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Le Minotaure
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Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise Empty Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise

par Le Minotaure Dim 8 Mai 2016 - 18:38
Bonjour,

Je porte à la connaissance des néos la publication d'un Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise, publié le 10 mars dernier. Il est proposé à tout enseignant du premier ou second degré et du supérieur, ainsi qu'à toute personne intéressée par la défense de l'école publique, de s'y associer par signature.

N'hésitez pas à le discuter, à le faire circuler...

Lien : https://reconqueteecole.wordpress.com/

Je le reproduis ci-dessous pour une meilleure lecture. Pardonnez-moi d'avance si des problèmes de mise en forme (dues au passage du pdf à l'html) persistent.

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Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise



Rarement on a autant entendu un gouvernement et tous les responsables politiques,  de toutes couleurs politiques, discourir sur l’importance de l’école et, face à une situation tragique,  pérorer sur son rôle irremplaçable.

Rarement ces mêmes responsables politiques, à commencer par les ministres successifs de l’Education nationale, se sont acharnés à ce point à démanteler et à détruire l’école publique.

Notons que si tous les ministres, depuis Fillon, ont participé à cette offensive,  Peillon, Hamon et Vallaud-Belkacem ont franchi un cap avec la loi de refondation.

Depuis toujours, la Ve République s’est acharnée à détruire l’école publique, conquête ouvrière,  qui a pour objectif d’arracher la jeunesse à l’exploitation et d’instaurer un lien entre qualification,  école et Code du travail.

Depuis des mois, des années, les enseignants et les parents combattent pied à pied les contre-réformes en cours. Ils veulent défendre leur école, leur collège, leur lycée, l’avenir de leurs enfants et de tous  les enfants. Et rarement on a vu un gouvernement et ses ministres rester si sourds aux revendications.

NOUS LANCONS CE MANIFESTE POUR AIDER LE MOUVEMENT EN COURS ET CLARIFIER LES ENJEUX


Chacun peut, aujourd’hui, constater l’ampleur  des coups portés à l’école publique, à l’école qui instruit.


Avec la loi de refondation, nous assistons à une véritable entreprise d’ensemble de destruction de l’école publique.

La  réforme  des  rythmes  scolaires
 conduit,  en confondant les temps scolaires et périscolaires, à placer l’école maternelle et élémentaire ainsi que leurs enseignants sous l’autorité des communes ou des groupements de communes. Le projet éducatif de  territoire (PEdT), arme de la dénationalisation de l’école, livre les enfants à une école « municipale » dépendant des ressources des communes, de leurs choix et de leurs orientations politiques. Ainsi, cette loi aggrave les inégalités entre élèves, désorganise les conditions de travail des personnels, appauvrit les enseignements et met à mal le statut des enseignants pour achever la transformation de l’école républicaine en écoles des territoires.

La réforme du collège
décidée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem aboutirait, dès la rentrée de septembre 2016, à supprimer  jusqu’à quatre heures et demie de cours, en classe de troisième, par élève et par classe, et à la suppression des classes bilangues, des options latin ou de  langues régionales, et à éclater, au nom  de l’autonomie des établissements, l’enseignement en 5 000 collèges aux 5 000 programmes différents.

Les décrets de 1950 qui garantissaient que  les enseignants des collèges et des lycées avaient comme tâche exclusive  la  transmission  des  connaissances  ont  été abrogés. Aujourd’hui,  les décrets Hamon diluent  les tâches des professeurs dans des missions indéfinies.

La ministre parle de créations de postes pourtant, même en prenant en compte la création de 2 654 postes en collège et en  lycée en cette  rentrée,  le constat est sans appel : de 2007 à 2016, 24 658 postes d’enseignants ont été supprimés dans le second degré.

Des écoles entières, des collèges entiers, des lycées entiers sont fermés, aboutissement logique des fermetures de classes ou d’options qui se succèdent année après année. 200 000 enfants en grande difficulté ou en situation de handicap  inclus dans  les  classes  sont pratiquement abandonnés, sans soins et sans aide adaptée, dans  les structures de l’enseignement classique, au nom de l’école de « l’inclusion », et cela pour aboutir à la destruction des postes et des établissements spécialisés.

L’enseignement professionnel public est mis à mal au profit de l’apprentissage, et le nombre de lycées professionnels publics est passé de 1 353 à 973 entre 1980 et 2014. Les universités sont fusionnées à marche forcée, des dizaines, asphyxiées financièrement, sont au bord de la faillite.

