Revalorisation du salaire des PE : promesse de NVB ce 12/04/2016 sur RMC

PabloPE a écrit:
Ils ont été reclassés à l'échelon inférieur cad quand leur indice était entre 2 échelons ils se retrouvaient dans le plus bas et pour ne pas subir de perte de salaire ont eu des primes de compensation... alors dire que la revalorisation n'a pas été très faible c'est vrai elle n'a pas eu lieu .

En principe, en cas de changement de corps, la reclassement se fait à l'échelon immédiatement supérieur si l'indice correspondant n'existe pas dans le nouveau corps. Mais je veux bien croire que l'EN a encore une fois appliqué une règle défavorable à ses agents et dérogatoire au droit commun.

Cependant, dire que la revalorisation n'a pas eu lieu est quand même exagéré : un passage de catégorie B en catégorie A sans concours, pour tout le monde, et sans changer de fonction, voire de poste, ce n'est pas très fréquent dans l'administration. Avec la grille indiciaire qui va avec.

Et la perte du logement de fonction !!!! De nombreuses villes ont récupéré les logements pour placer des "copains" ou les vendre et faire une revente pour combler les trous du budget municipal.
Des instits qui sont passées PE, elles pensaient garder le logement mais grave erreur..bref,je connais une collègue qui est passée à un loyer dans le privé à 850€ pour la même surface, elle s'est mordue les doigts.

slfa2002 a écrit:Et la perte du logement de fonction !!!! De nombreuses villes ont récupéré les logements pour placer des "copains" ou les vendre et faire une revente pour combler les trous du budget municipal.
Des instits qui sont passées PE, elles pensaient garder le logement mais grave erreur..bref,je connais une collègue qui est passée à un loyer dans le privé à 850€ pour la même surface, elle s'est mordue les doigts.

Les avantages associés au statut d'instituteur n'étaient pas du tout négligeables. Pour moi, la possibilité de partir à la retraite à 55 ans, c'était formidable.

Leclochard a écrit:

slfa2002 a écrit:Et la perte du logement de fonction !!!! De nombreuses villes ont récupéré les logements pour placer des "copains" ou les vendre et faire une revente pour combler les trous du budget municipal.
Des instits qui sont passées PE, elles pensaient garder le logement mais grave erreur..bref,je connais une collègue qui est passée à un loyer dans le privé à 850€ pour la même surface, elle s'est mordue les doigts.

Les avantages associés au statut d'instituteur n'étaient pas du tout négligeables. Pour moi, la possibilité de partir à la retraite à 55 ans, c'était formidable.  

Ca valait la peine quand ils avaient 37,5 annuités parce qu'ils rentraient jeunes, comme feue ma grand-mère. Aujourd'hui , ils  tireraient la langue, et demanderaient à rester plus longtemps, ils ne dépassaient pas l'indice 550 je crois.

Lefteris a écrit:

Leclochard a écrit:

slfa2002 a écrit:Et la perte du logement de fonction !!!! De nombreuses villes ont récupéré les logements pour placer des "copains" ou les vendre et faire une revente pour combler les trous du budget municipal.
Des instits qui sont passées PE, elles pensaient garder le logement mais grave erreur..bref,je connais une collègue qui est passée à un loyer dans le privé à 850€ pour la même surface, elle s'est mordue les doigts.

Les avantages associés au statut d'instituteur n'étaient pas du tout négligeables. Pour moi, la possibilité de partir à la retraite à 55 ans, c'était formidable.  

Ca valait la peine quand ils avaient 37,5 annuités parce qu'ils rentraient jeunes, comme feue ma grand-mère. Aujourd'hui , ils  tireraient la langue, et demanderaient à rester plus longtemps, ils ne dépassaient pas l'indice 550 je crois.

Sûrement. Avec 43 ans de cotisation, c'est de toute façon mission impossible de partir à 55 ans.
Toutefois, je crois que cette possibilité aurait continué à intéresser une certaine catégorie de personnes -un peu comme le départ anticipé des femmes ayant élevé trois enfants. En apparence, ce n'était pas super avantageux parce que la pension était minuscule. Pourtant, quand on l'a supprimé, ça a été ressenti comme une perte de droit important car il intéressait toutes les femmes qui envisageaient de changer de voie en limitant les risques ou celles dont les conjoints gagnaient confortablement leur vie et qui n'étaient pas préoccupées par la retraite.

Pour résumer, si on souhaite vraiment que la situation des PE s'améliore :
- Augmentation  progressive du passage à la HC pour atteindre 15% dans 10 ans (c'est un beau rêve)
- Le passage immédiat de l'ISOE à 1200 € pour les tous les PE même les PE spécialisés qui travaillent dans le secondaire
- La possibilité de faire les heures dégagées par la réforme des rythmes en étant payé en HSE.
- La création de spécialisations : par exemple maternelle / apprentissage de la lecture etc... avec une prime mensuel comme pour les enseignants PE spécialisés pour ceux qui obtiennent ces certifications un peu comme le CAPA-SH

Je pense que le sort des PE serait vraiment amélioré mais c'est un rêve malheureusement.

