Le PS veut changer notre statut!

Cripure a écrit:Et si on manifestait le 15 contre le PS, avant même qu'il soit élu ? Ca changerait un peu, non ?

ça c'est une idée neuve !

Cripure a écrit:

condorcet a écrit:Comprendre la division gauche/droite est d'autant plus difficile que jusqu'à l'offensive néo-libérale, la gauche défendait le progrès - via un mythe révolutionnaire apaisé - et la droite la tradition - plus ou moins adossée à l'Eglise catholique. La chute du Mur de Berlin et du Rideau de fer d'une part, et la déchristianisation (le désenchantement du monde dirait Marcel Gauchet) d'autre part, ont rendu beaucoup moins lisible le clivage gauche/droite.

Allons, allons, il y a encore quelques repères, cher Condorcet. Nous en discutâmes récemment, Atchoum et moi (Atchoum ? Prof ? Simplet ? Je ne sais plus), à propos de l'expression "entrepreneur pourri", dont la droite fait un oxymore, et la gauche (serait bien inspirée de faire) un pléonasme.
:diable:
Bon, allez...

Spoiler:

Si repères il y a, ils n'apparaissent aux yeux d'une majorité de compatriotes.

Audrey a écrit:La question, Pg73, est: combien de profs reste-t-il encore à gauche? Ma question est sérieuse.

Oui, il en reste : il y a beaucoup de profs ont un rapport "religieux" à la gauche et pour qui la droite (notion qui commence avant ou après le PS selon les sensibilités) est le mal absolu ; en général ils ne peuvent tout simplement pas envisager de ne pas voter à gauche.

Sinon pour en revenir à l'article de Libé qui a ouvert le sujet :

Interrogé sur une réforme du statut des enseignants, Vincent Peillon, chargé de l’Education dans l’équipe de campagne de François Hollande, assure que le PS veut faire «exactement l’inverse» de ce que propose l’UMP, en permettant aux enseignants de «travailler mieux et différemment».

D'un côté, il y l'UMP, lui, il arrive au pouvoir, il réforme l'école et il modifie le statut des profs, de l'autre il y a le PS, lui, il arrive au pouvoir, il réforme l'école et il modifie le statut des profs ; ouais c'est pas la même chose, quoi, bon...on peut pas les confondre...
La différence est du même ordre qu'entre le bon chasseur et le mauvais chasseur...

Moonchild a écrit:

Audrey a écrit:La question, Pg73, est: combien de profs reste-t-il encore à gauche? Ma question est sérieuse.

Oui, il en reste : il y a beaucoup de profs ont un rapport "religieux" à la gauche et pour qui la droite (notion qui commence avant ou après le PS selon les sensibilités) est le mal absolu ; en général ils ne peuvent tout simplement pas envisager de ne pas voter à gauche.

Sinon pour en revenir à l'article de Libé qui a ouvert le sujet :

Interrogé sur une réforme du statut des enseignants, Vincent Peillon, chargé de l’Education dans l’équipe de campagne de François Hollande, assure que le PS veut faire «exactement l’inverse» de ce que propose l’UMP, en permettant aux enseignants de «travailler mieux et différemment».

D'un côté, il y l'UMP, lui, il arrive au pouvoir, il réforme l'école et il modifie le statut des profs, de l'autre il y a le PS, lui, il arrive au pouvoir, il réforme l'école et il modifie le statut des profs ; ouais c'est pas la même chose, quoi, bon...on peut pas les confondre...
La différence est du même ordre qu'entre le bon chasseur et le mauvais chasseur...

Mais t'as rien compris ils font un virage à 360° par rapport à l'UMP :lol!:

ysabel a écrit:

Cripure a écrit:Et si on manifestait le 15 contre le PS, avant même qu'il soit élu ? Ca changerait un peu, non ?

ça c'est une idée neuve !

Excusez-moi mais c'est une idée qui me fait éclater de rire :lol!:

condorcet a écrit:

ysabel a écrit:

Cripure a écrit:Et si on manifestait le 15 contre le PS, avant même qu'il soit élu ? Ca changerait un peu, non ?

ça c'est une idée neuve !

