Suis-je la seule à avoir la peur au ventre ?

Courage à toi ! Résiste !

Merci bcp à tous, vous etes choux :aat:

Heureusement j'ai aussi retrouvé des collègues sympas. Donc ca va.
Après je me fais pas d'illusion, je sais maintenant comment ca fonctionne,
donc je sais aussi que "tout va bien madame la marquise, qu'on vous fait de grands sourires", puis un jour, sans que vous voyez de raisons, on vous convoque et vous assassine en vous accusant de tout et n'importe quoi, surtout de choses invérifiables et flous (vous coulez les élèves, vous n'avez pas une posture d'enseignant, il y a trois mois, vous m'avez salué en disant telle chose impolie etc....).

C'est aussi pour cela que j'ai pas fait de demande de mutation.
Une fois en début d'année dernière me suis fait un peu secouer, mais je me suis dit que c’était de ma faute, j’étais Néotit en plus donc...
Et puis comme après on ne s'occupait que de faire "mourir" une autre collègue, moi on me disait trop rien, et comme les autres, ne pouvant pas croire que c’était vrai, je préférai croire que c’était parce que la personne avait du mal avec ses classes.
Sauf que quand le collègue a été arrêté pour dépression, la, j'ai été convoqué et op transformation de la gentille direction souriante et agréable en ...

En tout cas encore merci, je me prépare, ai déjà imprimé mon bulletin pour me syndiquer, et attend donc que ça retombe, en tentant malgré tout de savourer l’accalmie que je sais d’expérience de l'année dernière, une façon d'endormir les vigilances pour mieux frapper un peu plus tard.

C'est qui ces tyrans ? Les CdE ?
Dis-toi que s'ils sont là c'est qu'ils n'étaient plus capables ou ne supportaient plus d'être devant une classe, surtout s'ils avaient ce comportement avec leurs élèves... et ce malgré ce qu'ils peuvent en dire !
Il y a un truc quand j'étais gamin que je me disais envers les gens arrogants ; "Quand ils sont aux toilettes ils ont l'air aussi ridicule que n'importe qui si on ouvrait la porte !"
N'ai jamais peur d'un chef, ou d'un quelconque supérieur hiérarchique. Je leur rappelle souvent qu'en tant que prof' je n'aurais pas eu plus de difficultés à être à leur place d'un point de vue du niveau de connaissances/compétences... mais comme je n'ai pas l'égo' d'être chefaillon j'ai préféré m'engager dans le syndicalisme - ça les faits sourires, mais ils me respectent !

S'ils commencent à hausser le ton, tu quittes la salle et dis calmement que tu reviendras quand ils te parleront avec respect et égalité. Ils n'ont de toutes façons aucun droit sur ta personne !

Ils ne haussent jamais vraiment le ton (en tout cas ne hurlent pas) , c'est plus subtil, tout en douceur, accusations sur accusations, et si tu oses les couper pour te défendre, on t'accuse de ne pas les laisser parler et/ou de toujours tout nier (destruction de l'ego de son interlocuteur dans la subtilité, pas dans le barbarisme, comme ca ils sont inattaquables ).

Après avoir craqué assez fort suite à un entretien terrible, des collègues m'ont dit de ne plus jamais y retourner seule, donc J'ai vu avec la représentante syndical pour savoir si elle pouvait venir quand j’étais convoquée, et elle a dit oui, donc maintenant je me prépare à exiger la raison de l'entretien, et si c'est pour des raisons autres que administrative (signer un document etc...), je demanderai un rendez vous avec la dite collègue.

En tout cas encore merci à tous

Galipette a écrit:Après avoir craqué assez fort suite à un entretien terrible, des collègues m'ont dit de ne plus jamais y retourner seule, donc J'ai vu avec la représentante syndical pour savoir si elle pouvait venir quand j’étais convoquée, et elle a dit oui, donc maintenant je me prépare à exiger la raison de l'entretien, et si c'est pour des raisons autres que administrative (signer un document etc...), je demanderai un rendez vous avec la dite collègue.

En tout cas encore merci à tous

Très bon conseil. Mets les choses par écrit, aussi. Et ne te laisse pas menacer : les chefs d'établissement ont des supérieurs hiérarchiques, ils ne peuvent pas tout se permettre (je l'ai rappelé une fois à un principal, ça avait été efficace).

Et

Bon courage Galipette.

