- nitescenceÉrudit
Cath a écrit:Tonton Marcel a écrit:Les IPR de maths (que j'ai croisé) étaient tous agrégés oui mais ils/elles avaient passé l'interne. On sait que le niveau est plus faible (voir le programme) donc on se retrouve jugé par un type moins fort que soi, avec potentiellement une maturité mathématique insuffisante pour comprendre nos choix pédagogiques.
C'est encore pire pour les CDE qui ne devraient pas avoir le droit de nous évaluer.
Il te faut donc un agrégé mieux classé que toi, c'est ça?
je pense que nous devons être évalué par nos pairs. Pourquoi ce qui est en olace dans le supérieur ne pourrait pas l'être dans le secondaire ?
- tit871Niveau 7
je ne comprends, un CDE est un ex prof ou CPE donc c un "pair"...?
- LefterisEsprit sacré
La grande majorité doit être issue des agrégés, et de toute manière , certains emplois de cadre A sont assimilés titres I, à commencer par le Capes . Et les diplômes de toute manière... qui n'a pas rencontré des crétins diplômés. Sans compter qu'il faut tenir compte des époques.nitescence a écrit:J'ajoute que les inspecteurs sont recrutés à bac + 3 contrairement aux enseignants qu'ils évaluent et qui sont recrutés à bac + 5 : cherchez l'erreur...
Il y a bien d'autres choses à reprocher à certains IPR, et au système, pas la peine de se lancer dans de mauvais procès.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ipomeeGuide spirituel
Lefteris a écrit:
et les diplômes de toute manière... qui n'a pas rencontré des crétins diplômés. Sans compter qu'il faut tenir compte des époques.
Il y a bien d'autres choses à reprocher à certains IPR, et au système, pas la peine de se lancer dans de mauvais procès.
Je suis tout à fait d'accord. On peut réussir des concours prestigieux et être plus savant ou plus malin.. ou pas.
On peut ne pas passer ces concours et être savant ou malin ou pas...
- LefterisEsprit sacré
Si on se lance dans ce genre de considérations on n'sst pas sorti des questions byzantines. Un certifié docteur ayant raté l'agreg est-il plus légitime pOur être inspecteur qu'un agrégé ? Un docteur du concours interne peut il inspecter un agrégé du concours externe ? etc.ipomee a écrit:Lefteris a écrit:d
et les diplômes de toute manière... qui n'a pas rencontré des crétins diplômés. Sans compter qu'il faut tenir compte des époques.
Il y a bien d'autres choses à reprocher à certains IPR, et au système, pas la peine de se lancer dans de mauvais procès.
Je suis tout à fait d'accord. On peut réussir des concours prestigieux et être plus savant ou plus malin.. ou pas.
On peut ne pas passer ces concours et être savant ou malin ou pas...
Ce que je crois, en revanche , c'est qu'il faut (faudrait) avoir enseigné et maîtriser la matière. Quoique quand ça se résume à des questions de procédures, d'application de nouvelle lubies, même ça ne sert à rien. Le vrai problème réside dans le fait que personne ne sait vraiment à quoi cela tend, et que pour la carrière, des impondérables entrent en jeu : la date de l'inspection par rapport à la promotion possible, la péréquation avec d'autres collègues, la durée sans inspections, les quotas 20/50/30 , et tout simplement les lubies personnelles qui font que tel sera bien noté avec un inspecteur alors qu'un autre l'aurait déglingué.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ipomeeGuide spirituel
Lefteris,
je répondais seulement sur le point de la relativité des diplômes ou concours par rapport à l'époque, au nombre de candidats etc. Je connais des anciens maîtres auxiliaires (c'est un peu antédiluvien, je l'avoue), qui avaient des difficultés à réussir des concours ultra-sélectifs (en lettres modernes notamment) à une époque où les étudiants rêvaient de "faire prof". Ils en savaient davantage que la grande majorité de ceux qui les réussissent quand la sélection est moindre.
Pour le reste je suis d'accord avec toi, l'inspection est loin d'être juste, efficace, ou impartiale bien souvent.
je répondais seulement sur le point de la relativité des diplômes ou concours par rapport à l'époque, au nombre de candidats etc. Je connais des anciens maîtres auxiliaires (c'est un peu antédiluvien, je l'avoue), qui avaient des difficultés à réussir des concours ultra-sélectifs (en lettres modernes notamment) à une époque où les étudiants rêvaient de "faire prof". Ils en savaient davantage que la grande majorité de ceux qui les réussissent quand la sélection est moindre.
Pour le reste je suis d'accord avec toi, l'inspection est loin d'être juste, efficace, ou impartiale bien souvent.
- earquakeNiveau 2
Lors d'un inspection les critères subjectifs l'emportent sur des critères subjectifs tels que: nombre et variété des classes en charge, nombre d'élèves au total gérés par l'enseignant, nombre de demi journées passées dans l'établissement. A service équivalent la cahrge de travail peut varier énormément...
- ZeSandmanFidèle du forum
Nous avions la chance d'avoir une visite d'un IPR au cours de notre année de titularisation ; elle n'avait pas valeur d'inspection.
L'IPR que j'ai rencontré, sous des airs austères, m'a donné moult conseils et a été bienveillant vis à vis du débutant qu'il rencontrait.
Il m'a définitivement donné une haute image de la fonction, et si je n'ai cessé de déchanter depuis (inspecté cette semaine encore), je reste très respectueux sur leur mission, un peu moins sur ceux qui souvent l'incarnent.
Tu as très bien résumé Lefteris : mauvais procès.
Je relis régulièrement le rapport de l'IG Patrice Soller sur l'enseignement des LCA, sur lequel se sont bien assis nos décideurs.
L'IPR que j'ai rencontré, sous des airs austères, m'a donné moult conseils et a été bienveillant vis à vis du débutant qu'il rencontrait.
Il m'a définitivement donné une haute image de la fonction, et si je n'ai cessé de déchanter depuis (inspecté cette semaine encore), je reste très respectueux sur leur mission, un peu moins sur ceux qui souvent l'incarnent.
Tu as très bien résumé Lefteris : mauvais procès.
Je relis régulièrement le rapport de l'IG Patrice Soller sur l'enseignement des LCA, sur lequel se sont bien assis nos décideurs.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- ArverneGrand sage
Heureusement que je suis assise quand je lis ça ! Non mais toi et tes amis, vous avez quel âge ? Tu me fais penser à tous ces gens qui n'aiment pas les profs, parce qu'ils sont profs et donc forcément, ne font pas grand chose.bil36 a écrit: Je précise qu'inspecteur est un métier que j’exècre, nous cherchions en fait quel peut être la motivation qui pousse les gens faire ce "métier" (hormis bien sûr le fait de ne plus être en contact avec les élèves...)
J'ai rencontré de tout chez les inspecteurs, des gens biens, brillants, humains et un ou deux pas très intéressants, avec un égo surdimensionné. Mais dire, "c'est un métier que j'exècre", quelle bêtise .... J'ai un souvenir ému de mon 1er inspecteur, dans l'académie de Reims, Mr Moraine pour ceux qui l'ont connu, qui était un homme extraordinaire, d'une culture et d'une gentillesse rare. Il faisait tout pour rassurer et mettre à l'aise la jeune prof que j'étais alors. Il était au secrétariat de l'agreg interne quand je suis passée et est venu me voir, me rassurer là encore alors que j'avais totalement raté mes oraux.
J'ai actuellement un inspecteur qui n'a pas manqué de nous dire, l'année dernière pour les nouveaux programmes d'EMC et cette année pour ceux d'histoire-géo qu'il est tout à fait conscient de la masse de travail et qu'il ne viendra pas nous embêter sur ça en inspection.
Quant à leur motivation, c'est peut-être une envie de faire son métier autrement. Vu la masse de boulot, je n'ai pas l'impression que c'est pour fuir quoi que ce soit. Pour ma part, si un jour je voulais changer un peu, je préfèrerais mille fois être IPR que CDE.
