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- sookieGrand sage
Je ne comprends pas ce veut dire "public fort", "public faible"isabe a écrit:On dit souvent que le privé est l'envers du public.
Quand le public est fort dans une ville, le privé offre une solution pour les élèves en difficulté.
Quand le public est faible, le privé est une alternative aux bons élèves.
Bien sûr, certaines familles feront toujours le choix du privé pour des raisons religieuses ou communautaires. Mais si notre enseignement public tenait mieux la route, il y aurait moins d'élèves inscrits dans le privé.
- CleroliDoyen
Finalement, public et privé souffrent des mêmes maux qui les dépassentPierre-Henri a écrit:
Je parle d'avantage comparatif, évidemment. On peut toujours mieux faire -- sans compter que des lois de plus en plus laxistes, des parents de plus en plus procéduriers nous empêchent quelquefois de prendre des mesures qui seraient nécessaires. La tonne de bureaucratie à remplir pour exclure un élève, avec toujours des risques de plaintes en justice, bride les chefs d'établissement. De cela, le ministère est premier responsable, qui empile les décrets et circulaires destinés à nous retirer nos instruments d'autorité.
Créons des études surveillées payantes dans le public, assorties de la possibilité de virer les récalcitrants (politique pratiquée par le collège privé à côté de mon établissement) et voyons si elles deviennent bruyantes.Pierre-Henri a écrit:Maintenant, anecdote pour anecdote, dans mon bahut, les élèves ont étude surveillée le soir. 150 élèves de quatrième dans une grande salle, après une journée de cours, et ils bossent en silence. Combien d'établissements publics obtiennent-ils pareille discipline ? Honnêtement ?
- amalricuNeoprof expérimenté
Je me souviendrais toujours de la mère de famille qui nous bassinait avec ses mômes : "ouais, vous savez pas y faires avec mes enfants, vous êtes trop nuls, je les mets dans le privé". Ce qui fut fait.
3 semaines plus tard, elle revenait les scolariser chez nous. Le privé lui avait rendu son chèque et ses marmots.
3 semaines plus tard, elle revenait les scolariser chez nous. Le privé lui avait rendu son chèque et ses marmots.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Cleroli a écrit:
Créons des études surveillées payantes dans le public, assorties de la possibilité de virer les récalcitrants (politique pratiquée par le collège privé à côté de mon établissement) et voyons si elles deviennent bruyantes.
La surveillance ne coûte pas si cher et représente, pour les parents, un facteur d'attractivité phénoménal -- à condition qu'elles soient studieuses, ce qui nécessite une direction absolument intraitable sur les questions de discipline.
Pour nous, professeurs, elles nous libèrent aussi du temps de cours, puisque nous organisons nos évaluations sur ces plages horaires. Donc, officiellement, nous n'avons pas plus d'heures de cours que dans le public. Officieusement, si, quand même, parce que nous donnons nos évaluations en dehors de nos heures.
- RendashBon génie
Pierre-Henri a écrit:
Pour nous, professeurs, elles nous libèrent aussi du temps de cours, puisque nous organisons nos évaluations sur ces plages horaires. Donc, officiellement, nous n'avons pas plus d'heures de cours que dans le public. Officieusement, si, quand même, parce que nous donnons nos évaluations en dehors de nos heures.
Et ça, c'est précieux. Je serais prêt à me farcir des surveillances (à condition d'être payé en HSA ou HSE, évidemment :lol: ) juste pour ça.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- HonchampDoyen
sookie a écrit:Je ne comprends pas ce veut dire "public fort", "public faible"isabe a écrit:On dit souvent que le privé est l'envers du public.
Quand le public est fort dans une ville, le privé offre une solution pour les élèves en difficulté.
Quand le public est faible, le privé est une alternative aux bons élèves.
Bien sûr, certaines familles feront toujours le choix du privé pour des raisons religieuses ou communautaires. Mais si notre enseignement public tenait mieux la route, il y aurait moins d'élèves inscrits dans le privé.
"Public fort" : haut de gamme, bon niveau voire très bon/excellent , forte culture de l'entre-soi, ou privé par tradition familiale (En clair, même si un bahut public de bon niveau existe à côté, on n'y met pas son gamin).
Virent parfois facilement les gamins pas dans le moule, surtout si ce ne sont pas des "légitimes du système"(voir plus haut).
Inscrivent parfois les mauvais en candidats libres.
"Public faible" : pas très cher, plutôt une vocation sociale. Jouent un rôle utile à mon sens : pour les familles qui veulent sortir leur môme d'un quartier difficile où l'école public est à la ramasse.
Pour certaines familles qui ont besoin que le gamin soit plus encadré, plus suivi...
Virent moins... Besoin de sous !
Mais virent tout de même (nous en récupérons).
Dans ma ville, profs pressurés pour assurer un tas de choses + communication à outrance : habile ! Car du point de vue matériel, peu d'ordis, pas de TBI...
Par ailleurs, fallait-il faire une étude pour affirmer ça ? (Le titre du fil...)
On le sait tous, non, à part pour le privé "social" ?
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- OlympiasProphète
Idem pour le bac, comme ça, c'est facile d'avoir de super taux de réussite.amalricu a écrit:Dans ma ville, le privé demande aux familles d'inscrire en candidats libres les élèves peu susceptibles d'avoir le Brevet. Véridique.
- bruno09Niveau 10
Dans ma ville d'exercice actuelle, l'un des deux établissements privé trie en fonction du niveau, l'autre pas. Par contre, dans les deux cas, les enquiquineurs sont priés de passer leur chemin.
Dans ma ville d'origine, dans les années 70, le bahut privé était la dernière chance des cancres (si on avait les moyens).
Dans ma ville d'origine, dans les années 70, le bahut privé était la dernière chance des cancres (si on avait les moyens).
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Pour les Italophiles et les Italolâtres: http://www.viaggio-italia.fr
- anndreinaNiveau 4
amalricu a écrit:Je me souviendrais toujours de la mère de famille qui nous bassinait avec ses mômes : "ouais, vous savez pas y faires avec mes enfants, vous êtes trop nuls, je les mets dans le privé". Ce qui fut fait.
3 semaines plus tard, elle revenait les scolariser chez nous. Le privé lui avait rendu son chèque et ses marmots.
Mais dans ce cas précis, le problème ne vient-il pas plus de l'attitude de cette mère que de l'établissement privé?
- ThermoNiveau 7
Je te rejoins, ce qui se passe dans le privé est une conséquence de ce qui se passe dans le public.isabe a écrit:On dit souvent que le privé est l'envers du public.
Quand le public est fort dans une ville, le privé offre une solution pour les élèves en difficulté.
Quand le public est faible, le privé est une alternative aux bons élèves.
Bien sûr, certaines familles feront toujours le choix du privé pour des raisons religieuses ou communautaires. Mais si notre enseignement public tenait mieux la route, il y aurait moins d'élèves inscrits dans le privé.
Le privé n'est pas responsable en lui même, il se nourrit des problèmes du public.
Il faudrait s'attaquer aux problèmes initiaux pas à ses conséquences ( même si elles participent elles mêmes à un cercle vicieux).
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Loi du Management de Weiler : Rien n'est impossible pour celui qui n'a pas à le faire lui-même.
- isabeNiveau 8
établissement public "fort" : de bonne réputation, que l'on ne cherche pas à éviter (que ce soit justifié ou non est un autre débat)sookie a écrit:Je ne comprends pas ce veut dire "public fort", "public faible"isabe a écrit:On dit souvent que le privé est l'envers du public.
Quand le public est fort dans une ville, le privé offre une solution pour les élèves en difficulté.
Quand le public est faible, le privé est une alternative aux bons élèves.
Bien sûr, certaines familles feront toujours le choix du privé pour des raisons religieuses ou communautaires. Mais si notre enseignement public tenait mieux la route, il y aurait moins d'élèves inscrits dans le privé.
établissement public "faible" : de mauvaise réputation
- almuixeNeoprof expérimenté
C'est encore l'invention de l'eau chaude. Il ne faut pas avoir fait polytechnique pour se rendre compte que si le public n'est pas à la hauteur, les familles qui se préoccupent le plus de la scolarité vont mettre leur enfants dans le privé. Et comme ces familles là sont souvent les familles les mieux loties, ce transfert produit de la ségrégation sociale.
Non, le privé n'est pas responsable de la ségrégation sociale. Il la permet seulement. La cause première, c'est la dégradation du système public. Evidemment, c'est plus facile de taper sur le système privé que de se remettre en cause.
Non, le privé n'est pas responsable de la ségrégation sociale. Il la permet seulement. La cause première, c'est la dégradation du système public. Evidemment, c'est plus facile de taper sur le système privé que de se remettre en cause.
- JaneMonarque
Ce qui est un moyen comme un autre d'avoir un taux de réussite exceptionnel et "empêcher" la fuite dans le privé. Mon CDE a très maladroitement évoqué l'idée que nous étions trop exigeants (ce qui revient au même).Leodagan a écrit:amalricu a écrit:Dans ma ville, le privé demande aux familles d'inscrire en candidats libres les élèves peu susceptibles d'avoir le Brevet. Véridique.
Honteux.
Dans mon collège public, la CDE voulait truquer les moyennes du contrôle continu. Véridique !
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- ycombeMonarque
Les CDE ont une prime sur la réalisation du contrat d'objectif de l'établissement, qui comprend notamment des objectifs chiffrés sur la réussite au DNB. Ne cherche pas plus loin.Jane a écrit:Ce qui est un moyen comme un autre d'avoir un taux de réussite exceptionnel et "empêcher" la fuite dans le privé. Mon CDE a très maladroitement évoqué l'idée que nous étions trop exigeants (ce qui revient au même).Leodagan a écrit:amalricu a écrit:Dans ma ville, le privé demande aux familles d'inscrire en candidats libres les élèves peu susceptibles d'avoir le Brevet. Véridique.
Honteux.
Dans mon collège public, la CDE voulait truquer les moyennes du contrôle continu. Véridique !
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- JaneMonarque
ycombe a écrit:Les CDE ont une prime sur la réalisation du contrat d'objectif de l'établissement, qui comprend notamment des objectifs chiffrés sur la réussite au DNB. Ne cherche pas plus loin.Jane a écrit:Ce qui est un moyen comme un autre d'avoir un taux de réussite exceptionnel et "empêcher" la fuite dans le privé. Mon CDE a très maladroitement évoqué l'idée que nous étions trop exigeants (ce qui revient au même).Leodagan a écrit:amalricu a écrit:Dans ma ville, le privé demande aux familles d'inscrire en candidats libres les élèves peu susceptibles d'avoir le Brevet. Véridique.
Honteux.
Dans mon collège public, la CDE voulait truquer les moyennes du contrôle continu. Véridique !
Cela me conforte dans l'idée de ne pas accéder à sa demande alors Chacun doit obtenir la note qu'il mérite et non pas la note que le CDE souhaiterait lui voir attribuer nanmého !
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- DhaiphiGrand sage
Peut-être doit-on ajouter "le niveau" : quand le niveau dans le public est élevé, quand le niveau dans le public est faible.sookie a écrit:Je ne comprends pas ce veut dire "public fort", "public faible"
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- CleroliDoyen
Le privé bénéfice de certains droits qui lui permettent d'échapper en partie à la dégradation vécue par le public. Chaque structure a ses propres règles de fonctionnement et celles-ci participent à la ségrégation sociale. Ainsi, si le privé peut imposer des heures de surveillance en dehors des heures de cours pour y organiser, notamment, des évaluations et libérer davantage de temps pour les cours, c'est juste impossible dans le public. De même, si un enfant pose problème et que sa famille ne fait rien pour y remédier, le privé peut lui montrer la porte de sortie, pas le public (c'est le cas d'un de mes élèves de 2de cette année : il vient du privé mais on l'a gentiment prié d'aller s'inscrire dans le public .... et depuis la rentrée, je ne compte le nombre de réunions à son sujet).almuixe a écrit:C'est encore l'invention de l'eau chaude. Il ne faut pas avoir fait polytechnique pour se rendre compte que si le public n'est pas à la hauteur, les familles qui se préoccupent le plus de la scolarité vont mettre leur enfants dans le privé. Et comme ces familles là sont souvent les familles les mieux lotis, ce transfert produit de la ségrégation sociale.
Non, le privé n'est pas responsable de la ségrégation sociale. Il la permet seulement. La cause première, c'est la dégradation du système public. Evidemment, c'est plus facile de taper sur le système privé que de se remettre en cause.
- DhaiphiGrand sage
Il serait grand temps que l'on mette fin à cette disparité.Cleroli a écrit:De même, si un enfant pose problème et que sa famille ne fait rien pour y remédier, le privé peut lui montrer la porte de sortie, pas le public (c'est le cas d'un de mes élèves de 2de cette année : il vient du privé mais on l'a gentiment prié d'aller s'inscrire dans le public .... et depuis la rentrée, je ne compte le nombre de réunions à son sujet).
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J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- Pierre-HenriHabitué du forum
Cleroli a écrit: Ainsi, si le privé peut imposer des heures de surveillance en dehors des heures de cours pour y organiser, notamment, des évaluations et libérer davantage de temps pour les cours, c'est juste impossible dans le public.