Les résultats des élèves les plus fragiles s’effondrent ; les enquêtes officielles du ministère elles-mêmes indiquent que le nombre d’élèves en difficulté de lecture passe de 15,2 % à 19,7% de 2000 à 2009, le nombre de ceux en difficulté en mathématiques  augmente de  15 %  à 19,5 % de 2008 à 2014.

Comment une telle opération est-elle possible ?


Par la réalisation d’un consensus de toutes les forces  politiques attachées à la Ve République et à l'Union européenne.

L’appel de Bobigny  : creuset du consensus contre l’école publique,

Lancé en 2012 dans les mois qui ont précédés l’élection de François Hollande à la présidentielle et contresigné par les principales fédérations syndicales de l’enseignement, « l’appel de Bobigny » définit cinq objectifs prioritaires  qui  constituent  un  programme  achevé  de démantèlement de l’enseignement.  Ainsi, la mission d’instruction et de transmission des connaissances de l’école est remplacée par un « droit à l’éducation, pour chacun et pour tous dans l’équité ». Au lieu de défendre et d’améliorer l’enseignement scolaire l’appel de Bobigny prétend « définir un projet éducatif global ambitieux pour l’enfance et la jeunesse sur tous les temps et les espaces éducatifs et sociaux articulant éducation formelle, informelle et non formelle dans un processus de formation tout au long de la vie en s’appuyant sur une formation initiale solide ».

Avec « le projet éducatif global », la primauté de l’école dans la transmission des connaissances est remise en cause, la frontière entre le scolaire, qui relève de l’Education nationale, et le périscolaire, relevant des collectivités territoriales, est abolie.

Il reprend les trois catégories de l’Union européenne qui diluent l’instruction encore délivrée par l’école publique  : l’éducation formelle assurée par l’école, l’éducation non formelle assurée par différentes structures mais qui ne débouche pas sur la validation par un diplôme, et l’éducation informelle qui prend en compte tous les actes de la vie permettant d’apprendre quelque chose  : regarder un  film, discuter avec un ami, voyager... et bien sûr, travailler.

Avec ces catégories, l’école est mise sur le même plan que tous les acteurs de l’éducation pour mieux nier son rôle de transmission des connaissances et de délivrance des diplômes nationaux. Est-il besoin de souligner le caractère profondément inégalitaire de cette conception ?

Enfin, il appelle à « la mobilisation des ressources éducatives des territoires » déchargeant ainsi l’Etat de sa responsabilité historique de garantir le droit à l’instruction égal pour tous.

Consensus autour de la loi Peillon de refondation de l’école

Une vaste concertation lancée en 2012, inspirée de la démocratie participative associant organisations syndicales, associations les plus diverses, élus… et structurée par les principes de l’appel de Bobigny a permis au gouvernement d’élaborer dans le consensus la loi de refondation. Ce processus a permis que la loi soit votée le  8 juillet 2013 avec les voix des groupes parlementaires socialiste, communiste-Front de gauche et Europe Ecologie-Les Verts.

Dans ces conditions, Peillon lance, dès septembre 2012, la réforme des rythmes scolaires dans les écoles, et Vallaud-Belkacem lance la réforme du collège en 2013.

Leur  point  commun  est  la  volonté  de  substituer  les  projets éducatifs de territoire (PEdT) distincts d’un territoire à l’autre, d’un établissement à l’autre, aux programmes nationaux d’enseignement. Les PEdT, dans un même  mouvement,  menacent  de destruction  imminente le statut de fonctionnaire d’Etat des enseignants et disloquent le droit à l’instruction pour asservir l’école aux intérêts particuliers locaux.

Dans  les deux cas,  l’autonomie accrue des établissements,  la  réduction du nombre d’heures d’enseignement et la remise en cause de l’enseignement disciplinaire et des diplômes est au centre.

Les directives de l’Union européenne à l’origine de cette offensive.


La loi de refondation n’est que la déclinaison des directives  européennes dont  le  programme  adopté  par  le Conseil de Barcelone de mars 2002 précise : « Les compétences de base doivent être accessibles à tous, y compris les jeunes à besoins spécifiques, les jeunes déscolarisés et les apprenants adultes. » Ainsi en est-il de « l’école du socle de compétences », pilier de la loi Peillon, qui traduit parfaitement cette exigence de l’Union européenne.

