Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- InvitéInvité
pimousse a écrit:Lornet a écrit:
Pour réhabiliter la lecture suivie, il faudrait quitter le schéma appris à l'IUFM : trois ou quatre semaines par séquence. On peut faire étudier René ou quelques nouvelles de Maupassant en trois ou quatre semaines, pas les Mémoires d'outre-tombe ou Germinal. Du coup, les pavés passent à la trappe. Consacrer une heure par semaine, en dehors des séquences, à la lecture suivie, serait tentant, mais pas avec 4 h de français par semaine, car ça laisse 3 h au reste. Bref...
Le décloisonnement a surtout permis la réduction des horaires.
Ben tu vois, comme je l'ai écrit plus haut, je l'ai fait avec une de mes classes de 5e cette année, avec 4h00 de français/semaine, et j'ai eu le temps de boucler le programme, aussi bien en littérature qu'en grammaire. En plus, je n'ai pas du tout eu l'impression d'une heure de perdue. Disons que j'ai adapté ce travail à une heure où une autre forme de travail était parfois peu profitable (dernière heure du vendredi) et ça a permis aux élèves de lire une oeuvre qu'ils n'auraient jamais lu seuls ; ça les a un peu réconciliés avec la lecture en plus, et ça c'était déjà beaucoup !
Donc 1 h complètement à part, sans rapport avec tes séquences ?
- V.MarchaisEmpereur
Moi aussi, je préfère les éditions qui annoncent clairement la couleur et signalent les coupes par des résumés.
Allez voir le catalogue des classiques Hachette par extraits. Non, non, je n'ai pas d'actions chez eux - ce n'est même pas mon éditeur.
Allez voir le catalogue des classiques Hachette par extraits. Non, non, je n'ai pas d'actions chez eux - ce n'est même pas mon éditeur.
- Reine MargotDemi-dieu
si je comprends bien, la lecture suivie (je n'en ai jamais fait, même en tant qu'élève) c'est la lecture d'une oeuvre mais uniquement par passages, où on retient les plus importants? on les lit à haute voix en classe?
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- pimousseNiveau 10
Lornet a écrit:pimousse a écrit:Lornet a écrit:
Pour réhabiliter la lecture suivie, il faudrait quitter le schéma appris à l'IUFM : trois ou quatre semaines par séquence. On peut faire étudier René ou quelques nouvelles de Maupassant en trois ou quatre semaines, pas les Mémoires d'outre-tombe ou Germinal. Du coup, les pavés passent à la trappe. Consacrer une heure par semaine, en dehors des séquences, à la lecture suivie, serait tentant, mais pas avec 4 h de français par semaine, car ça laisse 3 h au reste. Bref...
Le décloisonnement a surtout permis la réduction des horaires.
Ben tu vois, comme je l'ai écrit plus haut, je l'ai fait avec une de mes classes de 5e cette année, avec 4h00 de français/semaine, et j'ai eu le temps de boucler le programme, aussi bien en littérature qu'en grammaire. En plus, je n'ai pas du tout eu l'impression d'une heure de perdue. Disons que j'ai adapté ce travail à une heure où une autre forme de travail était parfois peu profitable (dernière heure du vendredi) et ça a permis aux élèves de lire une oeuvre qu'ils n'auraient jamais lu seuls ; ça les a un peu réconciliés avec la lecture en plus, et ça c'était déjà beaucoup !
Donc 1 h complètement à part, sans rapport avec tes séquences ?
Ah non ! En rapport direct avec mes séquences par contre, puisque je travaillais sur le roman de chevalerie. J'ai abordé la littérature médiévale à travers plusieurs séquences, et étalé la lecture de l'oeuvre sur presque 2 séquences du coup (un GT sur le merveilleux dans la littérature médiévale, et l'OI de Chrétien de Troyes lue en classe, avec en dehors de l'heure de lecture en classe : étude des lieux, de l'équipement du chevalier, des scènes de combat + des LA de certains passages, etc.). Mais toujours en rapport avec l'oeuvre.
Je faisais des rappels constants à l'oeuvre pendant les autres cours, et pendant l'heure de lecture, si on avait travaillé pendant la semaine sur le conditionnel/futur, par exemple, j'en profitais pour leur poser 1 ou 2 questions sur des formes rencontrées dans un passage précis de la lecture du jour.
- pimousseNiveau 10
marquisedemerteuil a écrit:si je comprends bien, la lecture suivie (je n'en ai jamais fait, même en tant qu'élève) c'est la lecture d'une oeuvre mais uniquement par passages, où on retient les plus importants? on les lit à haute voix en classe?
