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vivielo
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Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP) - Page 4 Empty Re: Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP)

par vivielo Jeu 8 Mai 2014 - 17:53
C'est facile de critiquer quand vous ne fournissez pas d'autres méthodes à appliquer, clairement expliquées. Je pense que chaque enseignant est apte à juger des besoins de ses classes, et donc à choisir ses méthodes en fonction de ces besoins. Moi, je peux vous rétorquer que mes séquences fonctionnent très bien avec mes élèves, donc inutile de tout dénigrer constamment.
Vous critiquez les enseignants qui n'ont pas lu les programmes de 2008, je le comprends, mais ces fameux programmes ne disposent pas d'un accompagnement détaillé avec des exemples, contrairement à ceux de 1996. Certains profs sont peut-être dépassés par les nouveaux programmes (pour ceux qui veulent changer de façon de faire) mais ils n'ont peut-être pas la méthode justement pour réussir à le faire.
*Fifi*
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par *Fifi* Jeu 8 Mai 2014 - 17:56
Vivielo, pourrais tu te présenter comme demande par la charte ? Merci
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vivielo
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Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP) - Page 4 Empty Re: Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP)

par vivielo Jeu 8 Mai 2014 - 17:59
Je dois certainement m'exprimer mal, je vais donc reformuler ce que j'ai dit. Je ne considère absolument pas que les méthodes d'avant sont mauvaises et j'approuve pas non plus les enseignants d'aujourd'hui qui ne font quasiment pas de grammaire avec leurs élèves. Je pense simplement que chaque prof doit essayer des méthodes et voir si elles fonctionnent. Je pense qu'on peut toujours expérimenter et tirer des leçons de nos essais. En revanche, je vous admire si vous arrivez, avec 4h de cours par semaine, à faire progresser les élèves dans toutes les compétences du français.
Je suis d'accord avec toi, V. Marchais : j'essaie, quand je le peux, d'expliquer les règles aux élèves et donc de leur donner du sens, même quand ma séance est complètement décrochée. Mais pour certains points de langue, ce n'est pas évident.
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vivielo
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Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP) - Page 4 Empty Re: Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP)

par vivielo Jeu 8 Mai 2014 - 18:01
Fifi, je crois, sauf erreur de ma part, l'avoir fait quand je me suis inscrite, mais c'était y a longtemps.
Provence
Provence
Bon génie

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par Provence Jeu 8 Mai 2014 - 18:06
[modéré]
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Pouce
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par Pouce Jeu 8 Mai 2014 - 18:10
J'ai commencé à enseigner en 1993, avant le diktat de la séquence. Sans formation car stagiaire en situation à l'époque, j'ai enseigné de manière classique, en me servant de mes souvenirs d'élève. Puis la séquence est apparue. Bonne élève, j'ai essayé d'appliquer cette méthode et ai vite réalisé que c'était infructueux. J'ai donc repris mes vieux cours et ai enseigné la grammaire un peu en cachette je l'avoue. Je précise que je n'avais aucune formation hormis celle dispensée lors des stages sur la séquence. Mais élève, je n'avais pas subie la séquence, il était donc plus facile pour moi de revenir à une méthode classique. Depuis 2009 et les nouveaux programmes j'ai repris du plaisir à enseigner, la grammaire mais aussi la littérature, et je sais que les élèves s'y retrouvent. Les parents également, qui retrouvent dans mes cours leurs souvenirs de collégiens. Cette année j'ai une classe de 5° constituée uniquement d'élèves ayant eu en 6° un enseignant qui travaillait en séquences. Il a fallu tout leur réapprendre, ou presque, tellement les notions, qu'ils avaient pourtant abordées en 6°, étaient confuses. Une mère d'élève, instit, m'a même avoué que son fils en 6° n'avait fait que survoler les notions et n'avait pas appris à rédiger des phrases pour répondre à des questions. La séquence est véritablement une mauvaise pratique pédagogique. Il est fort regrettable que les enseignants formés ainsi ne veuillent pas ou n'osent pas s'atteler à la tâche pour en revenir à un vrai travail d'enseignement rigoureux et performant comme celui décrit par Véronique, dont je salue à l'occasion le remarquable investissement. TDL est devenu ma Bible.
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vivielo
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Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP) - Page 4 Empty Re: Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP)

par vivielo Jeu 8 Mai 2014 - 18:16
Eh bien, je vais aller lire les autres articles que vous proposez pour découvrir les autres possibilités d'enseignement, en dehors de la séquence.
V.Marchais
V.Marchais
Empereur