Huit compétences clés ont été retenues  par l’Union européenne : « - Communication dans la langue maternelle - Communication dans une langue étrangère  - Culture mathématique et compétences de base en sciences et technologies - Culture numérique - Apprendre à apprendre - Compétences interpersonnelles, interculturelles et compétences sociales et civiques - Sensibilité culturelle – Esprit d’entreprise. »

Balayée  la  transmission  des  connaissances,  balayée l’école qui instruit, celle-ci serait réduite à insuffler à la jeunesse « l’esprit d’entreprise » !

C’est dire, on ne peut plus clairement, qu’il est inutile de transmettre de véritables connaissances, validées par des diplômes nationaux.

C’est dire que l’enseignement n’aurait pour seul but que son utilité économique immédiate, plus exactement son utilité pour les entreprises.
Une offensive d’une grande brutalité qui livre la jeunesse  à l’exploitation patronale


Ces attaques contre l’école qui instruit, qui délivre les diplômes nationaux ont un lien direct avec  les attaques et toute la politique de baisse du coût du travail à commencer  par  le Code  du  travail. Elles  visent  à  briser  le lien entre qualification et emploi, à aller encore plus loin vers la déréglementation pour la jeunesse dans une société sans droits.

Depuis des années, le Medef réclame de pouvoir exploiter les enfants dès le plus jeune âge.  

Le 8 décembre 2015, Emmanuel Macron, ministre de l’Economie affirme, lors d’un séminaire de l’APCMA, que « l’obligation de qualification n’est pas indispensable au bon  fonctionnement d’un secteur » et envisage que  le projet de  loi sur  les nouvelles opportunités économiques puisse permettre de « revoir les exigences de qualification requises pour exercer certaines activités ».

Le 18 janvier 2016, Hollande, présentant son projet  « loi travail » devant le Conseil économique, social et  environnemental, va droit au but : il faut « adapter notre droit du travail aux réalités économiques des entreprises ». Il faudrait donc adapter le droit du travail à la concurrence internationale, l’adapter aux normes imposées en Afrique, en Asie… C’est la fin du Code du travail. Il a également confirmé la généralisation à toute la jeunesse du service civique à vie, la précarité à vie !

Janvier 2016, l’article 8 du rapport Badinter, qui sert de base au « nouveau Code du travail », prévoit  :  « Il est interdit d’employer un mineur de moins de 16 ans, sauf exceptions prévues par la loi. »

Le 17 avril dernier
, le gouvernement a osé remplacer la demande d’autorisation adressée par l’employeur à l’inspecteur du travail de déroger à la règle des travaux interdits pour les jeunes de moins de 16 ans par une simple déclaration. Chacun comprend dans cette  logique que la loi va très vite multiplier les exceptions à l’inter- diction d’employer les mineurs de moins de 16 ans.

Depuis des dizaines d’années, les gouvernements successifs organisent un lent grignotage.

Le mouvement ouvrier a arraché  l’obligation de faire  figurer  les diplômes et  titres professionnels dans  les classifications. Les conventions collectives nationales  de branche devant être étendues devaient  intégrer «  les éléments essentiels servant à  la détermination des  classifications professionnelles  et des niveaux de qualification, notamment  les mentions relatives aux diplômes professionnels ou à leurs équivalences ».

Lors de la réécriture du Code de travail dans les années 2000, toute référence aux diplômes professionnels a disparu et  le nouvel article L.2261-22 se contente d’imposer, pour qu’une convention collective de branche soit étendue, la présence des « éléments essentiels servant à la  détermination  des  classifications  professionnelles  et  des niveaux de qualification », la référence aux diplômes est supprimée.

Les grilles de classification elles-mêmes ont subi, sous l’impulsion du patronat, de nombreuses modifications ces dernières décennies. Les grilles de type « Parodi » mises en place à la Libération garantissaient explicitement un positionnement du salarié dans la grille en fonction de la possession d’un diplôme et de son ancienneté dans le poste occupé.

Elles ont été peu à peu remplacées par les grilles « à niveau » au sein desquelles la référence au diplôme n’est devenue qu’implicite. Ces dernières années, les grilles dites « à critères classant », où le diplôme n’est qu’un critère parmi des dizaines d’autres dans  la grille des classifications, se sont développées.

Enfin,  le patronat revendique de plus en plus de voir  reconnu aux employeurs, et à eux seuls, le pouvoir de déterminer la qualification des salariés, sur la base de l’évaluation de leurs compétences, opération qui, selon eux, ne peut se faire que dans l’entreprise.

Nous sommes devant une étape  majeure


Ou bien une école qui transmet des savoirs certifiés par des diplômes nationaux et des qualifications reconnus dans les conventions collectives et le Code du travail.

Ou bien une école des compétences, de la déqualification
au service de la déréglementation, éclatée en projets éducatifs de  territoire, pour une société sans droits et sans règles, sauf celle du profit.

Au  moment  où  les  plus  grands  dangers  menacent l’école publique et laïque, fondée par Jules Ferry, héritière des principes de Condorcet, et de  la  révolution  de  1789, pour  soumettre  l’enseignement  aux  lois du marché et du profit des entreprises.

Nous, enseignants, parents,  travailleurs, citoyens affirmons :


il est urgent de reconquérir une école qui instruit.

Une école nationale

L’Etat doit garantir le droit égal à l’instruction, partout, pour tous  les enfants de tous  les citoyens. Pour cela, l’éducation doit demeurer nationale. Les projets éducatifs locaux qui éclatent l’école en une multitude de projets territoriaux doivent cesser. Les enseignants doivent rester des fonctionnaires d’Etat dont le statut garantit l’égal accès pour tous à  l’instruction (diplômes nationaux, programmes nationaux …).

Une école qui instruit

Elle doit reposer sur un enseignement structuré en disciplines, dispensant un enseignement basé sur des programmes nationaux,  aboutissant  à  la délivrance de diplômes  nationaux,  reconnus  sur  tout  le  territoire. L’école du savoir s’oppose à l’école de la coéducation qui mêle enseignement scolaire et « animation » permettant l’intrusion dans l’école de toutes sortes d’associations, y compris religieuses, groupes de pression politiques et lobbies de toute nature, au mépris de la laïcité. L’école doit donner des droits, elle s’oppose à la déréglementation et à la déqualification. L’école doit permettre une
réelle intégration des enfants handicapés avec des structures spécialisées et des maîtres spécialisés.

Une école laïque

C’est  à  cette  condition qu’elle permet d’instruire  les  futurs citoyens  et  de leur  faire acquérir pleinement la liberté de réfléchir et la liberté de penser. Elle s’oppose à l’enseignement des religions, à l’enseignement d’une morale, à l’enseignement de « valeurs » qui ne seraient qu’un  formatage des esprits. Elle nécessite de réserver les fonds publics à la seule école publique.

C’est  dans  un  même  objectif  que  le  gouvernement détruit l’école qui instruit et délivre des diplômes nationaux et qu’il dynamite le Code du travail qui protège  les travailleurs : livrer la classe ouvrière et sa jeunesse à l’exploitation capitaliste.

La défense de l’école nécessite que ce gouvernement, au service de l’Union européenne et du patronat, soit  défait. Elle nécessite d’en finir avec les institutions anti-démocratiques de la Ve République qui tourne le dos à ces exigences.

Il faudra bien que soient prises les mesures d’urgence de sauvegarde des intérêts de  la classe ouvrière, et en particulier les premières mesures immédiates pour reconquérir  l’école publique et laïque, et abroger dans un même mouvement :
la loi de refondation de l’école, les réformes des rythmes scolaires, du collège  et la réforme Chatel du lycée, la loi Montchamp de 2005, les lois antilaïques.

Paris le 10 mars 2016

Je m’associe publiquement à ce manifeste.

Nom :                                                                                                Prénom :
Qualité :
Adresse :
Code postal :                                     Courriel :  
Signature :