La lecture suivie telle que je l'ai connue en tant qu'élève, c'était la lecture de l'oeuvre entière, mais en classe (avec certains passages à lire seuls à la maison quand même, pour avancer un peu plus vite en classe, mais en revenant sur ces passages en classe dans ce cas). Et c'est ce que j'ai essayé de réhabiliter avec mes classes cette année, pour certaines OI.
- V.MarchaisEmpereur
Ce n'est pas la définition de la lecture suivie par les textes officiels.
On a eu un temps, en français, le GT :
Le groupement de textes
Le professeur choisit des extraits autour d'une problématique
et / ou d'une thématique ; les extraits choisis sont suffisamment représentatifs
pour donner aux élèves une idée de l'œuvre dont ils
sont issus.
l'OI : les élèves sont censés avoir lu l'oeuvre intégralement avant qu'on en commence l'étude en classe ;
et la lecure suivie, moyen terme entre les deux :
La lecture suivie d'une œuvre
Les élèves lisent soit une dizaine de
pages formant un ensemble (une scène de théâtre, une séquence
narrative complète, une partie cohérente dans un discours), soit
une suite d'extraits appartenant à la même œuvre.
http://www.education.gouv.fr/botexte/hs06020829/MENE0201545A.htm
Désolée, mais je ne trouve plus de lien vers les anciens programmes de LM, qui faisaient encore état de cette pratique, dénoncée ensuite (bien à tort à mon avis) par les IPR. Elle n'existe plus officiellement qu'en LC.
On a eu un temps, en français, le GT :
Le groupement de textes
Le professeur choisit des extraits autour d'une problématique
et / ou d'une thématique ; les extraits choisis sont suffisamment représentatifs
pour donner aux élèves une idée de l'œuvre dont ils
sont issus.
l'OI : les élèves sont censés avoir lu l'oeuvre intégralement avant qu'on en commence l'étude en classe ;
et la lecure suivie, moyen terme entre les deux :
La lecture suivie d'une œuvre
Les élèves lisent soit une dizaine de
pages formant un ensemble (une scène de théâtre, une séquence
narrative complète, une partie cohérente dans un discours), soit
une suite d'extraits appartenant à la même œuvre.
http://www.education.gouv.fr/botexte/hs06020829/MENE0201545A.htm
Désolée, mais je ne trouve plus de lien vers les anciens programmes de LM, qui faisaient encore état de cette pratique, dénoncée ensuite (bien à tort à mon avis) par les IPR. Elle n'existe plus officiellement qu'en LC.
- sandGuide spirituel
La lecture suivie, c'est ce que je fais avec le théâtre, Les Misérables (en abrégé bien sûr)... C'est bien plus profitable aux élèves, même si ça prend du temps. Comme dit Lornet, il faut enterrer le modèle figé de la séquence.
- zabriskieÉrudit
V.Marchais a écrit:Ben c'est un chapitre comme les autres.
Etude de Germinal, par exemple.
Quand tu fais cela, tu ne fais rien d'autre, en littérature.
Mais au lieu de donner l'OI à lire aux élèves, tu procèdes par extraits choisis lus en classe avec résumé entre les extraits.
Par acquit de conscience, tu donnes une version abrégée aux élèves et tu dis : "Pour lundi, lire pages tant à tant."
Tu sais que, dans la classe, seuls cinq élèves le feront vraiment (allez, deux autres gentils le feront aussi, mais sans rien y comprendre). Les autres non. Mais tu le sais, justement, et tu ne fais pas semblant, et tu as construit ton cours en tenant compte de cette incapacité et sans renoncer pour autant à faire découvrir ce roman.
Donc la seule différence entre la lecture suivie et ce qu'on appelle l'étude d'une OI, c'est que les élèves ne l'ont pas lue avant ?
Si j'ai bien compris, cela veut dire que sans le savoir, j'ai traité la moitié de mes OI en lecture suivie ! Avec certaines de mes classes, franchement, je ne me voyais pas faire autrement pour ne pas les décourager.
- V.MarchaisEmpereur
Quand nous étudions une OI, nous faisons aussi des études transversales qui ne sont pas toujours possibles en lecture suivie.
- lulucastagnetteEmpereur
Je n'ai jamais fait lire à mes élèves l'OI AVANT de l'étudier. Pourquoi ? Parce que je considère que ces oeuvres, ils ne peuvent pas les comprendre seuls, d'où l'intérêt de l'étude. Cela me semble alors illogique de vouloir qu'ils lisent avant de l'étudier une oeuvre qu'ils ne comprendront pas seuls...