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par V.Marchais Jeu 8 Mai 2014 - 18:27
vivielo a écrit:C'est facile de critiquer quand vous ne fournissez pas d'autres méthodes à appliquer, clairement expliquées. Je pense que chaque enseignant est apte à juger des besoins de ses classes, et donc à choisir ses méthodes en fonction de ces besoins. Moi, je peux vous rétorquer que mes séquences fonctionnent très bien avec mes élèves, donc inutile de tout dénigrer constamment.
Vous critiquez les enseignants qui n'ont pas lu les programmes de 2008, je le comprends, mais ces fameux programmes ne disposent pas d'un accompagnement détaillé avec des exemples, contrairement à ceux de 1996. Certains profs sont peut-être dépassés par les nouveaux programmes (pour ceux qui veulent changer de façon de faire) mais ils n'ont peut-être pas la méthode justement pour réussir à le faire.

Je suis d'accord avec toi sur le fait que chaque enseignant doit choisir une méthode avec laquelle il est à l'aise. Mais il faut aussi être capable d'un regard critique sur les différentes méthodes, et malheureusement, notre formation initiale non seulement ne permet pas cette mise en perspective, mais l'empêche autant qu'elle peut, dans la mesure où elle expose une seule méthode, présentée comme la seule valable, et s'ingénie à farcir la tête des stagiaires de préjugés concernant les autres méthodes (type phrase toute faite : "Il faut donner du sens au apprentissages").
J'ai éprouvé le vide de celui qui se rend compte que la séquence ne marche pas et qu'il n'a rien d'autre à proposer. Depuis, j'ai fait du chemin. Cela fait dix ans que je travaille à "fournir d'autres méthodes à appliquer". Je serai ravie de partager le fruit de ce travail avec toi. Tout ne te conviendra sans doute pas, car il est vrai que chacun conserve son libre-arbitre, mais cela peut au moins te faire un autre horizon pour mieux te situer, voir ce que tu veux prendre et laisser entre deux méthodes au lieu d'une seule.
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vivielo
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Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP) - Page 4 Empty Re: Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP)

par vivielo Jeu 8 Mai 2014 - 18:33
Merci V. Marchais, je suis bien d'accord avec toi. J'ai essayé de réfléchir à d'autres pratiques en lisant pas mal d'ouvrages, en travaillant sur l'histoire de l'enseignement etc mais c'est encore mieux quand on trouve des exemples appliqués par des professeurs en poste. Je suis désolée si j'ai pas pu paraître condescendante, ce n'est vraiment pas ma pensée. Je respecte le travail et la réflexion de chaque collègue sur sa pratique. Je trouve seulement frustrant que l'on n'ait pas plus de temps à consacrer à cette réflexion, puisque l'on doit avoir fait un choix rapidement avant septembre afin de préparer ses cours pendant l'été.
V.Marchais
V.Marchais
Empereur

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par V.Marchais Jeu 8 Mai 2014 - 18:36
Pas de problème, vivielo. Je peux paraître condescendante aussi, parce que je défends des convictions, mais on est là pour parler pédagogie, pas pour se faire des ronds-de-jambe, alors tant que les échanges restent courtois, tout va bien.

(édit : le V., c'est pour Véronique. C'est quand même plus sympa de s'appeler par le prénom.)
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vivielo
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par vivielo Jeu 8 Mai 2014 - 18:37
V.Marchais a écrit:Pas de problème, vivielo. Je peux paraître condescendante aussi, parce que je défends des convictions, mais on est là pour parler pédagogie, pas pour se faire des ronds-de-jambe, alors tant que les échanges restent courtois, tout va bien.

