Avez-vous (ou plutôt le CDE) déjà fait appel à la police ?

Bonjour à tous,
j'ignore comment ce fil sera pris mais je m'interroge : face aux violences et incivilités, pourquoi ne pas faire appel à la police ?
J'ai trouvé un document Eduscol de 2006 qui indique que c'est pourtant la marche à suivre dans le cas d'atteintes aux personnes et à la dignité (coups et blessures volontaires, agressions sexuelles etc.).

Pour lire le doc : http://media.education.gouv.fr/file/Action_sanitaire_et_sociale/67/7/guide_insecurite_112677.pdf

Pensez-vous qu'une telle intervention serait de nature à aggraver la situation ? Ou au contraire qu'elle permettrait d’inscrire les forces de police en tant que partenaire du système éducatif républicain ?

Je ne vois pas où est le partenariat.
Il y a une agression, ils interviennent, c'est leur boulot.
Qu'ils interviennent pour un vol à carrefour, cela n'inscrit pas les flics comme partenaire de notre économie capitaliste. Un partenariat serait autre chose, des interventions dans les classes, de la prévention, etc.

Puis que l'administration conseille l'intervention pour coups et blessures volontaires, agressions sexuelles etc., c'est normal.

Pour ma part, je n'ai jamais fait appel à la police dans le cadre de mon exercice.
Le chef nous a déjà pris des rendez vous au commissariat et s'est déplacé plusieurs fois pour signaler des problèmes dont nous sommes victimes comme vols dans l'établissement ou dégradation des autos, agressions de tout type, etc.

La police est déjà intervenue dans certains de mes établissements à la demande du CDE, les pompiers sont venus récupérer des élèves blessés, aucun partenariat, juste la nécessité.

Depuis qqs années la police intervient dans le collège de mon enfant pour des actions de prévention (violence, vol, drogue...).
Ces interventions sont appréciées des élèves avec qui ils dialoguent.
Le rôle de la police a été évoquée en CA (où j'ai été élue représentante des parents) : le Principal a souligné le fait que les policiers avaient une influence certaine sur les élèves qui avaient tendance à se laisser entraîner à faire des "bêtises" (par des éléments extérieurs à l'établissement).
La police est déjà un partenaire du système éducatif républicain.

79 airlines a écrit:Bonjour à tous,
j'ignore comment ce fil sera pris mais je m'interroge : face aux violences et incivilités, pourquoi ne pas faire appel à la police ?
J'ai trouvé un document Eduscol de 2006 qui indique que c'est pourtant la marche à suivre dans le cas d'atteintes aux personnes et à la dignité (coups et blessures volontaires, agressions sexuelles etc.).

Pour lire le doc : http://media.education.gouv.fr/file/Action_sanitaire_et_sociale/67/7/guide_insecurite_112677.pdf

Pensez-vous qu'une telle intervention serait de nature à aggraver la situation ? Ou au contraire qu'elle permettrait d’inscrire les forces de police en tant que partenaire du système éducatif républicain ?

J'ai appelé la police depuis le secrétariat d'un collège de Martinique.
Elle n'est jamais arrivée.
Le petit chef les a rappelés pour leur dire de ne pas venir.

Dans mon collège, il y a un partenariat étroit avec la brigade contre la délinquance juvénile. Ils sont là chaque semaine, interviennent au besoin et font des informations aux classes.
Ça ne change pas grand chose.

La police est venue la semaine dernière (détention et vente de cannabis). C'était la BAC.

Ils sont déjà venus à plusieurs reprises, oui, différents services.
Et ils sont conviés à la galette des rois et au pot de fin d'année.

Déjà venus chez moi aussi. POur des affaires de possessions de drogue il me semble il y a quelques années. Et la semaine dernière pour évacuer un père d'élève très pénible à deux doigts d'agresser le PA ...

Déjà venus avec des chiens pour détecter de la drogue et pour des élèves (ou jeunes adultes) d'autres établissements entrés dans le nôtre et qui posaient problème (à une époque, c'était un jeu de fin d'année).

Ça arrive parfois.
La BPDJ passe tous les ans faire une intervention (et pas seulement dans mon collège actuel, dans d'autres aussi), pour la prévention des conduites à risques.
Selon les intervenants, c'est plus ou moins réussi.