Recruter aussi les enseignants sur leur capacité à gérer les conflits ?

the educator a écrit:il ne s'agit pas de sauver le monde, juste d'éviter que la crise devienne un drame.

Bien d'accord avec toi, surtout quand on constate que la crise qui existe aussi à l'éducation nationale parmi les personnels, et la crise des vocations tous statuts confondus laisse parfois croire à nos CPE qu'ils ont des prérogatives de supérieurs hiérarchiques. Ce qui est déjà, presque, un drame. OK, je   

the educator a écrit:il ne s'agit pas de sauver le monde, juste d'éviter que la crise devienne un drame.

Autant je suis d'accord concernant l'importance d'une formation à la gestion des conflits, autant s'il s'agit d'éviter les conflits à tout prix, cela me semble plus que dangereux. D'une part, les conflits font partie de la vie, d'autre part, il y a des moments où éviter le conflit reviendrait à faire perdurer le drame (je l'ai vécu deux-trois fois, et pour moi quand il s'agit de protéger un enfant, tant pis s'il faut se fâcher et taper du poing sur la table). Pas de vagues, pas de vagues, mais il y a quand même des noyés.

et la crise des vocations tous statuts confondus laisse parfois croire à nos CPE qu'ils ont des prérogatives de supérieurs hiérarchiques.

Quel est le rapport?

Autant je suis d'accord concernant l'importance d'une formation à la gestion des conflits, autant s'il s'agit d'éviter les conflits à tout prix, cela me semble plus que dangereux. D'une part, les conflits font partie de la vie, d'autre part, il y a des moments où éviter le conflit reviendrait à faire perdurer le drame (je l'ai vécu deux-trois fois, et pour moi quand il s'agit de protéger un enfant, tant pis s'il faut se fâcher et taper du poing sur la table). Pas de vagues, pas de vagues, mais il y a quand même des noyés.

On parle bien de gérer les conflits. Cela dit le conflit, de base, c'est deux forces qui s'opposent. Donc déperdition d’énergie. Quand t'en es là, le but, c'est juste d'éviter la casse, et de revenir sur un plan qui permette d'avancer, de retrouver la fluidité.
Se fâcher et taper du poing sur la table, c'est déjà clore le conflit (par la force). Reste à espérer que la personne en face ne sera pas plus forte.

ycombe a écrit:Ça marche parce que le CPE et le CdE sont sur la même longueur d'onde. Si l'un deux vient à trouver que c'est trop, le collège repartira en couilles. On ne peut pas faire grand chose dans ce cas là. Ça n'a l'air de rien le boulot de CPE et de CdE, mais quand on est passé du pas trop bien au meilleur, on se rend compte que l'ambiance dans l'établissement dépend en premier de leur attitude. Avant de recruter les enseignants sur la gestion non-violente des conflits, on pourrait former les CdE et les CPE sur la bonne attitude à avoir.

+1+1+1+1+1+1+1+1 etc !
sans une équipe "ferme", rien ne fonctionne dans la gestion de conflits en classe, les gamins ne sont pas aveugles et voient bien si le prof est soutenu ou pas ; mais ça passe par plein de détails (les gens de la vie scolaire qui ronchonnent devant les élèves sur "ces profs qui savent pas garder les élèves en classe", les CPE qui font des réflexions à portée d'oreilles d'élèves sur "les profs inexpérimentés qui savent pas garder les élèves en classe"... etc).
Sans compter qu'en formation ESPE, on a eu un CPE qui nous a clairement dit que c'était à nous, profs, de gérer les confits de classe, sans en référer aux CPE qui ont eux, un boulot "d'harmonisation" (toujours pas compris ce que c'était).
Bref tout ça pour dire que le blabla des réunions c'est top mais que c'est un ensemble de facteurs qui font que l'ambiance d'un établissement est carrée ou pas.