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Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis - Page 2 Empty Re: Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis

par Daphné Dim 31 Mai 2015 - 15:54
Bientôtlesud a écrit:Et dire que certains veulent instaurer un recrutement académique dans le second degré...

La catastrophe, vraiment !
The Goon
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Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis - Page 2 Empty Re: Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis

par The Goon Dim 31 Mai 2015 - 16:06
Pour tous les PE en général c'est très difficile de changer d'Académie. Mais ça on le sait quand on passe le concours.

Après qu'il y ait plus de demandes à Créteil à cause des conditions de travail se comprend, la solution effectivement serait de passer le concours dans la nouvelle Académie souhaitée.
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Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis - Page 2 Empty Re: Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis

par Leclochard Dim 31 Mai 2015 - 16:09
Daphné a écrit:
Bientôtlesud a écrit:Et dire que certains veulent instaurer un recrutement académique dans le second degré...

La catastrophe, vraiment !

Ca en arrangerait certains, malgré tous les inconvénients prévisibles.

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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
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par Daphné Dim 31 Mai 2015 - 16:31
Leclochard a écrit:
Daphné a écrit:
Bientôtlesud a écrit:Et dire que certains veulent instaurer un recrutement académique dans le second degré...

La catastrophe, vraiment !

Ca en arrangerait certains, malgré tous les inconvénients prévisibles.  

Je suis résolument contre : le mouvement inter nous permet de bouger.
Avec ses avantages et ses inconvénients, mais au moins on peut changer d'académie pour suivre un conjoint.
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Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis - Page 2 Empty Re: Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis

par Leclochard Dim 31 Mai 2015 - 16:40
Je suis d'accord avec toi. C'est juste qu'il ne faudrait pas croire que tout le monde s'opposerait à ce genre de propositions.
En ces temps difficiles, j'en viens à me dire que plus rien n'est impossible (fin des horaires ou des statuts par exemple), qu'en contrepartie d'un os ou d'une chimère, certains accepteraient n'importe quoi du gouvernement.

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Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis - Page 2 Empty Re: Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis

par Daphné Dim 31 Mai 2015 - 16:55
Leclochard a écrit:Je suis d'accord avec toi. C'est juste qu'il ne faudrait pas croire que tout le monde s'opposerait à ce genre de propositions.

Oh oui je sais.
Et justement beaucoup de ceux qui ne veulent pas partir passent les concours de PE ou vont dans le privé : c'est un choix.
En ces temps difficiles, j'en viens à me dire que plus rien n'est impossible (fin des horaires ou des statuts par exemple), qu'en contrepartie d'un os ou d'une chimère, certains accepteraient n'importe quoi du gouvernement.
Je le crains pale  
Bientôtlesud
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Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis - Page 2 Empty Re: Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis

par Bientôtlesud Dim 31 Mai 2015 - 16:55
Leclochard a écrit:Je suis d'accord avec toi. C'est juste qu'il ne faudrait pas croire que tout le monde s'opposerait à ce genre de propositions.

Je crois même que nous serions très surpris si nous faisions un sondage en salle des profs, et je ne parle pas même pas si nous le faisions chez les candidats au(x) concours.
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par Leclochard Dim 31 Mai 2015 - 17:12
Bientôtlesud a écrit:
Leclochard a écrit:Je suis d'accord avec toi. C'est juste qu'il ne faudrait pas croire que tout le monde s'opposerait à ce genre de propositions.

Je crois même que nous serions très surpris si nous faisions un sondage en salle des profs, et je ne parle pas même pas si nous le faisions chez les candidats au(x) concours.

Les candidats très attachés à une région y seraient probablement favorables: pensez-donc. Plus de risque de quitter sa Bretagne natale ! La certitude de rester dans la capitale pour l'étudiant de Paris IV ! à la condition de réussir le concours...  
Evidemment, le niveau de recrutement de quelques académies serait minable.

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Jeffix
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par Jeffix Dim 31 Mai 2015 - 17:14
Après le conjoint qui part, surtout s'il est dans la police, pourra revenir dans l'académie de Créteil... Y a tout ce qu'il faut dans cette région.
Si on parle de confort, un célibataire sans enfant, y a aussi droit.
PabloPE
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par PabloPE Mar 2 Juin 2015 - 0:04
ProvençalLeGaulois a écrit:Oui enfin les gens qui partent passer le concours à Créteil parce qu'il est notoirement plus accessible que dans les autres académies (le fameux 4.1/20 pour l'admission est toujours bien présent dans les mémoires mais les années précédentes ce n'était guère mieux...) et qui espèrent revenir sur simple mutation dans leur académie qui propose déjà peu de postes aux concours me paraissent bien naïfs...
Tout à fait.. et ça ne date pas d'hier. Déjà il y a 20 ans une prof de fac m'avait conseillé de passer le concours à Créteil pour être sûre de l'avoir :lol:

Certains l'avaient même passé dans plusieurs académies pour se blinder et avait à la fin choisi.

