le SNES a donc voté l'accord sur le PPCR

Ouais... que dire à part que la plupart des commentaires manquent sérieusement de discernement?
Si le Snes pense que certaines avancées sont positives et que d'autres ne le sont pas, c'est quand même son droit ! Par exemple, quand on lit son positionnement sur la nouvelle évaluation des profs : la fin des vitesses à l'intérieur des échelons est un pas en avant vers une évolution de carrière à rythme unique. Contrairement à certains syndicats, le Snes n'est pas pour une évaluation au "mérite" (que prône la droite comme valeur) mais pour une même évolution pour tous. Je ne vois pas le problème, c'est dans leur logique. Par ailleurs, il conteste les entretiens avec le chef et l'inspecteur qui auront lieu deux fois dans la carrière des profs, en craignant un renforcement du pouvoir du chef. Je ne vois toujours pas le problème.
Par contre, je comprends moins quand "AsarteLilith" (visiblement amoureuse des lettres classiques) perd la mémoire sur la longue lutte menée par le Snes contre la réforme (peut-être as-tu fait toutes les grèves reconductibles, dans ce cas je retire ma question) ? Quand à l'argument de "tschai" qui consiste à dénigrer une position au motif qu'elle a été signée avec le Sgen et l'Unsa, ça manque d'arguments. Ce n'était pas le cas pour la réforme (signée par l'Unsa), notamment à cause de la plus grande "autonomie" des établissement que la réforme permet. Tiens tiens, c'est cette même "autonomie" que l'on retrouve dans les programmes de campagne à droite...

SNES a écrit:Ils seront ensuite complétés par des arrêtés portant notamment sur les modalités et les critères d’évaluation des personnels, sujets non traités dans les décrets. À la demande expresse du SNES-FSU, les élus en CTM seront consultés sur chaque projet d'arrêté.

D'après le message qu'ils ont envoyé, la question de l'évaluation n'a pas été débattue au CTM et elle sera discutée plus tard... mais j'ai peu d'illusion sur leur positionnement...

Athena nike a écrit:
Par contre, je comprends moins quand "AsarteLilith" (visiblement amoureuse des lettres classiques) perd la mémoire sur la longue lutte menée par le Snes contre la réforme (peut-être as-tu fait toutes les grèves reconductibles, dans ce cas je retire ma question) ? Quand à l'argument de "tschai" qui consiste à dénigrer une position au motif qu'elle a été signée avec le Sgen et l'Unsa, ça manque d'arguments. Ce n'était pas le cas pour la réforme (signée par l'Unsa), notamment à cause de la plus grande "autonomie" des établissement que la réforme permet. Tiens tiens, c'est cette même "autonomie" que l'on retrouve dans les programmes de campagne à droite...

J'ai fait toutes les grèves auxquelles le SNES a appelé, il n'y en a pas eu tant que ça... et ils ont refusé par DEUX fois de lancer une des seules actions pouvant être médiatiques, le boycott du brevet. Quant au lien avec l'UNSA et le SGEN, il est évident dans les méthodes : on négocie avec la ministre SANS lancer de mobilisation, en catimini... c'est la méthode de tous les syndicats réformistes (ou d'accompagnement).

Bonsoir Athena : non, je n'ai pas perdu la mémoire, et j'ai fait quelques grèves. Mais j'aurais apprécié une ligne moins "conciliante" par moments je trouve. Après, j'ai conscience que je ne suis pas militante, ni très politisée, et il s'agit de mon simple avis. J'ai juste trouvé que d'autres syndicats étaient plus virulents, d'où mon hésitation.

(pourquoi 'visiblement amoureuse des lettres classiques" ? En fait, je SUIS LC !)

Quant aux syndicats qui prennent en campagne... c'est bien tôt pour les élections professionnelles "Shere Khan". On se rattrape à ce qu'on peut pour défendre son syndicat en deux lettres historiquement financé par les américains. Autant dire un vrai syndicat de lutte...

Bonsoir AsarteLilith : C'était pour "Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche." !

Athena nike a écrit:Ouais... que dire à part que la plupart des commentaires manquent sérieusement de discernement?
Si le Snes pense que certaines avancées sont positives et que d'autres ne le sont pas, c'est quand même son droit ! Par exemple, quand on lit son positionnement sur la nouvelle évaluation des profs : la fin des vitesses à l'intérieur des échelons est un pas en avant vers une évolution de carrière à rythme unique. Contrairement à certains syndicats, le Snes n'est pas pour une évaluation au "mérite" (que prône la droite comme valeur) mais pour une même évolution pour tous. Je ne vois pas le problème, c'est dans leur logique. Par ailleurs, il conteste les entretiens avec le chef et l'inspecteur qui auront lieu deux fois dans la carrière des profs, en craignant un renforcement du pouvoir du chef. Je ne vois toujours pas le problème.
Par contre, je comprends moins quand "AsarteLilith" (visiblement amoureuse des lettres classiques) perd la mémoire sur la longue lutte menée par le Snes contre la réforme (peut-être as-tu fait toutes les grèves reconductibles, dans ce cas je retire ma question) ? Quand à l'argument de "tschai" qui consiste à dénigrer une position au motif qu'elle a été signée avec le Sgen et l'Unsa, ça manque d'arguments. Ce n'était pas le cas pour la réforme (signée par l'Unsa), notamment à cause de la plus grande "autonomie" des établissement que la réforme permet. Tiens tiens, c'est cette même "autonomie" que l'on retrouve dans les programmes de campagne à droite...

