Re: Stéphane Furina, le retour.

par Equipe de modération Ven 28 Oct 2016 - 21:01

JEMS a écrit:Par contre, je suis intervenu pour modérer certains propos. Même si l'on aime pas ce monsieur, nous pouvons rester courtois et ne pas l'attaquer sur son nom de famille.

Petite piqûre de rappel...

par ycombe Ven 28 Oct 2016 - 21:28

anonyme 59740 a écrit:
Berck est la dernière commune de l'académie où le Recteur pouvait le nommer.
A quelques kilomètres de Berck, on est dans la Somme où seule notre Ministre avait pouvoir de le nommer.
Alors il a trouvé la solution : aller se plaindre à la Médecine du Rectorat !
Et se mettre en arrêt de maladie (pour usure prématurée, vu la longueur du trajet qui lui était imposé)

Le rectorat ne lui a pas rappelé l'obligation faite aux fonctionnaires d'habiter dans l'agglomération de leur affectation?

par archeboc Ven 28 Oct 2016 - 21:55

ycombe a écrit:Le rectorat ne lui a pas rappelé l'obligation faite aux fonctionnaires d'habiter dans l'agglomération de leur affectation?

Obligation qu'efface le droit à la vie familiale, si le conjoint est installé ailleurs.

par Philomène87 Ven 28 Oct 2016 - 22:36

Mais ce type est une caricature à lui tout seul ! Il se moque des profs qui bénéficient d' "arrêts bidon" et en fait tout un livre !! Et son arrêt à lui, alors, c'est quoi ?
C'est à croire qu'il a envie d'illustrer ses idées par son propre exemple...

par neocdt Ven 28 Oct 2016 - 22:49

Petit HS : c'est quoi cette histoire des 27% de la MGEN ? Je croyais qu'elle mettait le complément lorsqu'on dépassait les 3 mois...

par stefmexico Ven 28 Oct 2016 - 23:17

Je crois que ce n'est que 23% du salaire.

par neocdt Ven 28 Oct 2016 - 23:44

stefmexico a écrit:Je crois que ce n'est que 23% du salaire.

Mince, j'ai toujours cru qu'elle mettait 50%...

par stefmexico Sam 29 Oct 2016 - 0:08

eh non ce serait vraiment très généreux!!!!!

par anonyme 59740 Sam 29 Oct 2016 - 8:40

La MGEN complète votre traitement garanti par l’Administration par une Allocation journalière, à hauteur de 77 % de votre traitement brut. Ces allocations journalières ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu.
En clair, cela correspond en gros à 90 % de votre net, après diminution de votre impôt sur le revenu l'année suivante. Mais il faut attendre un an pour en voir les bénéfices.

par Gilles B. Sam 29 Oct 2016 - 9:30

Oui mais cela dépend du niveau d'imposition !
Certains ménages de profs ne sont pas imposables et dans ce cas on descend à combien en % réel du net par la seule intervention de la mgen ?
Dans le cadre d'une communication honnête ( une information "mutualiste" me souffle mon oreillette ), c'est ce pourcentage qui devrait être mis en avant !

par Daphné Sam 29 Oct 2016 - 11:31

ycombe a écrit:

anonyme 59740 a écrit:
Berck est la dernière commune de l'académie où le Recteur pouvait le nommer.
A quelques kilomètres de Berck, on est dans la Somme où seule notre Ministre avait pouvoir de le nommer.
Alors il a trouvé la solution : aller se plaindre à la Médecine du Rectorat !
Et se mettre en arrêt de maladie (pour usure prématurée, vu la longueur du trajet qui lui était imposé)

Le rectorat ne lui a pas rappelé l'obligation faite aux fonctionnaires d'habiter dans l'agglomération de leur affectation?

Cela fait longtemps que c'est terminé !

Exemple : mon conjoint est nommé et habite donc dans sa commune d'affectation. Je suis tenue de résider au domicile conjugal - oui c'est la loi.
Je demande un RC et une affectation dans cette commune, on me nomme plus loin. OK c'est la règle mais je fais les trajets.
C'est ce que j'ai répondu il y a plus de trente ans au CDE qui me sortait cette vieille obligation....... Twisted Evil

En début de carrière - début des années 70 - je devais demander une autorisation de résider ne serait-ce que dans la commune voisine, mais cela a vite arrêté. Comment feraient les couples qui sont dans le même département mais quand même éloignés de leur affectation ?

