Que pensez vous d'appeler les parents ?

Bonjour,

je me pose souvent la question, certains collègues le font, d'autres jamais,
Appelez vous les parents pour leur signaler des problèmes de comportement ou de manque de travail ?
En "restez" vous aux mots dans le carnet et autres heures de colle ?

Ma question peut sembler un peu "bête" mais faut me pardonner je débute et ma formation était plutôt

merci d'avance.

Mot sur le carnet et sanction éventuelle.
Je n'appelle jamais un parent chez lui au téléphone.
Je peux aussi le convoquer via le carnet.

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Je commence par les mots, mais si les pb de comportement persistent ou sont particulièrement graves, j'appelle. Au collège en tout cas, c'est généralement efficace.

Quand les mots ne sont pas signés, je finis par appeler. Comme le dit Stered, au collège, c'est souvent très efficace !

Mot dans un premier temps dans la partie du carnet. Si ça ne va pas et que ça nécessite un mot plus long, j'écris un roman aux pages adéquat toujours dans le carnet. Si pas d'effet : appel aux parents et en général rdv.

touby a écrit:Quand les mots ne sont pas signés, je finis par appeler. Comme le dit Stered, au collège, c'est souvent très efficace !

La même chose de mon côté!

Surtout si on appelle (en n° secret, très important ! Ça évite d'être rappelé chez soi...) à l'heure de Plus Belle la Vie !
:malmaisbien:

Non, en vrai, j'appelle du collège la plupart du temps Mais parfois...

Mot dans le carnet, demande de rendez-vous au besoin, jamais de coup de fil. Pas mon truc.

carolo a écrit:

touby a écrit:Quand les mots ne sont pas signés, je finis par appeler. Comme le dit Stered, au collège, c'est souvent très efficace !

La même chose de mon côté!

idem!

Autant ce serait probablement ridicule face à des lycéens, autant avec des petits, ça marche très bien, après c'est à voir, ça dépend vraiment du type d'établissement, de public, est-ce que les autres profs le font etc.

J'appelle très facilement les parents pour leur faire part d'un problème de comportement ou de travail.
J'aime pouvoir discuter directement avec eux de mes attentes et je trouve que c'est beaucoup plus efficace qu'un mot. Le lendemain, l'élève ne fait en général pas le fier et change tout de suite d'attitude.
Les parents sont en général très content qu'on les avertisse directement d'un problème et qu'on en discute avec eux.

Stered a écrit:Je commence par les mots, mais si les pb de comportement persistent ou sont particulièrement graves, j'appelle. Au collège en tout cas, c'est généralement efficace.

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Je commence toujours par un mot dans le carnet, et si le mot n'est pas signé ou si le problème persiste, j'appelle. J'appelais très peu les parents au départ, mais je me suis rendu compte que c'est souvent efficace alors je n'hésite plus maintenant !

J'appelle très facilement.

En général, mot dans le carnet.
En cas de problème d'insolence, coup de fil au parents. Je ne suis pas fan des rendez-vous car j'ai été marquée par les deux fois où les parents ne sont pas venus (alors que le rendez-vous était demandé par eux...).

Même expérience que Takara : j'appelle très facilement, souvent même avant un mot (qui sert alors de rappel dans l'année), et c'est quasiment toujours efficace, surtout quand c'est fait rapidement, en début d'année, avant que les choses ne dégénèrent trop.
Les mots signalent en général des oublis de matériel (surtout des feuilles) ou du bavardage répété sans insolence.
Bon, après, je passe aux sanctions, évidemment (mais, finalement, moins qu'auparavant, quand je n'appelais pas ou peu).

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un coup de fil est souvent plus efficace.

Depuis le début d'année j'ai déjà appelé deux parents! Ce n'est pas la première chose que je fais (comme tout le monde j'ai mon echelle punition/mot...).

Les deux fois ont été très bénéfiques :

1) Le premier, un garçon de 6e qui ne fait pas son travail un peu trop souvent. Après discussion avec la maman (qui dit faire avec lui tous les devoirs notés dans l'agenda) je me rend compte que l'élève ne note pas toujours les devoirs, par manque de temps (élève trop lent). Du coup je lui accorde une peu plus d'attention et maintenant problème réglé.

2) Le deuxième, un garçon de 5e qui s'agite trop souvent en classe. Une punition, puis un mot, puis une observation. Lundi l'observation n'est pas signée et il continue son bordel. Appel au papa qui est au courant ni de l'observation ni du premier mot (!). Je pense maintenant que les choses vont aller mieux maintenant que les parents sont informés. A voir jeudi...

Je pense qu'appeler les parents est très profitable et qu'il faut le faire le plus tôt possible, préventivement plutôt que punitivement.

J'appelle en cas de gros problème pour les élèves dont je suis PP. Pas les autres classes en général. Ah si, l'an dernier j'ai téléphoné à une maman d'une élève de 3° qui avait été très insolente, à qui j'avais mis un mot et je pensais que mon explication de vive voix serait plus pertinente et contrecarrerait les mensonges de la gamine et puis je connaissais la maman pour avoir ses deux filles et l'avoir rencontrée à de nombreuses reprises.
Depuis septembre j'ai appelé une famille dont le gamin n'avait toujours pas de cahier (et pas par manque de moyens!). Le lendemain il l'avait son cahier! Et puis ça nous a donné l'occasion d'évoquer le cas en question parce qu'on n'a pas fini de se voir, je pense.

