Lettres : y a t-il des concertations régulières entre les membres de votre équipe ?

Lefteris a écrit:

Mamousse a écrit:Bon, tout est dans le titre.

Je suis dans un collège où la concertation en lettres est tout bonnement IMPOSSIBLE. Personne ne prend le temps de communiquer. Aucun échange sur nos pratiques respectives. Aucune cohésion face aux élèves. Chacun semble très content de ce qu'il fait dans son petit coin. Parfois on ne se préoccupe pas des réservations de séries faites, on se sert. Parfois on garde les documents qui doivent tourner dans l'équipe. Parfois on ne communique que par la boîte professionnelle mais on ne se parle pas en salle des profs. Parfois on demande une réunion et quand elle a lieu, on n'y va pas pour ensuite dire qu'on ne sait même pas ce qui s'y est dit. Parfois on demande une concertation, on la fait parce que l'ombre de l'IPR rôde puis, plus rien ...

Étant coordonnatrice cette année, j'ai cru naïvement que nous pouvions évoluer. FAUX ! Erreur, malheureuse !
Voici j=ce que je me suis entendu dire aujourd'hui alors que nous devions nous réunir : "Personne n'est motivé.", "on n'a pas le temps", "Peut-être que si c'est si compliqué à mettre en place, c'est que ce n'est pas nécessaire, personne n'en ressent le besoin."

Et dans votre collège ? Comment cela se passe-t-il ? Concertations ou non ? Échange des pratiques ou non ? Et vous, ressentez-vous le besoin d'échanger avec les membres de votre équipe ou non ?

Nous nous concertons pour les devoirs communs, chacun participe à l'élaboration du sujet par des aller-retours par mail. Nous discutons d'un point technique au hasard des conversations (un point de grammaire, une oeuvre), nous ne nous "piquons" pas les séries (il y a un registre au CDI d'ailleurs).
Pour les pratiques, chacun fait à sa manière , et c'est mieux ainsi (ne tendons pas le bâton en instaurant nous -mêmes des pratiques qui ensuite nous seront imposées d'en haut, comme à des exécutants...). Je trouve que c'est très bien comme ça, ça suffit amplement, c'est plus spontané. La réunionite étant le cancer de l'EN, moins on s'en impose, mieux on se porte ...

Même chose chez nous. On se met d'accord aussi sur l'achat des séries. D'accord avec Lefteris : rien de pire que la réunionite.

Tout d'abird, merci à vous tous qui avez pris le temps de répondre à ma/mes questions.

thrasybule a écrit:Une chose que je ne comprends pas: tu veux dire que vous ne vous parlez absolument pas en salle des profs?

Non, ou du moins très peu... A tel point qu'une nouvelle collègue arrivée en septembre dans l'équipe m'a exprimé l'impression d'être prise de haut voire méprisée par les plus jeunes collègues (elle a 65 ans ; c'est sa dernière année d'enseignement)"Certains ne me saluent même pas" a-t-elle ajouté.

Presse-purée a écrit:

Mamousse a écrit:

Nasopi a écrit:

Mamousse a écrit:
Pour les pratiques, bien sûr que chacun fait à sa manière. Nous avons tous des personnalités différentes. C'est cette liberté qui fait que j'aime ce métier.
Disons que je pensais qu'il était possible d'échanger des idées, des supports, ce qui ferait gagner du temps à tout le monde finalement.

Bien sûr que c'est possible ; en tout cas c'est ce qui se fait dans mon collège. On se communique nos séquences (après chacun fait comme il veut et adapte à sa sauce ou fait complètement autre chose), on s'échange aussi des avis sur telle ou telle chose qui passe bien, ou qui ne passe pas... On ne se voit à peu près jamais en réunion, mais on communique beaucoup par mail.

Nous, aucun échange par mail :il m'est arrivé d'en envoyer et pas de réponse.
On n'échange rien sur nos séquences du tout : impossible d'établir un dialogue avec des gens qui font tout pour esquiver le contact et méprisent les plus anciens (j'ai le même sentiment que ma collègue et d'ailleurs, d'une ex-collègue maintenant partie à la retraite, j'avais entendu :"Vivement qu'elle s'en aille, celle-là, elle nous fera plus chier à demander 3 niveaux tous les ans".

Ah, Nasopi ! Comme cela me fait du bien de lire cela ! :succes:
J'ai tellement l'impression d'être un extra-terrestre ! :lol: Je me sens à contre-courant de mon équipe et, peu à peu, cela me grignote...

