Ipad dans les collèges du Jura, on arrête les frais !

Isis39 a écrit:Je suis encore plus furieuse : le CG a appelé le college ce matin. Il voulait récupérer les tablettes mercredi ?!!!
Et comment on bosse ensuite ? On a les élèves jusqu'au 2 juillet. Mes 6e sont justement en train de travailler sur les tablettes.
Heureusement, mon chef a refusé.

Adri a écrit:M'enfin c'est bien connu, en juin, plus personne ne bosse

Isis39 a écrit:Je suis encore plus furieuse : le CG a appelé le college ce matin. Il voulait récupérer les tablettes mercredi ?!!!
Et comment on bosse ensuite ? On a les élèves jusqu'au 2 juillet. Mes 6e sont justement en train de travailler sur les tablettes.
Heureusement, mon chef a refusé.

Isis39 a écrit:En plus, un article dans la presse aujourd'hui laisse entendre que les profs sont plutôt content de ce que fait le CG. Les journaux locaux sont vendus aux politiques.

Isis39 a écrit:En plus, un article dans la presse aujourd'hui laisse entendre que les profs sont plutôt content de ce que fait le CG. Les journaux locaux sont vendus aux politiques.

Raoul Volfoni a écrit:

celitian a écrit:Dans mon établissement, un bilan a été fait : les professeurs s'en servent beaucoup mais pour des raisons personnelles , les élèves n'aiment pas le principe des manuels numériques et ont demandé aux professeurs de repasser à une version papier, 2-3 tablettes cassées ou volées, les tablettes logiquement protégées n'ont pas résisté aux élèves qui passent beaucoup de temps sur facebook notamment.

Mais c'est pas grave, on continue et on augmente le nombre de tablettes l'année prochaine alors que l'on pleure pour avoir des salles informatiques décentes et plus grandes.

Dans notre académie, la région avait déjà cédé à la mode des TBI qui, pour certains, n'ont jamais été utilisés même si nous avons été formés (bon, un stage PAF assuré par un professeur qui n'avait que des exemples dans des petites classes de primaire/collège alors que nous avons essentiellement des BTS).

En tant que parent, je suis ravie que mon fils ne soit pas doté d'une tablette, c'est déjà assez compliqué de gérer tous les autres écrans.

J'ai une question (un peu HS, désolée) : que se passe-t-il si un parent refuse que son enfant soit doté d'une tablette ? On l'impose ?

Les tablettes sont-elles de gauche ?
Le numérique c'est à droite ou à gauche ? Et les tablettes : sont-elles socialistes ? La question se pose en ce moment dans le Jura où la nouvelle majorité départementale (UMP UDI) défait le plan tablette lancé par l'ancienne majorité socialiste. Elèves et profs font les frais de l'alternance politique selon un schéma bien connu en France. Sauf que ça se produit au moment où l'Etat s'engage à soutenir les collectivités territoriales dans le cadre du plan numérique...

"Je suis profondément dégoutée". Professeure d'histoire-géographie en collège, Claudine (le prénom a été changé NDLR) ne décolère pas. "Ils n'ont consulté personne et ils appellent pour retirer tout de suite les tablettes des mains des élèves". Il y a un an, le conseil général du Jura, dirigé par une majorité socialiste, décidait de doter en 4 ans tous les collégiens du département d'une tablette. A la rentrée 2014, tous les élèves de 6ème ont reçu la tablette avec promesse de la garder jusqu'en 3ème. Une nouvelle génération devait être équipée à la rentrée 2015 dans une sorte de préfiguration du plan numérique voulu par F Hollande.

Cripure a écrit:Mais ne pleurez pas, va. Quand les ondes seront devenues l'amiante du XXIe siècle, vous serez bien contente de ne pas être traînée au tribunal...

Isis39 a écrit:La suite : http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2015/06/09062015Article635694304933571876.aspx

Isis39 a écrit:

Cripure a écrit:Mais ne pleurez pas, va. Quand les ondes seront devenues l'amiante du XXIe siècle, vous serez bien contente de ne pas être traînée au tribunal...

Les bornes wifi restent. Je n'en suis pas responsable.

Cripure a écrit:

Isis39 a écrit:

Cripure a écrit:Mais ne pleurez pas, va. Quand les ondes seront devenues l'amiante du XXIe siècle, vous serez bien contente de ne pas être traînée au tribunal...

Les bornes wifi restent. Je n'en suis pas responsable.

Qui dit que vous l'êtes ? On tape toujours sur les soutiers.

Cripure a écrit:

Raoul Volfoni a écrit:

celitian a écrit:

En tant que parent, je suis ravie que mon fils ne soit pas doté d'une tablette, c'est déjà assez compliqué de gérer tous les autres écrans.

J'ai une question (un peu HS, désolée) : que se passe-t-il si un parent refuse que son enfant soit doté d'une tablette ? On l'impose ?

Je pense que c'est à peu près le même problème que si un parent refusait le stylo, ou refusait les cours de SVT.

Isis39 a écrit:

Rendash a écrit:D'ac, merci Fifi et Isis.
Pas de pression de la part des décideurs, non plus? Le choix était donc réellement laissé au professeur?

Les décideurs = le CG. Ils ne sont jamais venus voir ce qu'on faisait. Tout comme ils ne nous ont pas demandé notre avis avant.
Les seules réunions (comme celle que signalait Luidgi) ont été faite avec quelques profs du collège pilote proche du CG.

Et, à ma connaissance, en tout cas en HG c'est sûr, aucune pression n'a été exercée par les IPR sur l'utilisation des tablettes.
Par contre, en réunion de formateurs, j'ai entendu des trucs.... que je n'ai surtout pas répercuté dans les formations que j'ai faites pour mes collègues d'HG.

Isis39 a écrit:Bon, un truc.
Le monsieur qui explique que la pédagogie désormais ne doit absolument pas être frontale. Que le prof ne doit surtout pas rester assis à son bureau à parler. Que l'élève doit tout faire, etc...
Et il dit ça assis au bureau en lisant son diaporama......
Tout le monde se regardait dans la salle en se demandait si c'était une plaisanterie....

«Les professeurs n'ont jamais été consultés»

L'argument a mis en colère une partie du corps enseignant, qui dénonce précisément l'absence de bilan et de dialogue sur la question. «Les professeurs n'ont jamais été consultés sur les besoins ou usages, ni au départ, ni maintenant», fustige Laure Flamand, déléguée départementale Snes-FSU. «Certains enseignants s'étaient particulièrement investis et avaient fait des efforts pour s'adapter à ces nouveaux outils, en créant par exemple eux-mêmes leur manuel numérique», insiste la déléguée.