Après il faut être réaliste, si on veut quitter le 93 pour aller en Corse au à Biarritz il faut avoir un dossier blindé. Si on veut quitter la Corse ou Biarritz pour le 93 on y parviendra facilement.
Je suis consciente que les situations décrites sont dramatiques mais objectivement, si ils accordent les 500 exeats, qui enseignera dans les 500 classes libérées?
Les moyennes d'admission dont déjà ridicules au CRPE, les moins bien notés parmi ces mal notés sont affectés dans le 93, il manque encore des enseignants et ils peinent à recruter des contractuels.. difficile dans ces conditions de trouver des candidats compétents et motivés supplémentaires. pale

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me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
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par Dimka Mar 2 Juin 2015 - 2:06
ProvençalLeGaulois a écrit:Mais ce concours est académique, de ce fait les mutations inter-académiques sont déjà l'exception ; ce système n'est pas prévu pour.

Pour pouvoir muter plus facilement d'une académie à l'autre, il faudrait que le CRPE soit national comme le sont les CAPES, et on aurait le même résultat qu'avec le CAPES, les débutants célibataires ou non seront envoyés à Créteil...
Et le concours perdrait instantanément beaucoup de candidats qui préfèrent souvent passer le CRPE que le CAPES justement pour rester dans leur académie.

Le fait que le concours soit académique est un avantage indéniable, on est affecté dans l'académie où l'on a choisi de passer le concours ; on ne peut pas ensuite se plaindre de la contrepartie qui est que c'est très difficile ensuite d'en bouger.
Je trouve qu’on met un peu trop la responsabilité sur les candidats… Le ministère profite bien de la situation : le concours n’est pas attractif du tout (beaucoup d’heures, salaire pas terrible, beaucoup d’années d’études, etc.), c’est donc plus rentable de laisser des miettes (oh, la chance, vous pouvez rester dans votre académie ! Quel super privilège !), plutôt que de rendre le concours réellement attractif, en proposant un salaire et des conditions de travail décents. Ce n’est pas un « avantage indéniable », c’est juste le seul micro-élément qui peut donner un poil d’intérêt au métier (ça et la vocation, mais les enseignants se font entuber jusqu’à l’os par leur vocation, on dirait)..

Du coup, je pense que les gens peuvent parfaitement se plaindre d’être pris dans un système aussi pourri. Par ailleurs, un système qui ne prévoit pas que certains fonctionnaires vont devoir bouger (par exemple pour suivre leur fonctionnaire de conjoint) est un poil foireux, fonctionnaire ne signifie pas dévoué corps et âme à la cause…

Puis en fait, je ne comprends pas pourquoi le système de mutation, tant dans le primaire que dans le secondaire, est aussi complexe. Il me semble que du temps où ma mère et d’autres profs de ma famille ont muté (plusieurs fois, mais c’est il y a longtemps, avant même ma naissance), c’était plus simple.

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kero
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par kero Mar 2 Juin 2015 - 6:19
e-Wanderer a écrit:Je vous laisse imaginer ce qui se passera le jour où le recrutement ne passera plus par concours… Plus besoin de faire son "purgatoire" à Créteil, si de toute façon on peut être pris ailleurs directement par un CDE promu agent recruteur et chef d'équipe. Qui ira candidater à Créteil dans ces conditions ?

Pas sûr du tout.

À supposer qu'on passe à un recrutement local par les CDE, pour ceux qui cherchent un poste, ce sera un plus de pouvoir présenter un CV avec une expérience, mieux encore s'ils ont fait un passage en établissements difficiles. Dans ces conditions, on peut facilement imaginer que ceux qui ne parviennent pas à trouver un poste ailleurs commencent par trouver un poste sur Créteil avec l'idée de partir ensuite.

Je ne dis pas ça à soutient d'un recrutement local, cela dit.
Daphné
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par Daphné Mar 2 Juin 2015 - 7:02
Dimka a écrit:
ProvençalLeGaulois a écrit:Mais ce concours est académique, de ce fait les mutations inter-académiques sont déjà l'exception ; ce système n'est pas prévu pour.