Bien dit ^^
V.Marchais
V.Marchais
Empereur

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par V.Marchais Jeu 8 Mai 2014 - 18:44
Pouce a écrit: Il est fort regrettable que les enseignants formés ainsi ne veuillent pas ou n'osent pas s'atteler à la tâche pour en revenir à un vrai travail d'enseignement rigoureux et performant

Je ne pense pas qu'il s'agisse de paresse ni de mauvaise volonté. Tous les enseignants que je fréquente travaillent comme des bêtes, à de rares exceptions près. Mais à quoi travaillent-ils ? Aux heures sup imposées, de plus en plus difficiles à refuser (chantage aux classes coupées en deux, au compléments de service pourris...), aux projets chronophages quasi-obligatoires, à la paperasse envahissante, à un suivi des élèves qui se complique de plus en plus entre réunions, prise en charge quasiment médicale, adaptation des cours exigée (et travail qui va avec), différenciation demandée par les parents, les IPR, multiplication des réunions (HIDA, liaisons CM2-6e, projet ceci, conseil cela)... Je l'ai déjà dit sur ce forum : j'en viens à penser qu'abrutir les profs de tâches idiotes est une forme de management, une manière de les rendre dociles en leur maintenant la tête dans le guidon de façon a rendre impossible toute prise de distance critique avec ce qu'ils font.
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retraitée
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par retraitée Jeu 8 Mai 2014 - 18:45
Un exemple, qui date de 30 ans environ  (1982): une dictée de 4e

Le port de la Havane


Le long du quai se balancent flanc contre flanc, sur plusieurs rangs de profondeur, l'interminable file des vaisseaux marchands.
Au milieu de la baie dorment d'un oeil les vaisseaux de guerre blancs et noirs, tandis que vont et viennent les embarcations de la douane. le soleil est de plomb : aucun souffle ne rafraîchit l'air. les pavillons pendent immobiles, les voiles sont repliées, et, du haut des mâts, tombent et se croisent dans un pêle-mêle savant les chaînes et les cordages; le linge sèche sur les échelons.
cependant, sur le quai, des portefaix roulent d'énormes barils et luttent de vitesse en riant. Tant pis pour les maladroits et les distraits qui se trouvent sur leur passage.
Un madrier chargé sur un haquet vient, du même coup, de crever un tonneau de farine américaine et de jeter bas une pile de barils de miel. Il se forme sur le plancher un mastic gluant, dans lequel tout le monde piétine. la farine descend à terre, le sucre monte à bord. Ici se déchargent les marbres de la caroline, les vins d'Espar,e, le beurre américain; là s'embarquent des barils poissés, des caisses de cigares et de cacao.
Du côté de la ville, des camions, attelés de mules ou de boeufs, se remplissent de sacs, de caisses ou de barils. La charge est faite, le fouet siffle, l'aiguillon pique. Les commis courent de tous côtés. Les marteaux des chantiers ne s'arrêtent pas une seconde, tapant le fer, tapant le bois.
le soleil dore la mer, le miroitement de l'eau moire de reflets verdâtres le flanc des vaisseaux. Et, dans le fond, tout là-bas, au dessus de la mer immense, des oiseaux blancs aux larges ailes décrivent dans l'air des cercles sans fin.



J'ai mis les fautes en gras (pas de circonflexe sur le i, un accent aigu au lieu d'un grave pour sèche.
Cette dictée, pourrait-on la proposer au brevet, ou au bac ?
*Fifi*
*Fifi*
Modérateur

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par *Fifi* Jeu 8 Mai 2014 - 18:46
vivielo a écrit:Fifi, je crois, sauf erreur de ma part, l'avoir fait quand je me suis inscrite, mais c'était y a longtemps.
J'ai lu l'ensemble de tes messages depuis 2012, je me suis peut être trompée mais je n'ai rien vu. Peux tu donc s'il te plait, ouvrir un fil pour te présenter dans la rubrique dédiée ?

