'ai fait depuis septembre, toutes mes préparations pour la suite... Tout ça réduit à néant pour tout recommencer, préparer des séquences de 1ère, etc. alors qu'en 7 ans de TZR, je n'ai fait en tout qu'un mois de lycée (cet argument n'est pas recevable, je sais bien...)... La personne du rectorat a rétorqué à mon chef d'établissement : "d'accord, ce n'est pas facile, mais c'est son statut de TZR." La messe est dite !
Ironie du sort, hier j'étais en formation pour "Collège au cinéma"...

Bon, là, vous l'aurais compris, c'est le post du "moi je...", du "je n'arrête pas de me plaindre, du :injuste: , ...

Adri a écrit:Tournesol, les mots me manquent !
Es-tu sûre que tu es tombé sur quelqu'un de compétent pour ce problème, au SNES ?
Une telle résignation, ça fait peur !

J'ose espérer ! Dans l'académie, ce collègue est le référent des TZR...J'imagine qu'il sait de quoi il parle...
Mon désappointement me ferait penser que "non !!! c'est pas possible !!! on ne peut pas en rester là !!!". Mais face à l'évidence...
Je ne sais plus qui contacter. J'ai bien dû dire à ce collègue, avec une voix désespérée (qui me vaudrait à n'en pas douter un prix d'interprétation !) : "alors, il n'y a rien d'autre à faire qu'obtempérer ?..." Lui de me répondre : "désolé, mais je le crains...".

Tu as bien des raison de te plaindre, ici tu trouves des oreilles compatissantes, ce qui n'est pas toujours le cas dans un établissement ...
Et objectivement, c'est aberrant.
Ton métier dis-tu ? Si peu de considération pour le travail accompli et préparé, on croit rêver !


Tu es en vacances je crois ? Tâche d'en profiter un peu !

Adri a écrit:Tu as bien des raison de te plaindre, ici tu trouves des oreilles compatissantes, ce qui n'est pas toujours le cas dans un établissement ...
Et objectivement, c'est aberrant.
Ton métier dis-tu ? Si peu de considération pour le travail accompli et préparé, on croit rêver !


Tu es en vacances je crois ? Tâche d'en profiter un peu !

Oh que oui ! Et pour ça d'ailleurs,

Quant à profiter des vacances, ...

Euh... Oui... Alors... comment dire... Les ordres, j'en ai soupé !!! :lol!:

Ou alors, c'est bien parce qu'il vient de toi !...