- OsmieSage
lyanna a écrit:Je ne voudrais pas tomber dans le piège du raccourci hâtif... Mais j'étais stagiaire en maths l'an dernier à Toulouse. La charge de travail et la malveillance dont on était victime (à l'espe comme avec le corps d'inspection dans certains cas) ont pu être ingérables pour beaucoup. Certains en parlent encore quand on se croise en formation...
J'ai cru comprendre qu'il y avait déjà eu plusieurs démissions de stagiaires de maths depuis septembre dans l'académie.
- LefterisEsprit sacré
Tu as raison de pointer ce fait : la charge de travail inutile. On surcharge les stagiaires de rapports, de travaux à rendre, de listes à fournir, pour qu'ils n'aient pas le temps de souffler , des trucs qui ne servent à rien. Des formateurs inventent des devoirs, de leur propre initiative, outre le fameux mémoire.lyanna a écrit:Je ne voudrais pas tomber dans le piège du raccourci hâtif... Mais j'étais stagiaire en maths l'an dernier à Toulouse. La charge de travail et la malveillance dont on était victime (à l'espe comme avec le corps d'inspection dans certains cas) ont pu être ingérables pour beaucoup. Certains en parlent encore quand on se croise en formation...
Il y a une sorte de bizutage, de volonté de montrer qu'il faut absolument en baver, ne faire que travailler , travailler. Un peu comme comme le temps infini demandé à construire des tabeleaux de séquences, séances activtés, compétences, que dénonçait récemment quelqu'un sur ce forum.
résultat, des stagiaires tendu en permanence, épuisés, se levant aux aurores et même avant pour préparer, rognant sur leur sommeil, n'ayant aucun loisir.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Osmie a écrit:lyanna a écrit:Je ne voudrais pas tomber dans le piège du raccourci hâtif... Mais j'étais stagiaire en maths l'an dernier à Toulouse. La charge de travail et la malveillance dont on était victime (à l'espe comme avec le corps d'inspection dans certains cas) ont pu être ingérables pour beaucoup. Certains en parlent encore quand on se croise en formation...
J'ai cru comprendre qu'il y avait déjà eu plusieurs démissions de stagiaires de maths depuis septembre dans l'académie.
Je ne suis pas étonné , une stagiaire de maths m'avait raconté l'an dernier une des aberrations de la formation de l'ESPE en Maths: ils doivent suivre des cours et des examens en plus de faire leur stage et leur mémoire (et à ce qu'elle m'a dit , c'est le seul Espe de France qui ferait ce genre de choses); je vous passerai ses commentaires concernant l'attitude des formateurs...
- Docteur OXGrand sage
Leperenoelnoir a écrit:J'adresse toutes mes plus sincères et vives condoléances à la famille de la victime. Victime d'un système hypocrite, pervers et malsain. Car oui, nous sommes dirigés par ces gens.
Ce discours culpabilisant je l'ai vécu également. Dernier exemple en date lors des entretiens pour les fameux points de Rep ( avec ad joint de l IA bedonnant et DRH débordée comme chacun sait). J'ai poireaute 1h30 après l'horaire de convocation, mon entretien à duré 12 minutes qui ont consiste à remettre en cause mes pratiques en me coupant grossièrement la parole sans m'en laisser en placer une. La plus belle connerie qu'ils m'ont sorti :"les réformes pour la REP ont échoué à cause des enseignants, avoir travaillé en Rep n'est donc pas un bon point pour vous ".
P.....
- lyannaNiveau 5
Des examens sans document, pas même les programmes officiels ou les documents ressources.
Des rapports à rendre inutiles. Par exemple deux rapports c2i2e alors que j'avais déjà mon c2i2e (mais vous comprenez, il avait été délivré par une autre université, donc ça ne comptait pas...).
Un véritable chantage à la titularisation ("si vous n'avez pas la moyenne dans chaque partie de la formation, vous aurez un avis négatif du directeur de l'espe donc..." le tout par écrit officiel du directeur de l'espe).
On avait écrit au directeur pour lui faire part de notre surcharge de travail (écrit). Il nous a répondu (écrit officiel) qu'on devait 1600 heures. Les fameuses...
Mais on s'éloigne du sujet. Tout ça pour dire que dysfonctionnement à l'ESPE il y a... (et dysfonctionnement avec certains inspecteurs dans cette académie en math il y a aussi...)