L'important, ce n'est pas ton équipe, ce sont tes élèves, et donc tes cours et tes progressions. Sinon, même question que Thrasy: vous ne parlez pas du tout du tout?

Oui, c'est vrai que c'est très important et dans ma classe je suis bien. C'est énorme.

Nita a écrit:Je papote avec mes collègues, mais pas sur le boulot : je sais que nous n'avons pas les mêmes opinions sur un certain nombre de choses, inutile que nous nous écharpions.

Chez nous, des positions idéologiques sans cesse, pas seulement en lettres. Pour l'HDA par ex, 3° édition de règlements de compte entre les pro-HDA et les anti-HDA.

Axel a écrit:Pas de réunions d'équipe ici non plus. J'y suis depuis 13 ans maintenant, il y a eu des coordonnateurs qui tenaient à leurs réunions mais jamais, absolument jamais, je n'y ai vu toute l'équipe.
Même pour la réunion avec l'IPR après les inspections, tout le monde n'est pas resté.
Les CDE qui se sont succédés trouvent que c'est caractéristique des équipes de Lettres.
Ils arrivent que deux collègues qui s'entendent bien se retrouvent pour préparer quelque chose en commun, mais rarement plus de deux.
Les devoirs communs ont fini par nous atteindre mais là encore, un ou deux choisissent le sujet, d'autres (ou les mêmes) proposent un corrigé, et les autres acceptent plutôt que de faire encore une réunion.

Ceci dit, nous avons déjà des réunions deux à trois fois par semaine, pour telle classe, pour les élèves en difficulté, pour l'HDA, pour les PPRE, pour l'orientation, pour les commissions de mise en garde, pour ceci, pour cela... alors une réunion de plus, si on peut s'en passer...

Nous aussi beaucoup de réunions déjà par ailleurs.
Je précise simplement à nouveau que j'espérais avoir des échanges informels de temps en temps, mais des échanges quand même autour de nos pratiques. Impossible.

Nestya a écrit:Pas vraiment de concertation à part pour les devoirs communs (ce qui suppose une progression vaguement commune) mais je n'en ressens pas le besoin. Les collègues sont sympas, on parle de tout et de rien mais pas vraiment de boulot finalement et ça me va très bien comme ça.
Quand j'ai besoin de discuter de ma matière, je viens sur Neo.

Finalement, c'est aussi ainsi pour moi, sauf que c'est avec les collègues des autres disciplines que parle. Cela me va aussi. Nous menons des projets transversaux.
C'est aussi pour avoir des discussions liées à l'enseignement du français que je me suis inscrite sur Néo et j'en apprends beaucoup ici. Mais comment expliquez-vous, justement que l'on ne puisse avoir ce genre d'échanges que par le biais de forums tels que Neo et non avec des collègues que l'on fréquente au quotidien quasiment ? Cela m'intrigue et me déçoit aussi beaucoup.

chez nous, pas de concertation, ou a minima, quand il faut élaborer un devoir commun par exemple.
on a beaucoup de réunions par ailleurs, donc on communique à la sauvette, ou par mails, histoire de ne pas se réunir pour la énième fois de la semaine.
Cela dit, j'ai remarqué que ces réunions ne servaient à rien, ici comme dans d'autres bahuts fréquentés auparavant....chacun fait finalement ce qu'il veut dans son coin.

Je me demande si ce n'est pas lié à la mati!ère et à sa culture....au final, j'échange beaucoup plus avec des collègues de mon bahut qui enseignent une autre matières, notamment les arts plastiques ou l'histoire.
Et pour ma matière, c'est avec des profs qui enseignent dans d'autres établissements que je communique.

Mamousse a écrit:

Nestya a écrit:Pas vraiment de concertation à part pour les devoirs communs (ce qui suppose une progression vaguement commune) mais je n'en ressens pas le besoin. Les collègues sont sympas, on parle de tout et de rien mais pas vraiment de boulot finalement et ça me va très bien comme ça.
Quand j'ai besoin de discuter de ma matière, je viens sur Neo.

Finalement, c'est aussi ainsi pour moi, sauf que c'est avec les collègues des autres disciplines que parle. Cela me va aussi. Nous menons des projets transversaux.
C'est aussi pour avoir des discussions liées à l'enseignement du français que je me suis inscrite sur Néo et j'en apprends beaucoup ici. Mais comment expliquez-vous, justement que l'on ne puisse avoir ce genre d'échanges que par le biais de forums tels que Neo et non avec des collègues que l'on fréquente au quotidien quasiment ? Cela m'intrigue et me déçoit aussi beaucoup.

