Et maintenant: organisation du boycott des formations!

Décret n° 2014-940 du 20 août 2014 a écrit:Dans le cadre de la réglementation applicable à l'ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail et dans celui de leurs statuts particuliers respectifs, les enseignants mentionnés à l'article 1er du présent décret sont tenus d'assurer, sur l'ensemble de l'année scolaire :
I. - Un service d'enseignement dont les maxima hebdomadaires sont les suivants :
1° Professeurs agrégés : quinze heures ;
2° Professeurs agrégés de la discipline d'éducation physique et sportive : dix-sept heures ;
3° Professeurs certifiés, adjoints d'enseignement et professeurs de lycée professionnel : dix-huit heures ;
4° Professeurs d'éducation physique et sportive, chargés d'enseignement d'éducation physique et sportive et adjoints d'enseignement d'éducation physique et sportive : vingt heures ;
5° Instituteurs et professeurs des écoles exerçant dans les établissements régionaux d'enseignement adapté, dans les sections d'enseignement général et professionnel adapté des collèges et dans les unités localisées pour l'inclusion scolaire : vingt et une heures.
II. - Les missions liées au service d'enseignement qui comprennent les travaux de préparation et les recherches personnelles nécessaires à la réalisation des heures d'enseignement, l'aide et le suivi du travail personnel des élèves, leur évaluation, le conseil aux élèves dans le choix de leur projet d'orientation en collaboration avec les personnels d'éducation et d'orientation, les relations avec les parents d'élèves, le travail au sein d'équipes pédagogiques constituées d'enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves ou exerçant dans le même champ disciplinaire. Dans ce cadre, ils peuvent être appelés à travailler en équipe pluriprofessionnelle associant les personnels de santé, sociaux, d'orientation et d'éducation.
III. - Par dérogation aux dispositions des I et II du présent article, les professeurs de la discipline de documentation et les professeurs exerçant dans cette discipline sont tenus d'assurer :


- un service d'information et documentation, d'un maximum de trente heures hebdomadaires.


Ce service peut comprendre, avec accord de l'intéressé, des heures d'enseignement. Chaque heure d'enseignement est décomptée pour la valeur de deux heures pour l'application du maximum de service prévu à l'alinéa précédent ;


- six heures consacrées aux relations avec l'extérieur qu'implique l'exercice de cette discipline.

Jane a écrit:Tu as raison, mais quand ton CDE banalise une demie journée à laquelle on vient associer une demie journée de rattrapage de pré-rentrée, et ce par deux fois, t'es dans une situation difficilement défendable. :350:

Héliandre a écrit:"peuvent" être mises en place, mais c'est le recteur qui décide, il me semble ; et FR a bien dit que nous les "devons", c'est deux demi-journées.
Tu attendras donc un OM, Tangleding ?

Lefteris a écrit:Il va falloir des préavis reconductibles, pour ceux qui veulent vraiment marquer leur hostilité, et ne pas être "formés" même sur le temps de service. Pour ma part, je me verrais bien assister à une formation pour ouvrir ma goule, tenter de lancer la contestation, et ne plus venir. Je me suis déjà préparé à perdre plusieurs jours de traitement , pour contrer ça. Apparemment, des collègues adhèrent à ce genre de stratégie, mais bon, je n'ai pas sondé la France entière, juste une impression.
Pour le reste, Henriette a raison, il va falloir éplucher les textes pour voir ce qui est du bluff ou non, ce  à quoi on peut réellement nous contraindre.

Héliandre a écrit:Oui, curieux... surtout si tu les as demandés.

Lefteris a écrit:Il va falloir des préavis reconductibles, pour ceux qui veulent vraiment marquer leur hostilité, et ne pas être "formés" même sur le temps de service. Pour ma part, je me verrais bien assister à une formation pour ouvrir ma goule, tenter de lancer la contestation, et ne plus venir. Je me suis déjà préparé à perdre plusieurs jours de traitement , pour contrer ça. Apparemment, des collègues adhèrent à ce genre de stratégie, mais bon, je n'ai pas sondé la France entière, juste une impression.
Pour le reste, Henriette a raison, il va falloir éplucher les textes pour voir ce qui est du bluff ou non, ce  à quoi on peut réellement nous contraindre.