Des rapports à rendre inutiles. Par exemple deux rapports c2i2e alors que j'avais déjà mon c2i2e (mais vous comprenez, il avait été délivré par une autre université, donc ça ne comptait pas...).
Un véritable chantage à la titularisation ("si vous n'avez pas la moyenne dans chaque partie de la formation, vous aurez un avis négatif du directeur de l'espe donc..." le tout par écrit officiel du directeur de l'espe).
On avait écrit au directeur pour lui faire part de notre surcharge de travail (écrit). Il nous a répondu (écrit officiel) qu'on devait 1600 heures. Les fameuses...
Mais on s'éloigne du sujet. Tout ça pour dire que dysfonctionnement à l'ESPE il y a... (et dysfonctionnement avec certains inspecteurs dans cette académie en math il y a aussi...)
- jujuEsprit éclairé
Touchée par cette lettre.
J'ai fait suivre à des collègues.
J'ai fait suivre à des collègues.
- OsmieSage
L'ESPE de Toulouse est particulièrement connue pour sa gestion à la trique des stagiaires, ce qui doit expliquer une partie des démissions.
- gp20Niveau 9
En cas d'immolation, le Rectorat parlerait d'accident durant un TP de physique avec des produits dangereux...gauvain31 a écrit:moonie a écrit:
C'est l'omerta comme à France Télécom.
Tout à fait, mais elle n'a pas tenu longtemps dès lors qu'il y a eu des poursuites judiciaires. Il y a mise en danger des adultes et des enfants: il va falloir combien de morts? Faut-il s'immoler devant les élèves pour qu'il y ait réaction?
- gauvain31Empereur
Moi je dirais une punition satanique, engendrant une combustion spontanée
- ErgoDevin
Non, c'est "problèmes personnels" la fin de non-recevoir. Car il est bien connu que son emploi ne fait pas partie de sa personne.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de mars 2023)
- HonchampDoyen
Affolant .lyanna a écrit:Des examens sans document, pas même les programmes officiels ou les documents ressources.
Des rapports à rendre inutiles. Par exemple deux rapports c2i2e alors que j'avais déjà mon c2i2e (mais vous comprenez, il avait été délivré par une autre université, donc ça ne comptait pas...).
Un véritable chantage à la titularisation ("si vous n'avez pas la moyenne dans chaque partie de la formation, vous aurez un avis négatif du directeur de l'espe donc..." le tout par écrit officiel du directeur de l'espe).
On avait écrit au directeur pour lui faire part de notre surcharge de travail (écrit). Il nous a répondu (écrit officiel) qu'on devait 1600 heures. Les fameuses...
Mais on s'éloigne du sujet. Tout ça pour dire que dysfonctionnement à l'ESPE il y a... (et dysfonctionnement avec certains inspecteurs dans cette académie en math il y a aussi...)
Les syndicats ne peuvent rien faire ?
Il n'y a aucun moyen de dénoncer tout ça ?
Incroyable...
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- OsmieSage
Le SNES de Toulouse s'en occupe.
- HonchampDoyen
Osmie a écrit:Le SNES de Toulouse s'en occupe.
Tant mieux, car je plains ces pauvres stagiaires .
Comment a-t-on pu en arriver là ? C'était presque mieux du temps de Châtel quand il n'y avait plus de formation...
Finalement, en créant les ESPE , on a donné un pouvoir énorme à tout un tas de gens, souvent planqués, ou les mêmes depuis des années. Ou encore des "nouveaux" aux dents longues.
Et qu'est-ce que c'est que ces IPR hyper-exigeants avec des débutants ?
Sinon,l'anecdote que je raconte à qui veut bien l'entendre est que je connais des ex-formateurs IUFM (Licence + CAPES) qui se disent désormais "enseignants en master". ça classe autrement !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- OsmieSage
Honchamp a écrit:Osmie a écrit:Le SNES de Toulouse s'en occupe.
Tant mieux, car je plains ces pauvres stagiaires .
Comment a-t-on pu en arriver là ? C'était presque mieux du temps de Châtel quand il n'y avait plus de formation...
Finalement, en créant les ESPE , on a donné un pouvoir énorme à tout un tas de gens, souvent planqués, ou les mêmes depuis des années. Ou encore des "nouveaux" aux dents longues.