Premiers signataires : Albarede Arnaud, professeur de mathématiques, Seine-Saint-Denis, syndicaliste ; Allamand Marie-Pierre, professeure de physique- chimie, Haute-Savoie ; Barbe Michel, agrégé d’histoire-géographie, Bouches-du-Rhône ; Beliah Jean-Jacques, professeur d’histoire-géographie retraité, Rhône ; Belloc Sophie, agent administratif Education nationale, syndicaliste, Pyrénées-Atlantiques ; Benmedjeber Karim, professeur de lycée professionnel, syndicaliste, Moselle ; Cadet-Sauvage Aline, directrice d’école maternelle, Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) ; Candelier Rémi, conseiller municipal, Seine-Maritime ; Cassard Jean-Pierre, professeur d’histoire-géographie, Saint-Dié (Vosges), syndicaliste ; Cholloux Joël, professeur de physique-chimie retraité, Haute-Savoie ; Cohen Maryse, professeur d’anglais, Montreuil (Seine-Saint-Denis) ; Cordival Gilles, élu municipal (Aisne) ; Danry Edith, professeur de lettres, Montbard (Côte-d’Or) ; Daymard Jean-Pierre, professeur des écoles, syndicaliste, Paris ; Delarue Catherine, directrice d’école, Les Mureaux (Yvelines), syndicaliste ; Djigo Nadège, professeur de lettres, Bobigny (Seine-Saint-Denis), syndicaliste ; Donche-Guay Anne-Marie, professeure de lettres classiques (Haute-Savoie) ; Dupuy Martine, directrice d’école retraitée, Marseille (Bouches du-Rhône)  ; Duverger Laurence, institutrice, syndicaliste, Montpellier (Hérault)  ; Esteve Serge, instituteur, syndicaliste (Hérault) ; Gaubert Magali, professeur des écoles, syndicaliste (Val-de-Marne) ; Gluckstein Alain, professeur de lettres classiques, Montreuil (Seine-Saint-Denis) ; Godard Cyrille, parent d’élève, FCPE, postier, syndicaliste (Seine-Saint-Denis) ; Jan Corinne, directrice d’école, Gennevilliers (Hauts-de-Seine), syndicaliste ; Jouteux Mickaël, professeur de physique-chimie, Lyon (Rhône), syndicaliste ; Ladret Claude-Michel, professeur honoraire de lettres, Haute-Savoie ; Lefebvre Jack, professeur d’histoire géographie, Mantes-la-Jolie (Yvelines), syndicaliste ; Lempereur Bernard, professeur des écoles, Paris, syndicaliste ; Messmer Serge, professeur de mathématiques, Seppois-le-Bas (Haut-Rhin) ; Metzinger Vincent, professeur de lettres modernes, Metz (Moselle), syndicaliste ; Millot Reynald, syndicaliste, Yonne  ; Monnot Fabrice, professeur de physique chimie, syndicaliste, Mulhouse (Haut-Rhin) ; Mouhanna Marc, professeur de philosophie, syndicaliste, Seine-et-Marne  ; Pinot Isabelle, professeur d’allemand, Vitry-sur-Orne (Moselle), syndicaliste ; Queysellier Olivia, professeur des écoles, syndicaliste, Pyrénées Atlantiques  ; Risse Mathieu, professeur des écoles, syndicaliste, Moselle  ; Roux Laurent,  professeur de lettres, Les Lilas (Seine-Saint-Denis), syndicaliste ; Rouzaud Karim, professeur de lettres modernes, Epinay (Seine-Saint-Denis), syndicaliste ; Sourbier Camille, agent administratif, Paris ; Stromenger Sylvie, professeur des écoles, syndicaliste, Ardennes ; Ville Yvette, conseillère pédagogique, Marseille (Bouches-du-Rhône)…

A retourner à : manifestecole [at] gmail.com
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Pat B
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Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise Empty Re: Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise

par Pat B Dim 8 Mai 2016 - 23:11
J'adhère... Mais je me demande si c'est lisible, compréhensible, par ceux qui ne sont pas déjà en accord avec cette analyse de la situation. Ceux qui sont loin de ça risquent d'accuser une théorie du complot, ne voudront pas voir que c'est le monde économique qui dicte tout... Et pourtant c'est vrai.
(bon, puis c'est pas commode de devoir imprimer, signer manuellement, rescanner...)
Finrod
Finrod
Expert

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par Finrod Mar 10 Mai 2016 - 13:49
Pat B a écrit:J'adhère... Mais je me demande si c'est lisible, compréhensible, par ceux qui ne sont pas déjà en accord avec cette analyse de la situation. Ceux qui sont loin de ça risquent d'accuser une théorie du complot, ne voudront pas voir que c'est le monde économique qui dicte tout... Et pourtant c'est vrai.
(bon, puis c'est pas commode de devoir imprimer, signer manuellement, rescanner...)

Tu télécharge puis tu y copies colles ta signature pré-scannée, ça fait gagner du temps.
Le Minotaure
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par Le Minotaure Mar 10 Mai 2016 - 16:57
Ce manifeste s'échange surtout de main à main, à ce stade. Néanmoins, je pense qu'il est possible de signer en envoyant simplement les informations demandées à l'adresse mail (manifestecole [at] gmail.com)

En ce qui me concerne, je l'ai fait signer à plusieurs collègues. Beaucoup n'étaient pas au courant sur la partie relative à l'appel de Bobigny et aux directives de l'Union européenne. Certains avaient des réserves sur ce point (ou exprimaient un accord partiel). Mais ils ont signé à partir d'un accord sur le constat de la situation, qui me semble assez largement partagé, et sur les revendications finales du manifeste.
Albius
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Niveau 10

