- InvitéInvité
tit871 a écrit:Ignatius Reilly a écrit:ysabel a écrit:Je ne remplirai pas leur machin.
Moi non plus, et je ne serai jamais l'employé du mois. Je ne participe à rien dans mon bahut. Je fais cours et fais bosser mes élèves, le reste je m'en cogne.
Faire carrière ne m'a jamais intéressé. Et c'est pas 30 deniers qui vont me faire sacrifier au culte des réformes et compétences à la con.
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
Selon moi, pour être "crédible" ( ) auprès des élèves, il faut maîtriser sa discipline, arriver à la transmettre le mieux possible, tâcher de faire avancer les élèves, être là pour eux s'ils ont besoin d'éclaircissements quelconques sur le cours ou sur autre chose, etc... Demanderiez-vous, par exemple, à votre médecin, d'être "crédible"?
En revanche, il peut en effet être très intéressant de connaître ce qui se passe dans un établissement et de proposer des activités, mais à la seule condition que le professeur en ait réellement envie! Vous savez, j'adore mon métier, ma matière, être dans la classe, et discuter avec les élèves. Mon plus grand bonheur est de leur faire aimer Rimbaud, Céline, La Fontaine. Mais très honnêtement, tout le reste m'importe beaucoup moins. Je me contrefiche de ma "carrière", je fais mon métier du mieux que je peux, mais "la vraie vie est ailleurs". Je fais dans doute partie des professeurs à abattre selon l'Espe, mais j'ai ma conscience pour moi!
- BalthazaardVénérable
Lefteris a écrit:Il y a des baffes qui se perdent. Cette manie de tomber du placard, de ne jamais rien savoir sur rien plusieurs mois après les annonces ministérielles, en plein un conflit social qui relie tout ça, c'est quasiment une faute professionnelle.Puck a écrit:Aujourd'hui à la cantine : "Mais c'est quoi le PPCR ?" C'est vrai que la curiosité n'est pas l'apanage de notre profession !
Mais ce n'est pas fini : "Mais c'est bien, l'avancement au mérite. Ça rétablit une certaine justice !"
Il y avait des jeunes et des moins jeunes professeurs ! On est prêts à être dévorés tout crus. Et en disant merci à la dame !
Ils ne se sont jamais posé la question de savoir ce qu'on place derrière le mot "mérite" ? Ils pleurnicheront en SdP quand ils seront dans les 70% de non-méritants...
Pareil chez nous, dans un lycée ou le taux de syndicalisation (au syndicat majoritaire....) est très fort, que reste t-il?
- BalthazaardVénérable
maldoror1 a écrit:tit871 a écrit:Ignatius Reilly a écrit:ysabel a écrit:Je ne remplirai pas leur machin.
Moi non plus, et je ne serai jamais l'employé du mois. Je ne participe à rien dans mon bahut. Je fais cours et fais bosser mes élèves, le reste je m'en cogne.
Faire carrière ne m'a jamais intéressé. Et c'est pas 30 deniers qui vont me faire sacrifier au culte des réformes et compétences à la con.
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
Selon moi, pour être "crédible" ( ) auprès des élèves, il faut maîtriser sa discipline, arriver à la transmettre le mieux possible, tâcher de faire avancer les élèves, être là pour eux s'ils ont besoin d'éclaircissements quelconques sur le cours ou sur autre chose, etc... Demanderiez-vous, par exemple, à votre médecin, d'être "crédible"?
En revanche, il peut en effet être très intéressant de connaître ce qui se passe dans un établissement et de proposer des activités, mais à la seule condition que le professeur en ait réellement envie! Vous savez, j'adore mon métier, ma matière, être dans la classe, et discuter avec les élèves. Mon plus grand bonheur est de leur faire aimer Rimbaud, Céline, La Fontaine. Mais très honnêtement, tout le reste m'importe beaucoup moins. Je me contrefiche de ma "carrière", je fais mon métier du mieux que je peux, mais "la vraie vies est ailleurs". Je fais dans doute partie des professeurs à abattre selon l'Espe, mais j'ai ma conscience pour moi!
Tout à fait d'accord.
- tschaiNiveau 7
une de nos missions: c'est vrai on en avait pas assez et on s'ennuyait...tit871 a écrit: L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied: quelle routine? ah non j'ai saisi, il fallait comprendre le message comme " créer des activités qui cassent les pieds et qui peuvent nous faire prendre notre cours pour n'importe quoi"...
- BalthazaardVénérable
Parce qu'apprendre ou enseigner est par nature ennuyeux.....ce qui est assez logique vu que le contenu que nous avons à transmettre est de plus en plus fantomatique. Reste à habiller le toc pour le vendre.
- adrifabNiveau 10
[quote="Lefteris"]
Je ne comprends pas cette phrase. Comment peut-on être au dernier échelon de la HC avec 12 ans de carrière ??
Et sinon, personne parmi les représentants syndicaux pour me renseigner pour ce bilan professionnel ?? Marianne parle de bilan ANNUEL. Quel intérêt aurait-on de remplir ce truc de 60 lignes chaque année ??
roxanne a écrit:
Ma maigre consolation devant ce désastre qui a lui seul va bouleverser le métier (car cette évaluation est une pièce d'un puzzle plus large, visant à soumettre à des transformations plus profondes) c'est que lorsque j'aurai les 12 ans de carrière pour l'entretien, je serai au dernier échelon de la HC
Je ne comprends pas cette phrase. Comment peut-on être au dernier échelon de la HC avec 12 ans de carrière ??
Et sinon, personne parmi les représentants syndicaux pour me renseigner pour ce bilan professionnel ?? Marianne parle de bilan ANNUEL. Quel intérêt aurait-on de remplir ce truc de 60 lignes chaque année ??
- BalthazaardVénérable
Lefteris a été reclassé, venant d'une autre administration...
- adrifabNiveau 10
D'accord, je comprends mieux. Merci
- ysabelDevin
maldoror1 a écrit:tit871 a écrit:Ignatius Reilly a écrit:ysabel a écrit:Je ne remplirai pas leur machin.
Moi non plus, et je ne serai jamais l'employé du mois. Je ne participe à rien dans mon bahut. Je fais cours et fais bosser mes élèves, le reste je m'en cogne.
Faire carrière ne m'a jamais intéressé. Et c'est pas 30 deniers qui vont me faire sacrifier au culte des réformes et compétences à la con.
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
Selon moi, pour être "crédible" ( ) auprès des élèves, il faut maîtriser sa discipline, arriver à la transmettre le mieux possible, tâcher de faire avancer les élèves, être là pour eux s'ils ont besoin d'éclaircissements quelconques sur le cours ou sur autre chose, etc... Demanderiez-vous, par exemple, à votre médecin, d'être "crédible"?
En revanche, il peut en effet être très intéressant de connaître ce qui se passe dans un établissement et de proposer des activités, mais à la seule condition que le professeur en ait réellement envie! Vous savez, j'adore mon métier, ma matière, être dans la classe, et discuter avec les élèves. Mon plus grand bonheur est de leur faire aimer Rimbaud, Céline, La Fontaine. Mais très honnêtement, tout le reste m'importe beaucoup moins. Je me contrefiche de ma "carrière", je fais mon métier du mieux que je peux, mais "la vraie vie est ailleurs". Je fais dans doute partie des professeurs à abattre selon l'Espe, mais j'ai ma conscience pour moi!
+1
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- LefterisEsprit sacré
Ne t'inquiète pas, je n'ai pas été exceptionnellement méritant, je ne suis pas l'amant d'une rectrice . Je me suis retrouvé certifié près du 11è échelon, j'ai eu l'agreg peu après , et par le système de reclassement je me suis retrouvé de nouveau assez proche du 11è, que j'ai pris néanmoins au petit choix et après, avec les points de 11è...adrifab a écrit:Lefteris a écrit:roxanne a écrit:
Ma maigre consolation devant ce désastre qui a lui seul va bouleverser le métier (car cette évaluation est une pièce d'un puzzle plus large, visant à soumettre à des transformations plus profondes) c'est que lorsque j'aurai les 12 ans de carrière pour l'entretien, je serai au dernier échelon de la HC
Je ne comprends pas cette phrase. Comment peut-on être au dernier échelon de la HC avec 12 ans de carrière ??
Et sinon, personne parmi les représentants syndicaux pour me renseigner pour ce bilan professionnel ?? Marianne parle de bilan ANNUEL. Quel intérêt aurait-on de remplir ce truc de 60 lignes chaque année ??
D'où l'intérêt des statuts et barèmes, d'ailleurs, et non de la décision locale arbitraire.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Reine MargotDemi-dieu
Dans l'administration nous avons déjà un entretien annuel qui détermine notre évaluation et donc la part modulable de notre prime. Mais nous n'avons pas de choix pédagogiques à défendre...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MoonchildSage
La seule réelle différence avec la constante macabre d'Antibi est que cette répartition ne se fera pas selon une gaussienne.Lefteris a écrit:Il y a des baffes qui se perdent. Cette manie de tomber du placard, de ne jamais rien savoir sur rien plusieurs mois après les annonces ministérielles, en plein un conflit social qui relie tout ça, c'est quasiment une faute professionnelle.Puck a écrit:Aujourd'hui à la cantine : "Mais c'est quoi le PPCR ?" C'est vrai que la curiosité n'est pas l'apanage de notre profession !
Mais ce n'est pas fini : "Mais c'est bien, l'avancement au mérite. Ça rétablit une certaine justice !"
Il y avait des jeunes et des moins jeunes professeurs ! On est prêts à être dévorés tout crus. Et en disant merci à la dame !
Ils ne se sont jamais posé la question de savoir ce qu'on place derrière le mot "mérite" ? Ils pleurnicheront en SdP quand ils seront dans les 70% de non-méritants...
- LefterisEsprit sacré
Je ne vois vraiment pas l'intérêt, ce genre de trucs donne l'impression d'être animateur de colo , métier que je n'ai pas choisi. Ca me donne même de l'urticaire rien que de penser qu'on peut me demander de faire de l'extra-pro, alors qu'on m'a sabordé ce qui devrait être le coeur de mon métier.tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
De plus, on a bien assez à faire comme ça, rien que lire et se maintenir à niveau , ça demande du temps, et je ne parle pas des copies, préparations, réunions et corvées diverses. Et en établissement difficile, on voit les élèves bien assez, et on sort de leur présence suffisamment fatigué.
En outre, je récuse le terme de "communauté éducative", je n'appartiens à aucune communauté ni dans la vie, ni dans le travail, où je viens pour gagner ma croûte, tout comme les gens que j'y croise et qui comme moi se sont retrouvés là pour le même besoin et en vertu du même hasard.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ZagaraGuide spirituel
+1 ; si je voulais partir en voyage avec les enfants d'autrui à Pouilly-sur-Braises, j'aurais passé le BAFA et pas l'agreg.
- 288Niveau 10
C'est cela. Dans le fond, les projets et l'extra-scolaire ont pour but de vous occuper, vous, et non les élèves. Si faire cours vous ennuie, soit, mais ne l'imposez pas aux autres.tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
- PuckVénérable
Et métier dans lequel, dès qu'on ne partage pas l'apathie/aveuglement ambiant, on se sent bien seul(e) et pas du tout dans une "communauté" (et heureusement) !
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- LefterisEsprit sacré
Même avis. D'autant que les voyages n'ont rien d'indispensable. Une semaine en Angleterre ne rend pas bilingue. Aller à Rome n'a jamais permis d'apprendre le latin ou l'histoire ancienne (Ce serait d'ailleurs plutôt l'inverse, on visite ce qui a longtemps nourri notre imaginaire, et c'est évocateur. Je n'ai voyagé en Italie que largement majeur, gagnant ma vie, et latiniste déjà chevronné quoique je ne fusse pas enseignant alors).Zagara a écrit:J'avoue que si je voulais partir en voyage avec les enfants d'autrui à Pouilly-sur-Braisou, j'aurais passé le BAFA et pas l'agreg.
Cette année, j'ai fait faire une rédaction dès la première heure à une classe, pour se présenter et parler de l'école. Un élève m'écrit qu'il préfère les sorties à tout, "parce qu'on ne travaille pas"... Tout est dit. (Enfin si, le professeurs travaille, et en plus il se tape l'affiche avec des agités hurlants, mâchouillant, se jetant sur les places assises dans les transports, bien heureux quand ils ne tirent pas le signal d'alarme ou n'nsultent pas le guide qui leur fait une remarque ).
Le sentiment que j'en ai , c'est qu'on fait ça pour faire bien, parce que ça se fait pour l'image, parce que c'est bien vu.
Puck a écrit:Et métier dans lequel, dès qu'on ne partage pas l'apathie/aveuglement ambiant, on se sent bien seul(e) et pas du tout dans une "communauté" (et heureusement) !
- Quel aveuglement ? Non mais ... :
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- micaschisteMonarque
288 a écrit:C'est cela. Dans le fond, les projets et l'extra-scolaire ont pour but de vous occuper, vous, et non les élèves. Si faire cours vous ennuie, soit, mais ne l'imposez pas aux autres.tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
Depuis qu'il y a un voyage pour littérature et société mais qu'en MPS on travaille dans les salles de TP toute l'année, les effectifs ne font que croître en LS dans mon lycée. Je doute de la raison de l'intérêt croissant pour cet enseignement exploratoire. Mes collègues seront peut-être méritants eux.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- SergeMédiateur
Autant faire des projets pour faire des projets me semble effectivement aberrant, autant refuser par principe toute activité qui peut être porteuse d'apprentissage et de sens, avec en mise en situation/activité, me semble également dommage. Car il n'y a pas qu'une façon d'enseigner. On peut aussi varier les approches. Je n'accroche ni au tout ni au rien, l'important c'est d'être équilibré, et de faire les choses si on le sent, quand on y voit un intérêt, et non pas juste par "principe" ou pour suivre le vent. Sinon ça donne effectivement du grand n'importe quoi. Je ne ferme pas la porte à tout, je sélectionne juste ce qui me semble intéressant, notamment quand des collègues ont des projets auxquels je pourrais collaborer. J'avise au cas par cas, tout simplement.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Pour éventuellement s' y raccrocher, mais je ne veux pas m'y raccrocher. Quant aux compétences, je ne sais pas ce que ça signifie dans mon cours.tit871 a écrit:Ignatius Reilly a écrit:ysabel a écrit:Je ne remplirai pas leur machin.
Moi non plus, et je ne serai jamais l'employé du mois. Je ne participe à rien dans mon bahut. Je fais cours et fais bosser mes élèves, le reste je m'en cogne.
Faire carrière ne m'a jamais intéressé. Et c'est pas 30 deniers qui vont me faire sacrifier au culte des réformes et compétences à la con.
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences.
L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
Pour toi, d'accord. Mais la routine pour les élèves doit être à mes yeux le travail et l'apprentissage, pas les "moments forts" bidons où l'on essaie de casser la frontière prof- élèves, et je me vois mal participer à des projets à la mode.
Je le prends en dehors du boulot, mon pied.
- ben2510Expert spécialisé
roxanne a écrit:Mais un truc comme ça n'aurait même pas été imaginable il y a dix ans. Et les collègues auraient ricané et rien rempli. Là, je vois déjà certain en pondre des pages et des pages...
Ricaner et ne rien remplir est encore la norme dans mon lycée, lorsqu'il s'agit de compléter la "notice d'inspection".
En ce qui concerne l'avenir, je propose en spoiler un modèle standard (il y a bien vingt lignes).
- Spoiler:
C
h
e
r
i
n
s
p
e
c
t
e
u
r
j
e
s
u
i
s excellent, aboule le flouze
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- amalricuNeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:Je ne vois vraiment pas l'intérêt, ce genre de trucs donne l'impression d'être animateur de colo , métier que je n'ai pas choisi. Ca me donne même de l'urticaire rien que de penser qu'on peut me demander de faire de l'extra-pro, alors qu'on m'a sabordé ce qui devrait être le coeur de mon métier.tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
De plus, on a bien assez à faire comme ça, rien que lire et se maintenir à niveau , ça demande du temps, et je ne parle pas des copies, préparations, réunions et corvées diverses. Et en établissement difficile, on voit les élèves bien assez, et on sort de leur présence suffisamment fatigué.
En outre, je récuse le terme de "communauté éducative", je n'appartiens à aucune communauté ni dans la vie, ni dans le travail, où je viens pour gagner ma croûte, tout comme les gens que j'y croise et qui comme moi se sont retrouvés là pour le même besoin et en vertu du même hasard.
"La routine des cours"...c'est un aveu ? Ca dépend pour qui.
"On se doit"....ben voyons, quel conformisme...Je ne me sens pas lié à des collègues dont le comportement ne revient pas.
"Communauté éducative"...on lorgne vers l'esprit sectaire, non ? Je ne cotise même pas à l'amicale tellement je trouve ça tarte quand on voit les collègues se baver dessus devant la machine à café.
Prendre notre pied... Cette expression familière et explicite placée dans le domaine professionnel m'interroge !
Passer des heures en réunion sans doute, faute de mieux.
- InvitéInvité
Serge a écrit:Autant faire des projets pour faire des projets me semble effectivement aberrant, autant refuser par principe toute activité qui peut être porteuse d'apprentissage et de sens, avec en mise en situation/activité, me semble également dommage. Car il n'y a pas qu'une façon d'enseigner. On peut aussi varier les approches. Je n'accroche ni au tout ni au rien, l'important c'est d'être équilibré, et de faire les choses si on le sent, quand on y voit un intérêt, et non pas juste par "principe" ou pour suivre le vent. Sinon ça donne effectivement du grand n'importe quoi. Je ne ferme pas la porte à tout, je sélectionne juste ce qui me semble intéressant, notamment quand des collègues ont des projets auxquels je pourrais collaborer. J'avise au cas par cas, tout simplement.
Ah non Serge, tu es trop pragmatique, là il faut prendre une position de principe
- GrypheMédiateur
adrifab a écrit: cette bouse infâme qui nous infantilise et nous asservit encore un peu plus, on est censé le remplir chaque année ou bien juste l'année d'un des 4 rendez-vous de carrière ?? Car certains médias parlent de bilan professionnel ANNUEL . Dans ce cas, quel intérêt de le remplir chaque année ? On écrirait grosso modo la même chose d'une année sur l'autre, non ?
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/eva-docavanteva.pdf
Ce document serait à remplir quatre fois dans la carrière et non pas chaque année et ce, en étant prévenu en juin pour l'année suivante qu'on va être évalué, ce qui laisse le temps de réfléchir à ce qu'on veut mettre dedans. Autant la grille de compétences est à revoir absolument ( http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/eva-grille.pdf ), autant l'écrit professionnel de deux pages est peut-être à envisager de plus près. Ce n'est pas du tout dans la culture professorale de remplir ce genre de choses, mais cela peut présenter un intérêt, à commencer par celui de faire état soi-même de son propre parcours professionnel, ce qui permet de dire soi-même ce qu'on en juge pertinent (et valorisant).
Le jour-J de l'inspection, il peut se passer des tas de choses (stress, élèves qui arrivent en retard, cours qui ne se passe pas tout à fait comme on l'avait prévu...) ; aussi, le fait de pouvoir, dans l'entretien, évoquer les 7-8 années qui viennent de s'écouler (sur la base des deux pages rédigées) et pas uniquement la séance menée, peut permettre de donner à l'entretien un regard plus global sur le parcours professionnel mené au lieu d'évoquer uniquement la séance précise qui vient d'avoir lieu (même si l'inspection individuelle en classe demeure un point extrêmement important, puisqu'il s'agit de voir ce que le professeur fait en cours avec ses élèves).
Je comprends toutes les objections, les limites et les réserves exprimées plus haut, mais il me semble qu'il peut quand même y avoir des choses intéressantes dans ce document, à bien y réfléchir. (Mais ce n'est que mon avis.)
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- Pierre-HenriHabitué du forum
Gryphe a écrit:
Je comprends toutes les objections, les limites et les réserves exprimées plus haut, mais il me semble qu'il peut quand même y avoir des choses intéressantes dans ce document, à bien y réfléchir. (Mais ce n'est que mon avis.)
C'est surtout que, pour nous, cela constitue un nouveau papelard bureaucratique, qui s'ajoute à une autre papelard bureaucratique, qui s'ajoute à un autre papelard bureaucratique, qui s'ajoute à un autre papelard bureaucratique...
Alors, peut-être, chacun de ces papelards bureaucratiques, pris individuellement, a son petit intérêt. Mais quand on les additionne tous, on en crève.
- GrypheMédiateur
Pierre-Henri a écrit:C'est surtout que, pour nous, cela constitue un nouveau papelard bureaucratique, qui s'ajoute à une autre papelard bureaucratique, qui s'ajoute à un autre papelard bureaucratique, qui s'ajoute à un autre papelard bureaucratique...
Alors, peut-être, chacun de ces papelards bureaucratiques, pris individuellement, a son petit intérêt. Mais quand on les additionne tous, on en crève.
Si j'ai bien compris, l'idée est non pas d'ajouter mais d'enlever et de supprimer tous les documents que les IPR ou IEN demandaient de produire lors de l'inspection (et parfois, dans le premier degré, il faut carrément produire un mini-mémoire) et, au final, de ne demander que deux pages au lieu de, parfois, beaucoup plus à l'heure actuelle.
Sur le fond, je suis en effet d'accord pour dire qu'on a tous beaucoup trop de paperasse à remplir.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
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