Merci.


Dernière édition par *Fifi* le Jeu 8 Mai 2014 - 18:50, édité 1 fois

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retraitée
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par retraitée Jeu 8 Mai 2014 - 18:49
V.Marchais a écrit:
Pouce a écrit: Il est fort regrettable que les enseignants formés ainsi ne veuillent pas ou n'osent pas s'atteler à la tâche pour en revenir à un vrai travail d'enseignement rigoureux et performant

Je ne pense pas qu'il s'agisse de paresse ni de mauvaise volonté. Tous les enseignants que je fréquente travaillent comme des bêtes, à de rares exceptions près. Mais à quoi travaillent-ils ? Aux heures sup imposées, de plus en plus difficiles à refuser (chantage aux classes coupées en deux, au compléments de service pourris...), aux projets chronophages quasi-obligatoires, à la paperasse envahissante, à un suivi des élèves qui se complique de plus en plus entre réunions, prise en charge quasiment médicale, adaptation des cours exigée (et travail qui va avec), différenciation demandée par les parents, les IPR, multiplication des réunions (HIDA, liaisons CM2-6e, projet ceci, conseil cela)... Je l'ai déjà dit sur ce forum : j'en viens à penser qu'abrutir les profs de tâches idiotes est une forme de management, une manière de les rendre dociles en leur maintenant la tête dans le guidon de façon a rendre impossible toute prise de distance critique avec ce qu'ils font.

Tu as raison, on avait beaucoup moins de travail quand j'ai commencé. Il faut dire qu'on avait aussi moins de classes !
Mais les choses étaient simples. On préparait ses cours de grammaire, conjugaison, orthographe, on préparait ses explications de textes (on savait faire cela !), on proposait des rédactions, on corrigeait ses copies. Peu de paperasses, de réunions vaines, de concertations à la noix et de cases à cocher. Et puis, cela n'a fait qu'empirer.
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Rell
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par Rell Jeu 8 Mai 2014 - 19:03
V.Marchais a écrit:Oui, la mémoire des élèves, si elle est nulle, ça ne change rien qu'on fasse deux heures de grammaire à la suite ou en deux fois : une semaine plus tard, ils auront tout oublié.

J'ai des élèves qui n'apprennent rien à la maison. Déjà, s'ils font leurs devoirs, ils trouvent que c'est beaucoup, faut pas pousser... N'étant pas du genre à me battre contre des moulins à vent, j'en ai pris mon parti. Je fais apprendre en cours : répéter, répéter, répéter... À tout bout de champ. Je fais copier les leçons, aussi, aussi souvent que nécessaire pour que ça rentre. À chaque début de séance de grammaire, je fais rappeler ce qu'on a appris lors des séances précédentes, réciter les définitions, reformuler les explications. À force, ça rentre. Parce qu'ils en ont, de la mémoire, mais ils n'apprennent rien. C'est pour ça qu'il est très important que notre progression de grammaire permette de remobiliser sans cesse ce qu'on a étudié il y a un mois, deux mois, trois mois...

Alors, moi qui suis stagiaire, je me demande comment tu fais.
Par exemple, à la mi-mars, nous avons étudié l'accord du participe passé en cinquième. Tout se passe bien, certains élèves connaissaient même déjà la règle, on fait une dictée qui fonctionne : c'est formidable. Cinq semaines après, alors que nous venions de revoir l'imparfait et le passé simple, je réalise, au cours d'un travail d'écriture, qu'ils ne savent plus le conjuguer : je soliloque seul pendant deux jours, en m'arrachant les ongles.
Je repense à la collègue d'SVT dont j'ai la fille en classe et qui m'a demandé, quand elle a vu que nous revoyions en quatrième les temps du passé (déjà revu en 5ème et en 6ème) si le cours de français n'était pas "un éternel recommencement" ...