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par Albius Mar 10 Mai 2016 - 18:31
A combien de manifestes et pétitions en sommes-nous rendus depuis la prise de fonction de notre ministre? Une bonne trentaine, au moins... :|

Cela fait du bien de les lire, de s'y associer... mais comme elle les ignore avec la plus obstinée -et efficace!-indifférence... Rolling Eyes

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charlotdu13
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par charlotdu13 Dim 17 Juil 2016 - 19:54
Vous pouvez signer le manifeste en ligne sur le site officiel du "Manifeste pour la reconquête d’une école qui instruise" ici :
manifestecole.fr
(désolé, je ne peux pas mettre le lien)
gelsomina31
gelsomina31
Grand Maître

Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise Empty Re: Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise

par gelsomina31 Lun 18 Juil 2016 - 9:41
Manifeste pour une école qui instruise

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Olympias
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Prophète

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par Olympias Lun 18 Juil 2016 - 10:05
Le contenu du texte est bon...mais certains points posent problème.  Est-il indispensable de dire que la Ve république n'est pas démocratique (ce qui est faux) ? 
Ensuite l'école n'enseigne pas les religions mais l'histoire des religions. C'est très différent.
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pwofesseur
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Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise Empty Pourquoi je ne signerai pas

par pwofesseur Lun 18 Juil 2016 - 10:36
Je ne signerai pas

D'abord parce que cela ne correspond pas à la conception que je me fais de l'enseignement.

Ensuite parce que dans ce texte je retrouve TOUS les aspects nuisibles décrits dans le livre l'école des réac-publicains
La pédagogie noire du FN et des néoconservateurs de Grégory Chambat

http://livre.fnac.com/a9435750/Gregory-Chambat-L-ecole-des-reac-publicains
Isis39
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par Isis39 Lun 18 Juil 2016 - 10:39
J'aimerais bien connaître la mouvance politique de ceux qui ont écrit le texte car de nombreux points sont assez gênants.
gelsomina31
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Grand Maître

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par gelsomina31 Lun 18 Juil 2016 - 10:42
Chacun est libre de faire ce qu'il veut! Smile

Ce manifeste est juste une proposition d'engagement. Pour en avoir discuter avec un ami (syndicaliste depuis plus 20 ans), qui lui est à fond dans le mouvement derrière ce manifeste, la Ve République lui apparait anti-démocratique car elle permet aux dirigeants de maintenir un cap politique malgré l'opposition d'une grosse partie de la population. Le 49.3 utilisé à tort et à travers participe de cette impression d'une République où le pouvoir des citoyens est confisqué par une élite qui ne doute jamais de ses choix.

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par gelsomina31 Lun 18 Juil 2016 - 10:46
Isis39 a écrit:J'aimerais bien connaître la mouvance politique de ceux qui ont écrit le texte car de nombreux points sont assez gênants.

Pour ce que j'en sais, il y a une recherche de ne justement pas se rattacher à une mouvance politique, à un parti ou à un syndicat. Ils veulent regrouper toutes les bonnes volontés autour d'un projet politique qui n'embrigade personne dans un sens ou dans l'autre mais qui permette d'avancer dans la réflexion démocratique. Les partis en tant que tel ne sont pas admis. C'est un regroupement de citoyens qui ont un projet politique commun et ce projet doit rester indépendant de toute appartenance à tel ou tel parti.

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pwofesseur
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par pwofesseur Lun 18 Juil 2016 - 10:53
Isis39 a écrit:J'aimerais bien connaître la mouvance politique de ceux qui ont écrit le texte car de nombreux points sont assez gênants.
Une précision sur le bouquin cité plus haut : le sous titre est mal choisi puisque l'un des objectifs de la thèse est de montrer que cette mouvance dépasse largement le FN en particulier et les clivages politiques classiques.
Isis39
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par Isis39 Lun 18 Juil 2016 - 10:57
Depuis toujours, la Ve République s’est acharnée à détruire l’école publique
Elle nécessite d’en finir avec les institutions anti-démocratiques de la Ve République qui tourne le dos à ces exigences. a écrit:
Là, c'est un peu gênant. Est-ce écrit par des militants anarchistes, d'extrême gauche ?

Ou bien une école qui transmet des savoirs certifiés par des diplômes nationaux et des qualifications reconnus dans les conventions collectives et le Code du travail.