Et qu'est-ce que c'est que ces IPR hyper-exigeants avec des débutants ?
Sinon,l'anecdote que je raconte à qui veut bien l'entendre est que je connais des ex-formateurs IUFM (Licence + CAPES) qui se disent désormais "enseignants en master". ça classe autrement !
+1. Stagiaire il y a dix ans, j'ai assisté à de nombreuses bêtises, mais n'ai vécu aucune des horreurs décrites par la jeune collègue.
- DalvaVénérable
Les personnels ont des droits et il faut les rappeler.
La loi Le Pors n° 83-634 du 13 juillet 1983 relative aux droits et obligations des fonctionnaires stipule, dans son article 23 : "Des conditions d'hygiène et de sécurité de nature à préserver leur santé et leur intégrité physique sont assurées aux fonctionnaires durant leur travail." (Il faut entendre santé et intégrité physique au sens large, jusqu'à psychique.)
Si ces conditions ne sont pas assurées, alors on peut exercer son droit de retrait, qui est individuel, mais qui peut bien sûr être mis en œuvre de façon collective.
On ne peut pas vous reprocher d'exercer votre droit de retrait : vous mettez en évidence une situation mettant en danger votre santé ou votre intégrité physique, à propos de laquelle vous avez déjà alerté la hiérarchie. Sans réponse de sa part de nature à faire cesser la situation en question, vous exercez votre droit de retrait.
Le chef de service (ou son supérieur hiérarchique, éventuellement) peut en revanche vous demander de retourner au travail s'il estime que la situation n'est pas (ou plus) dangereuse, et vous ne pouvez refuser.
Il existe deux registres légaux et obligatoires qui doivent impérativement être à disposition dans tout établissement :
- le registre de santé et de sécurité au travail (RSST) (cf. Décret n°82-453 du 28 mai 1982 relatif à l'hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu'à la prévention médicale dans la fonction publique
- le registre des dangers graves et imminents.
Le premier vise à permettre de consigner (de façon factuelle) tout ce qui menace notre intégrité physique ou psychique, ou celle des autres (tuile qui menace de tomber, menaces, violences).
Le second, comme son nom l'indique, permet de consigner tout danger sur le point de se réaliser (un coup de vent a fait bouger la tuile qui tombera au moindre courant d'air, un parent a proféré des menaces explicites à plusieurs reprises, etc.)
Dans le cas d'un danger grave et imminent, le droit de retrait est possible.
Le chef de service doit (IEN pour les PE, CdE pour les collèges et lycées) répondre à tout fait consigné dans le RSST.
Si les faits rapportés dans le RSST n'aboutissent à aucune amélioration, alors ça peut petit à petit devenir un danger grave et imminent.
Il me semble qu'il est possible de consigner dans le RSST tous ces faits :
- injures ou menaces proférées à l'encontre d'un enseignant
- tables lancées au sein de la classe
- pierres jetées contre la porte ou les vitres d'une salle de classe où se trouve un enseignant
- etc.
Tout ceci n'est pas de nature à maintenir des conditions d'hygiène et de sécurité de nature à préserver notre santé et notre intégrité physique...
Le RSST est opposable. (S'il se passe quelque chose...)
Par ailleurs, pour rappel, l'article 11 de la même loi Le Pors stipule que l'administration doit protection aux fonctionnaires : si nous sommes menacés, molestés, injuriés, nous pouvons porter plainte, et c'est l'administration qui prendra en charge tous les frais.
IL FAUT LE DEMANDER.
L'administration a tendance à renvoyer à l'Autonomie de solidarité sous prétexte que nous y souscrivons tous ou presque. Or l'autonome, bien qu'elle puisse également nous conseiller et nous soutenir dans ces cas-là, est surtout là pour nous soutenir dans l'autre sens (si nous sommes en faute - par exemple défaut de surveillance).
L'administration n'accorde donc pas spontanément cette protection juridique (ou protection fonctionnelle) : il faut la demander par écrit, et insister devant une première réponse qui botte en touche.
Il me semble que la loi telle qu'elle existe nous permet déjà pas mal d'actions si nous nous en servons.
Bien sûr, cela ne résout pas le problème d'un claquement de doigts dans les collèges tels que celui d'Hubertine Auclert, mais je suppose que l'administration réagirait plus rapidement si était amenée à soutenir de très nombreux fonctionnaires en justice.