Bonsoir,

je déterre ce topic parce que je suis tombé sur cette info par hasard :

"Stéphane Furina condamné par le tribunal de Dunkerque"

Lien ici : https://www.deltafm.fr/info-locale/region/nord/dunkerquois/dunkerque/stephane-furina-condamne-par-le-tribunal-de-dunkerque/

C'est bien, ça va permettre à ses suiveurs de créer de nouvelles pancartes "Je suis Stéphane Furina", sur fond noir, comme ils l'avaient fait lorsqu'il avait été sanctionné par le Rectorat.

Sinon, j'aime beaucoup le titre que lui donnent les journalistes : "écrivain".
Je sais que le niveau baisse, mais nous n'en sommes pas encore là quand même...

Philomène87 a écrit:Idem, j'ai connu les 3h de trajets quotidiens pendant 1 an.
Et puis se mettre en arrêt pour une histoire de trajets, voilà bien un motif qui pourrait être classé dans ceux que Furina appelle "bidons". Qu'on soit hyper épuisé par autant de route et que l'on soit vraiment obligé de se mettre en arrêt, oui. Mais lui, apparemment, n'a même pas essayé. Et quand on est en arrêt, on est censé être malade, non ? Il a l'air bien malade, lui...
En fait il est juste en train d'illustrer la caricature qu'il dresse des arrêts "bidons". Ce type est une honte pour la profession.

Nous avons une obligation de résidence. Les CDE ne l'appliquent tant que chacun fait son boulot sans la respecter. M. GREGERPOGUGR (puisqu'on ne peut prononcer son nom) n'avait qu'à respecter cette obligation de résidence et il n'aurait pas été aussi "épuisé".

Philomène87 a écrit:Si, il l'a dit ouvertement : il s'est fait insulter par des profs quand il était gosse. C'est donc une sorte de revanche malsaine.

Je me suis pris des baffes par des professeurs, s'il veut apaiser ma soif de revanche, qu'il vienne me voir.

Jacq a écrit:

Philomène87 a écrit:Idem, j'ai connu les 3h de trajets quotidiens pendant 1 an.
Et puis se mettre en arrêt pour une histoire de trajets, voilà bien un motif qui pourrait être classé dans ceux que Furina appelle "bidons". Qu'on soit hyper épuisé par autant de route et que l'on soit vraiment obligé de se mettre en arrêt, oui. Mais lui, apparemment, n'a même pas essayé. Et quand on est en arrêt, on est censé être malade, non ? Il a l'air bien malade, lui...
En fait il est juste en train d'illustrer la caricature qu'il dresse des arrêts "bidons". Ce type est une honte pour la profession.

Nous avons une obligation de résidence. Les CDE ne l'appliquent tant que chacun fait son boulot sans la respecter. M. GREGERPOGUGR (puisqu'on ne peut prononcer son nom) n'avait qu'à respecter cette obligation de résidence et il n'aurait pas été aussi "épuisé".

Non ça n'existe plus depuis longtemps et heureusement !

archeboc a écrit:

ycombe a écrit:Le rectorat ne lui a pas rappelé l'obligation faite aux fonctionnaires d'habiter dans l'agglomération de leur affectation?

Obligation qu'efface le droit à la vie familiale, si le conjoint est installé ailleurs.

Oui, ok, mais c'est alors un choix personnel par rapport à son affectation et celle du conjoint. A lui de choisir. Je connais des situations bien plus tristes que la sienne, sans arrêt, sans possibilité de mutation à l'inter (et pas à l'intra). Donc non, je ne vais pas pleurer pour un pratiquant de la démagogie la plus basse envers les élèves et qui vient maintenant se plaindre. L'incompréhension vient du fait qu'il soit toujours titulaire d'un poste.