- Dadoo33Grand sage
Arverne a écrit:Heureusement que je suis assise quand je lis ça ! Non mais toi et tes amis, vous avez quel âge ? Tu me fais penser à tous ces gens qui n'aiment pas les profs, parce qu'ils sont profs et donc forcément, ne font pas grand chose.bil36 a écrit: Je précise qu'inspecteur est un métier que j’exècre, nous cherchions en fait quel peut être la motivation qui pousse les gens faire ce "métier" (hormis bien sûr le fait de ne plus être en contact avec les élèves...)
J'ai rencontré de tout chez les inspecteurs, des gens biens, brillants, humains et un ou deux pas très intéressants, avec un égo surdimensionné. Mais dire, "c'est un métier que j'exècre", quelle bêtise .... J'ai un souvenir ému de mon 1er inspecteur, dans l'académie de Reims, Mr Moraine pour ceux qui l'ont connu, qui était un homme extraordinaire, d'une culture et d'une gentillesse rare. Il faisait tout pour rassurer et mettre à l'aise la jeune prof que j'étais alors. Il était au secrétariat de l'agreg interne quand je suis passée et est venu me voir, me rassurer là encore alors que j'avais totalement raté mes oraux.
J'ai actuellement un inspecteur qui n'a pas manqué de nous dire, l'année dernière pour les nouveaux programmes d'EMC et cette année pour ceux d'histoire-géo qu'il est tout à fait conscient de la masse de travail et qu'il ne viendra pas nous embêter sur ça en inspection.
Quant à leur motivation, c'est peut-être une envie de faire son métier autrement. Vu la masse de boulot, je n'ai pas l'impression que c'est pour fuir quoi que ce soit. Pour ma part, si un jour je voulais changer un peu, je préfèrerais mille fois être IPR que CDE.
- CasparProphète
Arverne a écrit:Heureusement que je suis assise quand je lis ça ! Non mais toi et tes amis, vous avez quel âge ? Tu me fais penser à tous ces gens qui n'aiment pas les profs, parce qu'ils sont profs et donc forcément, ne font pas grand chose.bil36 a écrit: Je précise qu'inspecteur est un métier que j’exècre, nous cherchions en fait quel peut être la motivation qui pousse les gens faire ce "métier" (hormis bien sûr le fait de ne plus être en contact avec les élèves...)
J'ai rencontré de tout chez les inspecteurs, des gens biens, brillants, humains et un ou deux pas très intéressants, avec un égo surdimensionné. Mais dire, "c'est un métier que j'exècre", quelle bêtise .... J'ai un souvenir ému de mon 1er inspecteur, dans l'académie de Reims, Mr Moraine pour ceux qui l'ont connu, qui était un homme extraordinaire, d'une culture et d'une gentillesse rare. Il faisait tout pour rassurer et mettre à l'aise la jeune prof que j'étais alors. Il était au secrétariat de l'agreg interne quand je suis passée et est venu me voir, me rassurer là encore alors que j'avais totalement raté mes oraux.
J'ai actuellement un inspecteur qui n'a pas manqué de nous dire, l'année dernière pour les nouveaux programmes d'EMC et cette année pour ceux d'histoire-géo qu'il est tout à fait conscient de la masse de travail et qu'il ne viendra pas nous embêter sur ça en inspection.
Quant à leur motivation, c'est peut-être une envie de faire son métier autrement. Vu la masse de boulot, je n'ai pas l'impression que c'est pour fuir quoi que ce soit. Pour ma part, si un jour je voulais changer un peu, je préfèrerais mille fois être IPR que CDE.
J'ai rencontré des IPR plus ou moins sympathiques, mais tous m'ont donné de bons conseils, et je ne pense pas non plus qu'ils soient devenus IPR pour fuir, plutôt par envie de changement et souvent on leur a proposé de devenir IPR, ou aide IPR, l'idée ne venait pas forcément d'eux. Cela étant, je n'aimerais pas être IPR (pas assez passionné par la didactique je pense), en revanche, cde ça ne me déplairait pas.