Excusez-moi mais c'est une idée qui me fait éclater de rire :lol!:

comme quoi c'est mieux que le "projet" du PS qui est à pleurer...

ysabel a écrit:

condorcet a écrit:

ysabel a écrit:

Cripure a écrit:Et si on manifestait le 15 contre le PS, avant même qu'il soit élu ? Ca changerait un peu, non ?

ça c'est une idée neuve !

Excusez-moi mais c'est une idée qui me fait éclater de rire :lol!:

comme quoi c'est mieux que le "projet" du PS qui est à pleurer...

+ 1. Quasiment une décennie dans l'opposition parlementaire pour pondre des inepties pareilles, c'est tout bonnement incroyable !

ysabel a écrit:

Moonchild a écrit:

Audrey a écrit:La question, Pg73, est: combien de profs reste-t-il encore à gauche? Ma question est sérieuse.

Oui, il en reste : il y a beaucoup de profs ont un rapport "religieux" à la gauche et pour qui la droite (notion qui commence avant ou après le PS selon les sensibilités) est le mal absolu ; en général ils ne peuvent tout simplement pas envisager de ne pas voter à gauche.

Sinon pour en revenir à l'article de Libé qui a ouvert le sujet :

Interrogé sur une réforme du statut des enseignants, Vincent Peillon, chargé de l’Education dans l’équipe de campagne de François Hollande, assure que le PS veut faire «exactement l’inverse» de ce que propose l’UMP, en permettant aux enseignants de «travailler mieux et différemment».

D'un côté, il y l'UMP, lui, il arrive au pouvoir, il réforme l'école et il modifie le statut des profs, de l'autre il y a le PS, lui, il arrive au pouvoir, il réforme l'école et il modifie le statut des profs ; ouais c'est pas la même chose, quoi, bon...on peut pas les confondre...
La différence est du même ordre qu'entre le bon chasseur et le mauvais chasseur...

Mais t'as rien compris ils font un virage à 360° par rapport à l'UMP :lol!:

Ah ouais, d'accord...




...heu...




... mais dans quel sens ?

condorcet a écrit:

Cripure a écrit:

condorcet a écrit:Comprendre la division gauche/droite est d'autant plus difficile que jusqu'à l'offensive néo-libérale, la gauche défendait le progrès - via un mythe révolutionnaire apaisé - et la droite la tradition - plus ou moins adossée à l'Eglise catholique. La chute du Mur de Berlin et du Rideau de fer d'une part, et la déchristianisation (le désenchantement du monde dirait Marcel Gauchet) d'autre part, ont rendu beaucoup moins lisible le clivage gauche/droite.

Allons, allons, il y a encore quelques repères, cher Condorcet. Nous en discutâmes récemment, Atchoum et moi (Atchoum ? Prof ? Simplet ? Je ne sais plus), à propos de l'expression "entrepreneur pourri", dont la droite fait un oxymore, et la gauche (serait bien inspirée de faire) un pléonasme.
:diable:
Bon, allez...

Spoiler:

Si repères il y a, ils n'apparaissent aux yeux d'une majorité de compatriotes.

Eh bien, qu'ils supportent encore longtemps les conséquences de leur cécité, qu'ils tournent en rond à la Défense comme naguère (et pour des raisons différentes) sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris, qu'ils s'indignent, bref, qu'ils laissent tout ça continuer. A défaut de créer du bonheur, ça fait un spectacle.

condorcet a écrit:

ysabel a écrit:

Cripure a écrit:Et si on manifestait le 15 contre le PS, avant même qu'il soit élu ? Ca changerait un peu, non ?

ça c'est une idée neuve !

Excusez-moi mais c'est une idée qui me fait éclater de rire :lol!:

Vous voyez qu'avec moi, la vie est plus belle Mais j'ai une question. Que signifie exactement le "smiley" "vache" ?

:lol:

ysabel a écrit:

condorcet a écrit:

ysabel a écrit:

Cripure a écrit:Et si on manifestait le 15 contre le PS, avant même qu'il soit élu ? Ca changerait un peu, non ?

ça c'est une idée neuve !

Excusez-moi mais c'est une idée qui me fait éclater de rire :lol!:

comme quoi c'est mieux que le "projet" du PS qui est à pleurer...