Pourquoi est-ce impossible ? Y'a-t-il une raison légale qui l'interdirait ? Et qu'on n'utilise pas l'argent comme argument. Cela coûterait une fraction de ce que coûtent les gadgets pédagogiques divers et variés sous lesquels on noie les élèves.
Si le public n'organise pas d'études surveillées, ce n'est pas par manque de moyens. C'est par idéologie. C'est parce qu'un élève qui travaille seul à sa table en silence n'est pas assez innovant, pas assez connecté, pas assez numérique, pas assez pédago, pas assez vivrensemblesque et pas assez travaildegroupatif. Le café pédagogique, le monde et Nousvousils ne se déplaceront jamais pour voir mes élèves travailler dans le calme, seuls face à leurs leçons. Le rectorat et les chercheurs en sciences de l'éducation considèreront toujours avec dédain une pratique aussi horriblement réactionnaire et traditionnelle. Et pourtant, hé ben, ça marche.
- isabeNiveau 8
isabe a écrit:établissement public "fort" : de bonne réputation, que l'on ne cherche pas à éviter (que ce soit justifié ou non est un autre débat)sookie a écrit:Je ne comprends pas ce veut dire "public fort", "public faible"isabe a écrit:On dit souvent que le privé est l'envers du public.
Quand le public est fort dans une ville, le privé offre une solution pour les élèves en difficulté.
Quand le public est faible, le privé est une alternative aux bons élèves.
Bien sûr, certaines familles feront toujours le choix du privé pour des raisons religieuses ou communautaires. Mais si notre enseignement public tenait mieux la route, il y aurait moins d'élèves inscrits dans le privé.
établissement public "faible" : de mauvaise réputation
je reformule
Quand l'établissement public est un établissement de bon niveau dans une ville, le privé offre une solution pour les élèves en difficulté.
Quand l'établissement public est un établissement de faible niveau, le privé est une alternative aux bons élèves.
D'où la nécessité pour le système public de se remettre en question aussi.
- isabeNiveau 8
Je suis d'accord.Pierre-Henri a écrit:
Si le public n'organise pas d'études surveillées, ce n'est pas par manque de moyens. C'est par idéologie. C'est parce qu'un élève qui travaille seul à sa table en silence n'est pas assez innovant, pas assez connecté, pas assez numérique, pas assez pédago, pas assez vivrensemblesque et pas assez travaildegroupatif. Le café pédagogique, le monde et Nousvousils ne se déplaceront jamais pour voir mes élèves travailler dans le calme, seuls face à leurs leçons. Le rectorat et les chercheurs en sciences de l'éducation considèreront toujours avec dédain une pratique aussi horriblement réactionnaire et traditionnelle. Et pourtant, hé ben, ça marche.
Et aussi parce que ça pourrait faire râler les parents.
- CleroliDoyen
Commençons déjà par rétablir les options dans le public, à l'image de ce que fait le privé Tout est fait pour dézinguer le public.Dhaiphi a écrit:Il serait grand temps que l'on mette fin à cette disparité.Cleroli a écrit:De même, si un enfant pose problème et que sa famille ne fait rien pour y remédier, le privé peut lui montrer la porte de sortie, pas le public (c'est le cas d'un de mes élèves de 2de cette année : il vient du privé mais on l'a gentiment prié d'aller s'inscrire dans le public .... et depuis la rentrée, je ne compte le nombre de réunions à son sujet).
- ysabelDevin
Voltigeur a écrit:"Le privé en partie responsable de la ségrégation sociale au collège" : ou de l'art médiatique d'inverser causes et conséquences...
Tu m'as pris les mots de la bouche. Si l'école publique offrait encore un vrai service de qualité partout, les gens n'iraient pas ailleurs.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- DhaiphiGrand sage
Tout ce qui participera à résoudre ce problème sera le bienvenu naturellement...Cleroli a écrit:Commençons déjà par rétablir les options dans le public
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J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
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- kioupsPBTHabitué du forum
Pierre-Henri a écrit:
Si le public n'organise pas d'études surveillées, ce n'est pas par manque de moyens. C'est par idéologie.
Certes, mais les établissements n'ont pas le choix. Le problème vient de plus haut...
- DhaiphiGrand sage
Et "le plus haut" a une vision quelque peu différente du mot "qualité".kioupsPBT a écrit:Certes, mais les établissements n'ont pas le choix. Le problème vient de plus haut...
"Si l'école publique offrait encore un vrai service de qualité partout, les gens n'iraient pas ailleurs."
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
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[Alain Souchon]
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