- InvitéInvité
Ce qui est hallucinant c'est de considérer qu'il n'y a qu'un seul métier au sein de l'éducation qui vaille la peine d'être vécu, professeur, et que tout le reste ne soit que par défaut ou par fuite. Que ce soit CDE, inspecteur ou autre. Ou qu'il ne soit pas naturel à un moment de vouloir faire autre chose parce qu'on n'a qu'une vie (enfin je crois) et qu'on peut avoir envie d'avoir vécu d'autres trucs. Tout simplement.
- ThomHabitué du forum
nitescence a écrit:Cath a écrit:Tonton Marcel a écrit:Les IPR de maths (que j'ai croisé) étaient tous agrégés oui mais ils/elles avaient passé l'interne. On sait que le niveau est plus faible (voir le programme) donc on se retrouve jugé par un type moins fort que soi, avec potentiellement une maturité mathématique insuffisante pour comprendre nos choix pédagogiques.
C'est encore pire pour les CDE qui ne devraient pas avoir le droit de nous évaluer.
Il te faut donc un agrégé mieux classé que toi, c'est ça?
je pense que nous devons être évalué par nos pairs. Pourquoi ce qui est en olace dans le supérieur ne pourrait pas l'être dans le secondaire ?
La dernière fois que j'ai regardé des sujets d'agreg, y'avait pas vraiment de grande quantité de pédagogie pour du collège/lycée dedans (au moins sur les sujets de l'externe). Je suis donc plutôt rassuré de savoir que finalement, les agrégés (et les autres) soient inspectés par des gens pas forcément encore au dessus d'eux (ou au niveau) sur la théorie brute de nos discipline qui ne sert à rien (si ce n'est à faire un concours de taille de b***) mais plutôt sur l'aspect ... "secondaire" (pédagogie, rapport à la classe toussa) de notre métier.
Amen
- neocdtHabitué du forum
Tamerlan a écrit:Ce qui est hallucinant c'est de considérer qu'il n'y a qu'un seul métier au sein de l'éducation qui vaille la peine d'être vécu, professeur, et que tout le reste ne soit que par défaut ou par fuite. Que ce soit CDE, inspecteur ou autre. Ou qu'il ne soit pas naturel à un moment de vouloir faire autre chose parce qu'on n'a qu'une vie (enfin je crois) et qu'on peut avoir envie d'avoir vécu d'autres trucs. Tout simplement.
+1 : j'ai passé 20 ans devant les élèves avant de changer cette année... j'adorais cela... et j'adore ce que je fais cette année. Je pense que notre coeur de métiers, c'est les élèves et que l'on peut être utile à plusieurs niveaux. C'est même insultant de penser le contraire, mais je ne nie pas que certains le font pour ne plus être en face à face, mais est-ce vraiment la majorité ?
Par contre, ce n'est, dans mon cas, pas une question de salaire, je gagne moins qu'avant, en faisant le double d'heures et en ayant la même perspective de carrière qu'avant...
Thom a écrit:
La dernière fois que j'ai regardé des sujets d'agreg, y'avait pas vraiment de grande quantité de pédagogie pour du collège/lycée dedans (au moins sur les sujets de l'externe). Je suis donc plutôt rassuré de savoir que finalement, les agrégés (et les autres) soient inspectés par des gens pas forcément encore au dessus d'eux (ou au niveau) sur la théorie brute de nos discipline qui ne sert à rien (si ce n'est à faire un concours de taille de b***) mais plutôt sur l'aspect ... "secondaire" (pédagogie, rapport à la classe toussa) de notre métier.
Amen
+1 encore ! Dans mon équipe j'ai des maçons, peintres, horticulteurs... où je ne me permettrais pas de leur donner le moindre conseil sur les techniques professionnelles... par contre, sur la didactique, la pédagogie, le rapport avec les élèves, la gestion de classe et bien d'autres domaines, là oui, je suis qualifié, et souvent, mes conseils sont très bien perçus et mis en oeuvre !