Désormais, je pense que l'année prochaine, quand je n'aurai plus l'épée de Damoclès de la visite d'IPR, je ne fonderai ma progression de langue que sur les programmes. Il n'y aura plus de séances de révisions, sauf peut-être pour la conjugaison (oups, je voulais dire "la grammaire verbale", comme si c'était la même chose ...) et le programme sera bouclé.
L'année prochaine, j'aurai sûrement des troisième : vous croyez que je pourrai voir toutes les subordonnées au programme sans partir de phrase simple/phrase complexe ?  veneration 

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Classes 2020-2021 : deux classes de 1ère générale + HLP 1ère

"Le temps était encore ténébreux et sentant l'infélicité et calamité des Goths, qui avaient mis à destruction toute bonne littérature ; mais, par la bonté divine, la lumière et dignité a esté de mon âge rendue ès lettres [...] Maintenant toutes disciplines sont restituées, les langues instaurées, grecque, sans laquelle c'est honte que une personne se die savant, Hébraïque, Chaldaïque, Latine "[...]

François Rabelais, Les Horribles et Épouvantables Faits et Prouesses du très renommé Pantagruel, chap. 8, 1532.
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par egomet Jeu 8 Mai 2014 - 19:05
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Oui. Du temps, du temps. Mais où le prend-on ? Peut-on se permettre d'être très court sur les différents points du programme, en littérature, pour gagner l'espace nécessaire à la répétition ?

Oui.

Qu'est-ce qui handicape le plus les élèves? D'ignorer l'analyse littéraire ou de ne pas savoir écrire une phrase correcte?

Au collège, en littérature, ce qui importe le plus, c'est de fréquenter les textes. Lire beaucoup, comprendre le vocabulaire, y prendre du plaisir, c'est déjà bien. Le reste, l'histoire littéraire, le style, l'analyse fine, on le reprend au lycée depuis le début ou presque. Mais il est presque impossible de corriger l'élève qui ne sait pas ses conjugaisons, qui ne comprend rien aux temps verbaux et qui écrit des subordonnées sans proposition principale. Au lycée, s'ils n'en ont pas pris l'habitude, c'est trop tard pour leur faire faire des exercices sytématiques et du par coeur. Il faut profiter des petites classes pour ce genre d'apprentissages.

Oublie tes réflexes d'étudiant en lettres. Dis-toi que tu es d'abord un professeur de langue, et qu'au passage, tu en profites pour faire découvrir et aimer la littérature.

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par Pouce Jeu 8 Mai 2014 - 19:33
V.Marchais a écrit:
Pouce a écrit: Il est fort regrettable que les enseignants formés ainsi ne veuillent pas ou n'osent pas s'atteler à la tâche pour en revenir à un vrai travail d'enseignement rigoureux et performant

Je ne pense pas qu'il s'agisse de paresse ni de mauvaise volonté. Tous les enseignants que je fréquente travaillent comme des bêtes, à de rares exceptions près. Mais à quoi travaillent-ils ? Aux heures sup imposées, de plus en plus difficiles à refuser (chantage aux classes coupées en deux, au compléments de service pourris...), aux projets chronophages quasi-obligatoires, à la paperasse envahissante, à un suivi des élèves qui se complique de plus en plus entre réunions, prise en charge quasiment médicale, adaptation des cours exigée (et travail qui va avec), différenciation demandée par les parents, les IPR, multiplication des réunions (HIDA, liaisons CM2-6e, projet ceci, conseil cela)... Je l'ai déjà dit sur ce forum : j'en viens à penser qu'abrutir les profs de tâches idiotes est une forme de management, une manière de les rendre dociles en leur maintenant la tête dans le guidon de façon a rendre impossible toute prise de distance critique avec ce qu'ils font.

Je suis d'accord avec cela néanmoins je pense que travailler de manière traditionnelle demande moins de temps que travailler en séquences dans la mesure où on ne se prend pas la tête à trouver des liens parfois artificiels entre les différentes activités. L'investissement est certainement conséquent au début mais après on s'y retrouve.
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par Hermiony Jeu 8 Mai 2014 - 19:35
V.Marchais a écrit:Oui, la mémoire des élèves, si elle est nulle, ça ne change rien qu'on fasse deux heures de grammaire à la suite ou en deux fois : une semaine plus tard, ils auront tout oublié.