Pour pouvoir muter plus facilement d'une académie à l'autre, il faudrait que le CRPE soit national comme le sont les CAPES, et on aurait le même résultat qu'avec le CAPES, les débutants célibataires ou non seront envoyés à Créteil...
Et le concours perdrait instantanément beaucoup de candidats qui préfèrent souvent passer le CRPE que le CAPES justement pour rester dans leur académie.

Le fait que le concours soit académique est un avantage indéniable, on est affecté dans l'académie où l'on a choisi de passer le concours ; on ne peut pas ensuite se plaindre de la contrepartie qui est que c'est très difficile ensuite d'en bouger.
Je trouve qu’on met un peu trop la responsabilité sur les candidats… Le ministère profite bien de la situation : le concours n’est pas attractif du tout (beaucoup d’heures, salaire pas terrible, beaucoup d’années d’études, etc.), c’est donc plus rentable de laisser des miettes (oh, la chance, vous pouvez rester dans votre académie ! Quel super privilège !), plutôt que de rendre le concours réellement attractif, en proposant un salaire et des conditions de travail décents. Ce n’est pas un « avantage indéniable », c’est juste le seul micro-élément qui peut donner un poil d’intérêt au métier (ça et la vocation, mais les enseignants se font entuber jusqu’à l’os par leur vocation, on dirait)..

Du coup, je pense que les gens peuvent parfaitement se plaindre d’être pris dans un système aussi pourri. Par ailleurs, un système qui ne prévoit pas que certains fonctionnaires vont devoir bouger (par exemple pour suivre leur fonctionnaire de conjoint) est un poil foireux, fonctionnaire ne signifie pas dévoué corps et âme à la cause…

Puis en fait, je ne comprends pas pourquoi le système de mutation, tant dans le primaire que dans le secondaire, est aussi complexe. Il me semble que du temps où ma mère et d’autres profs de ma famille ont muté (plusieurs fois, mais c’est il y a longtemps, avant même ma naissance), c’était plus simple.

C'était peut-être du temps du vrai mouvement national à un tour, qui n'existait que dans le secondaire.
Le premier degré avait son recrutement départemental.
Pour pouvoir changer "facilement", il faut passer le concours national du second degré, avec son écueil, la mutation éloignée dès le début : beaucoup font le choix de préférer le CRPE pour cette raison plutôt que le CAPES.
e-Wanderer
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par e-Wanderer Mar 2 Juin 2015 - 7:40
kero a écrit:
e-Wanderer a écrit:Je vous laisse imaginer ce qui se passera le jour où le recrutement ne passera plus par concours… Plus besoin de faire son "purgatoire" à Créteil, si de toute façon on peut être pris ailleurs directement par un CDE promu agent recruteur et chef d'équipe. Qui ira candidater à Créteil dans ces conditions ?

Pas sûr du tout.

À supposer qu'on passe à un recrutement local par les CDE, pour ceux qui cherchent un poste, ce sera un plus de pouvoir présenter un CV avec une expérience, mieux encore s'ils ont fait un passage en établissements difficiles. Dans ces conditions, on peut facilement imaginer que ceux qui ne parviennent pas à trouver un poste ailleurs commencent par trouver un poste sur Créteil avec l'idée de partir ensuite.

Je ne dis pas ça à soutient d'un recrutement local, cela dit.
Certes, mais des postes difficiles où on recrute des vacataires, il y en a aussi en province. Aujourd'hui, le ministère répartit la pénurie et envoie des toulousains et des niçois à Créteil… quitte à recruter des vacataires à Toulouse ou à Nice pour combler les trous (ce qui est un peu absurde, car on déracine des gens uniquement pour masquer le problème et mettre la poussière sous le tapis). Je pense que quitte à se manger du REP pendant 10 ans, un Toulousain préfèrera enseigner au Mirail plutôt qu'à Créteil. Et dans ce cas, qui remplacera les cohortes de provinciaux qu'on envoie en Île-de-France ?

D'autre part, l'argument de l'expérience en zone sensible est à double tranchant : dans un lycée sans problème de centre ville, on n'a pas vraiment besoin que les professeurs aient passé 10 ans en REP. Le proviseur de Victor Duruy cherchera plutôt à recruter un agrégé brillant qu'un collègue qui a fait du maintien de l'ordre et des cours un peu "light" pendant 10 ans. Peut-être qu'avoir passé 10 ans en REP à Créteil pourra aider à obtenir une mutation en REP à Toulouse, mais ça reste de la REP. On risque de créer en pratique deux catégories de professeurs, ceux estampillés "zone sensible", et ceux estampillés "bons établissements", avec beaucoup moins de possibilités qu'aujourd'hui de passer d'une catégorie à une autre.

