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- frdmNiveau 10
VicomteDeValmont a écrit:Il faudra, au contraire, vendre très cher l'augmentation de notre temps de service quitte à la financer en partie (contrairement à ce que tu proposes) sur le statut des agrégés.
Alors toi tu fais vraiment un méchant complexe vis-à-vis des agrégés, ce n'est pas la première fois que tu fais ce genre de remarque mesquine et provocatrice. Je suppose que tu aimes la discorde.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
gauvain31 a écrit:C'est un souhait, comme pour la fonction publique territoriale, mais bon courage aux CDE des REP+ pour décrocher des volontairesdita a écrit:Donc, à terme, les CDE pourront procéder au recrutement des profs.
Euhhh non, c'est pas comme a la territoriale. demandez à nos atos qui sont passés aux régions par exemple...ils te dirons que "finalement", ils y ont gagné...je me souviens encore du temps ou ils nous disaient "les gros salaires, faites grève, vous pouvez perdre une journée de salaire, vous"...et quand on voit ce que gagne un catégorie B de la territoriale par rapport à un prof, je me marre...
- gauvain31Empereur
Graisse-Boulons a écrit:gauvain31 a écrit:C'est un souhait, comme pour la fonction publique territoriale, mais bon courage aux CDE des REP+ pour décrocher des volontairesdita a écrit:Donc, à terme, les CDE pourront procéder au recrutement des profs.
Euhhh non, c'est pas comme a la territoriale. demandez à nos atos qui sont passés aux régions par exemple...ils te dirons que "finalement", ils y ont gagné...je me souviens encore du temps ou ils nous disaient "les gros salaires, faites grève, vous pouvez perdre une journée de salaire, vous"...et quand on voit ce que gagne un catégorie B de la territoriale par rapport à un prof, je me marre...
Ah mais tu ne sais pas comment se passe les recrutements "à la Toulousaine" sous la Droite (ma sœur est dans la FP territoriale.....)
- MéluEmpereur
L'agrégation est ouverte à tous. Si on veut gagner plus, on peut la passer. Je ne vois pas pourquoi on devrait se payer sur le statut des agrégés.
Mélu, certifiée.
Mélu, certifiée.
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- LefterisEsprit sacré
L'agreg est en plus une voie de promotion sociale et d'amélioration de sa condition, au seul mérite, même si comme dans tout concours il y a une part de chance (mais pas de loterie). C'est en outre un concours vraiment anonyme (pour avoir été dans une autre administration, je peux dire que le dossier compte de plus en plus à l'oral)Je ne comprends donc pas cette jalousie , voire cette haine envers les agrégés, car chacun sait bien que la spoliation des agrégés ne rapporterait rien à 750 000 enseignants, tout en supprimant ce qui est en train de devenir le seul concours vraiment disciplinaire (quand on voit les nouveaux capes ). La supprimer ( car ce serait le cas, de fait, en dégradant son traitement, car qui la passerait ? ) reviendrait à rendre encore mois attrayant le métier. Dans mon établissement, il me semble que pratiquement tous les agrégés , qui sont nombreux (disons 20% de l'effectif), l'ont eue en interne ou externe , en étant enseignants, donc ont ainsi évolué. Certains ne seraient pas devenus enseignants sans cet espoir (dont moi , je le dis clairement).Mélu a écrit:L'agrégation est ouverte à tous. Si on veut gagner plus, on peut la passer. Je ne vois pas pourquoi on devrait se payer sur le statut des agrégés.
Mélu, certifiée.
Je suis consterné par ces attitudes, car elles sont utilisées avec cynisme par les politicards qui savent très bien qu'en s'appuyant sur les rancoeurs , les jalousies, les mesquineries, on peut rogner tous les statuts vers le bas. Les privilégiés, les vrais, eux , doivent bien se marrer, à voir les gens se battre entre eux au lieu d'utiliser leur énergie, non contre leurs collègues, mais pour bloquer les examens, bloquer la rentrée , mener des actions dures pour ne plus se laisser faire et tirer vers le haut.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BoubouleDoyen
frdm a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Il faudra, au contraire, vendre très cher l'augmentation de notre temps de service quitte à la financer en partie (contrairement à ce que tu proposes) sur le statut des agrégés.