J'ai des élèves qui n'apprennent rien à la maison. Déjà, s'ils font leurs devoirs, ils trouvent que c'est beaucoup, faut pas pousser... N'étant pas du genre à me battre contre des moulins à vent, j'en ai pris mon parti. Je fais apprendre en cours : répéter, répéter, répéter... À tout bout de champ. Je fais copier les leçons, aussi, aussi souvent que nécessaire pour que ça rentre. À chaque début de séance de grammaire, je fais rappeler ce qu'on a appris lors des séances précédentes, réciter les définitions, reformuler les explications. À force, ça rentre. Parce qu'ils en ont, de la mémoire, mais ils n'apprennent rien. C'est pour ça qu'il est très important que notre progression de grammaire permette de remobiliser sans cesse ce qu'on a étudié il y a un mois, deux mois, trois mois...

 Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP) - Page 4 2252222100, mais c'est épuisant et parfois décourageant quand on s'aperçoit que pour certains, c'est peine perdue...

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« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
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par Provence Jeu 8 Mai 2014 - 19:47
Rell a écrit:

Alors, moi qui suis stagiaire, je me demande comment tu fais.
Par exemple, à la mi-mars, nous avons étudié l'accord du participe passé en cinquième. Tout se passe bien, certains élèves connaissaient même déjà la règle, on fait une dictée qui fonctionne : c'est formidable. Cinq semaines après, alors que nous venions de revoir l'imparfait et le passé simple, je réalise, au cours d'un travail d'écriture, qu'ils ne savent plus le conjuguer : je soliloque seul pendant deux jours, en m'arrachant les ongles.
Je repense à la collègue d'SVT dont j'ai la fille en classe et qui m'a demandé, quand elle a vu que nous revoyions en quatrième les temps du passé (déjà revu en 5ème et en 6ème) si le cours de français n'était pas "un éternel recommencement" ...

Désormais, je pense que l'année prochaine, quand je n'aurai plus l'épée de Damoclès de la visite d'IPR, je ne fonderai ma progression de langue que sur les programmes. Il n'y aura plus de séances de révisions, sauf peut-être pour la conjugaison (oups, je voulais dire "la grammaire verbale", comme si c'était la même chose ...) et le programme sera bouclé.
L'année prochaine, j'aurai sûrement des troisième : vous croyez que je pourrai voir toutes les subordonnées au programme sans partir de phrase simple/phrase complexe ?  veneration 

Je crois qu'il faut aussi forcer les élèves à se souvenir de ce qu'ils ont étudié avec toi ou tes collègues, les années précédentes. Lorsque j'ai débuté, l'idée à la mode était qu'on ne pouvait pas évaluer les élèves sur ce qui n'avait pas été revu. Il me semble qu'implicitement, on les encourageait à ne pas faire l'effort de se souvenir sur la durée.

Une solution peut être un entraînement régulier et répétitif à l'analyse, par exemple avec l'exercice de la dictée (mais très fréquemment proposée), la phrase du jour ou bien un entraînement rapide mais systématique (natures et fonctions, conjugaison) une fois par semaine.
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vivielo
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par vivielo Jeu 8 Mai 2014 - 19:50
egomet a écrit:
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Oui. Du temps, du temps. Mais où le prend-on ? Peut-on se permettre d'être très court sur les différents points du programme, en littérature, pour gagner l'espace nécessaire à la répétition ?

Oui.

Qu'est-ce qui handicape le plus les élèves? D'ignorer l'analyse littéraire ou de ne pas savoir écrire une phrase correcte?