Je peux me tromper, mais c'est tout de même un pari très risqué. Pas tellement pour les gens reçus brillamment au concours, qui auraient au contraire toutes les chances d'avoir très vite de bons établissements dans la région de leur choix. Mais pour les derniers du classement, qui se boufferaient de la REP à vie, et pour les élèves de Créteil, qui se retrouveraient très souvent sans professeur, ou devant des vacataires recrutés au petit bonheur.
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par Daphné Mar 2 Juin 2015 - 8:30
e-Wanderer a écrit:
kero a écrit:
e-Wanderer a écrit:Je vous laisse imaginer ce qui se passera le jour où le recrutement ne passera plus par concours… Plus besoin de faire son "purgatoire" à Créteil, si de toute façon on peut être pris ailleurs directement par un CDE promu agent recruteur et chef d'équipe. Qui ira candidater à Créteil dans ces conditions ?

Pas sûr du tout.

À supposer qu'on passe à un recrutement local par les CDE, pour ceux qui cherchent un poste, ce sera un plus de pouvoir présenter un CV avec une expérience, mieux encore s'ils ont fait un passage en établissements difficiles. Dans ces conditions, on peut facilement imaginer que ceux qui ne parviennent pas à trouver un poste ailleurs commencent par trouver un poste sur Créteil avec l'idée de partir ensuite.

Je ne dis pas ça à soutient d'un recrutement local, cela dit.
Certes, mais des postes difficiles où on recrute des vacataires, il y en a aussi en province. Aujourd'hui, le ministère répartit la pénurie et envoie des toulousains et des niçois à Créteil… quitte à recruter des vacataires à Toulouse ou à Nice pour combler les trous (ce qui est un peu absurde, car on déracine des gens uniquement pour masquer le problème et mettre la poussière sous le tapis).
Il y a un calibrage national des postes : il n'y a pas de raison que les Toulousains ou les Niçois aient des professeurs qualifiés et formés et que Créteil, Amiens ou Versailles doivent fonctionner avec beaucoup de précaires qu'ils ne trouveraient d'ailleurs pas !!
Ceci dit sans aucune critique des personnels précaires, le débat n'est pas là.
A charge pour chaque académie de gérer un volant inévitable de contractuels pour ajuster les besoins : ça a toujours existé, autrefois il y avait les MA.

Je pense que quitte à se manger du REP pendant 10 ans, un Toulousain préfèrera enseigner au Mirail plutôt qu'à Créteil. Et dans ce cas, qui remplacera les cohortes de provinciaux qu'on envoie en Île-de-France ?

D'autre part, l'argument de l'expérience en zone sensible est à double tranchant : dans un lycée sans problème de centre ville, on n'a pas vraiment besoin que les professeurs aient passé 10 ans en REP. Le proviseur de Victor Duruy cherchera plutôt à recruter un agrégé brillant qu'un collègue qui a fait du maintien de l'ordre et des cours un peu "light" pendant 10 ans. Peut-être qu'avoir passé 10 ans en REP à Créteil pourra aider à obtenir une mutation en REP à Toulouse, mais ça reste de la REP. On risque de créer en pratique deux catégories de professeurs, ceux estampillés "zone sensible", et ceux estampillés "bons établissements", avec beaucoup moins de possibilités qu'aujourd'hui de passer d'une catégorie à une autre.

Je peux me tromper, mais c'est tout de même un pari très risqué. Pas tellement pour les gens reçus brillamment au concours, qui auraient au contraire toutes les chances d'avoir très vite de bons établissements dans la région de leur choix. Mais pour les derniers du classement, qui se boufferaient de la REP à vie, et pour les élèves de Créteil, qui se retrouveraient très souvent sans professeur, ou devant des vacataires recrutés au petit bonheur.
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Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis - Page 2 Empty Re: Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis

par El-vacator Mar 2 Juin 2015 - 8:49
e-Wanderer a écrit:
kero a écrit:
e-Wanderer a écrit:Je vous laisse imaginer ce qui se passera le jour où le recrutement ne passera plus par concours… Plus besoin de faire son "purgatoire" à Créteil, si de toute façon on peut être pris ailleurs directement par un CDE promu agent recruteur et chef d'équipe. Qui ira candidater à Créteil dans ces conditions ?

Pas sûr du tout.

