Pétition pour la réintégration de Jacques Risso, directeur de l'école de Rustrel (84)

              

"Le Directeur Académique (DASEN) a dit souhaiter également « trouver une sortie par le haut pour tous » et a proposé d’en discuter après l’examen des autres motifs de la grève."
" Les syndicats ont précisé clairement que ce ne sont pas les IEN en général qui sont aujourd’hui en cause."
Voici deux déclarations faites par les syndicats sur : http://www.la-bouteille-a-l-encre.com/

Il est évident que l'administration n'aurait pas réussi à sortir de l'ornière dans laquelle elle s'était glissée et s'obstinait à s'embourber car les syndicats, la justice et l'opinion ont bien fonctionné.

J'ai le sentiment que toute cette affaire ressemble à un test pour savoir jusqu'où l'administration peut faire pression impunément sur les gêneurs. Pourtant, on m'a toujours dit que le statut de fonctionnaire d'Etat des enseignants était un statut très protecteur. On voit bien dans le cas présent que la hiérarchie s'est permis des entorses aux règles de droit et qu'il a fallu que les syndicats et les avocats bataillent rudement pour obtenir gain de cause.
Je crains fort que la refondation de l'école avec tous ses travers nous amènent progressivement à une redéfinition du statut d'enseignant beaucoup moins favorable (C'est en lisant beaucoup de vos interventions que je me suis forgé cette idée).

Les syndicats ne stigmatisent pas les inspections dans leur ensemble certes mais ce qui était attendu lors du changement de majorité en 2012 n'est pas arrivé. Les enseignants sont toujours aussi méprisés et les inspecteurs s'en donnent à cœur joie pour mener leurs troupes à la baguette. J'ai demandé à une directrice si elle était susceptible de se mettre au "garde à vous" pour accueillir l'inspecteur lors de la prochaine réunion de directeurs. Si certains veulent témoigner de ce qu'ils subissent au quotidien de la part de leur inspection : injonctions diverses ou inspections incendiaires, je lirai leur témoignage. Y a-t-il un sujet sur Neoprofs à ce propos ?

Je suis heureux pour notre collègue Jacques et j'espère pouvoir encore rire avec ses nouveaux croquis pamphlétaires. Par ses dessins, il participe de manière humoristique, à la dénonciation d'un système en fin de vie mais qui s'accroche comme il peut (souvent de manière autoritaire) à ses illusions.

Ce n'est pas fini. Il faut rester mobilisés sur le net pour soutenir Jacques et les syndicats qui le défendent.

http://www.provenceducation.com/?p=22422

Pour le rectorat, il s’agit d’une sanction dite de 1er groupe (avertissement), M.Risso est coupable, mais  sans recours à la CAPD que souhaitait pourtant le DASEN. Pour les syndicats, la faute n’est pas prouvée, le rectorat, engoncé dans ses contradictions, a dû négocier « un sortie par le haut ».  « Le DASEN était prêt à annuler le Conseil de discipline si M. RISSO retirait son référé devant le Tribunal Administratif de Nîmes. ».   La source de notre information première avait insisté sur le caractère négocié de la mesure, une posture que réfute par le silence le Rectorat. Le communiqué officiel, par exemple, ne fait pas mention d’un protocole signé, fondement de l’argumentation des syndicats. Il sera intéressant de savoir si ce document existe et son  contenu. Les syndicats pourront éventuellement le produire.

Pour le rectorat, il y aura une suite pas forcément conflictuelle. «  Sa situation professionnelle pour l’année prochaine sera étudiée, dans le cadre du mouvement des professeurs des écoles, par l’inspecteur d’académie du Vaucluse ».  Le directeur n’est donc pas assuré  de revenir sur Rustrel, on peut même penser l’inverse puisque son cas sera étudié dans le cadre du mouvement comme tout enseignant qui demande sa mutation.

Euh... il demande sa mutation, Jacques ?

évolutions a écrit:
Je crains fort que la refondation de l'école avec tous ses travers nous amènent progressivement à une redéfinition du statut d'enseignant beaucoup moins favorable (C'est en lisant beaucoup de vos interventions que je me suis forgé cette idée).