Cath a écrit:

Jacq a écrit:

Philomène87 a écrit:Idem, j'ai connu les 3h de trajets quotidiens pendant 1 an.
Et puis se mettre en arrêt pour une histoire de trajets, voilà bien un motif qui pourrait être classé dans ceux que Furina appelle "bidons". Qu'on soit hyper épuisé par autant de route et que l'on soit vraiment obligé de se mettre en arrêt, oui. Mais lui, apparemment, n'a même pas essayé. Et quand on est en arrêt, on est censé être malade, non ? Il a l'air bien malade, lui...
En fait il est juste en train d'illustrer la caricature qu'il dresse des arrêts "bidons". Ce type est une honte pour la profession.

Nous avons une obligation de résidence. Les CDE ne l'appliquent tant que chacun fait son boulot sans la respecter. M. GREGERPOGUGR (puisqu'on ne peut prononcer son nom) n'avait qu'à respecter cette obligation de résidence et il n'aurait pas été aussi "épuisé".

Non ça n'existe plus depuis longtemps et heureusement !

Si si, elle existe encore, en tous cas pour les enseignants chercheurs ; elle est même fixée à 30 km (Lien)
Edit : il y a une tolérance plus grande, manifestement, pour les enseignants des 1er et second degrés (Lien)

Article 13 de la déclaration universelle des droits de l'homme, alinéa 1 : "Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État."

Poupoutch a écrit:

Cath a écrit:

Jacq a écrit:

Philomène87 a écrit:Idem, j'ai connu les 3h de trajets quotidiens pendant 1 an.
Et puis se mettre en arrêt pour une histoire de trajets, voilà bien un motif qui pourrait être classé dans ceux que Furina appelle "bidons". Qu'on soit hyper épuisé par autant de route et que l'on soit vraiment obligé de se mettre en arrêt, oui. Mais lui, apparemment, n'a même pas essayé. Et quand on est en arrêt, on est censé être malade, non ? Il a l'air bien malade, lui...
En fait il est juste en train d'illustrer la caricature qu'il dresse des arrêts "bidons". Ce type est une honte pour la profession.

Nous avons une obligation de résidence. Les CDE ne l'appliquent tant que chacun fait son boulot sans la respecter. M. GREGERPOGUGR (puisqu'on ne peut prononcer son nom) n'avait qu'à respecter cette obligation de résidence et il n'aurait pas été aussi "épuisé".

Non ça n'existe plus depuis longtemps et heureusement !

Si si, elle existe encore, en tous cas pour les enseignants chercheurs ; elle est même fixée à 30 km (Lien)
Edit : il y a une tolérance plus grande, manifestement, pour les enseignants des 1er et second degrés (Lien)

Non, l'arrêt du Conseil d’État cité dans la réponse du MENESR dit bien autre chose : qu'il n'est pas possible de contraindre les EC à résider dans leur ville d'exercice, et, dans les deux cas sur lesquels le Conseil d’État est appelé à se prononcer, celui-ci affirme que la distance de 30 km (qui était celle des dossiers examinés) "ne présentait pas un caractère anormal". Il n'énonce absolument pas de distance maximale résidence-lieu d'exercice.

RogerMartin a écrit:

Poupoutch a écrit:

Cath a écrit:

Jacq a écrit:

Nous avons une obligation de résidence. Les CDE ne l'appliquent tant que chacun fait son boulot sans la respecter. M. GREGERPOGUGR (puisqu'on ne peut prononcer son nom) n'avait qu'à respecter cette obligation de résidence et il n'aurait pas été aussi "épuisé".

Non ça n'existe plus depuis longtemps et heureusement !

Si si, elle existe encore, en tous cas pour les enseignants chercheurs ; elle est même fixée à 30 km (Lien)
Edit : il y a une tolérance plus grande, manifestement, pour les enseignants des 1er et second degrés (Lien)

Non, l'arrêt du Conseil d’État cité dans la réponse du MENESR dit bien autre chose : qu'il n'est pas possible de contraindre les EC à résider dans leur ville d'exercice, et, dans les deux cas sur lesquels le Conseil d’État est appelé à se prononcer, celui-ci affirme que la distance de 30 km (qui était celle des dossiers examinés) "ne présentait pas un caractère anormal". Il n'énonce absolument pas de distance maximale résidence-lieu d'exercice.