Bien vu et bien dit !

Cripure a écrit:

condorcet a écrit:

Cripure a écrit:

condorcet a écrit:Comprendre la division gauche/droite est d'autant plus difficile que jusqu'à l'offensive néo-libérale, la gauche défendait le progrès - via un mythe révolutionnaire apaisé - et la droite la tradition - plus ou moins adossée à l'Eglise catholique. La chute du Mur de Berlin et du Rideau de fer d'une part, et la déchristianisation (le désenchantement du monde dirait Marcel Gauchet) d'autre part, ont rendu beaucoup moins lisible le clivage gauche/droite.

Allons, allons, il y a encore quelques repères, cher Condorcet. Nous en discutâmes récemment, Atchoum et moi (Atchoum ? Prof ? Simplet ? Je ne sais plus), à propos de l'expression "entrepreneur pourri", dont la droite fait un oxymore, et la gauche (serait bien inspirée de faire) un pléonasme.
:diable:
Bon, allez...

Spoiler:

Si repères il y a, ils n'apparaissent aux yeux d'une majorité de compatriotes.

Eh bien, qu'ils supportent encore longtemps les conséquences de leur cécité, qu'ils tournent en rond à la Défense comme naguère (et pour des raisons différentes) sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris, qu'ils s'indignent, bref, qu'ils laissent tout ça continuer. A défaut de créer du bonheur, ça fait un spectacle.

Vous-même, Cripure, comment définiriez-vous le clivage droite-gauche (en dépassant un peu les questions de personnes) ?

Cripure a écrit:

condorcet a écrit:

ysabel a écrit:

Cripure a écrit:Et si on manifestait le 15 contre le PS, avant même qu'il soit élu ? Ca changerait un peu, non ?

ça c'est une idée neuve !

Excusez-moi mais c'est une idée qui me fait éclater de rire :lol!:

Vous voyez qu'avec moi, la vie est plus belle Mais j'ai une question. Que signifie exactement le "smiley" "vache" ?

:lol:

Je l'utilise pour exprimer mon hilarité croissante et/ou ma singularité.

V.Marchais a écrit:

Audrey, moi aussi j'ai voté Bayrou.
Aux deux tours. :lol:

Moi aussi, et je suis prête à recommencer.
Ben quoi ?

ysabel a écrit:

Igniatius a écrit:

Hannibal a écrit:La droite veut que la force soit juste, la gauche veut que la justice soit forte.

Belle formule, mais j'aurais dit exactement l'inverse.

moi aussi...

Rapidement - et schématiquement:

Il me semble que la droite tend à entretenir et à légitimer le pouvoir et la domination tels qu'ils sont de fait, en appelant simplement les dominants à se réguler eux-mêmes, et à éviter de rendre insupportable l'arbitraire de leur domination. Au nom de quoi, caricaturalement, le loup prend désormais la peine inutile de se chercher des raisons avant de dévorer l'agneau. Bref, le droit reste ultimement au service de la force, il sert surtout à lui donner une apparence plus ou moins crédible de légitimité. De sorte que la droite est structurellement aristocratique.

La gauche croit possible, au lieu de les justifier,de changer ces rapports de domination en rapports de droit. Elle estime que la justice des forts est moins justice que force. Bref, elle entend soumettre la force au droit, y compris au droit des plus faibles, ce qui la rend structurellement démocratique.

Eckmühl a écrit:

Audrey a écrit:
Nous ne votons plus que pour des fantoches, des coquilles vides, au simple motif que l'un porte une étiquette qui en des temps antédiluviens voulait encore dire quelque chose..
On dirait des mamies qui continuent à acheter le même produit d'avant guerre sous prétexte que c'est ce qu'elles ont toujours acheté... sans constater que leur truc était complètement toxique, dépassé, inefficace, qu'il n'avait même plus rien à voir avec leur produit préféré en dehors de l'étiquette sur l'emballage...
C'est quoi, la gauche, concrètement, aujourd'hui?
Combien de temps encore les "profs de gauche" vont-ils se réclamer d'un parti qui n'a de gauche que le nom?
Il est où l'idéal social quand on voit ceux de la gauche mener la vie au même grand train que ceux de la droite? Tremper dans les mêmes magouilles? Se salir les pattes dans les mêmes bas-fonds médiatico-people?
Franchement, depuis le temps, le deuil ne devrait-il pas être fait?

