La lutte contre l'illettrisme est déclarée Grande cause nationale 2013

J'ai dû mal m'exprimer...

Mais ne nous devons pas nous inquiéter outre mesure, dans ce monde ultralibéral où tout s'achète et tout se vend....n'est-ce pas ? Pourquoi savoir lire correctement, après tout ?? Nos élèves rejoindront le secteur des services à la personne....Suivons Marcela Iacub, oui, encore elle, mais là, ce qu'elle écrit me semble bien plus grave et plus choquant que ses navrantes aventures porcines qu'elle a malencontreusement confondues avec de la littérature...et que nous sommes nombreux et déterminés, ici, à ne pas lire !

Marcela Iacub considère ainsi que la prostitution doit être organisée comme une activité professionnelle banale à intégrer dans la vaste gamme des services à la personne. « Au lieu de vendre son corps comme caissière à Auchan, on peut aussi bien le vendre à un mec », explique-t-elle avec simplicité. Cette normalisation, qui serait sans conteste bénéfique au PIB national, aurait de plus la vertu de contribuer à la baisse du chômage, les compétences nécessaires à ce nouveau statut professionnel étant assez limitées pour offrir des débouchés importants aux jeunes des deux sexes en échec scolaire.

Sur les « mères porteuses », Marcela Iacub a ainsi trouvé bien timorés les audacieux qui proposent leur légalisation sous le régime du bénévolat. Elle ne comprend pas « pourquoi les partisans de la gestation pour autrui en France tiennent tant à la gratuité de cette technique (sic) alors qu’ils sont favorables à ce qu’on paye de manière convenable les femmes de ménage, les nounous, les coiffeuses et les masseuses ». Elle explique que cette « limitation de la relation marchande » néglige « les bénéfices à tirer en confiant toutes les grossesses à des femmes spécialement formées, heureuses d’être enceintes et particulièrement bien payées (…) pour les risques qu’elles courent et les dérangements de tout type que provoque une grossesse (…) On créerait ainsi un nombre considérable d’emplois féminins et ce serait une occasion formidable de redistribution de l’argent entre les riches et les pauvres ».

http://www.marianne.net/Marcela-Iacub-Kerviel%C2%A0du%C2%A0sexe%C2%A0_a226969.html?TOKEN_RETURN

Olympias a écrit:Mais ne nous devons pas nous inquiéter outre mesure, dans ce monde ultralibéral où tout s'achète et tout se vend....n'est-ce pas ? Pourquoi savoir lire correctement, après tout ?? Nos élèves rejoindront le secteur des services à la personne....Suivons Marcela Iacub, oui, encore elle, mais là, ce qu'elle écrit me semble bien plus grave et plus choquant que ses navrantes aventures porcines qu'elle a malencontreusement confondues avec de la littérature...et que nous sommes nombreux et déterminés, ici, à ne pas lire !

Marcela Iacub considère ainsi que la prostitution doit être organisée comme une activité professionnelle banale à intégrer dans la vaste gamme des services à la personne. « Au lieu de vendre son corps comme caissière à Auchan, on peut aussi bien le vendre à un mec », explique-t-elle avec simplicité. Cette normalisation, qui serait sans conteste bénéfique au PIB national, aurait de plus la vertu de contribuer à la baisse du chômage, les compétences nécessaires à ce nouveau statut professionnel étant assez limitées pour offrir des débouchés importants aux jeunes des deux sexes en échec scolaire.

Sur les « mères porteuses », Marcela Iacub a ainsi trouvé bien timorés les audacieux qui proposent leur légalisation sous le régime du bénévolat. Elle ne comprend pas « pourquoi les partisans de la gestation pour autrui en France tiennent tant à la gratuité de cette technique (sic) alors qu’ils sont favorables à ce qu’on paye de manière convenable les femmes de ménage, les nounous, les coiffeuses et les masseuses ». Elle explique que cette « limitation de la relation marchande » néglige « les bénéfices à tirer en confiant toutes les grossesses à des femmes spécialement formées, heureuses d’être enceintes et particulièrement bien payées (…) pour les risques qu’elles courent et les dérangements de tout type que provoque une grossesse (…) On créerait ainsi un nombre considérable d’emplois féminins et ce serait une occasion formidable de redistribution de l’argent entre les riches et les pauvres ».

http://www.marianne.net/Marcela-Iacub-Kerviel%C2%A0du%C2%A0sexe%C2%A0_a226969.html?TOKEN_RETURN

Si elle n'était pas sous substance quand elle a écrit ça... il faut juste prier pour qu'elle ne fasse pas d'émules !

Celadon a écrit:

Olympias a écrit:Mais ne nous devons pas nous inquiéter outre mesure, dans ce monde ultralibéral où tout s'achète et tout se vend....n'est-ce pas ? Pourquoi savoir lire correctement, après tout ?? Nos élèves rejoindront le secteur des services à la personne....Suivons Marcela Iacub, oui, encore elle, mais là, ce qu'elle écrit me semble bien plus grave et plus choquant que ses navrantes aventures porcines qu'elle a malencontreusement confondues avec de la littérature...et que nous sommes nombreux et déterminés, ici, à ne pas lire !