Leclochard a écrit:

Lefteris a écrit:

Leclochard a écrit:

slfa2002 a écrit:Et la perte du logement de fonction !!!! De nombreuses villes ont récupéré les logements pour placer des "copains" ou les vendre et faire une revente pour combler les trous du budget municipal.
Des instits qui sont passées PE, elles pensaient garder le logement mais grave erreur..bref,je connais une collègue qui est passée à un loyer dans le privé à 850€ pour la même surface, elle s'est mordue les doigts.

Les avantages associés au statut d'instituteur n'étaient pas du tout négligeables. Pour moi, la possibilité de partir à la retraite à 55 ans, c'était formidable.  

Ca valait la peine quand ils avaient 37,5 annuités parce qu'ils rentraient jeunes, comme feue ma grand-mère. Aujourd'hui , ils  tireraient la langue, et demanderaient à rester plus longtemps, ils ne dépassaient pas l'indice 550 je crois.

Sûrement. Avec 43 ans de cotisation, c'est de toute façon mission impossible de partir à 55 ans.
Toutefois, je crois que cette possibilité aurait continué à intéresser une certaine catégorie de personnes -un peu comme le départ anticipé des femmes ayant élevé trois enfants. En apparence, ce n'était pas super avantageux parce que la pension était minuscule. Pourtant, quand on l'a supprimé, ça a été ressenti comme une perte de droit important car il intéressait toutes les femmes qui envisageaient de changer de voie en limitant les risques ou celles dont les conjoints gagnaient confortablement leur vie et qui n'étaient pas préoccupées par la retraite.

En cumulant avec le logement ça avait de sacrés avantages.. j'ai ainsi connu des couples d'instits qui avaient profité de l'argent dégagé pour investir dans une "résidence secondaire" dans un premier temps puis pour le logement des enfants. Arrivés à la retraite la résidence secondaire financée est devenue principale et les enfants étaient "casés". Une pension plus maigre était parfaitement vivable.

PabloPE a écrit:

En cumulant avec le logement ça avait de sacrés avantages.. j'ai ainsi connu des couples d'instits qui avaient profité de l'argent dégagé pour investir dans une "résidence secondaire" dans un premier temps puis pour le logement des enfants. Arrivés à la retraite la résidence secondaire financée est devenue principale et les enfants étaient "casés". Une pension plus maigre était parfaitement vivable.

Tout à fait.
Ceci dit il y avait une grosse disparité dans le standing des logements, j'en ai vu certains à la limite du gourbi !

D'ailleurs quand j'ai commencé, les collègues mariés à des instits nous racontaient comment leur conjoint faisait leurs vœux de mutation : très clairement souvent en fonction du logement Par exemple telle école avait une classe unique mais le logement était super, ailleurs le service était bien mais le logement déplorable.

Une collègue de mon âge nous racontait que dans l'école de ses parents - tous les deux instits : ils avaient donc les deux logements, celui de l'école de garçons et celui de l'école de filles - l'eau courante n'est arrivée dans la commune qu'en 1970 ; pas de salle de bain, pas de machine à laver, sa mère nettoyait les toilettes à la turc de l'école avec des seaux d'eau et un balai brosse, pas de chasse d'eau. Il est vrai que c'était pareil pour les autres habitants de la commune.

Daphné a écrit:
D'ailleurs quand j'ai commencé, les collègues mariés à des instits nous racontaient comment leur conjoint faisait leurs vœux de mutation : très clairement souvent en fonction du logement Par exemple telle école avait une classe unique mais le logement était super, ailleurs le service était bien mais le logement déplorable.

C'est ce qu'ont fait mes grands-parents. Le dernier poste de ma grand-mère proposait un logement tellement insalubre que le notable du village mettait une dépendance du château à disposition... royal !

9a ne m'étonne pas du tout. Dans mon ancien collège, on voyait débarquer les aspirants CPE ou CDE dès que l'un de ces postes passait au mouvement. Avant de postuler, ils venaient visiter les logements...

PabloPE a écrit:

Leclochard a écrit:

Lefteris a écrit:

Leclochard a écrit:

Les avantages associés au statut d'instituteur n'étaient pas du tout négligeables. Pour moi, la possibilité de partir à la retraite à 55 ans, c'était formidable.  

Ca valait la peine quand ils avaient 37,5 annuités parce qu'ils rentraient jeunes, comme feue ma grand-mère. Aujourd'hui , ils  tireraient la langue, et demanderaient à rester plus longtemps, ils ne dépassaient pas l'indice 550 je crois.