Je fais donc également de la lecture suivie : on progresse ensemble. On lit en classe les extraits importants, le reste est à lire à la maison petit à petit (bien sûr, une bonne part ne lit pas, alors que tout le monde ou presque est emballé en classe à la lecture, mais les autres se chargent de faire un résumé pour raccrocher tout le monde).
Je suis satisfaite de ce fonctionnement, à part que je suis incapable de tenir 4 semaines sur une oeuvre un peu conséquente en faisant comme ça. Pas grave !
Pour les abrégés, j'y suis très favorable. Je préfère de loin une édition abrégée de qualité, du type Ecole des loisirs, à une collection d'extraits (j'ai beaucoup de mal avec les bibliocollège par exemple, qui morcellent l'oeuvre et proposent des résumés tellement denses qu'ils en deviennent souvent indigents = je pense par exemple à l'édition d'Yvain).
Je fais donc également de la lecture suivie : on progresse ensemble. On lit en classe les extraits importants, le reste est à lire à la maison petit à petit (bien sûr, une bonne part ne lit pas, alors que tout le monde ou presque est emballé en classe à la lecture, mais les autres se chargent de faire un résumé pour raccrocher tout le monde).
Je suis satisfaite de ce fonctionnement, à part que je suis incapable de tenir 4 semaines sur une oeuvre un peu conséquente en faisant comme ça. Pas grave !
Pour les abrégés, j'y suis très favorable. Je préfère de loin une édition abrégée de qualité, du type Ecole des loisirs, à une collection d'extraits (j'ai beaucoup de mal avec les bibliocollège par exemple, qui morcellent l'oeuvre et proposent des résumés tellement denses qu'ils en deviennent souvent indigents = je pense par exemple à l'édition d'Yvain).
- EmeraldiaÉrudit
Tu ne m'apprends rien, excuse-moi, je sais qu'on peut faire des extraits mais là, il s'agit de faire LIRE une oeuvre en ENTIER. Un roman de Zola en entier, impossible. Au -, ces nouvelles permettent de découvrir Zola et son style et pour l'avoir enseigné y compris à des seconde en difficulté, je sais que "la Mort d'Olivier Bécaille" interpelle tous les élèves.doctor who a écrit:Emeraldia a écrit:L'intérêt ? Les nouvelles sont plus accessibles et davantage lues...Bon courage pour faire les Rougon-Macquart au collège à l'heure où les élèves ne lisent plus...doctor who a écrit:Je ne vois pas l'intérêt de cette nouvelle (pas lue). Si on fait du Zola, avec le peu d'heures qu'on a, c'est pour faire les Rougon-Macquart. Même observation avec Thérèse Raquin.
En abrégé, en groupement de texte d'une oeuvre, en récit en classe. Tous moyens de faire des oeuvres un peu ambitieuses dans des classes qui n'en ont pas le niveau (c'est-à-dire presque toutes).
Et quitte à faire des nouvelles, c'est Maupassant qu'il faut viser.
OK, je suis très conformiste question choix des oeuvres...
- EmeraldiaÉrudit
Non, c'est possible dans une bonne classe, pas dans une classe lambda où de nos jours, on ne lit pas.C@ro a écrit:Je pense faire Au Bonheur des dames en 3° en ménageant un parcours de lecture, cad en faisant un programme de lecture qui alternera lecture de passages intégraux et résumés. Je crois que c'est possible dans une classe lambda à condition d'être soi-même hyper enthousiaste!
- AmaliahEmpereur
Emeraldia a écrit:Non, c'est possible dans une bonne classe, pas dans une classe lambda où de nos jours, on ne lit pas.C@ro a écrit:Je pense faire Au Bonheur des dames en 3° en ménageant un parcours de lecture, cad en faisant un programme de lecture qui alternera lecture de passages intégraux et résumés. Je crois que c'est possible dans une classe lambda à condition d'être soi-même hyper enthousiaste!
Pas d'accord. Les élèves lisent moins, mais je ne peux être aussi catégorique que toi en disant que de nos jours les élèves ne lisent pas. Je parle d'une classe normale dans laquelle il y a quelques très bons élèves, quelques bons, beaucoup de moyens et de très mauvais. Les très mauvais ne liront pas, les moyens ça dépend de l'ambiance de classe et de leur attitude! J'ai eu quelques élèves moyens cette année qui ont été tirés vers le haut et ont tout fait pour progresser.
- V.MarchaisEmpereur
Je confirme les propos de C@ro.
La première fois que j'ai étudié Germinal, c'était à Saint-Denis - et je ne pratiquais pas encore la lecture suivie : c'était une vraie étude d'OI, même si nous travaillions sur la version abrégée dont j'ai parlé.
