"Tous ces c... de profs"

Cripure a écrit:
Ben, pourquoi croyez-vous qu'on a créé des concours avec de moins en moins de disciplinaire et de plus en plus de professionnel... pour des gens pas encore dans la profession ?

Tu appelles ça du "professionnel", l'art de ne rien savoir et de l'enseigner ? Tu as commencé une rééducation en ESPEFM ?

Daphné a écrit:
Ce n'est pas grave, la bouteille peut se conserver et être bue un autre jour.
C'est le geste qui compte.

C'est ben vrai , parole de soiffard . Il m'arrive souvent d'avoir déjà ouvert la dive boisson à l'arrivée de convives , d'accepter celle qu'on m'apporte, et la mettre au repos... Et j'apporte aussi sans scrupule du vin pour la même raison.

Le plus difficile est de feindre de ne pas remarquer le goût bouchonné de ladite bouteille !

Moi, j'invite souvent chez moi, parce que oui, le baby-sitting c'est cher.

Souvent je prévois tout question bouffe. Mais j'aime quand les gens ne viennent pas les mains vides. Ca me donne l'impression qu'on partage les efforts. J'aime aussi le bouquet de fleurs, qui se fait si rare...
Mais je commence à en avoir marre d'inviter sans qu'il y ait d'invitation-retour. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même: j'ai du mal à dire non et au fil des ans mon appart reçoit toutes celles qui fuient leur vie de famille et qui souhaitent une soirée de relâchage complet.

A part ça, je ne partage pas ce qui a été dit (dans la première page de ce post) sur les profs. Je n'entends pas trop les clichés, ni les sarcasmes sur les profs... Changez de fréquentations!

Sinon, au Japon il existe (paraît-il) des codes très précis pour les échanges de cadeaux: taille, prix etc tout don doit être rendu de façon égale et codifiée. La société japonaise toute entière est obsessionnelle-compulsive (comme moi! :lol: ).

Salsepareille a écrit:
A part ça, je ne partage pas ce qui a été dit (dans la première page de ce post) sur les profs. Je n'entends pas trop les clichés, ni les sarcasmes sur les profs... Changez de fréquentations!

Un peu comme toi, je n'entends pas que des sarcasmes ( ça arrive) . Il faut dire que je ne me force pas à fréquenter les gens , et que quelqu'un qui passerait le repas à dénigrer me verrait vite partir et/ou en prendrait plein la gueule. Ca m'est arrivé  d'avoir à table (pas moi qui avait invité, j'étais pas enseignant,mais fonctionnaire) quelqu'un qui dénigrait les fonctionnaires, la fonction publique  . Je n'ai rien dit, mais j'ai fait savoir que la prochaine fois, ce serait sans moi, ou sans lui . Comme enseignant, j'ai vu de toutes les réactions : la surprise souvent, certains doivent avoir un stéréotype en tête, et ne me m'imaginaient pas du tout là-dedans (moi  non plus d'ailleurs, j'ai mis le temps à m'y faire ) , le désintérêt total, l'ignorance (un type à qui je vendais ma voiture : professeur de quoi ? hein ? keske c'est ? ) ,  l'admiration ( j'aurais toujours voulu faire du grec..) ou au contraire la moue de  mépris (ah bon ? Ca sert à quoi ? ), la compassion , ceux qui ne s'intéressaient qu'au fait que je sois ou non agrégé (à l'hosto, un jour..). Bref un peu tout. Mais je crois que certaines professions , médicales par exemple, ne sont pas mieux servies , on leur parle de sa dernière maladie, du médecin nul du quartier ou du mécontentement à l'hosto, on glose sur les ordonnances...

Oui, il y a toutes sortes de réactions. J'essaie de ne plus me justifier ou m'excuser: "J'ai trois mois de vacances? Non, plutôt quatre, et d'ailleurs j'en profite bien (mais je les mérite), je ne sais pas comment je ferais si j'avais seulement cinq semaines..."