Il est tout à fait possible que j'aie mal lu hier soir, en effet. J'ai cherché un texte car je me souvenais que, dans une audition, il m'avait été annoncé que l'université obligeait le candidat à déménager dans un rayon de 30km autour du campus, textes de loi à l'appui... (ceci étant, j'avais pas été prise alors...)

He's back! woohoo

Stéphane Furina, le retour. - Page 4 Furina10

Source :

Personnellement, ma seule absence à ce jour concerne un cours qui n'avait pas lieu à la même heure selon qu'on était en semaine A ou semaine B. Je me suis trompé une fois.
J'ai par contre souvenir de ma prof d'anglais de terminale qui était restée absente plusieurs mois, non remplacée, en congé maladie... Sans doute pour de bonnes raisons... Un beau jour, elle est revenue... Le lendemain, elle était en grève... Sans doute pour de bonnes raisons... Il n'y avait que deux professeurs en grève dans tout l'établissement, et c'était l'une des deux ! Elle nous expliquait qu'avec son salaire de prof elle n'avait pas de quoi acheter un dictionnaire français-anglais. Enfin bref... Ensuite elle a eu de nombreuses absences... Sans doute pour de bonnes raisons. Quand elle n'était pas absente, elle passait le cours à nous raconter sa vie et à se plaindre... La direction expliquait qu'ils étaient conscients de ce que cette dame était un peu spéciale mais qu'on ne pouvait pas virer un professeur...

Exploser a écrit:Personnellement, ma seule absence à ce jour concerne un cours qui n'avait pas lieu à la même heure selon qu'on était en semaine A ou semaine B. Je me suis trompé une fois.
J'ai par contre souvenir de ma prof d'anglais de terminale qui était restée absente plusieurs mois, non remplacée, en congé maladie... Sans doute pour de bonnes raisons... Un beau jour, elle est revenue... Le lendemain, elle était en grève... Sans doute pour de bonnes raisons... Il n'y avait que deux professeurs en grève dans tout l'établissement, et c'était l'une des deux ! Elle nous expliquait qu'avec son salaire de prof elle n'avait pas de quoi acheter un dictionnaire français-anglais. Enfin bref... Ensuite elle a eu de nombreuses absences... Sans doute pour de bonnes raisons. Quand elle n'était pas absente, elle passait le cours à nous raconter sa vie et à se plaindre... La direction expliquait qu'ils étaient conscients de ce que cette dame était un peu spéciale mais qu'on ne pouvait pas virer un professeur...

On n'a pas besoin que tu joues les Furina.

C'est ce que j'allais dire. Par ailleurs :

Exploser a écrit:Personnellement, ma seule absence à ce jour concerne un cours qui n'avait pas lieu à la même heure selon qu'on était en semaine A ou semaine B. Je me suis trompé une fois.

Il serait de bon goût de te présenter, parce qu'à part quelques opinions jetées ici ou là sur les fils chauds du moment, on ne sait à peu près rien de ton profil. Dans le cas présent, une seule absence en 3 ans de carrière, ce n'est pas tout à fait pareil qu'en 25 ans, encore qu'au fond on se fiche bien de savoir combien de fois tel enseignant a été absent dans sa vie, qu'il soit débutant ou vétéran. Tant mieux pour toi si tu n'as pas encore eu à être arrêté par un médecin ; il est fort probable que cela arrive un jour ou l'autre, même si je te souhaite la meilleure santé possible.

Exploser a écrit:Il n'y avait que deux professeurs en grève dans tout l'établissement, et c'était l'une des deux !

Je comprends bien le point d'exclamation, c'est en effet surprenant voire scandaleux : tout le monde sait que le droit constitutionnel à la grève ne concerne pas ceux et celles qui ont eu trop d'absences. À la limite on ne peut pas le leur retirer, mais il reste de bon ton de s'en étonner.

Exploser a écrit:
La direction expliquait qu'ils étaient conscients de ce que cette dame était un peu spéciale mais qu'on ne pouvait pas virer un professeur...

Là, en revanche, j'ai du mal à penser que le propos rapporté soit exact.
La direction vous racontait ça en tant qu'élèves à quelle époque exactement ?