Asha Kraken a écrit:

Lefteris a écrit:Il va falloir des préavis reconductibles, pour ceux qui veulent vraiment marquer leur hostilité, et ne pas être "formés" même sur le temps de service. Pour ma part, je me verrais bien assister à une formation pour ouvrir ma goule, tenter de lancer la contestation, et ne plus venir. Je me suis déjà préparé à perdre plusieurs jours de traitement , pour contrer ça. Apparemment, des collègues adhèrent à ce genre de stratégie, mais bon, je n'ai pas sondé la France entière, juste une impression.
Pour le reste, Henriette a raison, il va falloir éplucher les textes pour voir ce qui est du bluff ou non, ce  à quoi on peut réellement nous contraindre.

Charente powaaaa !
J'ai envisagé la même stratégie, venir bardés de notre stock de question bien retorses et attendre la réaction du clampin en face. Bien entendu, assister à un spectacle me semble également suffisant et je suis prête à bouffer des nouilles pour m'épargner la propagande.

guennec a écrit:

Je suis décidé fermement à me mettre en grève pour ne pas aller à ces "formations". Par contre, je n'y mettrai même pas les pieds une fois. La contestation n'est-elle pas déjà lancée depuis longtemps ? Je pense que chaque collègue est assez grand pour réfléchir : une formation n'est pas une heure d'information syndicale ou une AG. Si j'y vais c'est que j'accepte le principe d'être formé. Si je ne veux pas être formé, je n'y vais pas. Excuse-moi si je suis un peu catégorique : c'est à cause de la réforme que je suis en colère, pas de ce que tu as écrit

plumedair a écrit:Le SNES Lyon propose de fair eune liste de questions "gênantes" pour ces formations...

Je demandais à mon CDE si j'étais obligée d'aller à ces formations (il m'a inscrite sur ma demie-journée de libérée); il m'a répondu qu'on lui avait dit de répondre à ce genre de demande que cela faisait partie de nos 35 heures... :gratte:

Daphné a écrit:Perdre des journées de salaire, il y a des collègues qui vont avoir du mal.

Par contre en discutant avec des collègues que je ne connaissais pas du tout samedi à la manif, ils ont pointé un point important lors de ces journées de stage puisqu'ils y ont été confrontés : ils arrivent en formation avec IPR-CDE et tout le toutim, qui blablatent quelques moments sur les bienfaits de la réforme, la nécessaire évolution du métier et l'intérêt des enfants, puis vient le truc à la mode dans ces formations bidons où les formateurs ne savent pas quoi dire /faire : ils mettent les stagiaires en "atelier" pour réfléchir et pondre un truc et la journée est passée.

Là ils ont carrément refusé le travail en atelier et ont dit aux IPR qu'ils n'allaient quand même pas faire leur boulot, que c'était à eux de les former et qu'ils attendaient une véritable formation. Formation qu'on peut interpeler au fur et à mesure de la journée en posant les questions qui fâchent !

Rom1ratm a écrit:Notre CDE est venu à la pause de 10h30 pour nous reparler de la réunion de jeudi visant à préparer les EPI : Refus massif de l'ensemble de la salle des profs.

Rom1ratm a écrit:

Ce soir, Conseil Péda pour répartir les thèmes des EPI par niveau / discipline. Mes zorchartes de collègues vont se positionner, je serai, as usual, la seule à gueuler. Pas moyen de leur faire comprendre que l'organisation de ce merdier n'est pas notre boulot.

plumedair a écrit:Le SNES Lyon propose de fair eune liste de questions "gênantes" pour ces formations...

Je demandais à mon CDE si j'étais obligée d'aller à ces formations (il m'a inscrite sur ma demie-journée de libérée); il m'a répondu qu'on lui avait dit de répondre à ce genre de demande que cela faisait partie de nos 35 heures... :gratte:

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