La loi Le Pors n° 83-634 du 13 juillet 1983 relative aux droits et obligations des fonctionnaires stipule, dans son article 23 : "Des conditions d'hygiène et de sécurité de nature à préserver leur santé et leur intégrité physique sont assurées aux fonctionnaires durant leur travail." (Il faut entendre santé et intégrité physique au sens large, jusqu'à psychique.)
Si ces conditions ne sont pas assurées, alors on peut exercer son droit de retrait, qui est individuel, mais qui peut bien sûr être mis en œuvre de façon collective.
On ne peut pas vous reprocher d'exercer votre droit de retrait : vous mettez en évidence une situation mettant en danger votre santé ou votre intégrité physique, à propos de laquelle vous avez déjà alerté la hiérarchie. Sans réponse de sa part de nature à faire cesser la situation en question, vous exercez votre droit de retrait.
Le chef de service (ou son supérieur hiérarchique, éventuellement) peut en revanche vous demander de retourner au travail s'il estime que la situation n'est pas (ou plus) dangereuse, et vous ne pouvez refuser.
Il existe deux registres légaux et obligatoires qui doivent impérativement être à disposition dans tout établissement :
- le registre de santé et de sécurité au travail (RSST) (cf. Décret n°82-453 du 28 mai 1982 relatif à l'hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu'à la prévention médicale dans la fonction publique
- le registre des dangers graves et imminents.
Le premier vise à permettre de consigner (de façon factuelle) tout ce qui menace notre intégrité physique ou psychique, ou celle des autres (tuile qui menace de tomber, menaces, violences).
Le second, comme son nom l'indique, permet de consigner tout danger sur le point de se réaliser (un coup de vent a fait bouger la tuile qui tombera au moindre courant d'air, un parent a proféré des menaces explicites à plusieurs reprises, etc.)
Dans le cas d'un danger grave et imminent, le droit de retrait est possible.
Le chef de service doit (IEN pour les PE, CdE pour les collèges et lycées) répondre à tout fait consigné dans le RSST.
Si les faits rapportés dans le RSST n'aboutissent à aucune amélioration, alors ça peut petit à petit devenir un danger grave et imminent.
Il me semble qu'il est possible de consigner dans le RSST tous ces faits :
- injures ou menaces proférées à l'encontre d'un enseignant
- tables lancées au sein de la classe
- pierres jetées contre la porte ou les vitres d'une salle de classe où se trouve un enseignant
- etc.
Tout ceci n'est pas de nature à maintenir des conditions d'hygiène et de sécurité de nature à préserver notre santé et notre intégrité physique...
Le RSST est opposable. (S'il se passe quelque chose...)
Par ailleurs, pour rappel, l'article 11 de la même loi Le Pors stipule que l'administration doit protection aux fonctionnaires : si nous sommes menacés, molestés, injuriés, nous pouvons porter plainte, et c'est l'administration qui prendra en charge tous les frais.
IL FAUT LE DEMANDER.
L'administration a tendance à renvoyer à l'Autonomie de solidarité sous prétexte que nous y souscrivons tous ou presque. Or l'autonome, bien qu'elle puisse également nous conseiller et nous soutenir dans ces cas-là, est surtout là pour nous soutenir dans l'autre sens (si nous sommes en faute - par exemple défaut de surveillance).
L'administration n'accorde donc pas spontanément cette protection juridique (ou protection fonctionnelle) : il faut la demander par écrit, et insister devant une première réponse qui botte en touche.
Il me semble que la loi telle qu'elle existe nous permet déjà pas mal d'actions si nous nous en servons.
Bien sûr, cela ne résout pas le problème d'un claquement de doigts dans les collèges tels que celui d'Hubertine Auclert, mais je suppose que l'administration réagirait plus rapidement si était amenée à soutenir de très nombreux fonctionnaires en justice.
- CasparProphète
Lefteris a écrit:Tu as raison de pointer ce fait : la charge de travail inutile. On surcharge les stagiaires de rapports, de travaux à rendre, de listes à fournir, pour qu'ils n'aient pas le temps de souffler , des trucs qui ne servent à rien. Des formateurs inventent des devoirs, de leur propre initiative, outre le fameux mémoire.lyanna a écrit:Je ne voudrais pas tomber dans le piège du raccourci hâtif... Mais j'étais stagiaire en maths l'an dernier à Toulouse. La charge de travail et la malveillance dont on était victime (à l'espe comme avec le corps d'inspection dans certains cas) ont pu être ingérables pour beaucoup. Certains en parlent encore quand on se croise en formation...