Alors toi tu fais vraiment un méchant complexe vis-à-vis des agrégés, ce n'est pas la première fois que tu fais ce genre de remarque mesquine et provocatrice. Je suppose que tu aimes la discorde.
Parmi les fixettes de VDV, les ENS et les agrégés. On sent beaucoup d'ambition et une volonté de sortir par le haut. VDV a intégré une notion très claire : "il faut prendre aux autres".
- gauvain31Empereur
Lefteris a écrit:Certains ne seraient pas devenus enseignants sans cet espoir (dont moi , je le dis clairement).
Oh je pense même une grande majorité d'enseignants; beaucoup dans mon entourage se raccrochent ou se sont raccroché à ça (moi le premier d'ailleurs). La disparition de la biadmissibilité qui certes n'est pas un but pourrait avoir une incidence sur la motivation de certains de passer le concours (ceux qui croient à une admissibilité , mais se sachant trop loin de l'admission par manque de préparation à l'oral). Elle permettait de bien arrondir les fins de mois (120 euros de plus par mois) ce n'est pas rien et cela évite de demander des heures supp et d'avoir une certaine qualité de travail
Lefteris a écrit:es politicards qui savent très bien qu'en s'appuyant sur les rancoeurs , les jalousies
Hélas beaucoup tombent dans le piège qu'on leur tend... et pas que dans l'EN évidemment
Les rapports de force ne sont pas encore du côté de la disparition de l'agreg, car vu le contexte, le système s'ffondrait par manque de candidat; je ne pense pas que les Français accepteraient pour l'instant ceci et je pense qu'aucun politicien n'oserait y toucher (ben oui les fils et fille de députés ou de chef d'entreprises ont encore besoin d'enseignants de haut niveau en CPGE).
La reproduction d'une caste nécessite en France une éducation privilégiée de haut niveau. La suppression des classes préparatoires, l'alignement du niveau vers le bas finira à un moment donné par provoquer un hiatus de transmission (avec le latin et le Grec c'est flagrant) qui se répercutera tôt ou tard sur les élites aristocratiques. Elles se tireraient une balle dans le pied. C'est pour cela que le PS n'a pas supprimer les classes prépas en 2012 même si quelques médiocre conseillers pédagogistes du MEN le souhaitent.
On peut altérer instruction de millions de jeunes Français, les politiciens au mieux s'en foutent royalement au pire approuvent pour éviter à ce que les bons élèves des milieux populaire ne puissent concurrencer les élèves issus des milieux très favorisés. Mais on ne touche à l'instruction de l’Élite.
Il faut considérer ce problème comme un problème de lutte des classes. La peur du déclassement qu'on les parents de l'élite aristocratique pour leurs enfants n'a jamais été probablement aussi forte. Il faut maintenir une excellence d'enseignement qui ne peut pas se faire sans une excellence disciplinaire et donc sans l'agrégation (actuellement)
Pour moi la seule question qui vaillent est "est-ce que les élites sont prêtes à se tirer une balle dans le pied? " Pour moi la réponse est non.
- LefterisEsprit sacré
gauvain31 a écrit:Lefteris a écrit:Certains ne seraient pas devenus enseignants sans cet espoir (dont moi , je le dis clairement).
Oh je pense même une grande majorité d'enseignants; beaucoup dans mon entourage se raccrochent ou se sont raccroché à ça (moi le premier d'ailleurs). La disparition de la biadmissibilité qui certes n'est pas un but pourrait avoir une incidence sur la motivation de certains de passer le concours (ceux qui croient à une admissibilité , mais se sachant trop loin de l'admission par manque de préparation à l'oral). Elle permettait de bien arrondir les fins de mois (120 euros de plus par mois) ce n'est pas rien et cela évite de demander des heures supp et d'avoir une certaine qualité de travailLefteris a écrit:es politicards qui savent très bien qu'en s'appuyant sur les rancoeurs , les jalousies
Hélas beaucoup tombent dans le piège qu'on leur tend... et pas que dans l'EN évidemment
Les rapports de force ne sont pas encore du côté de la disparition de l'agreg, car vu le contexte, le système s'ffondrait par manque de candidat; je ne pense pas que les Français accepteraient pour l'instant ceci et je pense qu'aucun politicien n'oserait y toucher (ben oui les fils et fille de députés ou de chef d'entreprises ont encore besoin d'enseignants de haut niveau en CPGE).
