Collège : Remaniée, la circulaire d'application de la réforme va plus loin... (café pédagogique)

Dalva a écrit:Lien envoyé également à tous les collègues du collège, avec message d'abord rédigé comme je le pensais, puis j'ai gommé tout ce qui laissait apparaître mon opinion trop clairement (le gras, l'ironie, etc.). Le message reste donc factuel (du mieux possible en tout cas) mais j'ai tout de même laissé deux citations.
Les messages envoyés à la liste du collège sont également reçus par le CdE.

Voilà ce que ça donne :

Chers collègues,

Au cas où vous passeriez à côté du texte qui régira l'organisation de vos temps de travail et de vos méthodes de travail dans un an et deux mois, voici (plus bas) un lien vers un article reprenant et commentant rapidement la circulaire d'application de la réforme du collège 2016. Au bas de l'article, vous trouverez un lien vers ladite circulaire. Considérée comme quasi stabilisée, elle sera probablement publiée en juillet.

Deux extraits :
"Le travail en équipe s’appuie notamment sur les instances collégiales existantes et sur des temps prévus dans l’emploi du temps des enseignants dans le cadre de leurs missions liées au service d’enseignement". Cette phrase fait allusion au décret Peillon sur le statut des enseignants. Elle instaure un temps non défini mais inscrit dans l'emploi du temps de réunion d'équipe mais sans rémunération spécifique (sauf en Rep+).

"mention d'une "nouvelle politique de l’évaluation des élèves présentée prochainement". Cela confirme plusieurs interventions récentes, par exemple lors du colloque du Mclcm. Le ministère doit modifier le brevet et il compte relancer la réforme de l'évaluation que, selon B. Hamon, l'Elysée avait interrompue"

Lien vers l'article :
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2015/06/19062015Article635702944217390544.aspx
Lien vers la circulaire :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/college-circu160615.pdf

Bon week-end,

Merci ! J'ai transmis aussi à tous mes collègues

De rien.
Comme d'autres, je laisserai apparaître mon opinion plus clairement en salle des profs lundi par l'affichage, et j'en profiterai pour redire qu'un préavis de grève est déposé pour la surveillance et la correction du brevet.
Mais je ne me fais pas d'illusion : nous sommes seulement 6 à être convoqués pour la correction si j'ai bien vu, sur plus de 40 profs au collège, et personne ne grèvera pour la surveillance (pas perturber les élèves).

Une collègue non convoquée à la correction est déçue qu'il n'ait pas été proposé la rétention des notes d'histoire des arts. C'était effectivement très simple à faire dans chaque établissement et ça aurait permis de prendre la température un peu plus visiblement, très en avance sur le brevet lui-même, et sans besoin de faire grève.
Bon, parfois les bonnes idées arrivent trop tard.

Idem. Transmis dès hier via l'ent à l'ensemble des collègues et de la CDE.

guennec a écrit:

flo a écrit:C'est à hurler, c'est certain.
Mais qui va m'obliger à me concerter avec Tartempion? Durant cette heure, je corrigerai mes copies ou préparerai des cours ou papoterai avec mes copines. Point barre.
Je militerai dans mon collège pour des EPI d'une heure au lieu de trois, ce qui réduira considérablement le temps perdu pour les disciplines. Et perso, je laisserai ma place.
Zut.

Il y a une manière de résister, que je pratique depuis 10 ans, c'est de refuser d'être professeur principal. En gros, ça te permet d'échapper à toutes les réunions à la con où l'on va se prendre le choux pour savoir comment (car tu remarqueras qu'on ne fait jamais de réunion pour se demander pourquoi) "mettre en place" une réforme dont personne ne veut. Pas facile à imposer à son chef quand on est professeur de français (et pas très bien payé) mais on n'a rien sans rien. Selon le même principe, je refuse aussi toutes les heures supplémentaires (à part l'unique heure qu'on peut m'imposer, quand on me l'impose).

Oui, ce fut ma stratégie pour la réforme du lycée (dont aucun bilan n'a été tiré, ceci dit en passant). Efficace à un niveau réduit, à condition de se boucher les oreilles devant certaines remarques des collègues.

? Eh bien, cette solution n'aurait pas marché pour moi, car dans aucun établissement (sur 5, 4 collèges et 1 lycée) où j'ai été, on n'a fait peser ce genre de réformes et de réunion sur les PP plus que sur les autres. Ils ont déjà assez à faire comme ça, c'est absurde !

JPhMM a écrit:Que le Café Pédagogique a eu le texte en main avant même qu'il ne soit fini, ici qu'il ne soit corrigé entièrement.
Reste à savoir pourquoi le Café Pédagogique a accès aux documents de travail de ces bureaux-là du ministère, si cela est vrai.

Je me pose également la question ...

Avec le décret sur les nouveaux statuts et sa circulaire d'application, certains petits chefs vont se permettre tout et n'importe quoi... en toute légalité...

Vous voulez hurler ?? Cliquez !!!! http://www.se-unsa.org/spip.php?article8055

Olympias a écrit:Vous voulez hurler ?? Cliquez !!!! http://www.se-unsa.org/spip.php?article8055

En s'impliquant dans ce dispositif, le CPE pourrait développer de nouvelles compétences et gagner en crédibilité pédagogique vis-à-vis des élèves et des enseignants

Quoi d'étonnant ? l'UNSA c'est le syndicat du ministère, donc ils militent pour ce que le ministère veut imposer et -ô miracle !- ils sont toujours entendus.