Il y a une sorte de bizutage, de volonté de montrer qu'il faut absolument en baver, ne faire que travailler , travailler. Un peu comme comme le temps infini demandé à construire des tabeleaux de séquences, séances activtés, compétences, que dénonçait récemment quelqu'un sur ce forum.
résultat, des stagiaires tendu en permanence, épuisés, se levant aux aurores et même avant pour préparer, rognant sur leur sommeil, n'ayant aucun loisir.
Dans mon académie, interdiction est faite aux stagiaire d'anglais de se servir des manuels scolaires (payés par la région et le département : une dépense publique rendue inutile), ils doivent construire leurs séquences de A à Z (car le manuel, c'est le Mal). Le genre de chose qui me met en rage...
- LefterisEsprit sacré
Il n'y a pas quze dans ton académie et dans ta matière.Caspar Goodwood a écrit:Lefteris a écrit:Tu as raison de pointer ce fait : la charge de travail inutile. On surcharge les stagiaires de rapports, de travaux à rendre, de listes à fournir, pour qu'ils n'aient pas le temps de souffler , des trucs qui ne servent à rien. Des formateurs inventent des devoirs, de leur propre initiative, outre le fameux mémoire.lyanna a écrit:Je ne voudrais pas tomber dans le piège du raccourci hâtif... Mais j'étais stagiaire en maths l'an dernier à Toulouse. La charge de travail et la malveillance dont on était victime (à l'espe comme avec le corps d'inspection dans certains cas) ont pu être ingérables pour beaucoup. Certains en parlent encore quand on se croise en formation...
Il y a une sorte de bizutage, de volonté de montrer qu'il faut absolument en baver, ne faire que travailler , travailler. Un peu comme comme le temps infini demandé à construire des tabeleaux de séquences, séances activtés, compétences, que dénonçait récemment quelqu'un sur ce forum.
résultat, des stagiaires tendu en permanence, épuisés, se levant aux aurores et même avant pour préparer, rognant sur leur sommeil, n'ayant aucun loisir.
Dans mon académie, interdiction est faite aux stagiaire d'anglais de se servir des manuels scolaires (payés par la région et le département : une dépense publique rendue inutile), ils doivent construire leurs séquences de A à Z (car le manuel, c'est le Mal). Le genre de chose qui me met en rage...
C'est grotesque et vicelard, comme si les manuels n'étaient pas faits par des enseignants !Il y a même des gens dans les rédacteurs qui sont dans les IUFM / ESPE ... J'ai entendu la même chose de stagiaires de lettres, à qui on avait même dit qu'ils n'étaient pas rédigés par des enseignants !Il a fallu que je leur en montre (et même leur donne des spécimens).
Qu'on ne le suive pas comme une Bible, d'accord, mais qu'on dénie tout intérêt à des choix faits par des collègues , qu'on estime que ces derniers son t des bon s à rien, ça me dépasse. Alors qu'il y a parfois de bons spécialistes des auteurs choisis...
Ben moi, na, je les utilise souvent les manuels, quand un chapitre me plaît...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CasparProphète
Moi aussi, et j'élague ou j'étoffe selon mon humeur et le temps dont je dispose. Que les stagiaires sachent construire une séquence, très bien, mais leur dire de ne JAMAIS utiliser les manuels je trouve ça ridicule.
- vesperNiveau 7
De futurs IPR ou IG rédigent d'ailleurs parfois ces manuels...
- musaFidèle du forum
C'est écoeurant. Quand je pense à mon année de stage (1995-1996), je me dis que j'ai eu bien de la chance. J'avais 6h de cours (3h de latin en seconde et en première), un tuteur efficace et délicieux, une journée creuse par semaine à l'IUFM (nous n'y apprenions pas grand-chose mais au moins on ne nous y torturait pas et on pouvait discuter entre stagiaires), une seule visite conseil et une inspection finale par un IG charmant. Et les agrégés ne rédigeaient pas de mémoire. Bref, une chouette entrée dans le métier. Il fut toujours temps de découvrir après des aspects moins ragoûtant du métier.