Je pense qu'il en est de même avec un inspecteur et un enseignant... même si l'inspecteur est "sous-diplômé" par rapport à l'enseignant...
Au fait, je suis certifié et j'ai été inspecté dans le cadre des DDFPT par un IEN, j'aurais pu refuser, "légalement" ça doit être un IA-IPR... : ce qui aurait été absurde !
Résultats : 4H30 d'échanges et de conseils très judicieux à mettre en place !
- CleroliDoyen
Que tu ne gagnes guère plus ne m'étonnerait pas mais moins, je suis surprise (à tort peut-être). Fais-tu "fonction de" ?neocdt a écrit:
Par contre, ce n'est, dans mon cas, pas une question de salaire, je gagne moins qu'avant, en faisant le double d'heures et en ayant la même perspective de carrière qu'avant...
- CasparProphète
Tamerlan a écrit:Ce qui est hallucinant c'est de considérer qu'il n'y a qu'un seul métier au sein de l'éducation qui vaille la peine d'être vécu, professeur, et que tout le reste ne soit que par défaut ou par fuite. Que ce soit CDE, inspecteur ou autre. Ou qu'il ne soit pas naturel à un moment de vouloir faire autre chose parce qu'on n'a qu'une vie (enfin je crois) et qu'on peut avoir envie d'avoir vécu d'autres trucs. Tout simplement.
Je suis d'accord, on peut avoir envie de vivre et de voir autre chose (ce qu'on nous serine d'ailleurs à longueur de journée dans les médias: il faut être mobile, il faut changer de métier plusieurs fois etc).
- nitescenceÉrudit
Qu'est-ce qui fonde la légitimité d'un inspecteur ? Son expertise. Or jusqu'à présent on n'a rien trouvé de mieux pour l'attester que le diplôme et le concours. Donc oui ça pose problème d'être inspecté par un sous diplômé (ou le tour extérieur). Qu'on puisse tombé sur quelqu'un de bien malgré tout ne change rien à l'affaire. Sinon d'où l'inspecteur tire-t-il sa légitimité ?
Parce que sinon moi aussi je décréte que je suis expert en pédagogie, hein : j'ai plus de 15 ans d'expérience de terrain donc je suis encore plus légitime que l'inspecteur !
Parce que sinon moi aussi je décréte que je suis expert en pédagogie, hein : j'ai plus de 15 ans d'expérience de terrain donc je suis encore plus légitime que l'inspecteur !
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- CasparProphète
Je pensais que tous les IPR étaient tous agrégés de toute façon.
- wanaxFidèle du forum
Tu tenais le sujet du bon côté ? C'est un début.Thom a écrit:
La dernière fois que j'ai regardé des sujets d'agreg, y'avait pas vraiment de grande quantité de pédagogie pour du collège/lycée dedans (au moins sur les sujets de l'externe). Je suis donc plutôt rassuré de savoir que finalement, les agrégés (et les autres) soient inspectés par des gens pas forcément encore au dessus d'eux (ou au niveau) sur la théorie brute de nos discipline qui ne sert à rien (si ce n'est à faire un concours de taille de b***) mais plutôt sur l'aspect ... "secondaire" (pédagogie, rapport à la classe toussa) de notre métier.
Amen
- neocdtHabitué du forum
Cleroli a écrit:Que tu ne gagnes guère plus ne m'étonnerait pas mais moins, je suis surprise (à tort peut-être). Fais-tu "fonction de" ?neocdt a écrit:
Par contre, ce n'est, dans mon cas, pas une question de salaire, je gagne moins qu'avant, en faisant le double d'heures et en ayant la même perspective de carrière qu'avant...
Non non... je dis bien moins ! Et je ne fais pas "fonction de"
Bon, il faut dire qu'en étant prof de 3ème, je m'investissais beaucoup :
- Prof principal
- 3 HSA (les autres collègues ne voulaient pas en faire)
- IMP pour responsabilité du réseau informatique (et site web, mais ça, bénévolement)
Maintenant, je touche l'indemnité de responsabilité et 40 pts d'indice supplémentaire... donc, entre 150 et 200 euros de moins que les 4 années précédentes...