Sur Neo, on vient avec l'intention d'échanger (ou de passer un moment agréable, aussi !), au quotidien les moments où on retrouve les collègues ce sont les récréations, la pause de midi, éventuellement une heure "libre" mais où on ne peut pas quitter l'établissement. Bref pas exactement le moment propice pour parler pédagogie et programme, les pauses (me) sont indispensables, et très honnêtement j'essaie d'éviter les collègues qui veulent parler des élèves et des cours quand j'aspire juste à boire tranquillement mon café.

Axel a écrit:

Mamousse a écrit:

Nestya a écrit:Pas vraiment de concertation à part pour les devoirs communs (ce qui suppose une progression vaguement commune) mais je n'en ressens pas le besoin. Les collègues sont sympas, on parle de tout et de rien mais pas vraiment de boulot finalement et ça me va très bien comme ça.
Quand j'ai besoin de discuter de ma matière, je viens sur Neo.

Finalement, c'est aussi ainsi pour moi, sauf que c'est avec les collègues des autres disciplines que parle. Cela me va aussi. Nous menons des projets transversaux.
C'est aussi pour avoir des discussions liées à l'enseignement du français que je me suis inscrite sur Néo et j'en apprends beaucoup ici. Mais comment expliquez-vous, justement que l'on ne puisse avoir ce genre d'échanges que par le biais de forums tels que Neo et non avec des collègues que l'on fréquente au quotidien quasiment ? Cela m'intrigue et me déçoit aussi beaucoup.

Sur Neo, on vient avec l'intention d'échanger (ou de passer un moment agréable, aussi !), au quotidien les moments où on retrouve les collègues ce sont les récréations, la pause de midi, éventuellement une heure "libre" mais où on ne peut pas quitter l'établissement. Bref pas exactement le moment propice pour parler pédagogie et programme, les pauses (me) sont indispensables, et très honnêtement j'essaie d'éviter les collègues qui veulent parler des élèves et des cours quand j'aspire juste à boire tranquillement mon café.

Le pire étant celle qui saoûle dès 7h20 du matin dans le train pour parler d'un tel: " alors il est comment CHEZ TOI? Parce-que CHEZ MOI il est blablablabla..." Elle ne s'aperçoit pas de mon regard absent et comateux alors que je suis à peine sorti de mon rêve graveleux avec Ryan Gosling. Depuis je me mets au bout du quai ou je mets l'anneau de Gygès.

(j'adore ce chat!)

thrasybule a écrit:Le pire étant celle qui saoûle dès 7h20 du matin dans le train pour parler d'un tel: " alors il est comment CHEZ TOI? Parce-que CHEZ MOI il est blablablabla..." Elle ne s'aperçoit pas de mon regard absent et comateux alors que je suis à peine sorti de mon rêve graveleux avec Ryan Gosling. Depuis je me mets au bout du quai ou je me mets dans l'anneau de Gygès.

:shock: :shock: :shock:

Spoiler:

cath5660 a écrit:(j'adore ce chat!)

Ce chat est divinement sublime.

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ok merci à tous pour vos réponses.
Je clôture le débat qui, finalement, ne fait que renforcer mon ressenti premier : c'est bien moi qui fais fausse route.

Mamousse a écrit:
Je clôture le débat qui, finalement, ne fait que renforcer mon ressenti premier : c'est bien moi qui fais fausse route.

Je crois que c'est une chance de travailler dans une équipe de profs sympas avec qui on peut discuter boulot quand c'est nécessaire. Mais on ne peut pas brusquer la nature ou les envies des gens en la matière: ce serait contre-productif.

Oui, Provence, et c'est ce que je ne veux surtout pas.
A moi d'accepter que c'est impossible dans mon établissement, bien que cela me déçoive grandement. Mais cela, ce n'est que mon problème et non celui des autres. A moi de le résoudre seule, donc.

Spoiler:

Pas de concertation, ici.
Difficile à mettre en place : nous sommes deux LM, je suis la seule en poste fixe sur l'établissement. Je ne vois jamais mon collègue... Je discute un peu avec ma collègue de LC, mais elle fait plus de latin que de français.