*Lady of Shalott* a écrit:

Galipette a écrit:Après avoir craqué assez fort suite à un entretien terrible, des collègues m'ont dit de ne plus jamais y retourner seule, donc J'ai vu avec la représentante syndical pour savoir si elle pouvait venir quand j’étais convoquée, et elle a dit oui, donc maintenant je me prépare à exiger la raison de l'entretien, et si c'est pour des raisons autres que administrative (signer un document etc...), je demanderai un rendez vous avec la dite collègue.

En tout cas encore merci à tous

Très bon conseil. Mets les choses par écrit, aussi. Et ne te laisse pas menacer : les chefs d'établissement ont des supérieurs hiérarchiques, ils ne peuvent pas tout se permettre (je l'ai rappelé une fois à un principal, ça avait été efficace).

Et

Tout à fait !
J'avais une stratégie avec mon ancien chef d'établissement qui était disons caractériel. Quand il commençait dans le genre que tu décris je faisais l'air totalement indifférent de m'en foutre (c'était d'ailleurs le cas), avec sans doute un léger sourire en coin, ce qui avait le don de le faire sortir de ses gonds - Et là je répondais calmement, où je m'en allait tranquillement...
Bref pour te dire qu'un tel comportement de leur part est inadmissible, et qu'il vaut mieux répondre par le mépris voir la condescendance que par la peur. Que risques-tu ? Rien !

Moi ça m'amuse les chefeillons qui se croient au-dessus de tout, mais je comprends que certains collègues puissent être déstabilisés. Bon courage, et surtout bonne année scolaire auprès de tes élèves et avec tes collègues "sympas".

Des fois, demander calmement, "vous pouvez reformuler, j'ai pas bien compris, vous m'avez que ..." ça calme.

et

pleins de courage à toi.

Galipette a écrit:
Cette peur de se retrouver encore en mode procès russe à 2 contre 1, avec les deux chefs qui à tour de rôle, vous accusent, de tout et n'importe quoi et surtout de choses invérifiables (comme ça on ne peut même pas protester, c'est notre parole contre la leur).
Cette peur ...

Il y a des syndicats pour cela, et une procédure à suivre: http://www.fo-snfolc.fr/Menaces-violences-insultes-voies

De tout coeur avec toi !

Très honnêtement, les conseils "toujours être accompagné", etc, quand on tombe sur un vrai pervers, ça ne sert à rien. Certains malades vous poursuivent jusque dans votre classe, manipulent collègues, élèves, parents d'élèves, direction...

Mais j'en ferai prochainement un topic...

Galipette, compile tout, note tout, prépare ton téléphone en mode "dictaphone", fais-toi accompagner par les syndicats.

Mais la réaction officielle est "temporisez", "prenez du recul" et attendre que l'un ou l'autre bouge...

Crois en toi Galipette.

Et si besoin, prépare un inventaire d'arguments pour tout ce que tu fais et qui est un peu "en dehors" des sentiers battus, et sur quoi, peut-être, tes collègues "agressifs" pourraient rebondir.

A partir du moment où tu sais parfaitement pourquoi tu fais telle chose, où tu as préparé tes arguments et tes objectifs et où tu es parfaitement au courant de tes droits (et des devoirs des autres), on peut, je crois, se défendre contre tout.

Bon courage ! Keep fighting !

Merci Ancalimê, mais l'angoissant justement est que j'ai à me défendre de choses dont je suis accusées et que je n'ai pas faite, ou que j'ai faite en partie et ou on a extrapolé et sorti tout ca du contexte..
Quand on m’engueule pour des choses que j'ai faites, ce n'est certes pas agréable mais j'assume et trouve une solution (ou pas) pour que cela n"arrive plus, mais quand c'est pour des trucs inventés euh...
D’où une angoisse permanente qu'on me tombe dessus (ben oui comment veux tu que je devine, ce qu'on va inventer que je fait ou ne fait pas alors que je devrais.

Eh bien, si ce sont réellement des choses inventées, c'est encore plus simple, dis leur clairement qu'ils se trompent en réhabilitant la vérité : ça c'est faux, ça c'est mal interprété, ça c'est extrapolé, ça ça n'a jamais existé. Soit claire avec toi-même et avec eux. Fournis tes arguments et exige les leur, s'ils persistent dans leur voie. Et si l'affaire ne se règle pas, avec tes mêmes arguments, va voir une instance supérieure. Si tu es dans ton droit tu es dans ton droit un point c'est tout. Si les autres inventent des choses sur toi mais que tu fournis les bons arguments pour le montrer et que tu es ferme, on te donnera raison.