Au collège, en littérature, ce qui importe le plus, c'est de fréquenter les textes. Lire beaucoup, comprendre le vocabulaire, y prendre du plaisir, c'est déjà bien. Le reste, l'histoire littéraire, le style, l'analyse fine, on le reprend au lycée depuis le début ou presque. Mais il est presque impossible de corriger l'élève qui ne sait pas ses conjugaisons, qui ne comprend rien aux temps verbaux et qui écrit des subordonnées sans proposition principale. Au lycée, s'ils n'en ont pas pris l'habitude, c'est trop tard pour leur faire faire des exercices sytématiques et du par coeur. Il faut profiter des petites classes pour ce genre d'apprentissages.

Oublie tes réflexes d'étudiant en lettres. Dis-toi que tu es d'abord un professeur de langue, et qu'au passage, tu en profites pour faire découvrir et aimer la littérature.

Je suis d'accord avec toi. Quand je pense aux professeurs de langue (comme l'anglais), je me dis qu'ils travaillent quatre compétences mais qu'ils ne font pas de littérature (je parle d'analyse littéraire, bien sûr, loin de moi l'idée de critiquer des collègues). Nous, on est professeur de langue française mais aussi de littérature (voir nos programmes) même en collège. Or, avec 4h par semaine, cela devient compliqué de tout mener de front. Il est vrai que maîtriser sa langue maternelle est indispensable mais en même temps, je trouve que c'est important que les élèves aient la possibilité de développer leur esprit d'analyse avec l'étude des textes. Il s'agit peut-être de différencier l'enseignement (moins de langue et plus d'analyse pour ceux qui maîtrisent bien, et l'inverse pour les autres).
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par vivielo Jeu 8 Mai 2014 - 19:56
Provence a écrit:
Rell a écrit:

Alors, moi qui suis stagiaire, je me demande comment tu fais.
Par exemple, à la mi-mars, nous avons étudié l'accord du participe passé en cinquième. Tout se passe bien, certains élèves connaissaient même déjà la règle, on fait une dictée qui fonctionne : c'est formidable. Cinq semaines après, alors que nous venions de revoir l'imparfait et le passé simple, je réalise, au cours d'un travail d'écriture, qu'ils ne savent plus le conjuguer : je soliloque seul pendant deux jours, en m'arrachant les ongles.
Je repense à la collègue d'SVT dont j'ai la fille en classe et qui m'a demandé, quand elle a vu que nous revoyions en quatrième les temps du passé (déjà revu en 5ème et en 6ème) si le cours de français n'était pas "un éternel recommencement" ...

Désormais, je pense que l'année prochaine, quand je n'aurai plus l'épée de Damoclès de la visite d'IPR, je ne fonderai ma progression de langue que sur les programmes. Il n'y aura plus de séances de révisions, sauf peut-être pour la conjugaison (oups, je voulais dire "la grammaire verbale", comme si c'était la même chose ...) et le programme sera bouclé.
L'année prochaine, j'aurai sûrement des troisième : vous croyez que je pourrai voir toutes les subordonnées au programme sans partir de phrase simple/phrase complexe ?  veneration 

Je crois qu'il faut aussi forcer les élèves à se souvenir de ce qu'ils ont étudié avec toi ou tes collègues, les années précédentes. Lorsque j'ai débuté, l'idée à la mode était qu'on ne pouvait pas évaluer les élèves sur ce qui n'avait pas été revu. Il me semble qu'implicitement, on les encourageait à ne pas faire l'effort de se souvenir sur la durée.

Une solution peut être un entraînement régulier et répétitif à l'analyse, par exemple avec l'exercice de la dictée (mais très fréquemment proposée), la phrase du jour ou bien un entraînement rapide mais systématique (natures et fonctions, conjugaison) une fois par semaine.