Sûrement. Avec 43 ans de cotisation, c'est de toute façon mission impossible de partir à 55 ans.
Toutefois, je crois que cette possibilité aurait continué à intéresser une certaine catégorie de personnes -un peu comme le départ anticipé des femmes ayant élevé trois enfants. En apparence, ce n'était pas super avantageux parce que la pension était minuscule. Pourtant, quand on l'a supprimé, ça a été ressenti comme une perte de droit important car il intéressait toutes les femmes qui envisageaient de changer de voie en limitant les risques ou celles dont les conjoints gagnaient confortablement leur vie et qui n'étaient pas préoccupées par la retraite.

En cumulant avec le logement ça avait de sacrés avantages.. j'ai ainsi connu des couples d'instits qui avaient profité de l'argent dégagé pour investir dans une "résidence secondaire" dans un premier temps puis pour le logement des enfants. Arrivés à la retraite la résidence secondaire financée est devenue principale et les enfants étaient "casés". Une pension plus maigre était parfaitement vivable.

Oui. Il ne faut pas se focaliser que sur le revenu pour apprécier une profession. Les avantages en nature comme le logement de fonction participent à l'élévation du niveau de vie, d'autant qu'ils ne sont pas toujours fiscalisés. On peut estimer qu'en RP, pour un CDE, être hébergé c'est être payé 30% de plus.

Carnyx a écrit:

Excellent :lol:

Manifestement ça se confirme mais il va falloir encore attendre pour savoir combien et quand :

NVB a écrit:Nous travaillons avec les syndicats à un alignement de ces deux primes [celle des enseignants du premier degré sur celle des enseignants du second degré] dans le temps. Donc oui, les enseignants du premier degré vont être augmentés. Le Premier ministre en précisera la forme et le calendrier prévisionnel mardi.

http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Najat-Vallaud-Belkacem-Oui-les-professeurs-des-ecoles-vont-etre-augmentes-783261

Ce matin, Europe 1  parlait d'une prime de 800 euros par an. Valls l'annoncerait la semaine prochaine.

zoupinette a écrit:Ce matin, Europe 1  parlait d'une prime de 800 euros par an. Valls l'annoncerait la semaine prochaine.

Par mois !!! ???? Waouh !!!!

Je pense que ce serait plutôt par an...

J'attends de voir le concret et surtout les contre-parties car je ne crois pas à un "cadeau" sans arrière-pensée

zoupinette a écrit:Ce matin, Europe 1  parlait d'une prime de 800 euros par an. Valls l'annoncerait la semaine prochaine.

On voit qu'ils disent vraiment n'importe quoi et qu'ils ont des salaires tellement importants qu'ils ne se rendent pas  compte des nôtres.
800 euros par mois  ils passeraient devant les agrégés :abf:

Pardon, mais l'info disait 800 euros par an. J'ai fait un rêve.

Chers et chères collègues, mettez ces 800€ de coté car c'est ce que vous aurez en moins en pension...

Et que les journalistes arrêtent de parler de primes des "profs", ce sont des indemnités !

Brut et à la place des 400 €, bruts eux aussi.

Ne rêvons pas trop fort.

Et effectivement, quel en sera le prix?

Pipeau. La seule augmentation qui vaille pour les PE c'est le rattrapage du taux de passage à la HC, mais comme mes collègues sont jaloux du secondaire et s'imaginent que les PLC gagnent beaucoup plus, on leur donne leur susucre et ils seront contents.

Et après quand je dis que les PE ont la maturité de leurs élèves...

Ronin a écrit:Pipeau. La seule augmentation qui vaille pour les PE c'est le rattrapage du taux de passage à la HC, mais comme mes collègues sont jaloux du secondaire et s'imaginent que les PLC gagnent beaucoup plus, on leur donne leur susucre et ils seront contents.

+1
L'accès à la HCL est quand même important pour la carrière et la retraite, bien plus qu'une vague indemnité ridicule.

Va expliquer ça à des PE...qui ne savent pas ce qu'est la HC, ne connaissent pas ce que touchent les PLC mais l'envient quand même, bref...

Ronin a écrit:Va expliquer ça à des PE...qui ne savent pas ce qu'est la HC, ne connaissent pas ce que touchent les PLC mais l'envient quand même, bref...

Depuis le temps que je dis que la grille indiciaire est exactement la même !
Après c'est vrai il y a la possibilité de faire des HS, mais tout le monde n'en fait pas, il y a même des disciplines comme l'allemand par exemple où les collègues ont du mal à avoir leur horaire même sur plusieurs établissements......
Et la prime PP mais là encore tout le monde n'est pas PP.
La seule chose "acquise" est la HCL quand on l'a et les PLC finissent presque tous par l'avoir.

Pour ma part, je suis pour la revalorisation de l'ISAE et pour un meilleur passage à la HC. Pourquoi quémander l'un OU l'autre quand il est légitime de revendiquer l'un ET l'autre?

L'ISAE c'est peanuts est c'est pour cacher que l'on ne veut pas aligner le taux de passage à la HC, c'est ça qui est le plus important, c'est la-dessus qu'il faut se battre, mais le Snuipp et l'UNSA ne voient que l'ISAE/ISOE par principe. Quand on est con...