À supposer qu'on passe à un recrutement local par les CDE, pour ceux qui cherchent un poste, ce sera un plus de pouvoir présenter un CV avec une expérience, mieux encore s'ils ont fait un passage en établissements difficiles. Dans ces conditions, on peut facilement imaginer que ceux qui ne parviennent pas à trouver un poste ailleurs commencent par trouver un poste sur Créteil avec l'idée de partir ensuite.

Je ne dis pas ça à soutient d'un recrutement local, cela dit.
Certes, mais des postes difficiles où on recrute des vacataires, il y en a aussi en province. Aujourd'hui, le ministère répartit la pénurie et envoie des toulousains et des niçois à Créteil… quitte à recruter des vacataires à Toulouse ou à Nice pour combler les trous (ce qui est un peu absurde, car on déracine des gens uniquement pour masquer le problème et mettre la poussière sous le tapis). Je pense que quitte à se manger du REP pendant 10 ans, un Toulousain préfèrera enseigner au Mirail plutôt qu'à Créteil. Et dans ce cas, qui remplacera les cohortes de provinciaux qu'on envoie en Île-de-France ?

D'autre part, l'argument de l'expérience en zone sensible est à double tranchant : dans un lycée sans problème de centre ville, on n'a pas vraiment besoin que les professeurs aient passé 10 ans en REP. Le proviseur de Victor Duruy cherchera plutôt à recruter un agrégé brillant qu'un collègue qui a fait du maintien de l'ordre et des cours un peu "light" pendant 10 ans. Peut-être qu'avoir passé 10 ans en REP à Créteil pourra aider à obtenir une mutation en REP à Toulouse, mais ça reste de la REP. On risque de créer en pratique deux catégories de professeurs, ceux estampillés "zone sensible", et ceux estampillés "bons établissements", avec beaucoup moins de possibilités qu'aujourd'hui de passer d'une catégorie à une autre.

Je peux me tromper, mais c'est tout de même un pari très risqué. Pas tellement pour les gens reçus brillamment au concours, qui auraient au contraire toutes les chances d'avoir très vite de bons établissements dans la région de leur choix. Mais pour les derniers du classement, qui se boufferaient de la REP à vie, et pour les élèves de Créteil, qui se retrouveraient très souvent sans professeur, ou devant des vacataires recrutés au petit bonheur.

Cet argumentaire tape juste. Possédant un certain "réseau" depuis mes années d'AED (je n'attends pas que le rectorat me propose des places), je choisis pour l'instant les vacations qui me conviennent, même dans des zones un peu "sensibles" en province (mais pas en majorité). Sans parler d'agrégation, un(e) principal(e) ou un(e) proviseur(e) sera en général assez sensible à l'alliance "un ancien AED, il connaît la musique" et à une collection de diplôme type M II recherche et licence d'appoint avec une expérience solide d'enseignement. Il me semble assez clair, pour connaître ce système-là de façon intime, qu'un recrutement local encouragera exactement le type de comportement décrit par E-Wanderer ; même si, soyons honnêtes, les agrégés brillants (hors lettres classiques, pour le moment) sont rarement distribués en REP - ou pas longtemps (je suis certain qu'il y a pas mal d'exceptions que beaucoup connaissent, mais enfin, c'est une tendance lourde, quand même).

On peut ensuite établir un comparatif avec les modes de formation et recrutement de la fonction publique territoriale (pas ceux des mairies ou autres, là c'est une vraie mafia), mais par exemple avec l'hôpital public, aide-soignantes et infirmières, que je connais également très bien, pour des raisons familiales. Deux phénomènes peuvent être observés :

A. Dans le cas de pénurie de personnel (aujourd'hui, par exemple, aide-soignante), on recrute à tours de bras dans différentes centres de formation. {On y trouve d'ailleurs beaucoup de bac +3, voire +5, qui ne laissent aucune chance aux "BEP sanitaires et social", le recrutement dans une école se faisant sur la base d'un entretien préparé d'environ 15 mn avec des fiches et la capacité de faire un plan simple et de s'exprimer clairement).} Bien sûr, on se bat pour y entrer, et, à la sortie, on trouve un job dans le mois. (Rappel : salaire d'entrée supérieur à celui d'un professeur débutant, 35H par semaine, 13e mois si hôpital public, bonnes primes le week-end, etc.) Mais selon le classement et l'école formatrice, on se battra d'autant plus pour intégrer dans la structure ses propres élèves, et les meilleur(e)s ; qui choisissent ainsi leurs services. Par exemple, les services de gériatrie seront soigneusement évités dans 80% des cas, les 20% restants ayant la vocation (chiffres non scientifiques, à la louche). Ce qui en dit long sur la manière dont nos vieux peuvent être traités, entre parenthèses.
B. Dans le cas inverse, trop de personnels (par exemple, dans certaines régions, infirmières), le recrutement est bloqué par divers biais, en particulier en interne ; rendant la compétition encore plus féroce. Et les lieux d'affection sont parfois choisis par dépit, alors que l'infirmier(ère) a été  très bien noté(e).