Ronin a écrit: ils militent pour ce que le ministère veut imposer

N'est-ce pas plutôt l'inverse ? Le ministère veut imposer ce pour quoi ils militent ?
(En même temps, l’œuf, la poule, toussa. )

Olympias a écrit:Vous voulez hurler ?? Cliquez !!!! http://www.se-unsa.org/spip.php?article8055

Dans ce cadre de la réforme, les CPE doivent pouvoir se dégager de taches administratives, de taches subalternes...

Si je comprends bien, les CPE n'auraient plus à s'occuper de basses contingences telles le suivi des absences et pourraient refouler les élèves exclus de cours afin de se consacrer à de plus nobles tâches.

Dites-moi que je comprends mal.

Gryphe a écrit:

Ronin a écrit: ils militent pour ce que le ministère veut imposer

N'est-ce pas plutôt l'inverse ? Le ministère veut imposer ce pour quoi ils militent ?

Absolument.

Mouais, pour moi ils sont dignes d'une secte. Ils sont aux commandes de chaque côté de la table. Une secte d'illuminés.

Je rêve d'un débrayage national ( grève sur le long terme ) des vie sco pendant mini 1 semaine.

Ces pseudo zintellectuels qui "pondent" des réformes sans bien meme connaître le terrain et la masse de travail que cela représente.

Moi je veux bien les Épi et le reste mais ou 50h / semaine ou avec 3 Cpe

Je donne pas 48h au ministère pour tenir face à un débrayage massif.

Olympias a écrit:Vous voulez hurler ?? Cliquez !!!! http://www.se-unsa.org/spip.php?article8055

Non merci.
Lire un document émanant de l'UNSA, un dimanche, en plus...

V.Marchais a écrit:

Olympias a écrit:Vous voulez hurler ?? Cliquez !!!! http://www.se-unsa.org/spip.php?article8055

Non merci.
Lire un document émanant de l'UNSA, un dimanche, en plus...

+1
Sans façon......

C'est bien l'interdisciplinarité avec un CPE. Mais c'est quoi, la discipline d'un CPE ?

Spoiler:

Duplay a écrit:

Olympias a écrit:Vous voulez hurler ?? Cliquez !!!! http://www.se-unsa.org/spip.php?article8055

Dans ce cadre de la réforme, les CPE doivent pouvoir se dégager de taches administratives, de taches subalternes...

Si je comprends bien, les CPE n'auraient plus à s'occuper de basses contingences telles le suivi des absences et pourraient refouler les élèves exclus de cours afin de se consacrer à de plus nobles tâches.

Dites-moi que je comprends mal.

Je propose en pendant :

Dans le cadre de la réforme, les professeurs doivent pouvoir se dégager de la correction des copies, du remplissage des bulletins, de taches subalternes.

Luigi_B a écrit:C'est bien l'interdisciplinarité avec un CPE. Mais c'est quoi, la discipline d'un CPE ?

Sciences de l'écoute, Droit des élèves, EAS (Éducation à l'auto-satisfaction) ?

Adri a écrit:

Duplay a écrit:

Olympias a écrit:Vous voulez hurler ?? Cliquez !!!! http://www.se-unsa.org/spip.php?article8055

Dans ce cadre de la réforme, les CPE doivent pouvoir se dégager de taches administratives, de taches subalternes...

Si je comprends bien, les CPE n'auraient plus à s'occuper de basses contingences telles le suivi des absences et pourraient refouler les élèves exclus de cours afin de se consacrer à de plus nobles tâches.

Dites-moi que je comprends mal.

Je propose en pendant :

Dans le cadre de la réforme, les professeurs doivent pouvoir se dégager de la correction des copies, du remplissage des bulletins, de taches subalternes.  

Tout à fait d'accord ! 

Là, je signe !!

Luigi_B a écrit:C'est bien l'interdisciplinarité avec un CPE. Mais c'est quoi, la discipline d'un CPE ?

Spoiler:

Y a du boulot !

Dans ce cadre de la réforme, les CPE doivent pouvoir se dégager de taches administratives, de taches subalternes...

Autant dire que ce communiqué de l'UNSA est l'annonce de la future disparition des CPE dans 5-10 ans. Les professeurs présents dans l'établissement de 8h à 16h pourront se charger de ces taches administratives et de ces taches subalternes... idem pour la surveillance des élèves j'imagine...

Peinard a écrit:

Dans ce cadre de la réforme, les CPE doivent pouvoir se dégager de taches administratives, de taches subalternes...

Autant dire que ce communiqué de l'UNSA est l'annonce de la future disparition des CPE dans 5-10 ans. Les professeurs présents dans l'établissement de 8h à 16h pourront se charger de ces taches administratives et de ces taches subalternes... idem pour la surveillance des élèves j'imagine...

Comme en Grande-Bretagne.......
Pas de vie scolaire, les profs surveillent les récrés - la cantine - récupèrent dans leurs classes les élèves des collègues absents.....

comme actuellement en élémentaire donc

(quelle régression ! surtout quand on voit ce que cela peut donner en élémentaire avec des élèves au profil "particulier" , fort euphémisme. Nous, nous rêverions justement d'une vie scolaire qui nous permettent d'avoir un soutien quand un élève se met en danger ou met en danger ses camarades, situation hélas de plus en plus fréquente)