Ou bien une école des compétences, de la déqualification au service de la déréglementation, éclatée en projets éducatifs de territoire, pour une société sans droits et sans règles, sauf celle du profit.
Opposer savoirs et compétences est stérile. Les deux se complètent. On n'enseigne pas seulement des savoirs.
Elle s’oppose à l’enseignement des religions, à l’enseignement d’une morale, à l’enseignement de « valeurs » qui ne seraient qu’un formatage des esprits.
Je rejoins Olympias. On enseigne l'histoire des religions. En quoi est-ce un problème ? Et l'enseignement des valeurs en EMC passe par de la réflexion critique.

Bref, beaucoup de choses gênantes là-dedans.
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charlotdu13
Niveau 1

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par charlotdu13 Lun 18 Juil 2016 - 10:58
Merci, Gelsomina de votre réponse.
J'allais le dire : Ce mouvement se veut en dehors de tout parti politique. C'est un regroupement de citoyens. Tout simplement. Le projet, malgré ce que dit pwofesseur, n'est pas un projet réactionnaire ; il veut retrouver les vraies valeurs de l'école républicaine. Si vous considérez que cela est réactionnaire, alors tant pis !
Ingeborg B.
Ingeborg B.
Esprit éclairé

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par Ingeborg B. Lun 18 Juil 2016 - 11:05
Ce manifeste est initié par FO. Il suffit de faire une recherche sur les premiers signataires. Faire croire qu'il est indépendant d'un syndicat est bizarre. Pourquoi refuser d'assumer cela ?
Artysia
Artysia
Vénérable

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par Artysia Lun 18 Juil 2016 - 11:12
Charlotdu13 pourrais tu te présenter dans la section idoine du forum stp Wink
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pwofesseur
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par pwofesseur Lun 18 Juil 2016 - 11:41
charlotdu13 a écrit:Merci, Gelsomina de votre réponse.
J'allais le dire : Ce mouvement se veut en dehors de tout parti politique. C'est un regroupement de citoyens. Tout simplement. Le projet, malgré ce que dit pwofesseur, n'est pas un projet réactionnaire ; il veut retrouver les vraies valeurs de l'école républicaine. Si vous considérez que cela est réactionnaire, alors tant pis !
Lisez le livre cité plus haut, vous comprendrez que cette démarche est par essence réactionnaire
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Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise Empty Re: Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise

par gelsomina31 Lun 18 Juil 2016 - 12:01
Ingeborg B. a écrit:Ce manifeste est initié par FO. Il suffit de faire une recherche sur les premiers signataires. Faire croire qu'il est indépendant d'un syndicat est bizarre. Pourquoi refuser d'assumer cela ?

Je ne dis pas que tous les signataires se dissocient de tout syndicat ou de tout mouvement politique, je dis que, d'après mon pote, le projet se veut indépendant des forces politiques et syndicales existantes. Chacun vit sa vie comme il le veut mais, au sein de ce projet précis, il y a une volonté d'unité sur une action concrète pour sauver l'école publique et la démocratie, une tentative d'union au-delà des appartenances politiques des uns et des autres.
Après chacun voit midi à sa porte. Personne ne vous oblige à croire à ce projet et à signer le manifeste.

Personnellement, ce projet m'intéresse. Je connais le gars qui m'en a parlé depuis 22 ans (c'était mon prof de lettres classiques en 1ere et terminale) et j'ai confiance en sa façon d'analyser la société actuelle. Il m'a prouvé, à l'insu de son plein gré, la force de son engagement syndical (il est chez FO mais reste ouvert à toute discussion) et la justesse de sa vision politique. Seul l'avenir nous dira si j'ai raison ou pas de le suivre sur ce terrain.

PS : le mot "réactionnaire" n'est pas forcément un gros mot. Être traité de réactionnaire par des pédagogistes excessifs ou des socialistes qui suivent le parti sans réfléchir est un compliment pour moi! Wink


Dernière édition par gelsomina31 le Lun 18 Juil 2016 - 12:05, édité 1 fois

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Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise Empty Re: Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise

par Vindex Lun 18 Juil 2016 - 12:03
Je ne vois pas bien en quoi c'est réactionnaire. La démarche est un "retour en arrière" mais le contenu idéologique est tout sauf réactionnaire. C'est même éminemment progressiste, égalitaire et gaucho-compatible (en tout cas en principe).