Sans doute parce que la plupart voient une différence entre l'action au pouvoir du PS et l'action de la droite.

Eh oui : la plupart se contente de l'emballage... (cf. l'intervention de Cripure plus haut... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image])

Hannibal a écrit:(...) De sorte que la droite est structurellement aristocratique.

La gauche croit possible, au lieu de les justifier,de changer ces rapports de domination en rapports de droit. Elle estime que la justice des forts est moins justice que force. Bref, elle entend soumettre la force au droit, y compris au droit des plus faibles, ce qui la rend structurellement démocratique.

Normalement la gauche devrait séduire la classe ouvrière mais elle n'y arrive pas. Les ouvriers ne sont pas des aristocrates.

Les notables, les fonctionnaires font partie pour beaucoup de la classe assisse : les ouvriers se sentent incompris et sont obligés d'être plus terre à terre, par ailleurs il leur est difficile d'adhérer aux grandes idées de la gauche (comme le déficit zéro en 2017 pour Hollande). Un déficit zéro, ça fait peur, c'est le spectre d'un père la rigueur difficilement acceptable pour un smicard.

Hollande ne pourra pas séduire en se transformant en le balladur de la gauche.

Enfin, la droite prônait le plein emploi en 2007 donc les grandes idées ne sont pas qu'à gauche.

Le clivage gauche/droite me lasse et il est la plaie de la société.

Par ailleurs les français en en ont assez des gens qui se doivent de dire la vérité : c'est si facile quand on est arrivé au pied du mur : ils veulent des solutions.

Et ce n'est pas la voiture électrique qui fait partie des solutions : les français ne peuvent pas faire d'économie d'électricité en région parisienne car ils vivent dans de petites surfaces, mais on ne les écoute pas.

Il en est de même avec l'Education Nationale : personne n'écoute.

Aurore a écrit:

Sans doute parce que la plupart voient une différence entre l'action au pouvoir du PS et l'action de la droite.

Eh oui : la plupart se contente de l'emballage... (cf. l'intervention de Cripure plus haut... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image])

Ou peut-être qu'après une réflexion et une analyse qui valent bien celles de Cripure et toi, ils en arrivent à des conclusions différentes.

Moonchild a écrit:

ysabel a écrit:

Moonchild a écrit:

Audrey a écrit:La question, Pg73, est: combien de profs reste-t-il encore à gauche? Ma question est sérieuse.

Oui, il en reste : il y a beaucoup de profs ont un rapport "religieux" à la gauche et pour qui la droite (notion qui commence avant ou après le PS selon les sensibilités) est le mal absolu ; en général ils ne peuvent tout simplement pas envisager de ne pas voter à gauche.

Sinon pour en revenir à l'article de Libé qui a ouvert le sujet :

Interrogé sur une réforme du statut des enseignants, Vincent Peillon, chargé de l’Education dans l’équipe de campagne de François Hollande, assure que le PS veut faire «exactement l’inverse» de ce que propose l’UMP, en permettant aux enseignants de «travailler mieux et différemment».

D'un côté, il y l'UMP, lui, il arrive au pouvoir, il réforme l'école et il modifie le statut des profs, de l'autre il y a le PS, lui, il arrive au pouvoir, il réforme l'école et il modifie le statut des profs ; ouais c'est pas la même chose, quoi, bon...on peut pas les confondre...
La différence est du même ordre qu'entre le bon chasseur et le mauvais chasseur...

Mais t'as rien compris ils font un virage à 360° par rapport à l'UMP :lol!:

Ah ouais, d'accord...




...heu...




... mais dans quel sens ?