Sans compter qu'avant j'étais à 5 kms de mon collège et que maintenant je suis à 45 kms de mon EPLE...
Mais je ne changerais pour rien au monde, je me "sens" vraiment utile là où je suis !
_________________
“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.”
- CathEnchanteur
On va retomber dans quelque chose déjà écrit plus haut : crois-tu vraiment qu'un master MEEF soit plus expert que ma licence (et ma demi-maitrise ! ) de 1988 ? Et pourtant par rapport à lui, je suis "sous-diplômée", comme tu l'écris si élégamment...nitescence a écrit:Qu'est-ce qui fonde la légitimité d'un inspecteur ? Son expertise. Or jusqu'à présent on n'a rien trouvé de mieux pour l'attester que le diplôme et le concours. Donc oui ça pose problème d'être inspecté par un sous diplômé (ou le tour extérieur). Qu'on puisse tombé sur quelqu'un de bien malgré tout ne change rien à l'affaire. Sinon d'où l'inspecteur tire-t-il sa légitimité ?
Parce que sinon moi aussi je décréte que je suis expert en pédagogie, hein : j'ai plus de 15 ans d'expérience de terrain donc je suis encore plus légitime que l'inspecteur !
- nitescenceÉrudit
Avec toutes ses imperfections, c'est ce qu'on a trouvé de mieux. Sinon, n'importe qui peut s'autoproclamer expert !
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- CleroliDoyen
neocdt a écrit:Non non... je dis bien moins ! Et je ne fais pas "fonction de"
Merci pour ces précisions. J'ai, un jour, discuté rémunération avec une de mes anciennes CDE et elle ne disait de ne pas "faire fonction" car c'était de l'exploitation (rémunération antérieure mais sans heures sup et primes). Je pensais donc que c'était différent pour ceux ayant le concours. J'espère tu vas "grimper" rapidement et retrouver un salaire supérieur à celui que tu as perdu (vu le nombre d'heures que tu fais, c'est la moindre des choses).
- Panta RheiExpert
AMHA, l'IA-IPR est légitime car il a passé et obtenu un concours hyper sélectif. De plus, il a déjà obtenu l'Agrégation (dans l'immense majorité des cas).
Mais surtout, son expertise, il la tire de la multitude de séances qu'il est amené à observer: il voit toutes sortes de postures professionnelles, de manières de faire.
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié le regard extérieur et neuf posé sur mes pratiques; j'en avais besoin de cet avis d'expert. A ma grande surprise, il a très vite compris mon mode de fonctionnement (alors qu'il n'a assisté qu'à 55 minutes de cours); il/nous avons ensemble pu discuter des limites / avantages de ce dernier.
Après, j'ai peut-être eu de la chance car il ne venait manifestement pas pour "casser" du prof! Je pense, mais je me trompe peut-être, que ce genre d'IA-IPR sadique et pervers existe encore, mais de façon marginale.
Et puis, maintenant, avec le cadencement unique, ils pourront encore plus pleinement jouer le rôle qui est le leur: celui de conseiller pédagogique.
Mais surtout, son expertise, il la tire de la multitude de séances qu'il est amené à observer: il voit toutes sortes de postures professionnelles, de manières de faire.
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié le regard extérieur et neuf posé sur mes pratiques; j'en avais besoin de cet avis d'expert. A ma grande surprise, il a très vite compris mon mode de fonctionnement (alors qu'il n'a assisté qu'à 55 minutes de cours); il/nous avons ensemble pu discuter des limites / avantages de ce dernier.
Après, j'ai peut-être eu de la chance car il ne venait manifestement pas pour "casser" du prof! Je pense, mais je me trompe peut-être, que ce genre d'IA-IPR sadique et pervers existe encore, mais de façon marginale.
Et puis, maintenant, avec le cadencement unique, ils pourront encore plus pleinement jouer le rôle qui est le leur: celui de conseiller pédagogique.
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- l'EN ou la Cour des Miracles - intégration directe dans le corps d'inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional
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