Je ne sais plus qui parlait du client de supermarché qui fait chier et doit donc forcément être prof : navrée de te dire, très cher, qu'il pouvait être tout à fait autre chose. Par exemple, joueur de bridge. Mon amoureux qui a travaillé dans un magasin de jeux te dira que, de toute sa clientèle, le bridgeur est le pire, à émarger à 8000 mensuels mais prêt à faire 40 bornes en caisse pour aller acheter des cartons d'enchères 20 centimes moins chers dans le département d'à côté - et à te le faire savoir de cet air hautain qui serait propre aux profs...
De ce fait, comme on est plus bridgeur dans certains milieux que dans d'autres, ton client puant pouvait être architecte, avocat, rentier, notaire, etc. Et avoir assez de fric pour se passer de coupons de réduction, aussi.

SimoneS. a écrit:Je ne sais plus qui parlait du client de supermarché qui fait chier et doit donc forcément être prof : navrée de te dire, très cher, qu'il pouvait être tout à fait autre chose. Par exemple, joueur de bridge. Mon amoureux qui a travaillé dans un magasin de jeux te dira que, de toute sa clientèle, le bridgeur est le pire, à émarger à 8000 mensuels mais prêt à faire 40 bornes en caisse pour aller acheter des cartons d'enchères 20 centimes moins chers dans le département d'à côté - et à te le faire savoir de cet air hautain qui serait propre aux profs...
De ce fait, comme on est plus bridgeur dans certains milieux que dans d'autres, ton client puant pouvait être architecte, avocat, rentier, notaire, etc. Et avoir assez de fric pour se passer de coupons de réduction, aussi.

On ne s'énerve pas, imaginer qu'il pouvait être prof était une boutade, mais le fait est que c'était réellement un prof ! D'où le coté comique de l'anecdote. En tout cas merci pour l'info sur les joueurs de bridge.

Juanlino a écrit:Ma principale m'a dit la semaine dernière: " Les professeurs sont un problème car ce sont d'anciens bons-élèves"

A quoi je réponds invariablement : pour plus d'efficacité, sélectionnons les moins bons aux concours d'enseignement.

Luigi_B a écrit:

Juanlino a écrit:Ma principale m'a dit la semaine dernière: " Les professeurs sont un problème car ce sont d'anciens bons-élèves"

A quoi je réponds invariablement : pour plus d'efficacité, sélectionnons les moins bons aux concours d'enseignement.

Patience, ça arrive...

Arverne a écrit:Moi aussi, je vais toujours chez mes amis avec soit une bouteille, soit des fleurs et les rares fois où j'invite, ils viennent les mains vides, le plus souvent. Je trouve ça humiliant, j'ai vraiment l'impression de ne pas compter pour eux.
D'autre part, j'invite peu, pas par manque de place mais les enfants des amis qui sont pas élevés et qu'on doit passer son temps à surveiller pour pas qu'ils détruisent la maison, c'est non. Ca aussi, ça me dérange : venir manger chez des amis, avec ses gosses, les laisser faire le boxon. C'est si cher que ça le baby-sitting ?

Le baby-sitting, c'est cher, oui. D'ailleurs il nous est arrivé de décliner des invitations "sans enfants" parce que 50 euros de baby-sitting à sortir ben c'est pas toujours possible (surtout à l'époque de ces invitations).
par contre quand on m'invite je tiens mes gosses et je ne les laisse pas tout faire. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde (on en a fait les frais, et quand les gosses des autres sont insupportables, les nôtres les regardent avec des yeux ronds, étonnés qu'on puisse faire autant n'importe quoi).

Maintenant je suis d'accord avec toi, venir les mains vides c'est gonflé.

SimoneS. a écrit:Je ne sais plus qui parlait du client de supermarché qui fait chier et doit donc forcément être prof : navrée de te dire, très cher, qu'il pouvait être tout à fait autre chose. Par exemple, joueur de bridge. Mon amoureux qui a travaillé dans un magasin de jeux te dira que, de toute sa clientèle, le bridgeur est le pire, à émarger à 8000 mensuels mais prêt à faire 40 bornes en caisse pour aller acheter des cartons d'enchères 20 centimes moins chers dans le département d'à côté - et à te le faire savoir de cet air hautain qui serait propre aux profs...
De ce fait, comme on est plus bridgeur dans certains milieux que dans d'autres, ton client puant pouvait être architecte, avocat, rentier, notaire, etc. Et avoir assez de fric pour se passer de coupons de réduction, aussi.

Dans 2 clubs que je connais très très bien, il y a beaucoup de professeurs

Je préfère que mes amis, copains viennent les mains vides, plutôt qu'avec leurs gosses, fussent-ils ( bien ) élevés. Je n'interdis rien, hein, en général, les gens comprennent vite : je suis sympa avec les gosses, sans plus, je n'ai pas de jeux, ni de jouets pour eux, le chat est aussi important pour moi que les gosses de ceux qui en ont, donc on n'atteint pas à son intégrité physique, sinon, je fais pareil !

Elaïna a écrit:

Evariste a écrit:

dandelion a écrit:Je confirme que prof d'anglais, c'est la double peine comme le dit Caspar. C'est fou d'ailleurs qu'avec toutes ces solutions miracles concernant l'enseignement des langues, nous ne parvenions pas à trouver la-pédagogie-miracle-révolutionnaire qui permettra de maîtriser l'anglais parfaitement à la fin du collège.
Cela dit, les gens ont des raisons objectives de ne pas aimer les professeurs: nous lisons les contrats, et il arrive même que nous les comprenions, nous sommes souvent capables de chercher un texte de loi et de nous en servir le cas échéant, un certain nombre d'entre nous conserve quelques idéaux, bref, comme emmerdeurs, nous avons un gros potentiel.

+1000

Tous les commerciaux nous ADORENT

Il y a pire encore : les JURISTES. Mon mari peut faire pleurer des larmes de sang à un banquier qui veut nous refourguer des options pas légales dans un contrat...

Juriste et prof ils préfèrent avoir affaire à mon homme.. qui est au final bien pire que moi

Ilse a écrit:Quand j'ai fait des travaux chez moi le menuisier m'a conseillé de ne pas dire que j'étais prof car dans le bâtiment nous avions une mauvaise image... C'était un conseil amical, qu'il avait donné à sa fille  enseignante m'a -t-il expliqué. De même, un ami m'a dit que nous avions une image de casse-pied -il a utilisé un mot plus fort... - dans le milieu médical car nous posions trop de questions

Les fameux patients MGEN, dits les pires .. impossible à cacher dans le milieu médical du coup :lol:
Bon on peut se rassurer un toubib m'avait avoué que il y avait quand même pire comme patients : les femmes de médecins

Elaïna a écrit:Les gens qui viennent les mains totalement vides sont quand même vachement gonflés.
Tu me diras, depuis que plusieurs potes de mon mari nous ont invités puis décommandé avec une désinvolture incroyable ("ah ben finalement ne venez pas, on est occupés", sic dans deux cas), plus rien ne m'étonne.
Et ça n'était pas des profs.

Ca m'est arrivé samedi. On devait aller manger chez une copine et puis l'homme malade s'est désisté . J'ai donc annulé le repas en lui disant que je passerai quand même leur faire un bisou. Sauf que bon elle n'écoute rien et m'a quand même harcelée pour que je reste manger :lol: Ben du coup je suis venue pour la première fois de ma vie les mains vides manger chez quelqu'un

Audrey a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:

Reine Margot a écrit:

novabulma a écrit:
Enfin bref, j'ai du mal à comprendre les codes de bienséance français. Le "veux-tu que j'apporte quelque chose ?" pour moi est une hérésie. Je réponds non car je ne me vois pas dire "Oui, apporte deux bouteilles de vin et une boite de chocolat, et tant qu'à faire passe à la boulangerie prendre un fraisier !"

Je crois que ça a une raison très pratique: si tout le monde apporte la même chose, ou si tu amènes par exemple le dessert alors que tes amis ont prévu un truc ça peut poser problème, c'est juste une façon de clarifier et de s'organiser. Je demande souvent si on souhaite que j'amène quelque chose, et si on me dit non je n'amène pas ou alors un cadeau (puisque j'en déduis que la personne a déjà prévu et que ça la gênerait plutôt qu'autre chose).

Par exemple: il ne faut pas apporter de fleurs pour un dîner parce qu'on embarrasse la maîtresse de maison (ou le maître) qui doit trouver, un vase, de l'eau, y mettre les fleurs alors qu'elle a un gigot dans le four.

De la même façon, on n'amène pas de vin car la maîtresse de maison a bien évidemment déjà choisi les vins en accord avec les plats qu'elle servira à table...

Ca dépend.. ici on amène toujours une bouteille de vin et éventuellement un autre truc mais TOUJOURS du vin

Marie Laetitia a écrit:

Audrey a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:

Reine Margot a écrit:

Je crois que ça a une raison très pratique: si tout le monde apporte la même chose, ou si tu amènes par exemple le dessert alors que tes amis ont prévu un truc ça peut poser problème, c'est juste une façon de clarifier et de s'organiser. Je demande souvent si on souhaite que j'amène quelque chose, et si on me dit non je n'amène pas ou alors un cadeau (puisque j'en déduis que la personne a déjà prévu et que ça la gênerait plutôt qu'autre chose).

Par exemple: il ne faut pas apporter de fleurs pour un dîner parce qu'on embarrasse la maîtresse de maison (ou le maître) qui doit trouver, un vase, de l'eau, y mettre les fleurs alors qu'elle a un gigot dans le four.

De la même façon, on n'amène pas de vin car la maîtresse de maison a bien évidemment déjà choisi les vins en accord avec les plats qu'elle servira à table...

J'ai déjà vu des gens dont je ne pourrais remettre en cause l'éducation apporter vin et fleurs. Le vin apporté ne doit pas nécessairement être servi immédiatement. Quant aux fleurs, c'est vrai que déballer un bouquet est affreusement compliqué :lol: (et si elle en est encore à se dépatouiller avec son rôti, c'est qu'elle s'est laissé déborder par le chrono épicétou).

D'autant que les fleuristes font maintenant des vases avec l'emballage ça permet de tenir la soirée voire un peu plus et la maîtresse de maison n'a qu'à le poser lorsque elle le reçoit

celitian a écrit:
Dans 2 clubs que je connais très très bien, il y a beaucoup de professeurs

'tain dis-donc, ils cumulent les points forts là :lol:

Cripure a écrit:C'est marrant, on part des insultes sur les profs, on en arrive aux radins qui arrivent les mains vides...
Bien fait : faut pas inviter des parents !

C'est très caustique Il est parfait ce topic.

PabloPE a écrit:

Audrey a écrit:
De la même façon, on n'amène pas de vin car la maîtresse de maison a bien évidemment déjà choisi les vins en accord avec les plats qu'elle servira à table...

Ca dépend.. ici on amène toujours une bouteille de vin et éventuellement un autre truc mais TOUJOURS du vin

Et puis avec la recrudescence des amis qui ne boivent que du sans alcool...
Le pire c'est qu'ils vont mourir quand même.

Mais, j'y pense, on n'a pas abordé les problèmes d'alcool chez les profs !?

novabulma a écrit:

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:

novabulma a écrit:Et j'en ai plus que ras la casquette que les gens se permettent de donner leur avis à tout bout de champs sur le métier de prof et sur le système scolaire.
On me parle sans arrêt des "nouvelles pédagogies", de la "bienveillance", du fait que tout le monde peut et DOIT réussir, que tout le monde a une intelligence différente et que c'est à l'école de s'adapter aux élèves !

Ça devient un vrai problème en soirée. Je commence à réfléchir à l'élaboration d'une fausse identité pour échapper à tout ça. Je ne peux plus rencontrer personne de neuf sans me prendre la tête avec, à moins d'échapper à la question du tufékouadanslavie.

Moi aussi j'y songe et je crois que je vais sauter le pas ! J'en ai marre de devoir me justifier à chaque fois !

Je peux vous assurer que vous allez apprécier. Je fais cela systématiquement depuis au moins dix ans et je m'en félicite. Que de calme gagné !

Choisissez notaire ou agent immobilier :lol:

Enaeco a écrit:Choisissez notaire ou agent immobilier :lol:

Ou banquier, ou inspecteur des impôts, ou huissier de justice...

Je confirme que les médecins ne nous aiment pas trop (sauf le mien, car il adore expliquer). Et quand ils peuvent nous le retourner dans la face, ils le font. Dialogue avec un chirurgien qui venait de m'opérer en urgence :
"Mais vous êtes prof !! Vous n'avez pas consulté ??"
"Ah si si, pendant quelques années, et vos collègues soit trouvaient normal qu'une femme ait des règles douloureuses, soient avaient fait le bon diagnostic mais m'ont dit que c'était pas la peine de vérifier parce que ça ne se soigne pas, soient s'intéressaient à mon homosexualité d'alors, j'ai fini par laisser tomber."

Je me souviens du banquier qui m'avait accordé le prêt immobilier et qui voulait qu'on signe tel jour, telle heure. J'lui dis que non, je travaille.
[lui, en ricanant] "Vous êtes prof, avec vos 18h par semaine, vous pouvez bien venir ce jour-là."
"Non, contrairement à vous, on n'a pas de RTT et les horaires ne sont pas interchangeables... Changez de ton, ou je vais voir ailleurs. Mais sinon, je suis libre le lundi matin."
"Ah ben non, la banque est fermée."
"Ah oui, j'avais oublié. Alors jeudi en milieu d'après-midi?"
"Non, c'est veille d'un jour férié, on ferme à midi et on ne rouvrira que le mardi suivant..."

Maintenant, je sais qu'on me reproche parfois de "faire ma prof" (j'explique tout, je "fais la leçon"). Ce qu'ils ne savent pas, c'est parce que j'étais déjà comme ça toute petite que je suis probablement devenue prof La passion de transmettre, d'expliquer, voire de "révéler".

Je m'énerve vite quand on commence à me parler des vacances ou des "18h/semaine".

Je ne sais que dire quand on réagit en disant : "Oh la la ma pauvre, j'aimerais pas faire ce métier."

Mais ce ne sont jamais mes fréquentations qui disent ça, car je crois que nous savons choisir nos amis, quand même. Les amis des amis, les rencontres en soirée, ou les beaux-frères, belles-soeurs, eux...

Cela dit, mon ressenti est que, ces dernières années, les réactions des inconnus à qui je disais mon métier ont été plus positives que dénigrantes. En revanche, sur le net, dans les commentaires sous certains articles de presse, y'en a qui se défoulent, ça fait peur...

Moi je ne me prends pas la tête...
Ca ne fait pas plaisir à entendre mais ceux qui nous connaissent, savent que notre temps libre n'est pas que du temps libre et quelles sont nos contraintes.

Ensuite, à tous les envieux, je les informe qu'avec un petit peu de motivation et de travail, ils peuvent se retrouver PE dans l'académie de Créteil et obtenir notre super statut d'enseignant planqué à la belle vie.

Je fais comme toi maintenant: surtout, ne pas s'énerver, ni même s'agacer...cela ne fait que confirmer leurs préjugés et ne leur fera pas changer d'avis.