Elle serait inutile : nous n'avons pas du tout les mêmes niveaux.
Mon collège de LM a les troisièmes.
Ma collègue de LC a les 6e et les latinistes.
J'ai les 5e et les 4e.

Dans mon établissement, il n'y a pas vraiment de réunion à part à la fin de l'année pour le choix des OI, en début d'année pour le compte-rendu de la réunion avec l'IPR . Les échanges se font entre professeurs d'un même niveau selon les affinités.
J'aime discuter pratiques avec les collègues mais il est vrai que certains n'aiment pas parler boulot. Donc je travaille seule dans mon coin.

Mamousse a écrit:Oui, Provence, et c'est ce que je ne veux surtout pas.
A moi d'accepter que c'est impossible dans mon établissement, bien que cela me déçoive grandement. Mais cela, ce n'est que mon problème et non celui des autres. A moi de le résoudre seule, donc.

Spoiler:

L'avantage d'un forum comme Néo, c'est que la participation est volontaire, et qu'il y a davantage d'intervenants, le cas échéant

Ce que j'ai connu, c'est une concertation informelle et il me semble que c'est ce qui marche le mieux : des discussions improvisées en SDP pendant les heures de trous ou les récréations, des échanges de documents ( devoirs, textes...) devant la photocopieuse, des livres qu'on se prête... et bien sûr ça va mieux entre copains.

Donc des bidules institutionnalisés, bof...

Cripure a écrit:

Mamousse a écrit:Oui, Provence, et c'est ce que je ne veux surtout pas.
A moi d'accepter que c'est impossible dans mon établissement, bien que cela me déçoive grandement. Mais cela, ce n'est que mon problème et non celui des autres. A moi de le résoudre seule, donc.

Spoiler:

L'avantage d'un forum comme Néo, c'est que la participation est volontaire, et qu'il y a davantage d'intervenants, le cas échéant

Oui, oui, j'ai déjà constaté ces avantages... De fait, je trouve ici des réponses à mes questions et l'échange que je recherche, finalement. Je me dis aujourd'hui que c'est grandement suffisant. Je me demande bien pourquoi j'en attendais tant de mes collègues. Ma réaction était disproportionnée, en raison, sans doute de la fatigue...

grandesvacances a écrit:Ce que j'ai connu, c'est une concertation informelle et il me semble que c'est ce qui marche le mieux : des discussions improvisées en SDP pendant les heures de trous ou les récréations, des échanges de documents ( devoirs, textes...) devant la photocopieuse, des livres qu'on se prête... et bien sûr ça va mieux entre copains.

Donc des bidules institutionnalisés, bof...

Oui, bof, bof et re-bof

On papote beaucoup mais de façon informelle, on sait plus ou moins ce qu'on fait chacune, on se passe nos séquences si l'une d'entre nous en a besoin, on s'échange des sujets (qu'on trouve par hasard dans nos casiers), en général pour les devoirs communs, c'est à tour de rôle ou dès qu'il y en a une qui en a un sous la main...bref pas de vraies concertations mais finalement beaucoup d'échanges (et surtout de franches rigolades !)

Ma collègue à mi-temps dans un autre collège a réussi le concours l'an passé et suit donc une formation cette année. Elle déteste ses nouvelles collègues à cause justement d'une concertation très stricte : une heure chaque semaine, les cours préparés par chacune d'elles à tour de rôle (elles ne sont que trois donc ça revient vite!) donc progression forcément commune à l'heure de cours près! Mêmes livres étudiés, mêmes contrôles!!Un truc de dingue. Comme ma collègue est nouvelle, en formation et qu'une de ces deux collègues est sa tutrice, elle n'ose rien dire mais c'est un véritable enfer pour elle d'autant plus qu'avec la formation elle rate des concertations et doit "rattraper" SON retard comme elle peut!! Elle n'en peut plus et est au bord du burn out!

flor. a écrit:Ma collègue à mi-temps dans un autre collège a réussi le concours l'an passé et suit donc une formation cette année. Elle déteste ses nouvelles collègues à cause justement d'une concertation très stricte : une heure chaque semaine, les cours préparés par chacune d'elles à tour de rôle (elles ne sont que trois donc ça revient vite!) donc progression forcément commune à l'heure de cours près! Mêmes livres étudiés, mêmes contrôles!!Un truc de dingue. Comme ma collègue est nouvelle, en formation et qu'une de ces deux collègues est sa tutrice, elle n'ose rien dire mais c'est un véritable enfer pour elle d'autant plus qu'avec la formation elle rate des concertations et doit "rattraper" SON retard comme elle peut!! Elle n'en peut plus et est au bord du burn out!