Dans les deux cas, le carnet d'adresse joue un rôle non négligeable, chose qu'évite pour l'instant le mode de recrutement de l'éducation nationale : un concours et pas de formation professionnalisante (enfin pas encore...). Et, bien évidemment, et en particulier pour ce nouveau public "bac +3" qui a plus l'habitude de bouger, les gens n'hésitent pas à aller passer l'année de formation dans des endroits agréables (littoraux, grands centres urbains de province...) s'ils en ont la possibilité matérielle. Nous avons ainsi vu passer l'an dernier, sur une centaine de dossiers (pour 20 places), plus de 60% de bac +3 à+5, et plus de 40% de "délocalisés". (Vous l'aurez deviné, quelqu'un dans ma famille est formateur...). De plus, les écoles étant en compétition entre elles, un peu comme les résultats du brevet, certains chiffres peuvent être, disons, "lissés", à la marge.

Tout ceci pour vous dire qu'un recrutement local dans l'EN reproduira exactement les mêmes phénomènes que ceux observés au niveau national, avec en prime une plus grande place réservée au népotisme. Voir à ce sujet le mode de recrutement des AED : j'y ai vu, les dernières années, des fils/filles de professeurs, d'amis de la famille, etc. ; dans une quantité non négligeable (et dans les établissements "accueillants", cela va sans dire).

Dernière chose : à tous les profs qui hurlent contre l'évaluation par compétence et le jargon "éduc' nat'", je recommande chaudement le langage hospitalier (on ne dit plus "toilette à un patient, mais "nursing" avec du "care" dans une "démarche de soin prenant en compte les besoins individuels des patients et la diversité des publics", mais si) et les grilles d'évaluation des soignants. Allez, pour terminer : faire un lit au carré et lever un patient au fauteuil, devinez : 5 domaines de compétences composés chacun de 5 items, encore plus ridicules que ceux du livret personnel de compétence de nos élèves !

Cheers !

woohoo

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Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis - Page 2 Empty Re: Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis

par Reine Margot Mar 2 Juin 2015 - 9:00
Ce que ça montre c'est que le discours selon lequel les chefs d'établissement doivent "choisir leurs équipes" est aberrant. C'est bien parce qu'il y a des concours et un statut qui oblige à prendre le poste où on est muté qu'on peut avoir des enseignants dans tous les établissements de France. Le jour où les CDE de ces régions devront recruter eux-mêmes, bon courage.

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Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis - Page 2 Empty Re: Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis

par archeboc Mar 2 Juin 2015 - 11:03
+1 sur e-wanderer, et merci à el-vacator pour son aperçu du système de formation hospitalier.
Un point sur la pénurie :

e-Wanderer a écrit:Aujourd'hui, le ministère répartit la pénurie et envoie des toulousains et des niçois à Créteil… quitte à recruter des vacataires à Toulouse ou à Nice pour combler les trous (ce qui est un peu absurde, car on déracine des gens uniquement pour masquer le problème et mettre la poussière sous le tapis). Je pense que quitte à se manger du REP pendant 10 ans, un Toulousain préfèrera enseigner au Mirail plutôt qu'à Créteil. Et dans ce cas, qui remplacera les cohortes de provinciaux qu'on envoie en Île-de-France ?

Mon interprétation personnelle, c'est que le double mouvement du secondaire a été institué au début de la crise du recrutement, c'est à dire au moment où les effectifs ont commencé à manquer, pour empêcher que par le jeu de la mutation des régions entières perdent leur enseignants titulaires. C'est une manière d'instituer un "exeat" caché, sous la forme d'une barre de points. Le barème accorde une part de liberté aux recteurs, ce qui leur permet de moduler les flux sortants de leur académie.

Sur un cycle long, on a 1989, le décret qui remet de l'ordre dans l'embauche de vacataires : c'est le signe qu'à cette date, l'embauche de vacataires est un sujet qui commence à être sensible. 1998, le pilotage des effectifs par l'embauche de vacataires commence à montrer ses premières limites dans les académies les moins attractives. On manque de vacataires. Le marché du vacatariat est très local : quel vacataire de Toulouse accepterait de prendre un poste précaire à Créteil ? Mais les candidats vacataires de Toulouse peuvent prendre des postes à Toulouse. Il faut donc empêcher les titulaires de Créteil de prendre les postes de Toulouse. C'est l'institution du double mouvement. Je ne vois pas d'autres raisons à l'institution de ce monstre bureaucratique.