Je ne dis pas que cela a été facile tous les jours, mais on l'a fait, et les élèves ont massivement été touchés par l'histoire de ces mineurs, de leur exploitation, leur solidarité, par le contraste entre leur mode de vie et celui des propriétaires de la mine. Ils se sont tous sentis concernés. Cette oeuvre n'a pas été facile d'accès pour eux, mais, finalement, elle leur a parlé, à eux, enfants des cités du XXe siècle, et ils étaient contents de l'avoir lue.
La première fois que j'ai étudié Germinal, c'était à Saint-Denis - et je ne pratiquais pas encore la lecture suivie : c'était une vraie étude d'OI, même si nous travaillions sur la version abrégée dont j'ai parlé.
Je ne dis pas que cela a été facile tous les jours, mais on l'a fait, et les élèves ont massivement été touchés par l'histoire de ces mineurs, de leur exploitation, leur solidarité, par le contraste entre leur mode de vie et celui des propriétaires de la mine. Ils se sont tous sentis concernés. Cette oeuvre n'a pas été facile d'accès pour eux, mais, finalement, elle leur a parlé, à eux, enfants des cités du XXe siècle, et ils étaient contents de l'avoir lue.
- Invité24Vénérable
d'accord avec véronique, sans réserve.
Et je recommande aussi (au risque de radoter) le germinal en version abrégée.
Et je recommande aussi (au risque de radoter) le germinal en version abrégée.
- percehaieNiveau 10
Je vais faire THERESE RAQUIN à la rentrée avec mes 4e !
Qu'en pensez-vous ?
Qu'en pensez-vous ?
- lilith888Grand sage
heu... Je pense que ce n'est pas une bonne idée, personnellement. Je trouve l'oeuvre très difficile, pas tant au niveau du style, mais plutôt en ce qui concerne les scènes (notamment celle du cadavre en décomposition qui hantera les protagonistes).
Les élèves de 4ème passeront certainement à côté de cette oeuvre, ce qui est dommage
Les élèves de 4ème passeront certainement à côté de cette oeuvre, ce qui est dommage
- percehaieNiveau 10
Je ne suis pas d'accord avec toi. Je pense au contraire que cette lecture permet une transition pertinente avec l'étude du fantastique où les élèves découvrent des scènes bien plus déroutantes que le cadavre en décomposition. (Je pense en particulier à des textes de Poe).
De plus, cette oeuvre présente des thématiques très actuelles qui ne manqueront pas d'interroger les gamins. Je suis motivé pour le leur faire aimer !
De plus, cette oeuvre présente des thématiques très actuelles qui ne manqueront pas d'interroger les gamins. Je suis motivé pour le leur faire aimer !
- InvitéInvité
percehaie a écrit:Je ne suis pas d'accord avec toi. Je pense au contraire que cette lecture permet une transition pertinente avec l'étude du fantastique où les élèves découvrent des scènes bien plus déroutantes que le cadavre en décomposition. (Je pense en particulier à des textes de Poe).
De plus, cette oeuvre présente des thématiques très actuelles qui ne manqueront pas d'interroger les gamins. Je suis motivé pour le leur faire aimer !
+1
Mais, je ne suis pas objective....Germinal par exemple m'ennuie profondément, et c'est souvent ce qu'on étudie de Zola, je ne pense pas être capable de faire aimer ce roman.
- sandGuide spirituel
rose a écrit:d'accord avec véronique, sans réserve.
Et je recommande aussi (au risque de radoter) le germinal en version abrégée.
Je vais aller me l'acheter !
- lulucastagnetteEmpereur
percehaie a écrit:Je vais faire THERESE RAQUIN à la rentrée avec mes 4e !
Qu'en pensez-vous ?
A mon avis, à réserver plutôt à une (bonne) troisième.
- pimousseNiveau 10
percehaie a écrit:Je ne suis pas d'accord avec toi. Je pense au contraire que cette lecture permet une transition pertinente avec l'étude du fantastique où les élèves découvrent des scènes bien plus déroutantes que le cadavre en décomposition. (Je pense en particulier à des textes de Poe).
De plus, cette oeuvre présente des thématiques très actuelles qui ne manqueront pas d'interroger les gamins. Je suis motivé pour le leur faire aimer !
Oui mais c'est une oeuvre très souvent faites en 2nde quand même...en-dehors de la question de la difficulté pour les élèves, je ne trouve pas ça très sympa pour les collègues de lycée...c'est comme si, en ayant des 6e, on leur faisait lire les oeuvres souvent faites en 5e, qu'aux 5e, on faisait la littérature fantastique, etc. J'ai toujours évité de faire les oeuvres souvent traitées par la suite par les collègues, même si elles me plaisaient. Il y a quand même tellement d'autres oeuvres que tu peux faire avec tes 4e, sans prendre dans ce qui est fait par la suite...