Mais le plus important n'est pas tant ces catégories...
La question fondamentale, c'est savoir ce qui est bon pour l'éducation de nos élèves, et ce en accord avec les principes républicains.
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Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise Empty Re: Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise

par Olympias Lun 18 Juil 2016 - 12:09
Vindex a écrit:Je ne vois pas bien en quoi c'est réactionnaire. La démarche est un "retour en arrière" mais le contenu idéologique est tout sauf réactionnaire. C'est même éminemment progressiste, égalitaire et gaucho-compatible (en tout cas en principe).

Mais le plus important n'est pas tant ces catégories...
La question fondamentale, c'est savoir ce qui est bon pour l'éducation de  nos élèves, et ce en accord avec les principes républicains.
Oui. En effet, savoir ce qui est bon pour les élèves.


Dernière édition par Olympias le Lun 18 Juil 2016 - 12:33, édité 1 fois
Ingeborg B.
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Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise Empty Re: Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise

par Ingeborg B. Lun 18 Juil 2016 - 12:10
gelsomina31 a écrit:
Ingeborg B. a écrit:Ce manifeste est initié par FO. Il suffit de faire une recherche sur les premiers signataires. Faire croire qu'il est indépendant d'un syndicat est bizarre. Pourquoi refuser d'assumer cela ?

Je ne dis pas que tous les signataires se dissocient de tout syndicat ou de tout mouvement politique, je dis que, d'après mon pote, le projet se veut indépendant des forces politiques et syndicales existantes. Chacun vit sa vie comme il le veut mais, au sein de ce projet précis, il y a une volonté d'unité sur une action concrète pour sauver l'école publique et la démocratie, une tentative d'union au-delà des appartenances politiques des uns et des autres.
Après chacun voit midi à sa porte. Personne ne vous oblige à croire à ce projet et à signer le manifeste.

Personnellement, ce projet m'intéresse. Je connais le gars qui m'en a parlé depuis 22 ans (c'était mon prof de lettres classiques en 1ere et terminale) et j'ai confiance en sa façon d'analyser la société actuelle. Il m'a prouvé, à l'insu de son plein gré, la force de son engagement syndical (il est chez FO mais reste ouvert à toute discussion) et la justesse de sa vision politique. Seul l'avenir nous dira si j'ai raison ou pas de le suivre sur ce terrain.
Quand un texte est rédigé par un syndicat (l'un des signataires est responsable académique, par exemple),  il est d'usage de l'indiquer. En quoi est-ce problématique ? ?? Je n'ose pas imaginer que les instances de FO n'ont pas validé ce texte. C'est honteux d'indiquer lorsqu'on signe un texte à quel syndicat on appartient ?
Enfin, l'apolitisme n'existe pas. En tout cas ce texte est plein de sous-entendus politiques, plutôt réactionnaires. D'ailleurs, généralement, la revendication d'un pseudo-apolitisme est la marque de fabrique de cette tendance.
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pwofesseur
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Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise Empty Re: Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise

par pwofesseur Lun 18 Juil 2016 - 12:24
Vindex a écrit:Je ne vois pas bien en quoi c'est réactionnaire. La démarche est un "retour en arrière" mais le contenu idéologique est tout sauf réactionnaire.
Un retour en arrière vers quoi ? Vers l'école inégalitaire et qui sélectionne par l'échec ? Vers l'école de Jules Ferry qui voyait l'éducation des filles comme une manière d'en faire de bonnes femmes de maison ?
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jacoblazlo
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Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise Empty Re: Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise

par jacoblazlo Lun 18 Juil 2016 - 12:37
je peux me tromper, mais le contenu "idéologique" du manifeste ressemble typiquement au style "lambertiste" soit un mélange, spécifique à ce courant politique présent à FO, d'analyse politique ultra-gauchiste (ce qui explique l'esprit du manifeste sur les aspects économiques, la théorie du complot sur l'UE....) et de vision assez réactionnaire sur les mœurs et le mode de vie ainsi que sur l'école (où Finkelkraut apparaîtrait à coté comme un partisan du "pédagogisme").
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charlotdu13
Niveau 1

Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise Empty Re: Manifeste pour la reconquête d'une école qui instruise

par charlotdu13 Lun 18 Juil 2016 - 13:07
Non, le texte n'est pas rédigé par un syndicat. Non, le texte est rédigé et signé A TITRE INDIVIDUEL. Et bien sûr, il y a beaucoup de syndicalistes dans le groupe. Et, les signatures se faisant de bouche à oreille, il est normal que les signataires se retrouvent dans les mêmes sphères syndicales.
Cela ne veut aucunement dire que c'est un texte syndical.
Je ferais remarquer que tous les signataires étant français, il n'est pas pour autant un texte du gouvernement...
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