Marcela Iacub considère ainsi que la prostitution doit être organisée comme une activité professionnelle banale à intégrer dans la vaste gamme des services à la personne. « Au lieu de vendre son corps comme caissière à Auchan, on peut aussi bien le vendre à un mec », explique-t-elle avec simplicité. Cette normalisation, qui serait sans conteste bénéfique au PIB national, aurait de plus la vertu de contribuer à la baisse du chômage, les compétences nécessaires à ce nouveau statut professionnel étant assez limitées pour offrir des débouchés importants aux jeunes des deux sexes en échec scolaire.

Sur les « mères porteuses », Marcela Iacub a ainsi trouvé bien timorés les audacieux qui proposent leur légalisation sous le régime du bénévolat. Elle ne comprend pas « pourquoi les partisans de la gestation pour autrui en France tiennent tant à la gratuité de cette technique (sic) alors qu’ils sont favorables à ce qu’on paye de manière convenable les femmes de ménage, les nounous, les coiffeuses et les masseuses ». Elle explique que cette « limitation de la relation marchande » néglige « les bénéfices à tirer en confiant toutes les grossesses à des femmes spécialement formées, heureuses d’être enceintes et particulièrement bien payées (…) pour les risques qu’elles courent et les dérangements de tout type que provoque une grossesse (…) On créerait ainsi un nombre considérable d’emplois féminins et ce serait une occasion formidable de redistribution de l’argent entre les riches et les pauvres ».

http://www.marianne.net/Marcela-Iacub-Kerviel%C2%A0du%C2%A0sexe%C2%A0_a226969.html?TOKEN_RETURN

Si elle n'était pas sous substance quand elle a écrit ça... il faut juste prier pour qu'elle ne fasse pas d'émules !

...du Pape.

Malheureusement, je doute de la sincérité de cette annonce gouvernementale. Il me semble que ce n'est qu'une façade lorsque l'on fait croire que l'on cherche à ce que la plèbe soit instruite et autonome. Il suffit de considérer la politique éducative de notre pays et vous aurez vite compris qu'il n'est surtout pas impératif que la nation devienne plus intelligente, au contraire. Il faut aussi se rendre à l'évidence que la télévision, qui est un médium fort utilisé et qui se développe dans le nombre de chaînes offertes au public, ne montre nullement qu'elle joue un rôle contre l'illettrisme alors que cela pourrait être un vecteur formidable. Mais chaque fois que j'allume l'écran, je suis affligé de constater le nombre d'émissions toutes plus abrutissantes les unes que les autres. Ce n'est pas comme cela que l'on élèvera le niveau des Français.

Mais elle a des émules, la gauche et la droite libertariennes qui se rejoignent en communiant dans l'exploitation de l'homme par l'homme

évolutions a écrit:Malheureusement, je doute de la sincérité de cette annonce gouvernementale. Il me semble que ce n'est qu'une façade lorsque l'on fait croire que l'on cherche à ce que la plèbe soit instruite et autonome. Il suffit de considérer la politique éducative de notre pays et vous aurez vite compris qu'il n'est surtout pas impératif que la nation devienne plus intelligente, au contraire. Il faut aussi se rendre à l'évidence que la télévision, qui est un médium fort utilisé et qui se développe dans le nombre de chaînes offertes au public, ne montre nullement qu'elle joue un rôle contre l'illettrisme alors que cela pourrait être un vecteur formidable. Mais chaque fois que j'allume l'écran, je suis affligé de constater le nombre d'émissions toutes plus abrutissantes les unes que les autres. Ce n'est pas comme cela que l'on élèvera le niveau des Français.

Sans parler des fautes dans les sous titres ou les bandeaux!

Et dans les propos tenus, repris partout. C'est ainsi que nous avons de nouveaux verbes qui n'ont jamais existé (impacter) ou dont la forme varie étrangement : pour avoir passé de nombreuses heures à suivre des matches de tennis, je pensais qu'"on faisait le break", qu'"on jouait contre un adversaire" (qu'on le rencontrait, l'affrontait donc)...Que nenni ! A présent, sportifs et journalistes oeuvrent ensemble à la destructuration de la langue ! Untel a été breaké par un autre ; il l'a joué au cours de tel match... STOP !

Olympias a écrit:Et dans les propos tenus, repris partout. C'est ainsi que nous avons de nouveaux verbes qui n'ont jamais existé (impacter) ou dont la forme varie étrangement : pour avoir passé de nombreuses heures à suivre des matches de tennis, je pensais qu'"on faisait le break", qu'"on jouait contre un adversaire" (qu'on le rencontrait, l'affrontait donc)...Que nenni ! A présent, sportifs et journalistes oeuvrent ensemble à la destructuration de la langue ! Untel a été breaké par un autre ; il l'a joué au cours de tel match... STOP !

Impacter, j'adore!