Et puis, pour l'instant on ne te tombe pas dessus, alors keep cool, il n'y a pas d'angoisse à avoir, sois comme tu es, et ne te pose pas trop de questions. Si les problèmes arrivent, alors tu te poseras les questions qu'il faut pour gérer le problème efficacement, mais pour l'instant ce n'est pas le cas. Et pense à la rentrée, qui, finalement, s'annonce plutôt bien !

et puis c'est quoi finalement le risque ? tu es fonctionnaire, tu as un statut protégé.Tu fais tes cours, tu évites les cons , et puis basta.Tu dois bien avoir quelques collègues sympas, tu te focalises sur ceux-là.Ne donne pas plus de pouvoir que n'en n'ont les gens .

+1

Galipette, comment ça va ?

J'ai connu ça, je compatis, heureusement "seulement" 6 mois, moi et une autre collègue, tout ça pour avoir défendu un collègue qui s'était fait taper dessus par un élève, et alors que les CDE prenaient la défense de l'élève bref...élève qui avait déja frappé un enseignant dans son ancien établissement; nous avons été harcelées subtilement pendant 6 mois, ce fut bien dur, la peur au ventre oui, je connais ça, un des CDE était du genre vraiment pervers manipulateur, c'était trés dur. La seule chose qui a tout stopé: on a demandé et obtenu notre mut moi j'ai eu un collège plutot réputé dur, pourtant j'ai sabré le champagne, d'ailleurs je m'y suis beaucoup plue!

roxanne a écrit:et puis c'est quoi finalement le risque ? tu es fonctionnaire, tu as un statut protégé.Tu fais tes cours, tu évites les cons , et puis basta.Tu dois bien avoir quelques collègues sympas, tu te focalises sur ceux-là.Ne donne pas plus de pouvoir que n'en n'ont les gens .

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Ne jamais oublier que la pire chose qu'on risque, en l'absence de faute réelle de notre part, c'est un emploi du temps à trous l'année suivante.
Faut relativiser, hein

J'espère néanmoins que la rentrée et les premiers jours se sont bien passés

Dinaaa a écrit:

roxanne a écrit:et puis c'est quoi finalement le risque ? tu es fonctionnaire, tu as un statut protégé.Tu fais tes cours, tu évites les cons , et puis basta.Tu dois bien avoir quelques collègues sympas, tu te focalises sur ceux-là.Ne donne pas plus de pouvoir que n'en n'ont les gens .

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Ne jamais oublier que la pire chose qu'on risque, en l'absence de faute réelle de notre part, c'est un emploi du temps à trous l'année suivante.
Faut relativiser, hein

J'espère néanmoins que la rentrée et les premiers jours se sont bien passés

Non, ce n'est pas la "seule chose qu'on risque" ; le harcèlement moral sur le lieu de travail rend psychologiquement, puis physiquement malade. Et il est très dur de s'en remettre.

Et certains viennent te chercher jusque dans ta classe...

Certes Libéllune, mais tu te rends bien compte que ce que tu vis à l'étranger est bien plus grave que tout ce que tu as pu vivre en France, les chefs d'établissements à l'étranger sont souvent des chefaillons qui se croient tout puissants, même si certains le croient aussi en France, il y a du turn over, et il est relativement facile à l'aide d'un syndicat de remettre en place un chef d'établissement qui chercherait à te nuire, je l'ai fait en tant que stagiaire, par contre à l'étranger tu es seule, et le harcèlement moral est très difficile à arrêter, parce que les collègues, et tu t'en rends bien compte, font rarement corps avec celui qui est exclu. Il est plus facile de faire "bande à part" en France qu'à l'étranger. Ce que tu vis à l'étranger prend tout de suite une ampleur démesurée, encore une fois, je pense que tu l'as bien vu, je pense qu'il est souvent plus facile de calmer le jeu en France, en tout cas pour avoir vécu les deux situations, je me sens plus soutenue en France, plus épaulée et entourée des collègues. En tout cas courage à toi

Libellune a écrit:

Dinaaa a écrit:

roxanne a écrit:et puis c'est quoi finalement le risque ? tu es fonctionnaire, tu as un statut protégé.Tu fais tes cours, tu évites les cons , et puis basta.Tu dois bien avoir quelques collègues sympas, tu te focalises sur ceux-là.Ne donne pas plus de pouvoir que n'en n'ont les gens .

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Ne jamais oublier que la pire chose qu'on risque, en l'absence de faute réelle de notre part, c'est un emploi du temps à trous l'année suivante.
Faut relativiser, hein

J'espère néanmoins que la rentrée et les premiers jours se sont bien passés

Non, ce n'est pas la "seule chose qu'on risque" ; le harcèlement moral sur le lieu de travail rend psychologiquement, puis physiquement malade. Et il est très dur de s'en remettre.

Oh que oui hélas.