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- Reine MargotDemi-dieu
Pour les abonnés, numéro spécial rentrée de ce we avec Yann Algan, économiste qui enchaîne les poncifs sur l'école: inégalitaire, pas assez bienveillante, n'encourageant pas la créativité des élèves...
Le Monde a écrit:Pour cette rentrée des classes, nous avons eu grand plaisir à faire revivre les souvenirs d’école de personnalités du monde politique, artistique, économique… Et si l’on vous demandait, à vous, ce que l’école vous a apporté, que répondriez-vous ?
Je fais partie des personnes qui gardent un souvenir douloureux de l’école. J’étais un élève extrêmement dissipé et clairement en échec scolaire. Que ce soit durant ma scolarité à l’école primaire, à Tahiti, ou celle au collège et au lycée, à Paris, je passais toujours de justesse d’un niveau à l’autre et j’ai même redoublé. « J’espère que vous n’en avez qu’un comme ça ! », ne cessaient de dire les enseignants à ma mère. Cette période restera un trou noir dans ma vie : je me rappelle seulement de quelques phrases stigmatisantes.
Les seuls souvenirs positifs que je conserve sont liés à quelques-uns de mes camarades – c’est à l’école que j’ai construit les plus belles amitiés – et quelques professeurs. Ainsi, cet enseignant de français, en classe de troisième, qui m’a appris l’exigence, la motivation et la persévérance. « Yann, ne t’intéresse pas aux résultats, ce serait à désespérer dans ton cas. Mais il y a une chose que tu dois garder précieusement, c’est ton opiniâtreté. » Son conseil m’a un peu libéré, et peut-être...
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/08/25/yann-algan-rien-ne-peut-expliquer-que-l-ecole-amplifie-les-inegalites_4987802_3232.html#RPgrQtUMSQL4ViYv.99
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Ce qui est drôle c'est qu'il explique au tout début qu'il est un ancien élève traumatisé par l'école...encore un qui a des comptes à régler avec ses anciens profs et qui casse l'institution pour assouvir son ressentiment.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- the educatorFidèle du forum
C'est toujours pareil, on fait comme si cette population qui vit mal l'école n'existait pas. Comment peut on esperer qu'il n'y ait pas de ressenti quand on a vécu 15 ans de captivité minimum dans un système que l'on aime pas (pour de bonnes ou de mauvaises raisons?). Comment s'étonner à l'inverse que des gens pour qui le parcours scolaire a été une expérience pénible puisse avoir envie d'autre chose? (au passage si quelqu'un peut me pm quelques passages de l'articles )
- CathEnchanteur
"quand on a vécu 15 ans de captivité minimum"
Hé, faut pas pousser quand même. Les mots ont un sens. Tu ne vas pas tarder à dire que les parents sont otages du système.
Hé, faut pas pousser quand même. Les mots ont un sens. Tu ne vas pas tarder à dire que les parents sont otages du système.
- the educatorFidèle du forum
Les parents, je ne sais pas, toujours est il que dans mon cas, je peux difficilement faire autrement pour mes enfants, a moins de lourds sacrifices auxquels je ne suis pas prêt (peut être par lacheté). En revanche, pour les enfants dont les parents ne consentent pas à ce sacrifice, ce n'est pas un choix, et définitivement ils sont détenus plutôt qu'otages. SI j'étais aidé à la même hauteur que les parents d'élèves scolarisé, on pourrait en reparler, mais là...
- ElyasEsprit sacré
J'ai lu cet article. Je m'attendais à des propositions concrètes fondées sur des arguments solides et étayés en faveur des pédagogies explicites, coopératives ou collaboratives mais non, du réchauffé sur le mal-être de nombreux élèves (ce qui est vrai), sur PISA (une redite sans nuance) et une pensée informé en faveur du travail de groupe sans même savoir ce que c'est exactement. Ah oui, le marronnier sur l'effet professeur (qui est vrai aussi) mal digéré. Décevant.
- XIIINeoprof expérimenté
Créer volontairement une défaillance du système public pour engendrer une défiance des usagers et permettre une ouverture facilité au marché...Technique largement utilisée dans tous les pays d'Europe pour privatiser!
- ChamilNiveau 9
the educator a écrit:C'est toujours pareil, on fait comme si cette population qui vit mal l'école n'existait pas. Comment peut on esperer qu'il n'y ait pas de ressenti quand on a vécu 15 ans de captivité minimum dans un système que l'on aime pas (pour de bonnes ou de mauvaises raisons?). Comment s'étonner à l'inverse que des gens pour qui le parcours scolaire a été une expérience pénible puisse avoir envie d'autre chose? (au passage si quelqu'un peut me pm quelques passages de l'articles )
Après les syndicalistes ou salariés en grève assimilés à des preneurs d'otages, l'école assimilée à une prison... Le sens de la mesure manque décidément en France quand il est question d'éducation.
- CarabasVénérable
C'est surtout une affaire de mode : ça fait plus classe de dire qu'on a été malheureux à l'école , ça vous positionne comme "rebelle".
Aujourd'hui, la vraie rebellitude, ce serait de dire qu'on a a-do-ré l'école. Mais ça donnerait surtout une image de soumis béni-oui-oui.
Aujourd'hui, la vraie rebellitude, ce serait de dire qu'on a a-do-ré l'école. Mais ça donnerait surtout une image de soumis béni-oui-oui.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- ChamilNiveau 9
Reine Margot a écrit:Pour les abonnés, numéro spécial rentrée de ce we avec Yann Algan, économiste qui enchaîne les poncifs sur l'école: inégalitaire, pas assez bienveillante, n'encourageant pas la créativité des élèves...Le Monde a écrit:Pour cette rentrée des classes, nous avons eu grand plaisir à faire revivre les souvenirs d’école de personnalités du monde politique, artistique, économique… Et si l’on vous demandait, à vous, ce que l’école vous a apporté, que répondriez-vous ?
Je fais partie des personnes qui gardent un souvenir douloureux de l’école. J’étais un élève extrêmement dissipé et clairement en échec scolaire. Que ce soit durant ma scolarité à l’école primaire, à Tahiti, ou celle au collège et au lycée, à Paris, je passais toujours de justesse d’un niveau à l’autre et j’ai même redoublé. « J’espère que vous n’en avez qu’un comme ça ! », ne cessaient de dire les enseignants à ma mère. Cette période restera un trou noir dans ma vie : je me rappelle seulement de quelques phrases stigmatisantes.
Les seuls souvenirs positifs que je conserve sont liés à quelques-uns de mes camarades – c’est à l’école que j’ai construit les plus belles amitiés – et quelques professeurs. Ainsi, cet enseignant de français, en classe de troisième, qui m’a appris l’exigence, la motivation et la persévérance. « Yann, ne t’intéresse pas aux résultats, ce serait à désespérer dans ton cas. Mais il y a une chose que tu dois garder précieusement, c’est ton opiniâtreté. » Son conseil m’a un peu libéré, et peut-être...
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/08/25/yann-algan-rien-ne-peut-expliquer-que-l-ecole-amplifie-les-inegalites_4987802_3232.html#RPgrQtUMSQL4ViYv.99
On retrouve le stéréotype (bien croqué par Bourdieu me semble-t-il) du bourgeois dilettante, qui se permet sur sa montagne de titres scolaires et reconnaissances académiques (docteur, grandes écoles, directeur de recherches CNRS...), de feindre être en dehors des clous du système scolaire.
Sur le fond, expliquer que l'école est aussi négative, c'est criminel pour une personne qui fait profession de sciences sociales et de recherches sur l'éducation: jamais, dans l'histoire de France, le diplôme n'a été autant une protection contre le chômage par rapport à l'absence de diplôme (rapport de 1 à 4 dans les années de sortie de formation initiale). Suggérer que l'école est un carcan dans ces conditions est purement irresponsable, à commencer pour les enfants des classes populaires, immigrées et défavorisées.
- the educatorFidèle du forum
Tous des mythomanes? Je trouve ça fou de tenir de tels propos.Carabas a écrit:C'est surtout une affaire de mode : ça fait plus classe de dire qu'on a été malheureux à l'école , ça vous positionne comme "rebelle".
ouh là, je n'ai pas parlé de prison, je dis volontiers que l'école est environnement carcéral, mais ne mélangeons pas tout. Dans les faits, nous avons un lieu dans lequel une partie de la population avec des droits amoindris (le statut de l'enfant est ainsi) est maintenue dans un espace clos ou les mouvements sont réglementés et les initiatives soumises à un système d'autorisation de la part d'une autre population aux droits différents chargés de leur surveillance. Je n'invente pas le mot surveillance. Appelle ça comme tu veux, il n’empêche que quand tu es gamin, t'as pas trop le choix.Chamil a écrit:Après les syndicalistes ou salariés en grève assimilés à des preneurs d'otages, l'école assimilée à une prison... Le sens de la mesure manque décidément en France quand il est question d'éducation.