A cette époque, cela fonctionne : on préserve le pool de vacataires de Créteil, et on commence à tirer sur celui de Toulouse. La rustine montre ses limites depuis quelques années, où les vacataires ne suffisent plus à boucher les trous. On en arrive (témoignage sur ce forum) à la situation d'un vacataire qui se trouvent titularisé dans une académie lointaine et abandonne derrière lui un poste dont il sait qu'il ne sera pas pourvu : les cours ne seront pas assurés. La solution à base de vacataires a fait son temps. Il va falloir trouver autre chose. Par exemple réduire les horaires d'enseignement au collège : c'est collège 2016. Et naturellement, suppression des décharges pour effectif pléthorique : il suffit maintenant de faire tomber les cloisons, et on pourra faire des classes à 50-60 élèves.

NVB a proposé aussi (cela faisait partie des solutions à la crise de l'automne dans le 93) un genre de triple mouvement : pour éviter que des établissements se retrouvent avec trop peu de titulaires, était envisagé d'ajouter au double mouvement un exeat de l'établissement, exeat refusé si cela met en danger la stabilité de l'établissement. Je ne sais pas où en est la mise en œuvre de cette brillante invention. En tout cas, le système du secondaire se rapproche de plus en plus de celui du primaire (difficulté à changer d'académie) sans l'avantage du concours académique qui permet au moins de choisir son académie de départ.
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par Rendash Mar 2 Juin 2015 - 18:37
El-vacator a écrit:à tous les profs qui hurlent contre l'évaluation par compétence et le jargon "éduc' nat'", je recommande chaudement le langage hospitalier (on ne dit plus "toilette à un patient, mais "nursing" avec du "care" dans une "démarche de soin prenant en compte les besoins individuels des patients et la diversité des publics", mais si) et les grilles d'évaluation des soignants. Allez, pour terminer : faire un lit au carré et lever un patient au fauteuil, devinez : 5 domaines de compétences composés chacun de 5 items, encore plus ridicules que ceux du livret personnel de compétence de nos élèves !

yesyes yesyes yesyes


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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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par Balthazaard Mar 2 Juin 2015 - 19:26
archeboc a écrit:+1 sur e-wanderer, et merci à el-vacator pour son aperçu du système de formation hospitalier.
Un point sur la pénurie :

e-Wanderer a écrit:Aujourd'hui, le ministère répartit la pénurie et envoie des toulousains et des niçois à Créteil… quitte à recruter des vacataires à Toulouse ou à Nice pour combler les trous (ce qui est un peu absurde, car on déracine des gens uniquement pour masquer le problème et mettre la poussière sous le tapis). Je pense que quitte à se manger du REP pendant 10 ans, un Toulousain préfèrera enseigner au Mirail plutôt qu'à Créteil. Et dans ce cas, qui remplacera les cohortes de provinciaux qu'on envoie en Île-de-France ?

Mon interprétation personnelle, c'est que le double mouvement du secondaire a été institué au début de la crise du recrutement, c'est à dire au moment où les effectifs ont commencé à manquer, pour empêcher que par le jeu de la mutation des régions entières perdent leur enseignants titulaires. C'est une manière d'instituer un "exeat" caché, sous la forme d'une barre de points. Le barème accorde une part de liberté aux recteurs, ce qui leur permet de moduler les flux sortants de leur académie.

Sur un cycle long, on a 1989, le décret qui remet de l'ordre dans l'embauche de vacataires : c'est le signe qu'à cette date, l'embauche de vacataires est un sujet qui commence à être sensible. 1998, le pilotage des effectifs par l'embauche de vacataires commence à montrer ses premières limites dans les académies les moins attractives. On manque de vacataires. Le marché du vacatariat est très local : quel vacataire de Toulouse accepterait de prendre un poste précaire à Créteil ? Mais les candidats vacataires de Toulouse peuvent prendre des postes à Toulouse. Il faut donc empêcher les titulaires de Créteil de prendre les postes de Toulouse. C'est l'institution du double mouvement. Je ne vois pas d'autres raisons à l'institution de ce monstre bureaucratique.