Les syndicats ne stigmatisent pas les inspections dans leur ensemble certes mais ce qui était attendu lors du changement de majorité en 2012 n'est pas arrivé. Les enseignants sont toujours aussi méprisés et les inspecteurs s'en donnent à cœur joie pour mener leurs troupes à la baguette. J'ai demandé à une directrice si elle était susceptible de se mettre au "garde à vous" pour accueillir l'inspecteur lors de la prochaine réunion de directeurs. Si certains veulent témoigner de ce qu'ils subissent au quotidien de la part de leur inspection : injonctions diverses ou inspections incendiaires, je lirai leur témoignage.

 

Celadon a écrit:Euh... il demande sa mutation, Jacques ?

C'est à lui de décider s'il souhaite changer de poste et pas au DASEN d'imposer une mutation disciplinaire, ou alors il faudra prouver qu'il y a eu une faute.

Notre hiérarchie ne reconnaît jamais ses erreurs.   

Il ne faudrait pas que cette mesure disciplinaire passe comme une lettre à la poste !!

Ce n'est donc pas terminé, notre Administration va chercher un moyen d'avoir le dernier mot avec une mesure de mutation "para disciplinaire".
Les syndicats (unis pour une fois), vont donc devoir poursuivre leur action pour défendre Jacques...
Connaissez-vous l'arapède, ce coquillage qui colle au rocher et qui s'immobilise d'autant plus fort que l'on tire dessus?
Jacques doit se transformer en arapède... 

atrium a écrit:

Celadon a écrit:Bien sûr, c'est ce qui RISQUE FORT de se passer. Mais il y a des syndicats, ils ne vont tout de même pas faire le boulot à moitié, si ?

Les initiateurs de ces persécutions (IEN, DASEN) ont déjà presque tous quitté le 84...

L'IEN est partie ?

carolette a écrit:

atrium a écrit:

Celadon a écrit:Bien sûr, c'est ce qui RISQUE FORT de se passer. Mais il y a des syndicats, ils ne vont tout de même pas faire le boulot à moitié, si ?

Les initiateurs de ces persécutions (IEN, DASEN) ont déjà presque tous quitté le 84...

L'IEN est partie ?

Le DASEN est parti à la retraite en juin, mais l'IEN est toujours là.

Communiqué du défenseur de Jacques Risso suite au "communiqué du Rectorat".
Comme il est difficile d'admettre ses erreurs!

http://snudifo84.fr/chrono_upload/chrono8100_1.pdf

Restons vigilants:

http://snudifo84.fr/chrono_upload/chrono8115_1.pdf

Décidément , délibérément illégal : à suivre!

Ne tournez jamais le dos à un inspecteur:

http://snudifo84.fr/chrono_upload/chrono8155_1.pdf

Le Directeur Académique se parjure... et inflige un blâme à J. Risso !

Dans quel état ce pauvre homme va-t-il se sortir d'un tel essorage ????   

Question idiote, mais...Cela ne peut-il pas tomber dans le "harcèlement moral"?

La hiérarchie ne harcèle JAMAIS.

Je me pose le même genre de question; un simple retour à la normale paraîtrait insuffisant à satisfaire l'exigence légitime de justice. Sur la base de ces informations, il paraîtrait fondé d'attendre des sanctions, et sévères, contre les instigateurs de cette machination.

Et qui les prononcerait ? Selon quelles procédures prévues par quelles lois ?

Aucun recours d'aucune sorte, aucune action envisageable? (NB. je ne parle pas de harcèlement.)

La hiérarchie ne harcèle JAMAIS.

Un blâme peut-il être attaqué devant un Tribunal Administratif?

Manifestement, c'est possible...(voir autre fil)
J'espère qu'il va y porter l'affaire puisque enfin, il y a eu une sanction.

Il va avoir besoin de courage et de soutiens pour envisager de nouveau les tribunaux...

C'est vraiment incroyable cette histoire. J'espère que son avocat et les syndicats vont trouver les arguments juridiques pour riposter, car c'est du harcèlement.

je suis effarée ! Tout mon soutien à J.Risso