:lol!: :lol!:
(un pour chacun)

C'est à désespérer........

condorcet a écrit:Etre de gauche aujourd'hui signifie militer pour une juste distribution de la valeur ajoutée (une meilleure répartition des richesses), une présence renforcée de l'Etat dans et hors de ses missions régaliennes (donner un second souffle à l'Etat-Providence), un Etat qui soit respectueux des libertés publiques et des minorités et la poursuite d'une politique "droit de l'hommiste" à l'étranger,

exact Condorcet. Sauf que depuis longtemps le PS n'est plus à gauche, mais une sorte de simili centre-droit (dans le meilleur des cas).... Et visiblement ils n'ont tiré aucune leçon de 2002, ni d'ailleurs du fort score de Sarko en 2007.
Et pour ma part, je ne voterais pas Hollande au premier tour s'il n'y a pas une modification profonde de leur programme. Et je suis persuadée que malheureusement Sarko passera de nouveau (sa remontée actuelle est un signe) car ce que la plupart des gens ont cru en 2007 (parce qu'il les flattait, parce qu'il leur disait qu'ils allaient y gagner même si son programme disait le contraire), ils le croiront à nouveau...

Moi j'ai enfin trouvé : en 2012, je vote pour Condorcet.

supersoso a écrit:Et je suis persuadée que malheureusement Sarko passera de nouveau (sa remontée actuelle est un signe) car ce que la plupart des gens ont cru en 2007 (parce qu'il les flattait, parce qu'il leur disait qu'ils allaient y gagner même si son programme disait le contraire), ils le croiront à nouveau...

Et peut-être aussi parce que le PS est minable depuis Jospin et que l'UMP a raison, ils ne sont pas "sérieux"...

Par exemple, sur les 60 000 postes, ils ont raison mais quand je vois qu'ils chiffrent mal et qu'ils se perdent dans des explications pour savoir comment on va payer, on voit bien que c'est de l'amateurisme...
Et ça c'est bien plus grave (surtout en ce moment) que des questions de recettes ou de dépenses.

Et si ce n'était que pour les 60 000 postes...
Samedi soir Hollande a sorti la machine à promesses ("sous réserve de ce qui est possible") et la moitié ne sera pas possible, c'est à peu près sûr.
Une série de mesures ce soir-là ou dimanche pour "faire sérieux" (c'est dit...) et 50 milliards de recettes en plus, mais rien n'est détaillé ... On attend janvier pour être sûr de ne pas dire des choses HS à la veille de l'élection (et ne pas effrayer les classes moyennes...).
Bref des propositions pour le 22 avril et le 6 mai. Après, on verra bien...

Pierre_au_carré a écrit:

supersoso a écrit:Et je suis persuadée que malheureusement Sarko passera de nouveau (sa remontée actuelle est un signe) car ce que la plupart des gens ont cru en 2007 (parce qu'il les flattait, parce qu'il leur disait qu'ils allaient y gagner même si son programme disait le contraire), ils le croiront à nouveau...

Et peut-être aussi parce que le PS est minable depuis Jospin et que l'UMP a raison, ils ne sont pas "sérieux"...

Par exemple, sur les 60 000 postes, ils ont raison mais quand je vois qu'ils chiffrent mal et qu'ils se perdent dans des explications pour savoir comment on va payer, on voit bien que c'est de l'amateurisme...
Et ça c'est bien plus grave (surtout en ce moment) que des questions de recettes ou de dépenses.

Et si ce n'était que pour les 60 000 postes...
Samedi soir Hollande a sorti la machine à promesses ("sous réserve de ce qui est possible") et la moitié ne sera pas possible, c'est à peu près sûr.
Une série de mesures ce soir-là ou dimanche pour "faire sérieux" (c'est dit...) et 50 milliards de recettes en plus, mais rien n'est détaillé ... On attend janvier pour être sûr de ne pas dire des choses HS à la veille de l'élection (et ne pas effrayer les classes moyennes...).
Bref des propositions pour le 22 avril et le 6 mai. Après, on verra bien...

Quand on aura perdu officiellement le triple A (dans quelques semaines à trois mois), la plupart de ces propositions s'évanouiront comme un rêve. Rien que ce changement coûterait à budget constant... 20 milliards. Pour rappel, les deux derniers plans d'économie ont rapporté environ 6 milliards chacun. Il faudra immédiatement faire un nouveau plan qui prévoit trois fois plus de réductions de dépenses ou d'augmentations d'impôts pour compenser ce trou. Et là, on verra ce qu'est une vraie austérité.