A cette époque, cela fonctionne : on préserve le pool de vacataires de Créteil, et on commence à tirer sur celui de Toulouse. La rustine montre ses limites depuis quelques années, où les vacataires ne suffisent plus à boucher les trous. On en arrive (témoignage sur ce forum) à la situation d'un vacataire qui se trouvent titularisé dans une académie lointaine et abandonne derrière lui un poste dont il sait qu'il ne sera pas pourvu : les cours ne seront pas assurés. La solution à base de vacataires a fait son temps. Il va falloir trouver autre chose. Par exemple réduire les horaires d'enseignement au collège : c'est collège 2016. Et naturellement, suppression des décharges pour effectif pléthorique : il suffit maintenant de faire tomber les cloisons, et on pourra faire des classes à 50-60 élèves.

NVB a proposé aussi (cela faisait partie des solutions à la crise de l'automne dans le 93) un genre de triple mouvement : pour éviter que des établissements se retrouvent avec trop peu de titulaires, était envisagé d'ajouter au double mouvement un exeat de l'établissement, exeat refusé si cela met en danger la stabilité de l'établissement. Je ne sais pas où en est la mise en œuvre de cette brillante invention. En tout cas, le système du secondaire se rapproche de plus en plus de celui du primaire (difficulté à changer d'académie) sans l'avantage du concours académique qui permet au moins de choisir son académie de départ.

J'en vois une autre possible qui a toujours été la mienne...sans d'ailleurs contester le bien fondé de ton analyse.
Comme de bien entendu cette désastreuse refonte du mouvement a été chaudement appuyée (et encore défendue) par le SGEN, je pense qu'à l'époque le SNES pouvait jouer sur la centralisation du mouvement pour assoir son recrutement, l'argument du SGEN était (et est toujours) "on agit plus facilement et efficacement au niveau local" autrement dit impossible de contrer au niveau national la machine du SNES mais sur le pla local , quitte à abandonner les terres imprenables, il reste des endroits ou s'affirmer par nos représentants de terrain.
Cela a t-il marché?, je n'en sais rien.
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par El-vacator Mar 2 Juin 2015 - 20:24
Rendash : Very Happy

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par Rendash Mar 2 Juin 2015 - 20:28
El-vacator a écrit:Rendash : Very Happy

Je te dis pas ma tronche quand j'ai fait des vacations de nuit dans le privé après quatre ans dans un hosto :
"Bon, pour le chariot de nursing
- ...le chariot de quoi?
- Ben, de nursing ô_0
- Ha, le chariot de soins, quoi
- ... C'est quoi, ça? "

:lol:

Et 'tention, hein. Quand on fait une toilette, on ne tourne pas une personne sur le côté. On la place en décubitus latéral. Si si.

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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par El-vacator Mar 2 Juin 2015 - 20:30
Rendash a écrit:
El-vacator a écrit:Rendash : Very Happy

Je te dis pas ma tronche quand j'ai fait des vacations de nuit dans le privé après quatre ans dans un hosto :
"Bon, pour le chariot de nursing
- ...le chariot de quoi?
- Ben, de nursing ô_0
- Ha, le chariot de soins, quoi
- ... C'est quoi, ça? "

:lol:

Et 'tention, hein. Quand on fait une toilette, on ne tourne pas une personne sur le côté. On la place en décubitus latéral. Si si.

à toi aussi, t'as fait ça ^^- remarque, ça m'a bien aidé l'été, quand j'étais très jeune étudiant... Je note le décubitus latéral, je ne le connaissais pas lui Very Happy

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par Rendash Mar 2 Juin 2015 - 20:52
Ouais, tous les weekends et vacances pendant huit ans Razz

Le décubitus dorsal et latéral, j'ai appris ça en aidant des collègues à monter leur dossier de VAE. Je ne m'en suis toujours pas remis yesyes

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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par Ashtrak Mar 2 Juin 2015 - 22:09
Et tu décubites qui dans ces cas-là ?

Ok je sors pingouin

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par Primura Mar 9 Juin 2015 - 22:37
Bon, les jeux sont faits pour le concours de recrutement des PE dans l'Académie de Créteil.

Concours externe
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Admissibilité > 24/80 (soit 6/20)
Admission > 96/240 (soit 8/20)

1219 admis pour 1540 postes, soit un déficit de 321.
Sur ces 1219 admis, 633 sont invités à se rendre dans le 93, d'où ils en sortiront... dans une vingtaine d'années

Najat avait dit le 4 juin :
Les chiffres sont en nette amélioration par rapport aux années précédentes et devraient permettre de pourvoir l’ensemble des postes ouverts.
Avec plus de 300 postes non pourvus dans la seule académie de Créteil, c'est un échec :p
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