Jamais! même si je pense que cela doit être efficace pour certains élèves pas bien méchants mais nécessitant une petite mise au point. Je préfère passer par le carnet. Le coup de fil pour moi relève plus du PP.

Un petit bémol : j'appelle facilement, mais pas tant que cela, finalement : en fait, dès que je sens que cela pourrait déraper avec l'élève ; comme il est écrit plus haut, je préfère prévenir que guérir.
Pour exemple, j'ai appelé deux familles d'élèves dont je suis PP, dès la deuxième semaine de cours, pour discuter avec elles. Avant, j'attendais l'accumulation de faits, et c'était finalement trop tard.

Gradation des sanctions :
*remarque orale.
*punition : travail supplémentaire.
*mot dans le carnet (selon contexte : dans un collège de ZEP, il y a de fortes chances que le mot ne soit pas signé, ou signé mais pas lu, ou lu en diagonale, ou lu par une personne non-francophone) ;
*appel aux parents.
*colle.
*demande de rendez-vous avec les parents, dans l'établissement, et en présence d'un tiers (le PP par exemple).
Au-dessus ça ne dépend plus de l'enseignant, mais du CPE et éventuellement de la direction.

Mon expérience est que l'appel aux parents est une arme extrêmement efficace. Dans 9 cas sur 10, ton interlocuteur est mort de honte, et il le fait payer à son rejeton dès qu'il a mis la main dessus. Le lendemain le trublion revient la queue basse et fait l'impossible pour se faire oublier. Il y a, en plus, un bénéfice collatéral, qui est que les autres élèves savent désormais que tu n'hésites pas à recourir à ce genre de méthode ; donc ils vont s'efforcer de ne pas trop te déplaire.

Le revers de la médaille est que c'est un procédé auquel on ne peut pas recourir trop souvent, ne serait-ce que parce qu'il demande beaucoup plus d'investissement personnel qu'une heure de colle. Une conversation que l'on croyait anodine peut prendre des proportions inattendues -et pas nécessairement parce que le parent joint conteste tes sanctions, mais plus souvent parce qu'il profite de ce qu'il t'a sous la maison pour te révéler tout un hors-champ scolaire que tu ne soupçonnais pas : antécédents médicaux ou psy, situation familiale et sociale, passé scolaire compliqué, etc.

Exemple de conversation prolongée dans cet article :
http://aucollege.over-blog.fr/article-14539164-6.html#anchorComment

L'année dernière, je n'osais pas appeler les parents. J'avais peur qu'ils défendent leurs fi-fils chéri à tout prix, ou bien que ce soit une sanction à garder pour les cas extrêmes.

Cette année, en ZEP APV du 93, je me rends compte que ce n'est pas du tout une punition. J'ai appelé entre 15 et 20 parents depuis le 5 septembre, et pour diverses raisons :
- la 1° série de parents appelés > je me faisais bordéliser, ils bavardaient tellement, ne faisaient aucun cas de mon cours, même les bons élèves se laissaient entraîner, il fallait réagir, la punition était déjà tombée, inutile. Donc je voulais frapper fort et vite. Ce fut très bien accueilli par les parents qui étaient très contents que je les prévienne vite. Ils me remerciaient vraiment sincèrement. Les élèves étaient un peu en colère au cours suivant, j'ai bien expliqué que j'avais appelé les parents des plus bavards, que j'avais prévenu à la fin du cours, mais que comme ils ne m'écoutaient pas ils n'ont rien entendu... Bref, je n'ai pas eu à rappeler 2 fois ces familles, sauf 2, mais ce sont des cas lourds...

- 2° série d'appels > bavardages aussi, mais là c'étaient des cas lourds, les parents sont démissionnaires, pas d'effet, il ne me reste plus qu'à me mettre les gamins dans la poche :lol:

- 3° série d'appels > on est passé à l'insolence, je leur ai mis des mots dans le carnet pour bavardage et absence de travail (cours non recopié), et comme je sais que ce sont des filous, j'ai aussi appelé car je sentais bien qu'ils allaient raconter à leurs parents que je mets des mots pour rien, que tout le monde faisait pareil (et cette fois-ci c'était faux ) etc... C'est beaucoup moins convaincant quand la prof a parlé avec papa et maman juste avant...

Voilà, moralité, je vais continuer comme ça. L'année dernière, passer par le PP était bien, mais ça lui faisait plein de boulot, et ça me décrédibilisait d'une certaine manière : ne suis-je pas assez grande pour appeler les parents ?
Maintenant j'ai la réputation d'appeler les parents quand je le dis, même quand je ne préviens pas, du coup les loulous se risquent beaucoup moins à trop bavarder. Je peux même faire le coup de compter jusqu'à 3 sur mes doigts pour obtenir le silence, ça marche comme l'année dernière. Il faut bien noter que je prends le carnet à la 1° remarque, je l'ouvre à la 2° et à la 3° c'est mot ou punition...

J'appelle lorsque le mot dans le carnet n'est pas signé (ce qui arrive souvent dans mon collège de ZEP!).