Avec quel personnage comparer le roi Bérenger?

Bonjour,
Dans ma séquence de théâtre nous étudierons en OI Le roi se meurt de Ionesco.
Pourriez-vous me conseiller un GT pour comparer le roi Béranger avec d'autres personnages? Ou bien pour comparer le thème de la mort ou du pouvoir, les registres tragique et comique. J'ai trouvé sur le site magister les figures de roi suivant ces extraits Ubu de Jarry, Calugura de Camus et Les mouches de Sartre mais je cherche plutôt dans les théâtres antique, classique ou du XVIIIe siècle pour que les élèves puissent voir ce type de personnage à travers des époques.
Je sais que ce type de GT existe dans des manuels de français, mais je n'ai qu'un manuel éd. Nathan de 2011 :lecteur:
Merci d'avance

P.S. c'est pour ma 1re ES

Le roi dans Mangeront-ils de Hugo, il est vraiment top.

A la fac j'ai eu un TD sur le thème "figures tragiques" où on comparait Bérenger de Ionesco à Lear de Shakespeare et à Mithridate de Racine. Par contre je ne saurais plus dire de tête quels liens avaient été faits mais j'ai encore tous mes cours de fac au cas où tu veux en en savoir plus, il faut juste que je trouve le bon dossier lol

Gwen59gc a écrit:A la fac j'ai eu un TD sur le thème "figures tragiques" où on comparait Bérenger de Ionesco à Lear de Shakespeare et à Mithridate de Racine. Par contre je ne saurais plus dire de tête quels liens avaient été faits mais j'ai encore tous mes cours de fac au cas où tu veux en en savoir plus, il faut juste que je trouve le bon dossier lol

Merci pour ta réponse. Mithridate c'est faisable, il faut que je trouve l'extrait qui me conviendrait. Par contre, Shakespeare, je voulais mais ma tutrice veut éviter les traductions.

Shakespeare offre un point de comparaison intéressant mais il ne peut être abordé qu'en document complémentaire.

J'aime beaucoup la pièce La Mort de Tintagiles de Maeterlinck (en intégralité ici :http://www.ae-lib.org.ua/texts/maeterlinck__la_mort_de_tintagiles__fr.htm), qui offre une autre vision du tragique.

Œdipe Roi/Œdipe à Colone ?

Le roi Lear de Shakespeare, Fin de partie de Beckett...

"Ça commence comme un conte et se prolonge en fable tragique, tumultueuse, traversée d’éclairs et d’abîmes. Depuis sa première apparition sur les scènes, ce roi est l’incarnation de la vieillesse ultime. À ce stade de sa vie, ce n’est pas la mort qu’il aborde en face mais ses trois filles. Lui, le guerrier redouté, a donné naissance à ce qui lui est le plus étranger : le féminin. Il se décide à le scruter et lui pose la question de l’amour. Veut-il en entendre (comprendre ) la nature ? Pour y parvenir, il met dans la balance ce dont il est le plus fier, et pour lequel il s’est souvent battu : son royaume. Il se déclare prêt à le partager en trois parts. Les proportions varieront selon la qualité des réponses de chacune de ses filles. La question posée est à la fois simple et immense. Habiles ou cupides, les deux premières filles sauront satisfaire l’attente du roi. Seule la troisième se refuse à chanter ses louanges et dit « l’aimer comme un père ». Pour cette trop brève réponse, ressentie comme sèche et dure, elle sera bannie tandis que les deux autres auront le royaume en partage. Sans trop tarder, elles prennent les rênes du pouvoir et enlèvent au roi déchu tous signes de puissance. Esseulé, dépouillé, suivi par son fou, il va alors entamer une inexorable descente vers les profondeurs de la détresse humaine… Pour cette traversée des épreuves, Christian Schiaretti s’est tourné vers le comédien Serge Merlin, qui a déjà interprété le rôle en 1987 et qui était récemment sur la scène du TNP dans Fin de partie de Beckett. (source : TNP)

Oui, des figures du pouvoir masculin dans la comédie et la tragédie jusqu'au 18e siècle, ça ne manque pas !

Oedipe et Créon dans les différentes pièces tirées du cycle thébain, Egisthe dans les pièces tirées des mythes des Atrides, Don Diègue et autres dans le Cid, Auguste dans Cinna, Thésée dans Phèdre, le deus ex machina de Tartuffe où le Roi n'a même pas besoin d'apparaître, Néron dans Britannicus... Il y a de quoi faire