En ce qui me concerne, ce serait vraiment l'enfer. Je ne comprends pas comment on peut s'imposer des trucs pareils.

littlemary a écrit:On papote beaucoup mais de façon informelle, on sait plus ou moins ce qu'on fait chacune, on se passe nos séquences si l'une d'entre nous en a besoin, on s'échange des sujets (qu'on trouve par hasard dans nos casiers), en général pour les devoirs communs, c'est à tour de rôle ou dès qu'il y en a une qui en a un sous la main...bref pas de vraies concertations mais finalement beaucoup d'échanges (et surtout de franches rigolades !)

Ici, c'est comme ça!

flor. a écrit:Ma collègue à mi-temps dans un autre collège a réussi le concours l'an passé et suit donc une formation cette année. Elle déteste ses nouvelles collègues à cause justement d'une concertation très stricte : une heure chaque semaine, les cours préparés par chacune d'elles à tour de rôle (elles ne sont que trois donc ça revient vite!) donc progression forcément commune à l'heure de cours près! Mêmes livres étudiés, mêmes contrôles!!Un truc de dingue. Comme ma collègue est nouvelle, en formation et qu'une de ces deux collègues est sa tutrice, elle n'ose rien dire mais c'est un véritable enfer pour elle d'autant plus qu'avec la formation elle rate des concertations et doit "rattraper" SON retard comme elle peut!! Elle n'en peut plus et est au bord du burn out!

Où est la liberté pédagogique ?

flor. a écrit:Ma collègue à mi-temps dans un autre collège a réussi le concours l'an passé et suit donc une formation cette année. Elle déteste ses nouvelles collègues à cause justement d'une concertation très stricte : une heure chaque semaine, les cours préparés par chacune d'elles à tour de rôle (elles ne sont que trois donc ça revient vite!) donc progression forcément commune à l'heure de cours près! Mêmes livres étudiés, mêmes contrôles!!Un truc de dingue. Comme ma collègue est nouvelle, en formation et qu'une de ces deux collègues est sa tutrice, elle n'ose rien dire mais c'est un véritable enfer pour elle d'autant plus qu'avec la formation elle rate des concertations et doit "rattraper" SON retard comme elle peut!! Elle n'en peut plus et est au bord du burn out!

:shock: :shock: :shock: :shock:

Des fous. Ce système fabrique des fous.
Le seul avantage du métier, ils se le détruisent.

Lilypims a écrit:

flor. a écrit:Ma collègue à mi-temps dans un autre collège a réussi le concours l'an passé et suit donc une formation cette année. Elle déteste ses nouvelles collègues à cause justement d'une concertation très stricte : une heure chaque semaine, les cours préparés par chacune d'elles à tour de rôle (elles ne sont que trois donc ça revient vite!) donc progression forcément commune à l'heure de cours près! Mêmes livres étudiés, mêmes contrôles!!Un truc de dingue. Comme ma collègue est nouvelle, en formation et qu'une de ces deux collègues est sa tutrice, elle n'ose rien dire mais c'est un véritable enfer pour elle d'autant plus qu'avec la formation elle rate des concertations et doit "rattraper" SON retard comme elle peut!! Elle n'en peut plus et est au bord du burn out!

En ce qui me concerne, ce serait vraiment l'enfer. Je ne comprends pas comment on peut s'imposer des trucs pareils.

En ce qui me concerne, elles iraient se faire voir

flor. a écrit:Ma collègue à mi-temps dans un autre collège a réussi le concours l'an passé et suit donc une formation cette année. Elle déteste ses nouvelles collègues à cause justement d'une concertation très stricte : une heure chaque semaine, les cours préparés par chacune d'elles à tour de rôle (elles ne sont que trois donc ça revient vite!) donc progression forcément commune à l'heure de cours près! Mêmes livres étudiés, mêmes contrôles!!Un truc de dingue. Comme ma collègue est nouvelle, en formation et qu'une de ces deux collègues est sa tutrice, elle n'ose rien dire mais c'est un véritable enfer pour elle d'autant plus qu'avec la formation elle rate des concertations et doit "rattraper" SON retard comme elle peut!! Elle n'en peut plus et est au bord du burn out!

Je vais lui montrer vos réactions, ça va lui remonter le moral!