- percehaieNiveau 10
Je trouve ça regrettable d'étiqueter des oeuvres "pour seconde" ou pour collège.
Que je sache, rien dans les programmes ne l'interdit. De surcroît, je ne vais pas m'interdire l'étude d'une oeuvre avec mes élèves sous prétexte "que mon collègue de seconde va peut-être, je dis bien peut-être l'étudier"...
Dans les rapports d'inspection, on nous invite à ne pas faire étudier toujours les mêmes textes, les mêmes oeuvres aux mêmes élèves.
Certains ici font le pari de faire entendre Le Cid à des collégiens, je pense qu'ils peuvent tout à fait comprendre TR et l'apprécier.
Ma collègue l'an dernier a fait CANDIDE, est-ce à dire qu'elle a tort de l'avoir fait avec ses 4e alors qu'ils le referont par la suite ?!
Que je sache, rien dans les programmes ne l'interdit. De surcroît, je ne vais pas m'interdire l'étude d'une oeuvre avec mes élèves sous prétexte "que mon collègue de seconde va peut-être, je dis bien peut-être l'étudier"...
Dans les rapports d'inspection, on nous invite à ne pas faire étudier toujours les mêmes textes, les mêmes oeuvres aux mêmes élèves.
Certains ici font le pari de faire entendre Le Cid à des collégiens, je pense qu'ils peuvent tout à fait comprendre TR et l'apprécier.
Ma collègue l'an dernier a fait CANDIDE, est-ce à dire qu'elle a tort de l'avoir fait avec ses 4e alors qu'ils le referont par la suite ?!
- percehaieNiveau 10
morgane9513 a écrit:percehaie a écrit:Je ne suis pas d'accord avec toi. Je pense au contraire que cette lecture permet une transition pertinente avec l'étude du fantastique où les élèves découvrent des scènes bien plus déroutantes que le cadavre en décomposition. (Je pense en particulier à des textes de Poe).
De plus, cette oeuvre présente des thématiques très actuelles qui ne manqueront pas d'interroger les gamins. Je suis motivé pour le leur faire aimer !
+1
Mais, je ne suis pas objective....Germinal par exemple m'ennuie profondément, et c'est souvent ce qu'on étudie de Zola, je ne pense pas être capable de faire aimer ce roman.
Je suis d'accord avec toi, Germinal m'ennuie davantage que TR.
En plus, je comptais travailler sur le motif du chat qui hante toute l'oeuvre de Thérèse Raquin, pour faire un fil conducteur avec le Chat noir de Poe. :chat:
- pimousseNiveau 10
percehaie a écrit:Je trouve ça regrettable d'étiqueter des oeuvres "pour seconde" ou pour collège.
Que je sache, rien dans les programmes ne l'interdit. De surcroît, je ne vais pas m'interdire l'étude d'une oeuvre avec mes élèves sous prétexte "que mon collègue de seconde va peut-être, je dis bien peut-être l'étudier"...
Dans les rapports d'inspection, on nous invite à ne pas faire étudier toujours les mêmes textes, les mêmes oeuvres aux mêmes élèves.
Certains ici font le pari de faire entendre Le Cid à des collégiens, je pense qu'ils peuvent tout à fait comprendre TR et l'apprécier.
Ma collègue l'an dernier a fait CANDIDE, est-ce à dire qu'elle a tort de l'avoir fait avec ses 4e alors qu'ils le referont par la suite ?!
Je trouve que oui, elle a sans doute eu tort. Parce que les élèves, en 4e, sont sans doute passé à côté de nombreux aspects de l'oeuvre. Et si un prof veut leur faire réétudier en 1ère, pour le BAC, ils risquent de ne pas être motivés à la relire, en se disant qu'ils ont déjà travaillé dessus alors qu'il est certain que l'oeuvre sera abordée différemment en 1ère par rapport à ce qu'ils auront vu dessus en 4e.
Le cid en 4e, ça ne me pose aucun problème par contre. Et je suis pour faire des oeuvres "ambitieuse" avec les élèves. Mais pas quand ça puise dans les oeuvres faites plus tard. Par respect pour les collègues et les élèves je m'y refuse.
Après tu nous demandes notre avis, mais quand il ne va pas dans ton sens, ça ne te plaît pas et tu trouves réponse à tout. Dans ce cas, ça ne servait à rien de nous demander notre avis.
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum