Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- ipomeeGuide spirituel
Bon, les scrutateurs qui trouveront le bulletin "Condorcet " dans l'urne sauront que l'électeur est néoprof !
- e-WandererGrand sage
Pourtant, certains commencent déjà :kyralina a écrit:Le PS a perdu mon vote. Ce n'est pas un parti de gauche. Que les Socialistes n'agitent pas le chiffon rouge du FN et le vote utile car cela ne fonctionnera pas avec moi.
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/09/01/25002-20160901ARTFIG00155-le-guen-veut-unifier-le-camp-republicain-pour-depasser-un-ps-deja-mort.php
« C'est un avis de décès du PS qu'est venu transmettre mercredi soir sur BFMTV Jean-Marie Le Guen, le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement. Il appelle la gauche à se réformer en profondeur, quitte à dépasser ses frontières à droite pour établir un camp républicain capable de faire face à la montée du Front national. »
- DaphnéDemi-dieu
Condorcet a écrit:gauvain31 a écrit:Daphné a écrit:J'irai voter, par principe, mais je mettrai sur mon bulletin le nom d'un personnage historique qui ne participera pas aux élections............ vu qu'il est décédé :lol:Lefteris a écrit:Je pense que le PS a au moins perdu les enseignants au premier tour. Je dis ça comme ça, à l'instinct, avec ce que j'entends autour de moi. Au second tour, ça dépendra des finalistes, Sarkozy représente un tel repoussoir qu'on ne sait pas l'état d'esprit qui surgirait entre les deux tours si les deux étaient de nouveau face à face. En tout cas, c'est terminé pour moi, je ne vois plus d'issue avec nos politiciens, qui appliqueront chacun à leur manière les ordres de Junker et consorts. Pour moi ce sera , la mort dans l'âme, un blanc , voire un refus d'aller au voter au second tour.
Ça sera mon petit plaisir.
Excellente idée Daphné ! Je crois que je ferai la même chose, plutôt que barrer un nom. Si l'occasion se présente, je mettrai Condorcet.
Merci ! :lol:
Je n'ai pas prévu de voter Condorcet mais :mdr3: :mdr3: :mdr3:
- gauvain31Empereur
Condorcet a écrit:gauvain31 a écrit:Daphné a écrit:J'irai voter, par principe, mais je mettrai sur mon bulletin le nom d'un personnage historique qui ne participera pas aux élections............ vu qu'il est décédé :lol:Lefteris a écrit:Je pense que le PS a au moins perdu les enseignants au premier tour. Je dis ça comme ça, à l'instinct, avec ce que j'entends autour de moi. Au second tour, ça dépendra des finalistes, Sarkozy représente un tel repoussoir qu'on ne sait pas l'état d'esprit qui surgirait entre les deux tours si les deux étaient de nouveau face à face. En tout cas, c'est terminé pour moi, je ne vois plus d'issue avec nos politiciens, qui appliqueront chacun à leur manière les ordres de Junker et consorts. Pour moi ce sera , la mort dans l'âme, un blanc , voire un refus d'aller au voter au second tour.
Ça sera mon petit plaisir.
Excellente idée Daphné ! Je crois que je ferai la même chose, plutôt que barrer un nom. Si l'occasion se présente, je mettrais Condorcet.
Merci ! :lol:
De rien ! Je sais reconnaître les talents et les encourager
- gauvain31Empereur
e-Wanderer a écrit:Pourtant, certains commencent déjà :kyralina a écrit:Le PS a perdu mon vote. Ce n'est pas un parti de gauche. Que les Socialistes n'agitent pas le chiffon rouge du FN et le vote utile car cela ne fonctionnera pas avec moi.
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/09/01/25002-20160901ARTFIG00155-le-guen-veut-unifier-le-camp-republicain-pour-depasser-un-ps-deja-mort.php
« C'est un avis de décès du PS qu'est venu transmettre mercredi soir sur BFMTV Jean-Marie Le Guen, le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement. Il appelle la gauche à se réformer en profondeur, quitte à dépasser ses frontières à droite pour établir un camp républicain capable de faire face à la montée du Front national. »
Mais ça fait un moment que le PS a dépassé ses frontières à droite. La question est plutôt "La droite acceptera -t-elle de dépasser ses frontières à gauche?
- CeladonDemi-dieu
Le Figaro et Gauvain, laissez au moins une petite place à Bayrou !
- PonocratesExpert spécialisé
Avec un Hollande qui fait ce que Sarkozy n'osait pas - sabrage du collège, loi travail- cela ne devrait pas être trop difficilegauvain31 a écrit:
Mais ça fait un moment que le PS a dépassé ses frontières à droite. La question est plutôt "La droite acceptera -t-elle de dépasser ses frontières à gauche?
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- gauvain31Empereur
Celadon a écrit:Le Figaro et Gauvain, laissez au moins une petite place à Bayrou !
Ah mais j'aimerais bien Celadon ! Mais les Français n'ont pas envie d'élire un président qui n'est pas sûr d'avoir une majorité à l'assemblée sauf à piocher des députés de centre droite dans les rangs de LR et de recréer une nouvelle UDF. Pas sûr que ça marche. Loin de là même. J'en veux à JP Chevènement d'avoir dissous son mouvement et de ne pas avoir du coup assurer la relève. un candidat souverainiste et de gauche manque à l'appel. Parce que bon, Nicolas Dupont Aignant... hein.. ce n'est pas mon fort
- RabelaisVénérable
Ponocrates a écrit:Avec un Hollande qui fait ce que Sarkozy n'osait pas - sabrage du collège, loi travail- cela ne devrait pas être trop difficilegauvain31 a écrit:
Mais ça fait un moment que le PS a dépassé ses frontières à droite. La question est plutôt "La droite acceptera -t-elle de dépasser ses frontières à gauche?
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- AscagneGrand sage
Concrètement, je pense que les enseignements récents montrent qu'une majorité jugée originellement comme solide, celle de Hollande en 2012, me semble aujourd'hui, depuis la mi-mandat, moins solide que le type de majorité que propose Bayrou.gauvain31 a écrit:Mais les Français n'ont pas envie d'élire un président qui n'est pas sûr d'avoir une majorité à l'assemblée sauf à piocher des députés de centre droite dans les rangs de LR et de recréer une nouvelle UDF. Pas sûr que ça marche.
Je trouve assez curieux que les Français aient fini par élire Hollande (certes ils étaient dans la posture de campagne, électorale, qui fait parfois oublier qu'il s'agit de choisir pour cinq ans), alors qu'il présentait peu de gages à mes yeux par rapport à l'exercice de la fonction. Alors, je rigole un peu quand on me dit que Bayrou est populaire mais que les Français trouvent qu'il fait peu Président. (Franchement, que dire de Macron, alors, que les médias encensent ? Il n'est même pas assez armé pour l'aspect politique de la gestion de Matignon comme premier ministre, mais se voit déjà à prononcer sans rire la phrase "Je serai le président de tous les Français" ?). Je me moque pas mal qu'un Hollande ait pu faire un discours grandiose au Bourget : il n'a pas souvent été au rendez-vous lorsqu'il devait expliquer ses choix aux Français. Je préfère le "prof Bayrou", sur lequel on a beaucoup ironisé.
Bayrou, qui suit la même ligne depuis dix ans, apporte de vrais gages de crédibilité dans sa capacité à assurer obstinément le maintien d'une telle majorité, autant de temps que cela sera réalistement possible. Un Macron a beau clamer qu'il propose la même sorte de rassemblement, mais il sort d'un gouvernement sous Hollande depuis deux jours : on peut croire à la bonne volonté, mais tout de même... Quant à Juppé, il peut apporter des garanties, relatives, à la présence de députés centristes indépendants, et essayer d'élargir un rassemblement pour les législatives. Sa posture fait cependant qu'il devra composer avec tout LR (à part rupture) à la sortie de la primaire, s'il la gagnait, y compris avec les sarkozystes et les durs (à plus forte raison s'il gagne la primaire à quelques % près). Sur la durée d'un quinquennat, il faut intégrer l'idée de centristes ayant quelque influence pour considérer l'hypothèse Juppé comme vraiment plus intéressante que les autres candidats de LR.
- gauvain31Empereur
Ascagne a écrit:mais que les Français trouvent qu'il fait peu Président.
C'est pas , me semble-t-il qu'ils le trouvent peu président, mais parce qu'il n'aurait pas de marge de manœuvre suffisante avec un gouvernement de coalition
Ascagne a écrit: Un Macron a beau clamer qu'il propose la même sorte de rassemblement, mais il sort d'un gouvernement sous Hollande depuis deux jours : on peut croire à la bonne volonté, mais tout de même... .
Macron finira comme de Villepin: quand on a pas le soutien d'un parti, quelque soit le talent, on ne peut pas aller bien loin. Macron n'a aucune idée originale, il ne fait que reprendre le dogme libéral européen pour aligner la France sur les autres pays de l'UE en rabotant sur les acquis sociaux. Il fera pschitt
- AscagneGrand sage
Dans ce cas, pourquoi porter un Mélenchon, qui n'aurait tout simplement pas de marge (par rapport à son programme initial), et qui est, hum, beaucoup moins, disons, consensuel ?C'est pas, me semble-t-il qu'ils le trouvent peu président, mais parce qu'il n'aurait pas de marge de manœuvre suffisante avec un gouvernement de coalition
Sinon, je faisais référence à des études, qui semblaient indiquer ce résultat (à propos de la carrure présidentielle). Bon, force est de constater que les avis s'accordent de moins en moins sur cette fonction présidentielle, en général.
- BalthazaardVénérable
Ascagne a écrit:Concrètement, je pense que les enseignements récents montrent qu'une majorité jugée originellement comme solide, celle de Hollande en 2012, me semble aujourd'hui, depuis la mi-mandat, moins solide que le type de majorité que propose Bayrou.gauvain31 a écrit:Mais les Français n'ont pas envie d'élire un président qui n'est pas sûr d'avoir une majorité à l'assemblée sauf à piocher des députés de centre droite dans les rangs de LR et de recréer une nouvelle UDF. Pas sûr que ça marche.
Je trouve assez curieux que les Français aient fini par élire Hollande (certes ils étaient dans la posture de campagne, électorale, qui fait parfois oublier qu'il s'agit de choisir pour cinq ans), alors qu'il présentait peu de gages à mes yeux par rapport à l'exercice de la fonction. Alors, je rigole un peu quand on me dit que Bayrou est populaire mais que les Français trouvent qu'il fait peu Président. (Franchement, que dire de Macron, alors, que les médias encensent ? Il n'est même pas assez armé pour l'aspect politique de la gestion de Matignon comme premier ministre, mais se voit déjà à prononcer sans rire la phrase "Je serai le président de tous les Français" ?). Je me moque pas mal qu'un Hollande ait pu faire un discours grandiose au Bourget : il n'a pas souvent été au rendez-vous lorsqu'il devait expliquer ses choix aux Français. Je préfère le "prof Bayrou", sur lequel on a beaucoup ironisé.
Bayrou, qui suit la même ligne depuis dix ans, apporte de vrais gages de crédibilité dans sa capacité à assurer obstinément le maintien d'une telle majorité, autant de temps que cela sera réalistement possible. Un Macron a beau clamer qu'il propose la même sorte de rassemblement, mais il sort d'un gouvernement sous Hollande depuis deux jours : on peut croire à la bonne volonté, mais tout de même... Quant à Juppé, il peut apporter des garanties, relatives, à la présence de députés centristes indépendants, et essayer d'élargir un rassemblement pour les législatives. Sa posture fait cependant qu'il devra composer avec tout LR (à part rupture) à la sortie de la primaire, s'il la gagnait, y compris avec les sarkozystes et les durs (à plus forte raison s'il gagne la primaire à quelques % près). Sur la durée d'un quinquennat, il faut intégrer l'idée de centristes ayant quelque influence pour considérer l'hypothèse Juppé comme vraiment plus intéressante que les autres candidats de LR.
je sais que vous êtes un soutien de Bayrou, je pense que Bayrou n'aura aucun problème de majorité, combien sont prêts à tuer père et mère pour un maroquin ou un accessit? entrainant avec eux leurs partisans. Vous ne voulez pas voir le vrai problème, le programme de Bayrou, même si vous vous efforcez de prouver le contraire, se réduit à une soumission quasi totale à la commission européenne. Les gens ne sont pas dupes, malgré ses paroles il n'aura aucune marge économique.
- CeladonDemi-dieu
Ca j'en suis convaincue. Mais de là à le comparer à notre flamboyant Villepin...gauvain31 a écrit:Ascagne a écrit:mais que les Français trouvent qu'il fait peu Président.
C'est pas , me semble-t-il qu'ils le trouvent peu président, mais parce qu'il n'aurait pas de marge de manœuvre suffisante avec un gouvernement de coalitionAscagne a écrit: Un Macron a beau clamer qu'il propose la même sorte de rassemblement, mais il sort d'un gouvernement sous Hollande depuis deux jours : on peut croire à la bonne volonté, mais tout de même... .
Macron finira comme de Villepin: quand on a pas le soutien d'un parti, quelque soit le talent, on ne peut pas aller bien loin. Macron n'a aucune idée originale, il ne fait que reprendre le dogme libéral européen pour aligner la France sur les autres pays de l'UE en rabotant sur les acquis sociaux. Il fera pschitt
Si Macron avait eu à défendre la position anti interventionniste de la France en Irak à l'ONU, l'assemblée aurait illico plongé dans les bras de Morphée...
- AscagneGrand sage
Je trouve souvent que la référence automatique à l'argument bruxellois est intéressante, dans la mesure où elle revient à ajouter à un débat que l'on pourrait avoir directement une aura supplémentaire, jugée souvent négative par les temps qui courent (manque de souveraineté, décision de l'extérieur, etc.).
Comme je l'ai écrit, il s'agit d'élire pour un quinquennat, donc il me semble que votre impression est bien trop généreuse sur ce point. Les ralliements les plus opportunistes ne sont pas souvent durables, et je pense que sur ce point l'Assemblée est bien plus importante que les ministères. Bayrou aurait besoin d'un noyau solide, autour duquel viendrait s’agréger le reste. En cas de problème avec une première assemblée, le passage sous une forme ou une autre à un scrutin incluant de la proportionnelle changerait la donne après une dissolution (par exemple).je pense que Bayrou n'aura aucun problème de majorité, combien sont prêts à tuer père et mère pour un maroquin ou un accessit? entraînant avec eux leurs partisans.
- BalthazaardVénérable
Ascagne a écrit:Je trouve souvent que la référence automatique à l'argument bruxellois est intéressante, dans la mesure où elle revient à ajouter à un débat que l'on pourrait avoir directement une aura supplémentaire, jugée souvent négative par les temps qui courent (manque de souveraineté, décision de l'extérieur, etc.).
Comme je l'ai écrit, il s'agit d'élire pour un quinquennat, donc il me semble que votre impression est bien trop généreuse sur ce point. Les ralliements les plus opportunistes ne sont pas souvent durables, et je pense que sur ce point l'Assemblée est bien plus importante que les ministères. Bayrou aurait besoin d'un noyau solide, autour duquel viendrait s’agréger le reste. En cas de problème avec une première assemblée, le passage sous une forme ou une autre à un scrutin incluant de la proportionnelle changerait la donne après une dissolution (par exemple).je pense que Bayrou n'aura aucun problème de majorité, combien sont prêts à tuer père et mère pour un maroquin ou un accessit? entraînant avec eux leurs partisans.
A propos de perte de souveraineté, le gouvernement s'est exprimé nettement sur le ttip...qu'en pense le modem, je n'ai jamais pu voir où était sa position, sur un sujet qui me semble de quelque importance.
- gauvain31Empereur
Celadon a écrit:Ca j'en suis convaincue. Mais de là à le comparer à notre flamboyant Villepin..
Je parlais juste de la situation individuelle par rapport à l'ambition démesurée. Évidemment que D. de Villepin est bien au dessus de bébé Macron
- Madame MadoNiveau 8
Lefteris a écrit:Je pense que le PS a au moins perdu les enseignants au premier tour. Je dis ça comme ça, à l'instinct, avec ce que j'entends autour de moi. Au second tour, ça dépendra des finalistes, Sarkozy représente un tel repoussoir qu'on ne sait pas l'état d'esprit qui surgirait entre les deux tours si les deux étaient de nouveau face à face. En tout cas, c'est terminé pour moi, je ne vois plus d'issue avec nos politiciens, qui appliqueront chacun à leur manière les ordres de Junker et consorts. Pour moi ce sera , la mort dans l'âme, un blanc , voire un refus d'aller au voter au second tour.
Tout à fait.
Nous sommes dans la même situation qu'en 2002 avec Jospin qui avait réussi à se mettre tous les socialistes (de terrain, pas les politiciens) à dos.
Conclusion : Il a bien fallu voter Chirac pour faire bloc, en bons républicains, contre JMLP.
Je l'ai fait une fois mais on ne m'y reprendra plus.
Sarko ou Juppé peuvent aller se faire voir.
Si l'un des deux se retrouve au second tour contre MLP, et je pense que ce sera le cas, je voterai blanc.
- Reine MargotDemi-dieu
J'ai halluciné en voyant les journalistes de France 2 suivre comme de bons toutous E Macron en visite dans une ville. Ce type n'est pas élu, il n'est plus ministre, il n'est rien. Alors pourquoi lui servir la soupe?
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- trompettemarineMonarque
La question est donc : qu'est-ce qu'un journaliste ?
- ChamilNiveau 9
Reine Margot a écrit:J'ai halluciné en voyant les journalistes de France 2 suivre comme de bons toutous E Macron en visite dans une ville. Ce type n'est pas élu, il n'est plus ministre, il n'est rien. Alors pourquoi lui servir la soupe?
Excellente question. Les journalistes sont issus des mêmes milieux sociaux que Macron, il est peut-être normal qu'ils s'intéressent plus à lui et ses semblables qu'au sort des 55% de Français employés ou ouvriers de toute façon tous "archaïques", "conservateurs", "corporatistes", "accrochés aux acquis sociaux" voire "populistes"?
- User17706Bon génie
Il est des pays il où le journaliste est un enquêteur; en France il est un courtisan.
- ChamilNiveau 9
PauvreYorick a écrit:Il est des pays il où le journaliste est un enquêteur; en France il est un courtisan.
Oh, il ne faut pas mépriser le "courtisan" (cf. Norbert Elias), qui dans la France d'autrefois était un métier qui requérait un savoir-faire, une culture et une maîtrise des faits que ne possèdent probablement pas beaucoup de journalistes...
Je pensais à "serpillère" mais comme celle-ci rend encore d'immenses services à l'humanité, ça eut été stigmatisant pour elle aussi.
- CathEnchanteur
Et aussi : qui paye ?Chamil a écrit:Reine Margot a écrit:J'ai halluciné en voyant les journalistes de France 2 suivre comme de bons toutous E Macron en visite dans une ville. Ce type n'est pas élu, il n'est plus ministre, il n'est rien. Alors pourquoi lui servir la soupe?
Excellente question. Les journalistes sont issus des mêmes milieux sociaux que Macron, il est peut-être normal qu'ils s'intéressent plus à lui et ses semblables qu'au sort des 55% de Français employés ou ouvriers de toute façon tous "archaïques", "conservateurs", "corporatistes", "accrochés aux acquis sociaux" voire "populistes"?
- F.LemoineÉrudit
V.Marchais a écrit:Reine Margot a écrit:VicomteDeValmont a écrit: Il me semblait pourtant au contraire que le FN commençait à convaincre un nombre important d'enseignants. Quelqu'un a des chiffres?
Il y a aussi et surtout ceux qui face au FN s'abstiendront, et l'extrait ne l'envisage pas.
Exactement. Marre d'être manipulée par tous ceux, de droite comme de gauche, qui pensent que faire monter le FN sera tout bénef pour eux au deuxième tour et que je vais les adouber sur cette seule crainte. Continuez de jouer avec le feu, mes cocos, moi, j'ai quitté la partie et je regarde. Le jour où vous aurez vraiment le FN au pouvoir, vous commencerez peut-être à réfléchir. Trop tard, comme d'hab.
Tout pareil, il faut une bonne claque maintenant, et on ne comptera pas sur moi pour l'éviter à ces sales gosses. Qu'ils assument.
_________________
"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- ZagaraGuide spirituel
Ascagne a écrit:Dans ce cas, pourquoi porter un Mélenchon, qui n'aurait tout simplement pas de marge (par rapport à son programme initial), et qui est, hum, beaucoup moins, disons, consensuel ?C'est pas, me semble-t-il qu'ils le trouvent peu président, mais parce qu'il n'aurait pas de marge de manœuvre suffisante avec un gouvernement de coalition
Sinon, je faisais référence à des études, qui semblaient indiquer ce résultat (à propos de la carrure présidentielle). Bon, force est de constater que les avis s'accordent de moins en moins sur cette fonction présidentielle, en général.
J'ai pu voir en 2007 la création du Modem se faire de l'intérieur, c'était assez pathétique. Bayrou était tellement choqué d'avoir été 3e qu'il a craqué pendant l'été : les militants ont dû fonder le parti et les cellules locales sans lui, pendant 3 mois ; il n'est réapparu que vers septembre/octobre. De cette expérience, j'ai conservé l'idée profonde que Bayrou est tout sauf un homme d'Etat, il n'a pas la carrure et s'effondre dès qu'il a de vraies responsabilités et une dynamique. Ce type a certaines bonnes idées. Mais, outre le fait qu'il soit européiste et libéral, je n'ai pas envie qu'un président français s'effondre littéralement au moment de prendre de graves décisions comme la position de la France dans une guerre. Bref, pour moi, Bayrou, c'est niet. Ce n'est même pas une question de "coalition"
Ensuite, sur le mot que tu utilises souvent : "consensuel". La démocratie n'est pas la consensualité. Au contraire. La démocratie c'est savoir quelles sont ses idées et projets pour la nation et essayer de convaincre autrui qu'elles sont les meilleures proposées. La consensualité, c'est ce qui mène à confier le pouvoir à des technos qui vont faire des "mesures de réajustement techniques" prétendues apolitiques alors qu'ils appliquent un agenda idéologique précis. Bref, la consensualité c'est la mort de la démocratie puisqu'on prétend qu'il n'y a qu'une voie possible, celle qui est "rationnelle", "économiquement viable" et "technique", et on jette ainsi dans le trou tous les autres mouvements d'idées. Ce qui fait vivre la démocratie, c'est le débat d'idées radicalement contraires entre elles, et à la fin une d'elle devient majoritaire et expérimente ce qu'elle avait prévu.
Pour Hollande, sa majorité était peut-être solide en 2012, mais ce qui l'a fragilisé, ce n'est pas d'avoir appliqué son programme, bien au contraire. Ses trahisons immédiates sur le volet économique l'ont mis en porte-à-faux avec sa majorité très rapidement. Je parle bien de "trahisons", puisqu'il a fait des choses inverses à ce qu'il avait annoncé. Il a créé une mécanique économique qui a puni ses électeurs : en baissant les impôts et cotisations des entreprises (notamment des plus grandes), il a créé un trou dans les recettes de l'Etat, qu'il a fallu combler en augmentant la TVA et les impôts directs. Mais, encore aurait-il pu augmenter les impôts sur les tranches les plus élevées de revenus afin d'appliquer son programme et l'idéal socialiste. Non : car il s'est lui-même persuadé que les riches menaçaient de quitter le territoire si on les imposait plus (comme si les USA, entre autres, n'avaient pas trouvé depuis 50 ans les moyens efficaces pour pourchasser les exilés fiscaux ; suffisait de copier leurs méthodes). Du coup, il a augmenté les impôts de ceux qui ne pouvaient pas partir du territoire : les classes moyennes, ses électeurs, nous. Donc, ce qui l'a fragilisé, c'est le fait d'avoir tout donné sans contrepartie aux puissants et d'avoir puni ses électeurs pour avoir eu l'audace de le porter au pouvoir.
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- "Pour recruter des enseignants, l’Europe a des idées" (Le Monde)
- Appel à témoins pour un article sur les enseignants, déjà fatigués par les nouvelles réformes de l'Education
- Pour Eric Brunet, les huées contre François Hollande sont de la faute des enseignants d'histoire !
- vote du TRMD en juin : ça vous est déjà arrivé ?
- Daniel Robin (Snes) : "En huit ans, les enseignants ont perdu 20% de pouvoir d'achat".
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum