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elena3
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Rythmes scolaires : Peillon et les "contre-vérités" de l'opposition Empty Rythmes scolaires : Peillon et les "contre-vérités" de l'opposition

par elena3 Sam 11 Jan 2014 - 23:03
Il ne manque pas d'air ce Peillon...Sauf que ce n'est pas à l'UMP qu'il devrait s'adresser et répondre mais bien aux enseignants, élus et parents ! Des arguments contre ce bin's, on en a !!
D'autant plus qu'enfin, on ne cache plus que cette réforme était voulue par la droite !! (à répéter au SE et Snuipp...)
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09.01.2014

Rythmes scolaires : Peillon et les "contre-vérités" de l'opposition
Les hos­ti­li­tés ont repris hier entre le ministre de l'Education natio­nale et l'opposition sur la ques­tion des rythmes sco­laires, lors d'une séance de ques­tions au gouvernement.



Après une période d'accalmie, les débats sur la réforme des rythmes sco­laires semblent reprendre. Ce mer­credi encore, lors d'une séance de ques­tions au gou­ver­ne­ment à l'Assemblée natio­nale, le ministre de l'Education Vincent Peillon a été vive­ment inter­pellé par la dépu­tée UMP Isabelle le Callennec. Elle lui repro­chait d'être "sourd aux dif­fi­cul­tés réelles et mul­tiples ren­con­trées sur le ter­rain dans la mise en oeuvre des rythmes sco­laires", citant notam­ment le coût élevé de la réforme pour les com­munes et les parents. Des argu­ments qua­li­fiés de "contre-vérités" par Vincent Peillon.

Un dis­cours déjà bien éprouvé, puisque le ministre de l'Education s'attache à contrer tous les argu­ments défa­vo­rables à sa réforme des rythmes depuis la publi­ca­tion du décret. Il avait même publié, en octobre der­nier, un article sur le site du PS balayant les cri­tiques de l'opposition point par point.
Une réforme sou­hai­tée par la droite

Vincent Peillon rap­pe­lait en par­ti­cu­lier que le retour à la semaine de 4,5 jours était sou­haité par la droite. Et en effet, l'ancien ministre Xavier Darcos avait défendu la réforme Peillon, en octobre dernier.

Quant à Luc Chatel, il avait lui-même envi­sagé une réforme des rythmes et mobi­lisé un comité de pilo­tage pour tra­vailler sur l'organisation des temps éduca­tifs. Mais si pour l'ancien ministre la réforme de Vincent Peillon est "bonne", il sou­ligne qu'elle est "mal pilotée".
Une réforme mal financée ?

Vincent Peillon démon­tait égale­ment l'argument, avancé par l'opposition, selon lequel "la réforme n'est pas finan­cée", et créé "des inéga­li­tés entre les com­munes".  "Le gou­ver­ne­ment a décidé la mise en place d'un fonds excep­tion­nel pour la mise en place et le ren­for­ce­ment des acti­vi­tés péri­sco­laires", indiquait-il, pré­ci­sant que "toutes les com­munes ayant décidé de mettre en œuvre les nou­veaux rythmes sco­laires se voient allouer une dota­tion for­fai­taire de 50 euros par élève, avec une dota­tion sup­plé­men­taire de 40 euros pour les plus en dif­fi­cul­tés", plus une par­ti­ci­pa­tion de la CAF "d'une moyenne de 130 euros par enfant".

Le coût de la réforme des rythmes sco­laires est l'une des cri­tiques les plus récur­rentes. Le maire UMP d'Elancourt, Jean-Michel Fourgous, par exemple, a estimé il y a quelques mois que celle-ci coû­tait "jusqu'à 500 euros par enfant, alors que l'Etat n'en donne que 100". Et selon une enquête citée par Jacques Pélissard, pré­sident de l'Association des maires de France en novembre, "77 % des com­munes ont eu des dif­fi­cul­tés à finan­cer la réforme des rythmes sco­laires, parmi les­quelles 17 % n'y sont par­ve­nues que très difficilement".
Une réforme mal préparée ?

Enfin, Vincent Peillon démen­tait le fait que la réforme était mal pré­pa­rée, autre cri­tique sou­vent for­mu­lée contre la mesure. "La réforme des rythmes sco­laire a été pré­pa­rée en concer­ta­tion avec les pro­fes­sion­nels de l'éducation et les col­lec­ti­vi­tés ter­ri­to­riales", avançait-il notamment.

Pourtant, il a par­fois été repro­ché au ministre de l'Education d'avoir imposé sa réforme dans la pré­ci­pi­ta­tion, sans consul­ter les pro­fes­sion­nels de ter­rain. Beaucoup d'enseignants se sont dits incom­pris. Vincent Peillon a d'ailleurs été confronté à d'importants mou­ve­ments de grève contre la réforme des rythmes sco­laires au début de l'année.

L'opposition ne compte mani­fes­te­ment pas en res­ter là sur la ques­tion. La mis­sion com­mune d'information les rythmes, créée à la demande de séna­teurs UMP en octobre der­nier pour "étudier la mise en oeuvre de la réforme", audi­tion­nait hier des repré­sen­tants des syn­di­cats d'enseignants et de parents d'élèves.
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