Et même les journalistes diplômés (oui, ça existe !) et certains de hommes politiques, y compris des énarques, conjuguent à tous les temps et à tous les modes !! Mais pauvres archaïques que nous sommes...nous n'avons pas saisi que c'est l'évolution de la langue !!! Et ce sont tous ces niais qui se gaussent de notre propension à corriger les fautes d'orthographe, de grammaire, de syntaxe...Ben oui ! Qui souvent écrit et parle mal, souvent pense mal !

retraitée a écrit:

Olympias a écrit:Et dans les propos tenus, repris partout. C'est ainsi que nous avons de nouveaux verbes qui n'ont jamais existé (impacter) ou dont la forme varie étrangement : pour avoir passé de nombreuses heures à suivre des matches de tennis, je pensais qu'"on faisait le break", qu'"on jouait contre un adversaire" (qu'on le rencontrait, l'affrontait donc)...Que nenni ! A présent, sportifs et journalistes oeuvrent ensemble à la destructuration de la langue ! Untel a été breaké par un autre ; il l'a joué au cours de tel match... STOP !

Impacter, j'adore!

Moi aussi. C'est comme "renseigner un questionnaire".
Dans le nouveau genre, il y a aussi la "sécabilité" des tournées de facteurs, un truc qui fait que le courrier est très rationnellement mal distribué.

Olympias a écrit:

Et au lycée, les problèmes persistent ; je ne sais pas comment aider ceux qui ânonnent encore en lisant dix lignes à haute voix ; leur irrespect de la respiration de la phrase, les mots très courants dont ils ne connaissent pas le temps me font douter de ce qu'ils comprennent ; depuis 5 ans, j'ai en permanence un dictionnaire dans ma salle de cours, je passe bcp de temps à décortiquer des mots, à leur faire chercher et trouver des synonymes, reformuler pour avoir la certitude qu'ils ont compris (une des raisons qui explique aussi la difficulté à boucler les programmes...même si ce n'est pas la seule)

Certains de mes 3e attrapent un mot au vol et imaginent le sens de la phrase. C'est ainsi que Barbara a passé son enfance à Göttingen et que des rois de France se sont appelés Peter, Hermann, Helga et Hanz...

Et Barbara était la reine ?? J'ai essayé d'enrichir le topic perles de nos élèves mais à certains moments, l'ironie me quitte un peu ; je suis effarée de ce que je lis (ma faute sans doute, je devrais éviter de grignoter des champignons hallucinogènes avant d'entrer en classe, je dirais moins de c......s !!!!!). Par moment, je me demande si certains de mes secondes comprendraient correctement le scénario d'un épisode de Zorro.
Ah, que l'on se sent moins seule...

Mareuil a écrit:

retraitée a écrit:

Olympias a écrit:Et dans les propos tenus, repris partout. C'est ainsi que nous avons de nouveaux verbes qui n'ont jamais existé (impacter) ou dont la forme varie étrangement : pour avoir passé de nombreuses heures à suivre des matches de tennis, je pensais qu'"on faisait le break", qu'"on jouait contre un adversaire" (qu'on le rencontrait, l'affrontait donc)...Que nenni ! A présent, sportifs et journalistes oeuvrent ensemble à la destructuration de la langue ! Untel a été breaké par un autre ; il l'a joué au cours de tel match... STOP !

Impacter, j'adore!

Moi aussi. C'est comme "renseigner un questionnaire".
Dans le nouveau genre, il y a aussi la "sécabilité" des tournées de facteurs, un truc qui fait que le courrier est très rationnellement mal distribué.

Il y a aussi les cités rendues "sécures" grâce à la présence des vigiles... Et les véhicules "sécures", et les lasagnes "sécures", les biberons "sécures" et puis tout, et puis tout...

Au jour d'aujourd'hui j'adore bilanter mes élèves. Comme ça au moins je sais à quel niveau ils sont illettrés, quelque part, mais c'est de par leur milieu aussi. Sinon si ils étaient dans un contexte sociétal moins impacté, ça serait pas la même.

doublecasquette a écrit:

Mareuil a écrit:

retraitée a écrit:

Olympias a écrit:Et dans les propos tenus, repris partout. C'est ainsi que nous avons de nouveaux verbes qui n'ont jamais existé (impacter) ou dont la forme varie étrangement : pour avoir passé de nombreuses heures à suivre des matches de tennis, je pensais qu'"on faisait le break", qu'"on jouait contre un adversaire" (qu'on le rencontrait, l'affrontait donc)...Que nenni ! A présent, sportifs et journalistes oeuvrent ensemble à la destructuration de la langue ! Untel a été breaké par un autre ; il l'a joué au cours de tel match... STOP !

Impacter, j'adore!

Moi aussi. C'est comme "renseigner un questionnaire".
Dans le nouveau genre, il y a aussi la "sécabilité" des tournées de facteurs, un truc qui fait que le courrier est très rationnellement mal distribué.

Il y a aussi les cités rendues "sécures" grâce à la présence des vigiles... Et les véhicules "sécures", et les lasagnes "sécures", les biberons "sécures" et puis tout, et puis tout...

L'influence de "mature" mot qui existe mais qu'on a mis à toutes les sauces.
Et les cités sensibles, j'adore!