Provence, tes idées sont intéressantes. Je pense comme toi qu'il faut entraîner les élèves régulièrement sur les mêmes sujets, afin de les forcer à utiliser leur mémoire à long terme.
*Fifi*
*Fifi*
Modérateur

Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP) - Page 4 Empty Re: Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP)

par *Fifi* Jeu 8 Mai 2014 - 19:58
vivielo a écrit:
Provence a écrit:
Rell a écrit:

Alors, moi qui suis stagiaire, je me demande comment tu fais.
Par exemple, à la mi-mars, nous avons étudié l'accord du participe passé en cinquième. Tout se passe bien, certains élèves connaissaient même déjà la règle, on fait une dictée qui fonctionne : c'est formidable. Cinq semaines après, alors que nous venions de revoir l'imparfait et le passé simple, je réalise, au cours d'un travail d'écriture, qu'ils ne savent plus le conjuguer : je soliloque seul pendant deux jours, en m'arrachant les ongles.
Je repense à la collègue d'SVT dont j'ai la fille en classe et qui m'a demandé, quand elle a vu que nous revoyions en quatrième les temps du passé (déjà revu en 5ème et en 6ème) si le cours de français n'était pas "un éternel recommencement" ...

Désormais, je pense que l'année prochaine, quand je n'aurai plus l'épée de Damoclès de la visite d'IPR, je ne fonderai ma progression de langue que sur les programmes. Il n'y aura plus de séances de révisions, sauf peut-être pour la conjugaison (oups, je voulais dire "la grammaire verbale", comme si c'était la même chose ...) et le programme sera bouclé.
L'année prochaine, j'aurai sûrement des troisième : vous croyez que je pourrai voir toutes les subordonnées au programme sans partir de phrase simple/phrase complexe ?  veneration 

Je crois qu'il faut aussi forcer les élèves à se souvenir de ce qu'ils ont étudié avec toi ou tes collègues, les années précédentes. Lorsque j'ai débuté, l'idée à la mode était qu'on ne pouvait pas évaluer les élèves sur ce qui n'avait pas été revu. Il me semble qu'implicitement, on les encourageait à ne pas faire l'effort de se souvenir sur la durée.

Une solution peut être un entraînement régulier et répétitif à l'analyse, par exemple avec l'exercice de la dictée (mais très fréquemment proposée), la phrase du jour ou bien un entraînement rapide mais systématique (natures et fonctions, conjugaison) une fois par semaine.

Provence, tes idées sont intéressantes. Je pense comme toi qu'il faut entraîner les élèves régulièrement sur les mêmes sujets, afin de les forcer à utiliser leur mémoire à long terme.
Vivielo, la modération te demande d'aller te présenter dans la rubrique dédiée, comme demandé par la charte.
Merci.

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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
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vivielo
Niveau 1

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par vivielo Jeu 8 Mai 2014 - 20:01
C'est fait.
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User5899
Demi-dieu

Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP) - Page 4 Empty Re: Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP)

par User5899 Jeu 8 Mai 2014 - 20:04
vivielo a écrit:C'est facile de critiquer quand vous ne fournissez pas d'autres méthodes à appliquer, clairement expliquées. Je pense que chaque enseignant est apte à juger des besoins de ses classes, et donc à choisir ses méthodes en fonction de ces besoins. Moi, je peux vous rétorquer que mes séquences fonctionnent très bien avec mes élèves, donc inutile de tout dénigrer constamment.
A vouloir "mettre du sens" dans la grammaire, on se retrouve avec des élèves qui, devenus grands, ne mettent plus de sens nulle part. Nous aussi, nous en avons un peu assez de ne pas être entendus. Ca n'a rien d'un dénigrement systématique (c'est d'ailleurs plus simple de pratiquer l'ORL).


Dernière édition par Cripure le Jeu 8 Mai 2014 - 20:12, édité 2 fois (Raison : reformulation)
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User5899
Demi-dieu

Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP) - Page 4 Empty Re: Le décloisonnement toujours ancré dans les pratiques des professeurs de français (DEPP)

par User5899 Jeu 8 Mai 2014 - 20:10
Rell a écrit:Par exemple, à la mi-mars, nous avons étudié l'accord du participe passé en cinquième. Tout se passe bien, certains élèves connaissaient même déjà la règle.
Oui, elle est au programme de CM1. Ce n'est pas une critique envers vous, hein Smile C'est juste qu'on en est arrivé à un point tel que quand un gosse sait vaguement au niveau n ce qu'il devrait savoir depuis n-3, on est contents... cafe
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