La reproduction d'une caste nécessite en France une éducation privilégiée de haut niveau. La suppression des classes préparatoires, l'alignement du niveau vers le bas finira à un moment donné par provoquer un hiatus de transmission (avec le latin et le Grec c'est flagrant) qui se répercutera tôt ou tard sur les élites aristocratiques. Elles se tireraient une balle dans le pied. C'est pour cela que le PS n'a pas supprimer les classes prépas en 2012 même si quelques médiocre conseillers pédagogistes du MEN le souhaitent.
On peut altérer instruction de millions de jeunes Français, les politiciens au mieux s'en foutent royalement au pire approuvent pour éviter à ce que les bons élèves des milieux populaire ne puissent concurrencer les élèves issus des milieux très favorisés. Mais on ne touche à l'instruction de l’Élite.
Il faut considérer ce problème comme un problème de lutte des classes. La peur du déclassement qu'on les parents de l'élite aristocratique pour leurs enfants n'a jamais été probablement aussi forte. Il faut maintenir une excellence d'enseignement qui ne peut pas se faire sans une excellence disciplinaire et donc sans l'agrégation (actuellement)
Pour moi la seule question qui vaillent est "est-ce que les élites sont prêtes à se tirer une balle dans le pied? " Pour moi la réponse est non.
De toute manière, en attendant, certains peuvent se réjouir de voir les échelons d'agrégé non revalorisés, ça les aidera à digérer le fait qu'eux même le sont très peu, et surtout pour très très longtemps, car cette revalo en trompe-l'oeil est présentée comme "historique". Les effets sont d'ailleurs prévus pour se faire sentir dans 30 ans, comme l'a précisé une signataire :diable: . Et dans un temps bien pus proche, ils vont connaître les effets de l'évaluation managériale, avec sans doute beaucoup plus de douleur que moi, qui ai pourtant bien plus de colère qu'eux maintenant.
Je me demande d'ailleurs s'il ne serait pas plus judicieux de ne plus proposer mes services syndicaux, mais plutôt des mouchoirs en papier...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Le plus marrant sera de savoir comment le SNES va retourner sa veste quand il verra les dérives quasi inévitables des modalités d'évaluation des enseignants. Il me tarde de rencontrer les délégués syndicaux du SNES31 pour voir ce qu'ils en pensent. Une collègue à 2 ans de la retraite à midi m'a dit que finalement ça ne changera pas grand chose car il y a déjà des "entretiens" et qu'elle est très contente de partir car les "adaptations aux différentes réformes" dans sa carrière, ça commençait à bien faire. Et elle reste pessimiste pour les prochaines réformes. En fait, on va passer toute notre carrière à s'adapter en permanence. J'ai peur pour les jeunes qui arrivent, car je ne connais pas leur capacité d'adaptation tellement on les formate en ESPE
- BalthazaardVénérable
gauvain31 a écrit:Le plus marrant sera de savoir comment le SNES va retourner sa veste quand il verra les dérives quasi inévitables des modalités d'évaluation des enseignants. Il me tarde de rencontrer les délégués syndicaux du SNES31 pour voir ce qu'ils en pensent. Une collègue à 2 ans de la retraite à midi m'a dit que finalement ça ne changera pas grand chose car il y a déjà des "entretiens" et qu'elle est très contente de partir car les "adaptations aux différentes réformes" dans sa carrière, ça commençait à bien faire. Et elle reste pessimiste pour les prochaines réformes. En fait, on va passer toute notre carrière à s'adapter en permanence. J'ai peur pour les jeunes qui arrivent, car je ne connais pas leur capacité d'adaptation tellement on les formate en ESPE
C'est surtout une question de caractère, je n'ai pas l'impression de m'être adapté à quoi que ce soit. Je te donne deux exemples "les thèmes" en maths, je n'ai jamais cherché à savoir ce que c'était...bien joué ça n'existe plus!!! Les "problèmes ouverts"...jamais employé ce mot (pour moi en math c'est les trucs genre "conjecture de Goldbach",) dans le secondaire ,sais pas. Ça tombe bien l'inspectrice a dit qu'il fallait plus dire ça mais "problème à prise d'initiative"...je passe sur les "séquences" et autres inventions....Depuis 30 ans et plus, je me contente de 'faire cours", ce n'est déjà pas si facile.
- BalthazaardVénérable
gauvain31 a écrit:Lefteris a écrit:Certains ne seraient pas devenus enseignants sans cet espoir (dont moi , je le dis clairement).
Oh je pense même une grande majorité d'enseignants; beaucoup dans mon entourage se raccrochent ou se sont raccroché à ça (moi le premier d'ailleurs). La disparition de la biadmissibilité qui certes n'est pas un but pourrait avoir une incidence sur la motivation de certains de passer le concours (ceux qui croient à une admissibilité , mais se sachant trop loin de l'admission par manque de préparation à l'oral). Elle permettait de bien arrondir les fins de mois (120 euros de plus par mois) ce n'est pas rien et cela évite de demander des heures supp et d'avoir une certaine qualité de travailLefteris a écrit:es politicards qui savent très bien qu'en s'appuyant sur les rancoeurs , les jalousies
Hélas beaucoup tombent dans le piège qu'on leur tend... et pas que dans l'EN évidemment
Les rapports de force ne sont pas encore du côté de la disparition de l'agreg, car vu le contexte, le système s'ffondrait par manque de candidat; je ne pense pas que les Français accepteraient pour l'instant ceci et je pense qu'aucun politicien n'oserait y toucher (ben oui les fils et fille de députés ou de chef d'entreprises ont encore besoin d'enseignants de haut niveau en CPGE).
La reproduction d'une caste nécessite en France une éducation privilégiée de haut niveau. La suppression des classes préparatoires, l'alignement du niveau vers le bas finira à un moment donné par provoquer un hiatus de transmission (avec le latin et le Grec c'est flagrant) qui se répercutera tôt ou tard sur les élites aristocratiques. Elles se tireraient une balle dans le pied. C'est pour cela que le PS n'a pas supprimer les classes prépas en 2012 même si quelques médiocre conseillers pédagogistes du MEN le souhaitent.
On peut altérer instruction de millions de jeunes Français, les politiciens au mieux s'en foutent royalement au pire approuvent pour éviter à ce que les bons élèves des milieux populaire ne puissent concurrencer les élèves issus des milieux très favorisés. Mais on ne touche à l'instruction de l’Élite.
Il faut considérer ce problème comme un problème de lutte des classes. La peur du déclassement qu'on les parents de l'élite aristocratique pour leurs enfants n'a jamais été probablement aussi forte. Il faut maintenir une excellence d'enseignement qui ne peut pas se faire sans une excellence disciplinaire et donc sans l'agrégation (actuellement)
Pour moi la seule question qui vaillent est "est-ce que les élites sont prêtes à se tirer une balle dans le pied? " Pour moi la réponse est non.
Bonne analyse à mon avis, qui pourrait être contrée par l'incitation à la mise en place (via avantages fiscaux par ex) d'écoles et de prépas privées qui trieront les accès et rassureront les élites dont tu parles. Pas brutalement dans l'immédiat mais insidieusement.
- BalthazaardVénérable
Lefteris a écrit:L'agreg est en plus une voie de promotion sociale et d'amélioration de sa condition, au seul mérite, même si comme dans tout concours il y a une part de chance (mais pas de loterie). C'est en outre un concours vraiment anonyme (pour avoir été dans une autre administration, je peux dire que le dossier compte de plus en plus à l'oral)Je ne comprends donc pas cette jalousie , voire cette haine envers les agrégés, car chacun sait bien que la spoliation des agrégés ne rapporterait rien à 750 000 enseignants, tout en supprimant ce qui est en train de devenir le seul concours vraiment disciplinaire (quand on voit les nouveaux capes ). La supprimer ( car ce serait le cas, de fait, en dégradant son traitement, car qui la passerait ? ) reviendrait à rendre encore mois attrayant le métier. Dans mon établissement, il me semble que pratiquement tous les agrégés , qui sont nombreux (disons 20% de l'effectif), l'ont eue en interne ou externe , en étant enseignants, donc ont ainsi évolué. Certains ne seraient pas devenus enseignants sans cet espoir (dont moi , je le dis clairement).Mélu a écrit:L'agrégation est ouverte à tous. Si on veut gagner plus, on peut la passer. Je ne vois pas pourquoi on devrait se payer sur le statut des agrégés.
Mélu, certifiée.
Je suis consterné par ces attitudes, car elles sont utilisées avec cynisme par les politicards qui savent très bien qu'en s'appuyant sur les rancoeurs , les jalousies, les mesquineries, on peut rogner tous les statuts vers le bas. Les privilégiés, les vrais, eux , doivent bien se marrer, à voir les gens se battre entre eux au lieu d'utiliser leur énergie, non contre leurs collègues, mais pour bloquer les examens, bloquer la rentrée , mener des actions dures pour ne plus se laisser faire et tirer vers le haut.
On est vraiment dans l'envie au sens le plus vil de ce terme.
- LefterisEsprit sacré
Une chose qui ne laisse pas de me surprendre, c'est cet attachement au formalisme, au côté jargonneux, scribouillard, à la mise en forme. Un jour il faut dire "séquence", le lendemain "chapitre", il faut citer les "thématiques", les dominantes, faire des tableaux. lis les affres des stagiaires, ou des jeunes, c'est édifiant. Ce sont à mon avis les retombées de querelles de chapelles , qui pour faire ch.r ceux qui précèdent changent tout le formalisme.Balthazaard a écrit:
C'est surtout une question de caractère, je n'ai pas l'impression de m'être adapté à quoi que ce soit. Je te donne deux exemples "les thèmes" en maths, je n'ai jamais cherché à savoir ce que c'était...bien joué ça n'existe plus!!! Les "problèmes ouverts"...jamais employé ce mot (pour moi en math c'est les trucs genre "conjecture de Goldbach",) dans le secondaire ,sais pas. Ça tombe bien l'inspectrice a dit qu'il fallait plus dire ça mais "problème à prise d'initiative"...je passe sur les "séquences" et autres inventions....Depuis 30 ans et plus, je me contente de 'faire cours", ce n'est déjà pas si facile.
Pourtant, en lettres, ça ne change rien au contenu , aux oeuvres. Pour ma part, je change les titres, et je fais à peu de choses près comme avant . Il y a par exemple "explorer des univers nouveaux", ben tu peux faire comme avant , ce qui s'appelait "Roman d'aventure" :aaq: pareil pour le héros, et aisni de suite. Les auteurs n'avaient sans doute pas prévu le pédagogisme, la gestion managériale, les ambitions de moquettes.
Bon, ceci dit, quand on te supprime ta discipline, qu'on réduit les horaires, il faut bien s'adapter par la force des choses quand même
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Balthazaard a écrit:gauvain31 a écrit:Le plus marrant sera de savoir comment le SNES va retourner sa veste quand il verra les dérives quasi inévitables des modalités d'évaluation des enseignants. Il me tarde de rencontrer les délégués syndicaux du SNES31 pour voir ce qu'ils en pensent. Une collègue à 2 ans de la retraite à midi m'a dit que finalement ça ne changera pas grand chose car il y a déjà des "entretiens" et qu'elle est très contente de partir car les "adaptations aux différentes réformes" dans sa carrière, ça commençait à bien faire. Et elle reste pessimiste pour les prochaines réformes. En fait, on va passer toute notre carrière à s'adapter en permanence. J'ai peur pour les jeunes qui arrivent, car je ne connais pas leur capacité d'adaptation tellement on les formate en ESPE
C'est surtout une question de caractère, je n'ai pas l'impression de m'être adapté à quoi que ce soit. Je te donne deux exemples "les thèmes" en maths, je n'ai jamais cherché à savoir ce que c'était...bien joué ça n'existe plus!!! Les "problèmes ouverts"...jamais employé ce mot (pour moi en math c'est les trucs genre "conjecture de Goldbach",) dans le secondaire ,sais pas. Ça tombe bien l'inspectrice a dit qu'il fallait plus dire ça mais "problème à prise d'initiative"...je passe sur les "séquences" et autres inventions....Depuis 30 ans et plus, je me contente de 'faire cours", ce n'est déjà pas si facile.
Je suis tout à fait d'accord avec toi. Mon adaptation (et celle de mes collègues) à la réforme du lycée de 2010, consiste à gagner le plus de temps possible suite à la réduction d'horaire. Mais ma pratique et mes exigences n'ont pas changé. Je fais le nouveau programme bien sûr , mais je refuse de faire du "zapping" comme le demande l'esprit de ce nouveau programme (et quitte à me faire taper sur les doigts par l'IPR). En particulier en Seconde.Je ne termine donc jamais totalement le programme. Un de mes amis qui travaillent en SVT dans le privé m'a dit qu'il était "nul ce programme de Seconde, qu'il avait l'impression d'être un animateur" . Ben oui il a tout compris c'est ce qu'on veut que l'on devienne
- BalthamosDoyen
gauvain31 a écrit:Le plus marrant sera de savoir comment le SNES va retourner sa veste quand il verra les dérives quasi inévitables des modalités d'évaluation des enseignants. Il me tarde de rencontrer les délégués syndicaux du SNES31 pour voir ce qu'ils en pensent. Une collègue à 2 ans de la retraite à midi m'a dit que finalement ça ne changera pas grand chose car il y a déjà des "entretiens" et qu'elle est très contente de partir car les "adaptations aux différentes réformes" dans sa carrière, ça commençait à bien faire. Et elle reste pessimiste pour les prochaines réformes. En fait, on va passer toute notre carrière à s'adapter en permanence. J'ai peur pour les jeunes qui arrivent, car je ne connais pas leur capacité d'adaptation tellement on les formate en ESPE
Je ne vois pas pourquoi le snes retournera sa veste.
L'analyse n'est pas la même. Pour les Snes, la réforme qui se prépare sur l'évaluation est à contester mais n'est pas la conséquence de la réforme de la carrière mais une conséquence politique. Avec le même PPCR, rien n'empêche une autre réforme de l'évaluation. D'où la possibilité d'accepter la réforme sur la carrière et de refuser celle de l'évaluation.
Pour d'autres syndicats, ce n'est pas le cas.
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- Spoiler:
- LefterisEsprit sacré
On va bien voir, mais quand la ministre de la FP a lancé son projet, elle a bien dit que ça faisait un tout. Ca a été répercuté à l'identique par le MEN , qui dans les faits a ressorti le projet Chatel qu'il avait tenté de faire passer en force. Optimisme plus que limité... le but est de briser peu à peu les statuts et de changer les métiers pour alourdir les tâches, et de faire plier les personnels face aux réfrormes. Je ne vois pas maintenant ce qui peut faire reculer ceux qui tiennent le gourdin. Ils savent très bien que la profession est inerte.Balthamos a écrit:
Je ne vois pas pourquoi le snes retournera sa veste.
L'analyse n'est pas la même. Pour les Snes, la réforme qui se prépare sur l'évaluation est à contester mais n'est pas la conséquence de la réforme de la carrière mais une conséquence politique. Avec le même PPCR, rien n'empêche une autre réforme de l'évaluation. D'où la possibilité d'accepter la réforme sur la carrière et de refuser celle de l'évaluation.
Pour d'autres syndicats, ce n'est pas le cas.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BalthazaardVénérable
Balthamos a écrit:gauvain31 a écrit:Le plus marrant sera de savoir comment le SNES va retourner sa veste quand il verra les dérives quasi inévitables des modalités d'évaluation des enseignants. Il me tarde de rencontrer les délégués syndicaux du SNES31 pour voir ce qu'ils en pensent. Une collègue à 2 ans de la retraite à midi m'a dit que finalement ça ne changera pas grand chose car il y a déjà des "entretiens" et qu'elle est très contente de partir car les "adaptations aux différentes réformes" dans sa carrière, ça commençait à bien faire. Et elle reste pessimiste pour les prochaines réformes. En fait, on va passer toute notre carrière à s'adapter en permanence. J'ai peur pour les jeunes qui arrivent, car je ne connais pas leur capacité d'adaptation tellement on les formate en ESPE
Je ne vois pas pourquoi le snes retournera sa veste.
L'analyse n'est pas la même. Pour les Snes, la réforme qui se prépare sur l'évaluation est à contester mais n'est pas la conséquence de la réforme de la carrière mais une conséquence politique. Avec le même PPCR, rien n'empêche une autre réforme de l'évaluation. D'où la possibilité d'accepter la réforme sur la carrière et de refuser celle de l'évaluation.
Pour d'autres syndicats, ce n'est pas le cas.
Il me semble que pour le gouvernement la réforme est un bloc et que cette option n'existe pas.
Du reste si tu as suivi l'histoire du ppcr Lebranchu avait clamé haut et fort "c'est à prendre ou à laisser" pas d'amendement possible! (bon alors on laisse! non! vous l'aurez quand même! on connaît la suite de cet ultimatum)
- BalthamosDoyen
Réforme de l'évaluation, oui.
D'ailleurs une grande majorité des collègues pense que l'évaluation actuelle n'est pas satisfaisante. Moi le premier. Trop aléatoire, trop couperet. Donc quand un ministre dit qu'il faut réformer quelque chose qui n'est pas accepté.
Après dire qu'il faut une autre évaluation ne suffit pas. Et il faut du concret. Et le concret qui pointe son bout du nez n'est pas satisfaisant.
C'est vrai de dire que la réforme de l'évaluation était annoncée il y a quelque temps mais c'est faux de dire que cette réforme de l'évaluation était annoncée depuis longtemps.
D'ailleurs une grande majorité des collègues pense que l'évaluation actuelle n'est pas satisfaisante. Moi le premier. Trop aléatoire, trop couperet. Donc quand un ministre dit qu'il faut réformer quelque chose qui n'est pas accepté.
Après dire qu'il faut une autre évaluation ne suffit pas. Et il faut du concret. Et le concret qui pointe son bout du nez n'est pas satisfaisant.
C'est vrai de dire que la réforme de l'évaluation était annoncée il y a quelque temps mais c'est faux de dire que cette réforme de l'évaluation était annoncée depuis longtemps.
- BalthazaardVénérable
Lefteris a écrit:Une chose qui ne laisse pas de me surprendre, c'est cet attachement au formalisme, au côté jargonneux, scribouillard, à la mise en forme. Un jour il faut dire "séquence", le lendemain "chapitre", il faut citer les "thématiques", les dominantes, faire des tableaux. lis les affres des stagiaires, ou des jeunes, c'est édifiant. Ce sont à mon avis les retombées de querelles de chapelles , qui pour faire ch.r ceux qui précèdent changent tout le formalisme.Balthazaard a écrit:
C'est surtout une question de caractère, je n'ai pas l'impression de m'être adapté à quoi que ce soit. Je te donne deux exemples "les thèmes" en maths, je n'ai jamais cherché à savoir ce que c'était...bien joué ça n'existe plus!!! Les "problèmes ouverts"...jamais employé ce mot (pour moi en math c'est les trucs genre "conjecture de Goldbach",) dans le secondaire ,sais pas. Ça tombe bien l'inspectrice a dit qu'il fallait plus dire ça mais "problème à prise d'initiative"...je passe sur les "séquences" et autres inventions....Depuis 30 ans et plus, je me contente de 'faire cours", ce n'est déjà pas si facile.
Pourtant, en lettres, ça ne change rien au contenu , aux oeuvres. Pour ma part, je change les titres, et je fais à peu de choses près comme avant . Il y a par exemple "explorer des univers nouveaux", ben tu peux faire comme avant , ce qui s'appelait "Roman d'aventure" :aaq: pareil pour le héros, et aisni de suite. Les auteurs n'avaient sans doute pas prévu le pédagogisme, la gestion managériale, les ambitions de moquettes.
Bon, ceci dit, quand on te supprime ta discipline, qu'on réduit les horaires, il faut bien s'adapter par la force des choses quand même
Et comment! Et cela se vérifie dans tous les domaines, presque toujours, le degré de compétence (au vrai sens de ce terme pas au sens dévoyé que l'on veut nous imposer) est inversement proportionnel à l'intransigeance dans la forme du discours.
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