- Panta RheiExpert
AMHA, l'IA-IPR est légitime car il a passé et obtenu un concours hyper sélectif. De plus, il a déjà obtenu l'Agrégation (dans l'immense majorité des cas).
Mais surtout, son expertise, il la tire de la multitude de séances qu'il est amené à observer: il voit toutes sortes de postures professionnelles, de manières de faire.
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié le regard extérieur et neuf posé sur mes pratiques; j'en avais besoin de cet avis d'expert. A ma grande surprise, il a très vite compris mon mode de fonctionnement (alors qu'il n'a assisté qu'à 55 minutes de cours); il/nous avons ensemble pu discuter des limites / avantages de ce dernier.
Après, j'ai peut-être eu de la chance car il ne venait manifestement pas pour "casser" du prof! Je pense, mais je me trompe peut-être, que ce genre d'IA-IPR sadique et pervers existe encore, mais de façon marginale.
Et puis, maintenant, avec le cadencement unique, ils pourront encore plus pleinement jouer le rôle qui est le leur: celui de conseiller pédagogique.
Mais surtout, son expertise, il la tire de la multitude de séances qu'il est amené à observer: il voit toutes sortes de postures professionnelles, de manières de faire.
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié le regard extérieur et neuf posé sur mes pratiques; j'en avais besoin de cet avis d'expert. A ma grande surprise, il a très vite compris mon mode de fonctionnement (alors qu'il n'a assisté qu'à 55 minutes de cours); il/nous avons ensemble pu discuter des limites / avantages de ce dernier.
Après, j'ai peut-être eu de la chance car il ne venait manifestement pas pour "casser" du prof! Je pense, mais je me trompe peut-être, que ce genre d'IA-IPR sadique et pervers existe encore, mais de façon marginale.
Et puis, maintenant, avec le cadencement unique, ils pourront encore plus pleinement jouer le rôle qui est le leur: celui de conseiller pédagogique.
- InvitéMa6Niveau 5
Elisabeth Morin-Chartier, députée européenne Les Républicains :
CAPES
concours de PERDIR
IA-IPR
IG
La boucle est bouclée !
http://elisabeth-morinchartier.eu/mon-parcours/
CAPES
concours de PERDIR
IA-IPR
IG
La boucle est bouclée !
http://elisabeth-morinchartier.eu/mon-parcours/
- CasparProphète
Panta Rhei a écrit:AMHA, l'IA-IPR est légitime car il a passé et obtenu un concours hyper sélectif. De plus, il a déjà obtenu l'Agrégation (dans l'immense majorité des cas).
Mais surtout, son expertise, il la tire de la multitude de séances qu'il est amené à observer: il voit toutes sortes de postures professionnelles, de manières de faire.
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié le regard extérieur et neuf posé sur mes pratiques; j'en avais besoin de cet avis d'expert. A ma grande surprise, il a très vite compris mon mode de fonctionnement (alors qu'il n'a assisté qu'à 55 minutes de cours); il/nous avons ensemble pu discuter des limites / avantages de ce dernier.
Après, j'ai peut-être eu de la chance car il ne venait manifestement pas pour "casser" du prof! Je pense, mais je me trompe peut-être, que ce genre d'IA-IPR sadique et pervers existe encore, mais de façon marginale.
Et puis, maintenant, avec le cadencement unique, ils pourront encore plus pleinement jouer le rôle qui est le leur: celui de conseiller pédagogique.
Je pense aussi que l'IPR sadique et cassant appartient au passé (et c'est logique à l'heure où le mot "bienveillance" est répété par nos instances dirigeantes toute la sainte journée, pourquoi serions-nous les seuls à ne pas en profiter?)
- MUTISExpert
Tamerlan a écrit:Ce qui est hallucinant c'est de considérer qu'il n'y a qu'un seul métier au sein de l'éducation qui vaille la peine d'être vécu, professeur, et que tout le reste ne soit que par défaut ou par fuite. Que ce soit CDE, inspecteur ou autre. Ou qu'il ne soit pas naturel à un moment de vouloir faire autre chose parce qu'on n'a qu'une vie (enfin je crois) et qu'on peut avoir envie d'avoir vécu d'autres trucs. Tout simplement.
C'est vrai. Et en même temps, on peut être heureux comme prof parce qu'on aime son métier, sa matière, la transmission et ne pas avoir envie du tout de changer pour devenir administratif ou perdre ce contact... Je me souviens de mon prof de khâgne en Lettres, exceptionnel, qui me racontait qu'on lui avait offert un poste d'IG qu'il avait décilné. On peut se réaliser comme prof et considérer que les autres voies ne sont pas des promotions tentantes et même que ce ne sont pas des promotions du tout ...
_________________
"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- Une passanteEsprit éclairé
"de façon marginale", j'aimerais en être sûre... sur trois inspections, une seule s'est passée correctement (avec un IPR humain qui a pointé les qualités et les défauts de ma façon de faire), les deux autres n'ont fait que critiquer (mais pour l'une, même pas lors de l'entretien, je l'ai découvert dans le rapport).
Je pense que lorsqu'on est IPR depuis longtemps, on perd pied avec la réalité du métier et qu'on privilégie les impératifs statistiques (tant de points à distribuer, lesquels va-t-on favoriser ? souvent ceux qui sont de bons petits soldats, lesquels pénalise-t-on ? ceux qui s'évertuent à transmettre encore des savoirs...)
Peut-être me trompé-je, et je l'espère fortement, mais de ce que j'ai observé ce n'était pas le cas (et je me souviens de cette inspection élogieuse de toute l'équipe de lettres, où le maximum de points accordés fut.... 2 misérables points !)
Je pense que lorsqu'on est IPR depuis longtemps, on perd pied avec la réalité du métier et qu'on privilégie les impératifs statistiques (tant de points à distribuer, lesquels va-t-on favoriser ? souvent ceux qui sont de bons petits soldats, lesquels pénalise-t-on ? ceux qui s'évertuent à transmettre encore des savoirs...)
Peut-être me trompé-je, et je l'espère fortement, mais de ce que j'ai observé ce n'était pas le cas (et je me souviens de cette inspection élogieuse de toute l'équipe de lettres, où le maximum de points accordés fut.... 2 misérables points !)
- ElyasEsprit sacré
Une passante a écrit:"de façon marginale", j'aimerais en être sûre... sur trois inspections, une seule s'est passée correctement (avec un IPR humain qui a pointé les qualités et les défauts de ma façon de faire), les deux autres n'ont fait que critiquer (mais pour l'une, même pas lors de l'entretien, je l'ai découvert dans le rapport).
Je pense que lorsqu'on est IPR depuis longtemps, on perd pied avec la réalité du métier et qu'on privilégie les impératifs statistiques (tant de points à distribuer, lesquels va-t-on favoriser ? souvent ceux qui sont de bons petits soldats, lesquels pénalise-t-on ? ceux qui s'évertuent à transmettre encore des savoirs...)
Peut-être me trompé-je, et je l'espère fortement, mais de ce que j'ai observé ce n'était pas le cas (et je me souviens de cette inspection élogieuse de toute l'équipe de lettres, où le maximum de points accordés fut.... 2 misérables points !)
La quantité de points accordée après une inspection n'a rien à voir avec la qualité du cours. Une personne à 36 à l'échelon 9 pourra avoir une augmentation de 5 points et arriver à 41 alors que sa séance était mauvaise passera toujours à l'ancienneté et donc restera considéré comme un professeur médiocre. Un professeur à l'échelon 9 qui avait 51 avant son inspection et qui a eu une très bonne inspection ne pourra gagner que 2 misérables points et arriver à 53... ce qui est le maximum de la grille de notation de son échelon.
Ce qui compte réellement est le positionnement de la note obtenue sur la grille et le contenu du rapport.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Pour ma part, j'ai des rapports positifs avec les inspecteurs, alors même que je ne suis pas dans les clous : enseignement cloisonné (50% littérature, 50% grammaire), directif et progressif, de la règle à son application, sans constructivisme, sans enseignement par devinette. Pas de travail de groupe. Pas de gadgets informatiques. Pas de QCM, pas d'exercices d'appariement. Je limite les textes à trous à quelques points de grammaire. Pour le reste, mes élèves rédigent toutes les réponses intégralement dès l'entrée en sixième. En visite, l'inspecteur est entré dans mon mode de fonctionnement, a constaté sa cohérence, a vu que les élèves l'acceptaient et progressaient. Il est resté pragmatique, au niveau du travail accompli en classe. Ses critiques et ses conseils étaient autant justifiés qu'utiles.
A vrai dire, l'inspection me protège, alors que les experts pédagogues essaient de me faire virer.
Quant au diplôme... quand on sait ce qu'ils valent ! Je préfère être évalué par quelqu'un de pragmatique, qui se place au niveau des réalités du terrain, plutôt que par un gugusse qui est là parce qu'il a pondu 400 pages en mauvais français sur "la praxéatique mésosociale des indices didactiques vicariants critériés en contexte transdisciplinaire post-meirieutique."
A vrai dire, l'inspection me protège, alors que les experts pédagogues essaient de me faire virer.
Quant au diplôme... quand on sait ce qu'ils valent ! Je préfère être évalué par quelqu'un de pragmatique, qui se place au niveau des réalités du terrain, plutôt que par un gugusse qui est là parce qu'il a pondu 400 pages en mauvais français sur "la praxéatique mésosociale des indices didactiques vicariants critériés en contexte transdisciplinaire post-meirieutique."
- MUTISExpert
Caspar Goodwood a écrit:Panta Rhei a écrit:AMHA, l'IA-IPR est légitime car il a passé et obtenu un concours hyper sélectif. De plus, il a déjà obtenu l'Agrégation (dans l'immense majorité des cas).
Mais surtout, son expertise, il la tire de la multitude de séances qu'il est amené à observer: il voit toutes sortes de postures professionnelles, de manières de faire.
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié le regard extérieur et neuf posé sur mes pratiques; j'en avais besoin de cet avis d'expert. A ma grande surprise, il a très vite compris mon mode de fonctionnement (alors qu'il n'a assisté qu'à 55 minutes de cours); il/nous avons ensemble pu discuter des limites / avantages de ce dernier.
Après, j'ai peut-être eu de la chance car il ne venait manifestement pas pour "casser" du prof! Je pense, mais je me trompe peut-être, que ce genre d'IA-IPR sadique et pervers existe encore, mais de façon marginale.
Et puis, maintenant, avec le cadencement unique, ils pourront encore plus pleinement jouer le rôle qui est le leur: celui de conseiller pédagogique.
Je pense aussi que l'IPR sadique et cassant appartient au passé (et c'est logique à l'heure où le mot "bienveillance" est répété par nos instances dirigeantes toute la sainte journée, pourquoi serions-nous les seuls à ne pas en profiter?)
Certains collègues viennent d'être inspectés chez nous dans une matière scientifique... Je peux vous dire que les mots sadiques, cassants et péremptoires leur sont davantage venus à l'esprit que l'adjectif "bienveillant"...
Visiblement, cela n'appartient pas du tout au passé... Et la bienveillance s'adresse aux élèves, pas aux profs...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- Une passanteEsprit éclairé
Elyas a écrit:Une passante a écrit:"de façon marginale", j'aimerais en être sûre... sur trois inspections, une seule s'est passée correctement (avec un IPR humain qui a pointé les qualités et les défauts de ma façon de faire), les deux autres n'ont fait que critiquer (mais pour l'une, même pas lors de l'entretien, je l'ai découvert dans le rapport).
Je pense que lorsqu'on est IPR depuis longtemps, on perd pied avec la réalité du métier et qu'on privilégie les impératifs statistiques (tant de points à distribuer, lesquels va-t-on favoriser ? souvent ceux qui sont de bons petits soldats, lesquels pénalise-t-on ? ceux qui s'évertuent à transmettre encore des savoirs...)
Peut-être me trompé-je, et je l'espère fortement, mais de ce que j'ai observé ce n'était pas le cas (et je me souviens de cette inspection élogieuse de toute l'équipe de lettres, où le maximum de points accordés fut.... 2 misérables points !)
La quantité de points accordé après une inspection n'a rien à voir avec la qualité du cours. Une personne à 36 à l'échelon 9 pourra avoir une augmentation de 5 points et arriver à 41 alors que sa séance était mauvaise passera toujours à l'ancienneté et donc restera considéré comme un professeur médiocre. Un professeur à l'échelon 9 qui avait 51 avant son inspection et qui a eu une très bonne inspection ne pourra gagner que 2 misérables points et arriver à 53... ce qui est le maximum de la grille de notation de son échelon.
Ce qui compte réellement est le positionnement de la note obtenue sur la grille et le contenu du rapport.
Aucun d'entre nous ne passant au grand choix, l'augmentation de 2 points était vraiment pénalisante...
- ipomeeGuide spirituel
Une passante a écrit:"de façon marginale", j'aimerais en être sûre... sur trois inspections, une seule s'est passée correctement (avec un IPR humain qui a pointé les qualités et les défauts de ma façon de faire), les deux autres n'ont fait que critiquer (mais pour l'une, même pas lors de l'entretien, je l'ai découvert dans le rapport).
Je pense que lorsqu'on est IPR depuis longtemps, on perd pied avec la réalité du métier et qu'on privilégie les impératifs statistiques (tant de points à distribuer, lesquels va-t-on favoriser ? souvent ceux qui sont de bons petits soldats, lesquels pénalise-t-on ? ceux qui s'évertuent à transmettre encore des savoirs...)
Peut-être me trompé-je, et je l'espère fortement, mais de ce que j'ai observé ce n'était pas le cas (et je me souviens de cette inspection élogieuse de toute l'équipe de lettres, où le maximum de points accordés fut.... 2 misérables points !)
Quand on est inspecteur c'est vrai, on a un certain pouvoir. Et quand on a du pouvoir on est souvent entouré, flatté, sollicité par des courtisans.
Ce qui fait qu'on peut exercer ce pouvoir de façon équitable ou pratiquer le favoritisme.
C'est le fait de certains inspecteurs, alors que d'autres font l'honneur de leur profession.
Et cela à niveau de diplômes égal.
- scot69Modérateur
bil36 a écrit: Je précise qu'inspecteur est un métier que j’exècre, nous cherchions en fait quel peut être la motivation qui pousse les gens faire ce "métier" (hormis bien sûr le fait de ne plus être en contact avec les élèves...)
Je peux tout à fait comprendre que l'on puisse finir par penser ainsi.
Je n'ai, dans ma carrière, rencontré, hélas que des inspecteurs (et CDM) malveillants, néfastes, menteurs et des mauvaise foi. Je n'ai peut-être pas eu de chance, ça vient peut être de mon académie et de la matière. (des collègues d'autres matières ont eu de très bonnes surprises)
Après avoir déprimé suite à un rapport épouvantable et mensonger, j'ai décidé de ne plus accorder la moindre crédibilité à ces personnes, ils n'en valent pas la peine.
Donc la prochaine fois que j'ai une visite, je laisserai causer l'inspecteur, je ferai des oui-oui de la tête, et merci-au-revoir. Je ne débattrai même pas sur la liberté pédagogique que nous sommes supposés avoir...
- Panta RheiExpert
Elyas a écrit:Une passante a écrit:"de façon marginale", j'aimerais en être sûre... sur trois inspections, une seule s'est passée correctement (avec un IPR humain qui a pointé les qualités et les défauts de ma façon de faire), les deux autres n'ont fait que critiquer (mais pour l'une, même pas lors de l'entretien, je l'ai découvert dans le rapport).
Je pense que lorsqu'on est IPR depuis longtemps, on perd pied avec la réalité du métier et qu'on privilégie les impératifs statistiques (tant de points à distribuer, lesquels va-t-on favoriser ? souvent ceux qui sont de bons petits soldats, lesquels pénalise-t-on ? ceux qui s'évertuent à transmettre encore des savoirs...)
Peut-être me trompé-je, et je l'espère fortement, mais de ce que j'ai observé ce n'était pas le cas (et je me souviens de cette inspection élogieuse de toute l'équipe de lettres, où le maximum de points accordés fut.... 2 misérables points !)
La quantité de points accordée après une inspection n'a rien à voir avec la qualité du cours. Une personne à 36 à l'échelon 9 pourra avoir une augmentation de 5 points et arriver à 41 alors que sa séance était mauvaise passera toujours à l'ancienneté et donc restera considéré comme un professeur médiocre. Un professeur à l'échelon 9 qui avait 51 avant son inspection et qui a eu une très bonne inspection ne pourra gagner que 2 misérables points et arriver à 53... ce qui est le maximum de la grille de notation de son échelon.
Ce qui compte réellement est le positionnement de la note obtenue sur la grille et le contenu du rapport.
C'est exactement ce qui m'est arrivé! Elyas
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- neocdtHabitué du forum
Cleroli a écrit:neocdt a écrit:Non non... je dis bien moins ! Et je ne fais pas "fonction de"
Merci pour ces précisions. J'ai, un jour, discuté rémunération avec une de mes anciennes CDE et elle ne disait de ne pas "faire fonction" car c'était de l'exploitation (rémunération antérieure mais sans heures sup et primes). Je pensais donc que c'était différent pour ceux ayant le concours. J'espère tu vas "grimper" rapidement et retrouver un salaire supérieur à celui que tu as perdu (vu le nombre d'heures que tu fais, c'est la moindre des choses).
Bah, même pas... actuellement aucun avantage supplémentaire pour la hors classe : académie de Lille, barème basé la note péda (pas inspecté pdt 11 ans de TZR, donc note moyenne) et admin, l'échelon et enseignement en REP... rien pour les DDFPT...
Donc, non, perte de salaire et pour l'instant aucun avantage pour l'évolution de carrière... et le SNES apparemment trouve cela normal !
Mais encore une fois, je l'ai choisi et je me sens très utile là où je suis, et je ne changerais pour rien au monde...
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“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.”
- nitescenceÉrudit
Caspar Goodwood a écrit:Panta Rhei a écrit:AMHA, l'IA-IPR est légitime car il a passé et obtenu un concours hyper sélectif. De plus, il a déjà obtenu l'Agrégation (dans l'immense majorité des cas).
Mais surtout, son expertise, il la tire de la multitude de séances qu'il est amené à observer: il voit toutes sortes de postures professionnelles, de manières de faire.
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié le regard extérieur et neuf posé sur mes pratiques; j'en avais besoin de cet avis d'expert. A ma grande surprise, il a très vite compris mon mode de fonctionnement (alors qu'il n'a assisté qu'à 55 minutes de cours); il/nous avons ensemble pu discuter des limites / avantages de ce dernier.
Après, j'ai peut-être eu de la chance car il ne venait manifestement pas pour "casser" du prof! Je pense, mais je me trompe peut-être, que ce genre d'IA-IPR sadique et pervers existe encore, mais de façon marginale.
Et puis, maintenant, avec le cadencement unique, ils pourront encore plus pleinement jouer le rôle qui est le leur: celui de conseiller pédagogique.
Je pense aussi que l'IPR sadique et cassant appartient au passé (et c'est logique à l'heure où le mot "bienveillance" est répété par nos instances dirigeantes toute la sainte journée, pourquoi serions-nous les seuls à ne pas en profiter?)
Avec ce genre d'argument, les meilleurs inspecteurs sont donc les élèves !
Et comme j'ai été élève, je suis aussi légitime qu'un inspecteur...
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- ElyasEsprit sacré
ipomee a écrit:Une passante a écrit:"de façon marginale", j'aimerais en être sûre... sur trois inspections, une seule s'est passée correctement (avec un IPR humain qui a pointé les qualités et les défauts de ma façon de faire), les deux autres n'ont fait que critiquer (mais pour l'une, même pas lors de l'entretien, je l'ai découvert dans le rapport).
Je pense que lorsqu'on est IPR depuis longtemps, on perd pied avec la réalité du métier et qu'on privilégie les impératifs statistiques (tant de points à distribuer, lesquels va-t-on favoriser ? souvent ceux qui sont de bons petits soldats, lesquels pénalise-t-on ? ceux qui s'évertuent à transmettre encore des savoirs...)
Peut-être me trompé-je, et je l'espère fortement, mais de ce que j'ai observé ce n'était pas le cas (et je me souviens de cette inspection élogieuse de toute l'équipe de lettres, où le maximum de points accordés fut.... 2 misérables points !)
Quand on est inspecteur c'est vrai, on a un certain pouvoir. Et quand on a du pouvoir on est souvent entouré, flatté, sollicité par des courtisans.
Ce qui fait qu'on peut exercer ce pouvoir de façon équitable ou pratiquer le favoritisme.
C'est le fait de certains inspecteurs, alors que d'autres font l'honneur de leur profession.
Et cela à niveau de diplômes égal.
Franchement, vous y croyez au fait que les IA-IPR ont du pouvoir ? Ils n'ont comme pouvoir que celui que vous leur accordez. Seules les situations de grands conflits peuvent être pénalisantes mais ça, c'est comme pour tous les conflits.
- ElyasEsprit sacré
Une passante a écrit:Elyas a écrit:Une passante a écrit:"de façon marginale", j'aimerais en être sûre... sur trois inspections, une seule s'est passée correctement (avec un IPR humain qui a pointé les qualités et les défauts de ma façon de faire), les deux autres n'ont fait que critiquer (mais pour l'une, même pas lors de l'entretien, je l'ai découvert dans le rapport).
Je pense que lorsqu'on est IPR depuis longtemps, on perd pied avec la réalité du métier et qu'on privilégie les impératifs statistiques (tant de points à distribuer, lesquels va-t-on favoriser ? souvent ceux qui sont de bons petits soldats, lesquels pénalise-t-on ? ceux qui s'évertuent à transmettre encore des savoirs...)
Peut-être me trompé-je, et je l'espère fortement, mais de ce que j'ai observé ce n'était pas le cas (et je me souviens de cette inspection élogieuse de toute l'équipe de lettres, où le maximum de points accordés fut.... 2 misérables points !)
La quantité de points accordé après une inspection n'a rien à voir avec la qualité du cours. Une personne à 36 à l'échelon 9 pourra avoir une augmentation de 5 points et arriver à 41 alors que sa séance était mauvaise passera toujours à l'ancienneté et donc restera considéré comme un professeur médiocre. Un professeur à l'échelon 9 qui avait 51 avant son inspection et qui a eu une très bonne inspection ne pourra gagner que 2 misérables points et arriver à 53... ce qui est le maximum de la grille de notation de son échelon.
Ce qui compte réellement est le positionnement de la note obtenue sur la grille et le contenu du rapport.
Aucun d'entre nous ne passant au grand choix, l'augmentation de 2 points était vraiment pénalisante...
J'en suis navré. Il y a parfois une dissonance entre la notation et le sentiment du retour de l'inspection.
- ipomeeGuide spirituel
Elyas a écrit:ipomee a écrit:Une passante a écrit:"de façon marginale", j'aimerais en être sûre... sur trois inspections, une seule s'est passée correctement (avec un IPR humain qui a pointé les qualités et les défauts de ma façon de faire), les deux autres n'ont fait que critiquer (mais pour l'une, même pas lors de l'entretien, je l'ai découvert dans le rapport).
Je pense que lorsqu'on est IPR depuis longtemps, on perd pied avec la réalité du métier et qu'on privilégie les impératifs statistiques (tant de points à distribuer, lesquels va-t-on favoriser ? souvent ceux qui sont de bons petits soldats, lesquels pénalise-t-on ? ceux qui s'évertuent à transmettre encore des savoirs...)
Peut-être me trompé-je, et je l'espère fortement, mais de ce que j'ai observé ce n'était pas le cas (et je me souviens de cette inspection élogieuse de toute l'équipe de lettres, où le maximum de points accordés fut.... 2 misérables points !)
Quand on est inspecteur c'est vrai, on a un certain pouvoir. Et quand on a du pouvoir on est souvent entouré, flatté, sollicité par des courtisans.
Ce qui fait qu'on peut exercer ce pouvoir de façon équitable ou pratiquer le favoritisme.
C'est le fait de certains inspecteurs, alors que d'autres font l'honneur de leur profession.
Et cela à niveau de diplômes égal.
Franchement, vous y croyez au fait que les IA-IPR ont du pouvoir ? Ils n'ont comme pouvoir que celui que vous leur accordez. Seules les situations de grands conflits peuvent être pénalisantes mais ça, c'est comme pour tous les conflits.
Oui, je suis d'accord. Ce pouvoir n'est pas bien grand. Mais il peut suffire à effrayer ceux qui ont peur pour leur avancement. Tout comme le pouvoir des chefs d'établissement peut se résumer aux classes qu'il vous affecte et à l'emploi du temps.
Tout cela n'interfère que moyennement dans le travail. En effet dans la salle de classe, on est maître de ce qu'on fait.
- MUTISExpert
Ca, c'est valable pour les gens qui ne connaissent pas le système et pour les journalistes qui pensent que tous les profs sont inspectés tous les 5 ans en moyenne... La bonne blague... Dans mon collège actuel une prof d'espagnol remarquable n'a jamais été inspectée depuis 28 ans. Elle est à l'ancienneté... Une prof bordélisée est Hors Classe et grand choix depuis tout le temps parce qu'elle fait tout bien gentiment et docilement pour ses inspections et que dans sa matière on est venu la voir régulièrement. Comme je l'écrivais sur un autre fil...Elyas a écrit:
La quantité de points accordée après une inspection n'a rien à voir avec la qualité du cours. Une personne à 36 à l'échelon 9 pourra avoir une augmentation de 5 points et arriver à 41 alors que sa séance était mauvaise passera toujours à l'ancienneté et donc restera considéré comme un professeur médiocre.
"Le système actuel d'évaluation des enseignants est grotesque et largement obsolète. En 30 ans de carrière j'en ai vu pas mal des profs fumistes au grand choix et à la hors classe (parce que faisant tout ce qu'on leur demande bien gentiment sans faire de vagues) et des super profs à l'ancienneté parce que jamais inspectés par exemple ou réfractaires aux modes.
J'ai des dizaines d'exemples en tête, le plus merveilleux étant ce prof d'EPS qui se vantait de ne jamais travailler une seconde chez lui, délégué Snes et copain des inspecteurs qui était au grand choix après avoir été inspecté 2 fois en 5 ans. Dans le même temps, je voyais des collègues admirables et bosseurs, dans le même établissement, qui travaillaient tous les week-end, que les mômes appréciaient, rester à l'ancienneté parce qu'ils n'étaient jamais inspectés depuis plus de 10 ans ou que l'inspecteur du secteur (dans leur matière) était une peau de vache.
Bref, un système inique et grotesque qui n'aurait eu de sens à mon avis que si le rythme d'inspection était similaire pour tous (tous les 3 ans par exemple), que si la charge de travail était la même pour tous et si les inspections n'étaient pas annoncées ( )
L'évaluation par des CDE sera tout aussi insatisfaisante. Entre ceux qui jalousent les profs (agrégés notamment), ceux qui n'ont jamais enseigné ou qui ont fui l'enseignement par incompétence, ceux qui aiment uniquement les gens dociles et bien soumis, ceux qui apprécient les flatteurs et qui ont besoin de courtisans, ceux qui n'aiment pas les gens trop compétents qui leur font de l'ombre, ceux qui sont fans des lubies pédagogiques et des projets bidons à la mode, ceux qui adorent les ragots et les cultivent, ceux qui se moquent totalement de la pédagogie et méprisent les profs, ceux qui rassemblent toutes les qualités précédentes, ceux qui sont simplement compétents et honnêtes (si, si, j'en ai connu une il y a bien longtemps)... Bref, ce sera aussi absurde qu'aujourd'hui tant que les CDE ne seront pas recrutés parmi les meilleurs enseignants et beaucoup mieux rémunérés."
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- David30Niveau 9
Les inspecteurs et inspectrices ont tendance à manquer de considération pour ce qui est intéressant (les progrès, les projets et l’épanouissement des élèves), le potentiel des personnes inspectées n’étant pas toujours valorisé. La dimension formative de l’inspection est le plus souvent superficielle. Le rapport artificiel d’individu à individu ne laisse pas de place à la dimension d’équipe de l’établissement, ils s'en contrefichent même. On reproche trop souvent à la personne en question des difficultés matérielles, pédagogiques ou relationnelles qui ne dépendent pas que de sa volonté : climat de l'établissement, contexte social difficile …
En bref, une inspection ne sert pas à grand chose.
En bref, une inspection ne sert pas à grand chose.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Elyas a écrit:
Franchement, vous y croyez au fait que les IA-IPR ont du pouvoir ? Ils n'ont comme pouvoir que celui que vous leur accordez. Seules les situations de grands conflits peuvent être pénalisantes mais ça, c'est comme pour tous les conflits.
Et encore... avec la pénurie de professeurs, même de grands conflits finissent par être poussés sous le tapis, parce qu'il faut bien trouver des gens à mettre devant les élèves. Suffit de voir, en ce moment, le barouf pendant certaines formations. Dans une boîte privée, parler ainsi, réagir ainsi pendant qu'un cadre supérieur parle vous mènerait directement à la porte. Les IPR, eux, sont obligés d'encaisser. Je ne les envie pas, coincés entre un ministère qui pédale dans la choucroute et des professeurs excédés. Je ne sais pas combien ils gagnent, mais ils méritent chaque centime.
- ipomeeGuide spirituel
Mutis, je souscris à tout ce que tu dis, merci de le dire si bien.
- ThomHabitué du forum
MUTIS a écrit:
L'évaluation par des CDE sera tout aussi insatisfaisante. Entre ceux qui jalousent les profs (agrégés notamment), ceux qui n'ont jamais enseigné ou qui ont fui l'enseignement par incompétence, ceux qui aiment uniquement les gens dociles et bien soumis, ceux qui apprécient les flatteurs et qui ont besoin de courtisans, ceux qui n'aiment pas les gens trop compétents qui leur font de l'ombre, ceux qui sont fans des lubies pédagogiques et des projets bidons à la mode, ceux qui adorent les ragots et les cultivent, ceux qui se moquent totalement de la pédagogie et méprisent les profs, ceux qui rassemblent toutes les qualités précédentes, ceux qui sont simplement compétents et honnêtes (si, si, j'en ai connu une il y a bien longtemps)... Bref, ce sera aussi absurde qu'aujourd'hui tant que les CDE ne seront pas recrutés parmi les meilleurs enseignants et beaucoup mieux rémunérés."
Problème : pourquoi les meilleurs enseignants souhaiteraient-ils devenir CDE ?
- BalthazaardVénérable
Pierre-Henri a écrit:Elyas a écrit:
Franchement, vous y croyez au fait que les IA-IPR ont du pouvoir ? Ils n'ont comme pouvoir que celui que vous leur accordez. Seules les situations de grands conflits peuvent être pénalisantes mais ça, c'est comme pour tous les conflits.
Et encore... avec la pénurie de professeurs, même de grands conflits finissent par être poussés sous le tapis, parce qu'il faut bien trouver des gens à mettre devant les élèves. Suffit de voir, en ce moment, le barouf pendant certaines formations. Dans une boîte privée, parler ainsi, réagir ainsi pendant qu'un cadre supérieur parle vous mènerait directement à la porte. Les IPR, eux, sont obligés d'encaisser. Je ne les envie pas, coincés entre un ministère qui pédale dans la choucroute et des professeurs excédés. Je ne sais pas combien ils gagnent, mais ils méritent chaque centime.
Quand on entend le lot de -censuré- que l'on est parfois obligé de subir (liste sur demande dans ma matière) je reconnais que cela confine parfois à un tour de force dont je me sentirai incapable, de là à dire que cela mérite salaire...
- BalthazaardVénérable
ipomee a écrit:Elyas a écrit:ipomee a écrit:Une passante a écrit:"de façon marginale", j'aimerais en être sûre... sur trois inspections, une seule s'est passée correctement (avec un IPR humain qui a pointé les qualités et les défauts de ma façon de faire), les deux autres n'ont fait que critiquer (mais pour l'une, même pas lors de l'entretien, je l'ai découvert dans le rapport).
Je pense que lorsqu'on est IPR depuis longtemps, on perd pied avec la réalité du métier et qu'on privilégie les impératifs statistiques (tant de points à distribuer, lesquels va-t-on favoriser ? souvent ceux qui sont de bons petits soldats, lesquels pénalise-t-on ? ceux qui s'évertuent à transmettre encore des savoirs...)
Peut-être me trompé-je, et je l'espère fortement, mais de ce que j'ai observé ce n'était pas le cas (et je me souviens de cette inspection élogieuse de toute l'équipe de lettres, où le maximum de points accordés fut.... 2 misérables points !)
Quand on est inspecteur c'est vrai, on a un certain pouvoir. Et quand on a du pouvoir on est souvent entouré, flatté, sollicité par des courtisans.
Ce qui fait qu'on peut exercer ce pouvoir de façon équitable ou pratiquer le favoritisme.
C'est le fait de certains inspecteurs, alors que d'autres font l'honneur de leur profession.
Et cela à niveau de diplômes égal.
Franchement, vous y croyez au fait que les IA-IPR ont du pouvoir ? Ils n'ont comme pouvoir que celui que vous leur accordez. Seules les situations de grands conflits peuvent être pénalisantes mais ça, c'est comme pour tous les conflits.
Oui, je suis d'accord. Ce pouvoir n'est pas bien grand. Mais il peut suffire à effrayer ceux qui ont peur pour leur avancement. Tout comme le pouvoir des chefs d'établissement peut se résumer aux classes qu'il vous affecte et à l'emploi du temps.
Tout cela n'interfère que moyennement dans le travail. En effet dans la salle de classe, on est maître de ce qu'on fait.
Je n'ai pas peur pour mon avancement (agrégé hc) mais je crois encore en un minimum de choses et je ne suis pas capable d'avaler n'importe quelle couleuvre en restant calme, par contre j'ai horreur des conflits dont il me faut souvent très longtemps pour m'en remettre. La mauvaise foi assumée et parfois ce que je ressent comme du mépris me rendent malade (pour de bon, ce n'est pas une image)
- lisette83Érudit
+1 et d'accord avec tout le message !Thom a écrit:MUTIS a écrit:
L'évaluation par des CDE sera tout aussi insatisfaisante. Entre ceux qui jalousent les profs (agrégés notamment), ceux qui n'ont jamais enseigné ou qui ont fui l'enseignement par incompétence, ceux qui aiment uniquement les gens dociles et bien soumis, ceux qui apprécient les flatteurs et qui ont besoin de courtisans, ceux qui n'aiment pas les gens trop compétents qui leur font de l'ombre, ceux qui sont fans des lubies pédagogiques et des projets bidons à la mode, ceux qui adorent les ragots et les cultivent, ceux qui se moquent totalement de la pédagogie et méprisent les profs, ceux qui rassemblent toutes les qualités précédentes, ceux qui sont simplement compétents et honnêtes (si, si, j'en ai connu une il y a bien longtemps)... Bref, ce sera aussi absurde qu'aujourd'hui tant que les CDE ne seront pas recrutés parmi les meilleurs enseignants et beaucoup mieux rémunérés."
Problème : pourquoi les meilleurs enseignants souhaiteraient-ils devenir CDE ?
- profs(Niveau 9
une grande partie des problèmes de l'évaluation des profs se trouvent sur ce sujet... Certains pensent que grâce aux concours, il ne doivent (presque) plus rien prouver. D'autres souhaiteraient que l'investissement quotidien soit davantage valorisé.... Des situations particulières nous pouvons en trouver beaucoup.....
De mon point de vue, si je me projette dans la peau de "celui qui paye", je n'aurais aucun intérêt à rémunérer davantage des personnes qui ont peut être plus de diplômes ou de concours mais qui n'apportent pas plus au quotidien de ma structure.
Un agrégé qui n'est pas en face de personnes demandant un plus haut degré de technicité est une hérésie économique. Leurs savoirs supplémentaires doivent être au service de filières plus "élitistes" afin de mieux transmettre des connaissances plus difficiles à appréhender et ainsi justifier des revenus plus importants.
Sans cela, c'est seulement une rente qui n'est pas justifiée sur un plan économique.
De mon point de vue, si je me projette dans la peau de "celui qui paye", je n'aurais aucun intérêt à rémunérer davantage des personnes qui ont peut être plus de diplômes ou de concours mais qui n'apportent pas plus au quotidien de ma structure.
Un agrégé qui n'est pas en face de personnes demandant un plus haut degré de technicité est une hérésie économique. Leurs savoirs supplémentaires doivent être au service de filières plus "élitistes" afin de mieux transmettre des connaissances plus difficiles à appréhender et ainsi justifier des revenus plus importants.
Sans cela, c'est seulement une rente qui n'est pas justifiée sur un plan économique.
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