- ChamilNiveau 9
the educator a écrit:Tous des mythomanes? Je trouve ça fou de tenir de tels propos.Carabas a écrit:C'est surtout une affaire de mode : ça fait plus classe de dire qu'on a été malheureux à l'école , ça vous positionne comme "rebelle".ouh là, je n'ai pas parlé de prison, je dis volontiers que l'école est environnement carcéral, mais ne mélangeons pas tout. Dans les faits, nous avons un lieu dans lequel une partie de la population avec des droits amoindris (le statut de l'enfant est ainsi) est maintenue dans un espace clos ou les mouvements sont réglementés et les initiatives soumises à un système d'autorisation de l'a part des adultes chargés de leur surveillance. Je n'invente pas le mot surveillance. Appelle ça comme tu veux, il n’empêche que quand tu es gamin, t'as pas trop le choix.Chamil a écrit:Après les syndicalistes ou salariés en grève assimilés à des preneurs d'otages, l'école assimilée à une prison... Le sens de la mesure manque décidément en France quand il est question d'éducation.
L'enfant n'a pas un statut de citoyen de plein droit, car cela le protège aussi (justice des mineurs, enfance en danger, interdiction de travail). Quant au reste, la législation républicaine a toujours été claire: c'est la scolarité qui est obligatoire, pas l'école. Si ça leur chante, les enfants et leurs parents peuvent avoir école à la maison ou dans le hors-contrat "pédagogique" type Freinet, Decroly ou Montessori.
Quant à parler d'environnement carcéral, on revient toujours aux mêmes comparaisons excessives qui font perdre toute crédibilité. L'école débouche sur un diplôme, qui dans le contexte contemporain constitue un bagage obligatoire, la prison ne débouche sur rien d'autre que sur la fin de peine.
- ElyasEsprit sacré
Chamil a écrit:the educator a écrit:Tous des mythomanes? Je trouve ça fou de tenir de tels propos.Carabas a écrit:C'est surtout une affaire de mode : ça fait plus classe de dire qu'on a été malheureux à l'école , ça vous positionne comme "rebelle".ouh là, je n'ai pas parlé de prison, je dis volontiers que l'école est environnement carcéral, mais ne mélangeons pas tout. Dans les faits, nous avons un lieu dans lequel une partie de la population avec des droits amoindris (le statut de l'enfant est ainsi) est maintenue dans un espace clos ou les mouvements sont réglementés et les initiatives soumises à un système d'autorisation de l'a part des adultes chargés de leur surveillance. Je n'invente pas le mot surveillance. Appelle ça comme tu veux, il n’empêche que quand tu es gamin, t'as pas trop le choix.Chamil a écrit:Après les syndicalistes ou salariés en grève assimilés à des preneurs d'otages, l'école assimilée à une prison... Le sens de la mesure manque décidément en France quand il est question d'éducation.
L'enfant n'a pas un statut de citoyen de plein droit, car cela le protège aussi (justice des mineurs, enfance en danger, interdiction de travail). Quant au reste, la législation républicaine a toujours été claire: c'est la scolarité qui est obligatoire, pas l'école. Si ça leur chante, les enfants et leurs parents peuvent avoir école à la maison ou dans le hors-contrat "pédagogique" type Freinet, Decroly ou Montessori.
Quant à parler d'environnement carcéral, on revient toujours aux mêmes comparaisons excessives qui font perdre toute crédibilité. L'école débouche sur un diplôme, qui dans le contexte contemporain constitue un bagage obligatoire, la prison ne débouche sur rien d'autre que sur la fin de peine.
Les pédagogies coopératives comme Freinet sont surtout dans le public.
- CarabasVénérable
Mythomanes, non. Déjà qui exagèrent leurs expériences négatives à l'école, oui. Je suis sûre que chacun a une expérience négative à raconter. En 15 ans d'école, c'est le fait de n'en avoir aucune qui serait étonnant. En suite, dans la façon de la raconter, on se met en valeur.the educator a écrit:Tous des mythomanes? Je trouve ça fou de tenir de tels propos.Carabas a écrit:C'est surtout une affaire de mode : ça fait plus classe de dire qu'on a été malheureux à l'école , ça vous positionne comme "rebelle".
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Terry Pratchett
- BalthazaardVénérable
Carabas a écrit:Mythomanes, non. Déjà qui exagèrent leurs expériences négatives à l'école, oui. Je suis sûre que chacun a une expérience négative à raconter. En 15 ans d'école, c'est le fait de n'en avoir aucune qui serait étonnant. En suite, dans la façon de la raconter, on se met en valeur.the educator a écrit:Tous des mythomanes? Je trouve ça fou de tenir de tels propos.Carabas a écrit:C'est surtout une affaire de mode : ça fait plus classe de dire qu'on a été malheureux à l'école , ça vous positionne comme "rebelle".
+1 c'est précisément ce manque de recul effrayant de la part d'un adulte...complexe de Peter pan mal assumé sans doute.
- Reine MargotDemi-dieu
XIII a écrit:Créer volontairement une défaillance du système public pour engendrer une défiance des usagers et permettre une ouverture facilité au marché...Technique largement utilisée dans tous les pays d'Europe pour privatiser!
Voila, c'est bien ce qui est derrière. Surtout que les citoyens se défient de l'école publique, en insistant bien sur le fait que ça ne marche pas. En oubliant qu'on a tout fait pour.
@ Educator: il y aurait peut-être moins d'ennui et de mal-être si on ne supprimait pas depuis des années des heures d'enseignement, ce qui accroît la difficulté scolaire; un élève qui se sent mal ou s'ennuie, c'est qu'il a des lacunes et qu'il ne peut pas suivre.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- the educatorFidèle du forum
La législation républicaine, quelle grandiloquence pour se casser les dents quelques centimètres plus loin: la scolarité n'est PAS obligatoire en France, c'est l'instruction qui l'est. Dans ta méconnaissance, tu fais une liste de pédas alternatives qui existent aussi dans le public comme Elyas te l'a indiqué. Mais tu oublies de dire que "si ça leur chante", ça veut surtout dire s'ils ont les moyens. Une scolarité publique obligatoire coute 130000€ par élève, sans obligation de résultats, si tu choisis d'exercer ta liberté quant à l'obligation d'instruction, tu ne mérite plus ce soutien de la collectivité, mais tu hérites d'une obligation de résultats que n'a pas l'école. Sous peine de rescolarisation, apprécie l'ironie.Chamil a écrit:Quant au reste, la législation républicaine a toujours été claire: c'est la scolarité qui est obligatoire, pas l'école.
- Reine MargotDemi-dieu
the educator a écrit:Tous des mythomanes? Je trouve ça fou de tenir de tels propos.Carabas a écrit:C'est surtout une affaire de mode : ça fait plus classe de dire qu'on a été malheureux à l'école , ça vous positionne comme "rebelle".
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Venant d'un sociologue qui a sans doute quelques diplômes, c'est assez surprenant, mais ça fait son effet dans les médias.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CathEnchanteur
Quand je vois tous les élèves qui sèchent pendant des mois voire des années chez nous, je me dis que l'obligation doit être plus que légère.
- the educatorFidèle du forum
Peut être, en tout cas effectivement cela ferait beaucoup de bien à certains élèves, je te l'accorde.Reine Margot a écrit:@ Educator: il y aurait peut-être moins d'ennui et de mal-être si on ne supprimait pas depuis des années des heures d'enseignement, ce qui accroît la difficulté scolaire; un élève qui se sent mal ou s'ennuie, c'est qu'il a des lacunes et qu'il ne peut pas suivre.
Ce qui m'énerve un peu dans la situation présente, c'est qu'avant même de parler de solutions, on réfute le ressenti de ceux pour qui l'école n'a pas été une promenade de santé et qui, pour certains, au mieux ont perdu du temps, au pire en ont souffert.
Balthazaard met carrément ça sur le dos du manque de recul, puisqu'il c'est une évidence qu'Algan doit être le dernier des crétins, et qu'il n'a pas la sagesse qui permet
Je trouve que c'est un véritable mépris pour tout ceux qui sont passés par là.
15 ans à souffrir pour avoir le droit de trouver du travail, en voilà un projet d'école qui me plait
L'école débouche sur un diplôme, qui dans le contexte contemporain constitue un bagage obligatoire, la prison ne débouche sur rien d'autre que sur la fin de peine.
- Reine MargotDemi-dieu
the educator a écrit:Peut être, en tout cas effectivement cela ferait beaucoup de bien à certains élèves, je te l'accorde.Reine Margot a écrit:@ Educator: il y aurait peut-être moins d'ennui et de mal-être si on ne supprimait pas depuis des années des heures d'enseignement, ce qui accroît la difficulté scolaire; un élève qui se sent mal ou s'ennuie, c'est qu'il a des lacunes et qu'il ne peut pas suivre.
Ce qui m'énerve un peu dans la situation présente, c'est qu'avant même de parler de solutions, on réfute le ressenti de ceux pour qui l'école n'a pas été une promenade de santé et qui, pour certains, au mieux ont perdu du temps, au pire en ont souffert.
Balthazaard met carrément ça sur le dos du manque de recul, puisqu'il c'est une évidence qu'Algan doit être le dernier des crétins, et qu'il n'a pas la sagesse qui permetde devenir proftransformer son parcours scolaire mal vécu en expérience positive.
Je trouve que c'est un véritable mépris pour tout ceux qui sont passés par là.
Disons que venant d'un sociologue ce qui agace c'est que ce n'est pas quelqu'un qui est sorti de l'école sans diplôme, il a quand même réussi, ce serait plus crédible de la part de quelqu'un qui n'aurait pas le bac, par exemple. Et surtout ce qui est pénible c'est qu'il explique le phénomène par un seul facteur, qu'il considère plus important que les autres, "l'effet professeur". Ben oui, si les élèves s'ennuient, c'est que les profs sont mauvais, forcément. Ce qui m'énerve c'est cette mode du "prof bashing", au lieu d'un discours plus mesuré, prenant en compte plusieurs facteurs au lieu de crier haro sur le
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La famille Bélier
- CathEnchanteur
Oui, enfin bon, ça va bien à la fin, les problèmes de riches...
Rien ne peut convenir à 100% d'une population pendant une durée aussi longue où l'individu vit des changements aussi importants que le passage de la petite enfance à l'âge adulte avec la riante traversée de l'adolescence.
Marre, vraiment.
Rien ne peut convenir à 100% d'une population pendant une durée aussi longue où l'individu vit des changements aussi importants que le passage de la petite enfance à l'âge adulte avec la riante traversée de l'adolescence.
Marre, vraiment.
- BalthazaardVénérable
Reine Margot a écrit:the educator a écrit:Peut être, en tout cas effectivement cela ferait beaucoup de bien à certains élèves, je te l'accorde.Reine Margot a écrit:@ Educator: il y aurait peut-être moins d'ennui et de mal-être si on ne supprimait pas depuis des années des heures d'enseignement, ce qui accroît la difficulté scolaire; un élève qui se sent mal ou s'ennuie, c'est qu'il a des lacunes et qu'il ne peut pas suivre.
Ce qui m'énerve un peu dans la situation présente, c'est qu'avant même de parler de solutions, on réfute le ressenti de ceux pour qui l'école n'a pas été une promenade de santé et qui, pour certains, au mieux ont perdu du temps, au pire en ont souffert.
Balthazaard met carrément ça sur le dos du manque de recul, puisqu'il c'est une évidence qu'Algan doit être le dernier des crétins, et qu'il n'a pas la sagesse qui permetde devenir proftransformer son parcours scolaire mal vécu en expérience positive.
Je trouve que c'est un véritable mépris pour tout ceux qui sont passés par là.
Disons que venant d'un sociologue ce qui agace c'est que ce n'est pas quelqu'un qui est sorti de l'école sans diplôme, il a quand même réussi, ce serait plus crédible de la part de quelqu'un qui n'aurait pas le bac, par exemple. Et surtout ce qui est pénible c'est qu'il explique le phénomène par un seul facteur, qu'il considère plus important que les autres, "l'effet professeur". Ben oui, si les élèves s'ennuient, c'est que les profs sont mauvais, forcément. Ce qui m'énerve c'est cette mode du "prof bashing", au lieu d'un discours plus mesuré, prenant en compte plusieurs facteurs au lieu de crier haro sur leprofbaudet.
Tu as raison, et même bien plus que cela, tant sont nombreux ceux qui avec le même genre d'expérience sont reconnaissants à l'institution.
- ChamilNiveau 9
the educator a écrit:La législation républicaine, quelle grandiloquence pour se casser les dents quelques centimètres plus loin: la scolarité n'est PAS obligatoire en France, c'est l'instruction qui l'est. Dans ta méconnaissance, tu fais une liste de pédas alternatives qui existent aussi dans le public comme Elyas te l'a indiqué. Mais tu oublies de dire que "si ça leur chante", ça veut surtout dire s'ils ont les moyens. Une scolarité publique obligatoire coute 130000€ par élève, sans obligation de résultats, si tu choisis d'exercer ta liberté quant à l'obligation d'instruction, tu ne mérite plus ce soutien de la collectivité, mais tu hérites d'une obligation de résultats que n'a pas l'école. Sous peine de rescolarisation, apprécie l'ironie.Chamil a écrit:Quant au reste, la législation républicaine a toujours été claire: c'est la scolarité qui est obligatoire, pas l'école.
Il existe un hors-contrat peu coûteux (ex: cours alexandre, quelque soit l'orientation idéologique par ailleurs), et le privé sous contrat est souvent abordable. Pour une personne comme vous qui considère l'école publique comme un univers carcéral, ça laisse donc le choix.
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- le marronnier de fin août : Hausse du coût de la rentrée scolaire en 2013.
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