Leclochard a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:

supersoso a écrit:Et je suis persuadée que malheureusement Sarko passera de nouveau (sa remontée actuelle est un signe) car ce que la plupart des gens ont cru en 2007 (parce qu'il les flattait, parce qu'il leur disait qu'ils allaient y gagner même si son programme disait le contraire), ils le croiront à nouveau...

Et peut-être aussi parce que le PS est minable depuis Jospin et que l'UMP a raison, ils ne sont pas "sérieux"...

Par exemple, sur les 60 000 postes, ils ont raison mais quand je vois qu'ils chiffrent mal et qu'ils se perdent dans des explications pour savoir comment on va payer, on voit bien que c'est de l'amateurisme...
Et ça c'est bien plus grave (surtout en ce moment) que des questions de recettes ou de dépenses.

Et si ce n'était que pour les 60 000 postes...
Samedi soir Hollande a sorti la machine à promesses ("sous réserve de ce qui est possible") et la moitié ne sera pas possible, c'est à peu près sûr.
Une série de mesures ce soir-là ou dimanche pour "faire sérieux" (c'est dit...) et 50 milliards de recettes en plus, mais rien n'est détaillé ... On attend janvier pour être sûr de ne pas dire des choses HS à la veille de l'élection (et ne pas effrayer les classes moyennes...).
Bref des propositions pour le 22 avril et le 6 mai. Après, on verra bien...

Quand on aura perdu officiellement le triple A (dans quelques semaines à trois mois), la plupart de ces propositions s'évanouiront comme un rêve. Rien que ce changement coûterait à budget constant... 20 milliards. Pour rappel, les deux derniers plans d'économie ont rapporté environ 6 milliards chacun. Il faudra immédiatement faire un nouveau plan qui prévoit trois fois plus de réductions de dépenses ou d'augmentations d'impôts pour compenser ce trou. Et là, on verra ce qu'est une vraie austérité.

Il ne faut pas céder à la panique : les taux hauts en ce moment, sont plus bas que la moyenne de ceux des 10 dernières années...
Et c'est peut-être pour ça que l'on a continué à s'endetter "déraisonnablement".
Mais c'est sûr qu'il y aura d'autres plans de rigueur... (il faudra notamment trouver d'autre argent pour les retraites à l'approche de 2020)

Pierre_au_carré a écrit:

supersoso a écrit:Et je suis persuadée que malheureusement Sarko passera de nouveau (sa remontée actuelle est un signe) car ce que la plupart des gens ont cru en 2007 (parce qu'il les flattait, parce qu'il leur disait qu'ils allaient y gagner même si son programme disait le contraire), ils le croiront à nouveau...

Et peut-être aussi parce que le PS est minable depuis Jospin et que l'UMP a raison, ils ne sont pas "sérieux"...

Par exemple, sur les 60 000 postes, ils ont raison mais quand je vois qu'ils chiffrent mal et qu'ils se perdent dans des explications pour savoir comment on va payer, on voit bien que c'est de l'amateurisme...
Et ça c'est bien plus grave (surtout en ce moment) que des questions de recettes ou de dépenses.

Et si ce n'était que pour les 60 000 postes...
Samedi soir Hollande a sorti la machine à promesses ("sous réserve de ce qui est possible") et la moitié ne sera pas possible, c'est à peu près sûr.
Une série de mesures ce soir-là ou dimanche pour "faire sérieux" (c'est dit...) et 50 milliards de recettes en plus, mais rien n'est détaillé ... On attend janvier pour être sûr de ne pas dire des choses HS à la veille de l'élection (et ne pas effrayer les classes moyennes...).
Bref des propositions pour le 22 avril et le 6 mai. Après, on verra bien...

Nous sommes bien d'accord sur le fait que le PS est minable... Et ils devraient se préparer au fait qu'ils ne seront pas au second tour... Car ils peuvent peut-être compter sur le report des voix de gauche au second tour mais s'ils ne mobilisent pas un minimum leur électorat au premier tour (et pour le moment honnêtement, je ne me vois pas pouvoir honnêtement voter pour eux dès le premier tour...).
Et je rejoins Véro : je vote pour Condorcet