- AurevillyHabitué du forum
La question est : que faire? Dans l'immédiat, une photocopie de la lettre de nos collègues avec un message de soutien (genre : "solidaires de nos collègues, nous souhaitons savoir quelle suite le rectorat et l'ESPE ont l'intention de donner à ce dramatique événement"). Faire signer ce message par un maximum de collègues et l'envoyer au rectorat de Toulouse et à l'ESPE.
- vesperNiveau 7
Ne faudrait-il pas aussi que tous les syndicats réagissent et pas seulement le SNES au niveau académique... Espérons que cela soit le cas en début de semaine.
- OlympiasProphète
Interdire ainsi c'est illégal.Caspar Goodwood a écrit:Lefteris a écrit:Tu as raison de pointer ce fait : la charge de travail inutile. On surcharge les stagiaires de rapports, de travaux à rendre, de listes à fournir, pour qu'ils n'aient pas le temps de souffler , des trucs qui ne servent à rien. Des formateurs inventent des devoirs, de leur propre initiative, outre le fameux mémoire.lyanna a écrit:Je ne voudrais pas tomber dans le piège du raccourci hâtif... Mais j'étais stagiaire en maths l'an dernier à Toulouse. La charge de travail et la malveillance dont on était victime (à l'espe comme avec le corps d'inspection dans certains cas) ont pu être ingérables pour beaucoup. Certains en parlent encore quand on se croise en formation...
Il y a une sorte de bizutage, de volonté de montrer qu'il faut absolument en baver, ne faire que travailler , travailler. Un peu comme comme le temps infini demandé à construire des tabeleaux de séquences, séances activtés, compétences, que dénonçait récemment quelqu'un sur ce forum.
résultat, des stagiaires tendu en permanence, épuisés, se levant aux aurores et même avant pour préparer, rognant sur leur sommeil, n'ayant aucun loisir.
Dans mon académie, interdiction est faite aux stagiaire d'anglais de se servir des manuels scolaires (payés par la région et le département : une dépense publique rendue inutile), ils doivent construire leurs séquences de A à Z (car le manuel, c'est le Mal). Le genre de chose qui me met en rage...
- HocamSage
Lefteris a écrit:
C'est grotesque et vicelard, comme si les manuels n'étaient pas faits par des enseignants !Il y a même des gens dans les rédacteurs qui sont dans les IUFM / ESPE ... J'ai entendu la même chose de stagiaires de lettres, à qui on avait même dit qu'ils n'étaient pas rédigés par des enseignants !Il a fallu que je leur en montre (et même leur donne des spécimens).
Qu'on ne le suive pas comme une Bible, d'accord, mais qu'on dénie tout intérêt à des choix faits par des collègues , qu'on estime que ces derniers son t des bon s à rien, ça me dépasse. Alors qu'il y a parfois de bons spécialistes des auteurs choisis...
vesper a écrit:De futurs IPR ou IG rédigent d'ailleurs parfois ces manuels...
L'année dernière, quand j'ai demandé à l'inspecteur en charge de notre journée de formation s'il faisait une différence entre les manuels où figure le nom d'un IPR et les autres, il m'a répondu : « Aucune. Les inspecteurs qui font ça le font pour le fric. C'est des traîtres [rires dans l'assemblée]. Vous savez, vous verrez qu'on n'est pas très bien payé dans ce métier [léger sourire] ». Je n'invente rien...
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Hayat kısa, kuşlar uçuyor
- BalthamosDoyen
Beniamino Massimo a écrit:
. C'est des traîtres [rires dans l'assemblée]. Vous savez, vous verrez qu'on n'est pas très bien payé dans ce métier [léger sourire] ». Je n'invente rien...
Jaloux
- RabelaisVénérable
Stagiaires, on nous avait interdit de " voler " plus d'une séquence de Manuel ou d'Internet , même en se l'appropriant ... Créez tout de A à Z, du déroulé de séquence où tout est lié à tous les cours qui la composent.
(Bon, ça a été très rude mais finalement, j'en garde un goût immodéré pour la création de cours , ça me permet de ne pas trop m'ennuyer .)
(Bon, ça a été très rude mais finalement, j'en garde un goût immodéré pour la création de cours , ça me permet de ne pas trop m'ennuyer .)
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- Collège Hubertine Auclert (Toulouse) : un parent d'élève frappe un membre de l'Equipe Mobile de Sécurité.
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