Bon, là, je vais être clair, le SNES a été d'une mollesse incroyable sur l'opposition à cette réforme pitoyable, à part quelques sections locales très investies, l'appareil a tout fait pour que la mobilisation ne dépasse pas un certain seuil de 'tolérance'.
Il aurait fallu être bien plus pugnace, les collègues étaient très remontés et... pschhhitttt, l'intersyndicale a déçu tout le monde, et on est tous dans nos collèges à pâtir de ce manque de résistance. La déclaration ahurissante de Mme Rollet (du genre : 'On espère que dans 20 ou 30 ans tout le monde passera à la classe exceptionnelle') ayant été la cerise sur le gateau.

Athena nike a écrit:
Si le Snes pense que certaines avancées sont positives et que d'autres ne le sont pas, c'est quand même son droit ! 

C'est son droit, et on est en droit de penser que peu de choses sont positives dans cette réforme, qui est globalement faite contre le statut de la FP et les disciplines. Si on en est à se réjouir que le SNES sauve quelques meubles, on est aussi en droit de trouver cela immensément triste.

Athena nike a écrit:Bonsoir AsarteLilith : C'était pour "Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche." !

Même si j'ai pas mal perdu depuis la fac, je ne peux pas ne pas y tenir et j'ai pleuré pendant 2 jours devant mon écran avec cette réforme.

Roumégueur Ier a écrit:

Bon, là, je vais être clair, le SNES a été d'une mollesse incroyable sur l'opposition à cette réforme pitoyable, à part quelques sections locales très investies, l'appareil a tout fait pour que la mobilisation ne dépasse pas un certain seuil de 'tolérance'.
Il aurait fallu être bien plus pugnace, les collègues étaient très remontés et... pschhhitttt, l'intersyndicale a déçu tout le monde, et on est tous dans nos collèges à pâtir de ce manque de résistance. La déclaration ahurissante de Mme Rollet (du genre : 'On espère que dans 20 ou 30 ans tout le monde passera à la classe exceptionnelle') ayant été la cerise sur le gateau.

Chaque fois que j'ai vu Rollet dans une émission de TV,  ou que je l'ai entendue à la radio, je l'ai toujours trouvée d'une mollesse absolue...
Comment est-elle arrivée à ce niveau en étant aussi peu dynamique ?
Comment peut-elle s'y maintenir ?

Athena nike a écrit:Ouais... que dire à part que la plupart des commentaires manquent sérieusement de discernement?
Quand à l'argument de "tschai" qui consiste à dénigrer une position au motif qu'elle a été signée avec le Sgen et l'Unsa, ça manque d'arguments. Ce n'était pas le cas pour la réforme (signée par l'Unsa), notamment à cause de la plus grande "autonomie" des établissement que la réforme permet. Tiens tiens, c'est cette même "autonomie" que l'on retrouve dans les programmes de campagne à droite...

Drôle de commentaire. Etes-vous aveugle au positionnement de nombreuses sections académiques du SNES, qui ont alerté leur direction du danger de cette signature? J'ai constaté en 28 années de syndiqué au SNES que UA en étouffait de plus en plus le fonctionnement. J'en tire les conséquences qui s'imposent, selon moi.

Moi non plus je ne perds pas la mémoire, et je me souviens bien qu'en 2015, le SNES s'est abstenu sur la réforme de notre statut, permettant ainsi le passage de cette merveilleuse réforme, qui inclut désormais dans notre temps de travail toutes les tâches annexes qui s'empilent d'année en année, sans limite horaire. Merci les mous du genou, qui font semblant d'être un syndicat.

dryade a écrit:Moi non plus je ne perds pas la mémoire, et je me souviens bien qu'en 2015, le SNES s'est abstenu sur la réforme de notre statut, permettant ainsi le passage de cette merveilleuse réforme, qui inclut désormais dans notre temps de travail toutes les tâches annexes qui s'empilent d'année en année, sans limite horaire. Merci les mous du genou, qui font semblant d'être un syndicat.

L'appel de Bobigny, les statuts, le PPCR, une entrée tardive en lutte contre la réforme, ça commence à faire beaucoup pour croire à la bonne foi.
J'ai quand même espéré jusqu'au dernier moment, vu les  réactions d'une partie de la base, mais là ... .

J'avais peu d'espoir... au mieux ils se seraient abstenus, comme sur le statut (ce qui est tout de même bien pratique après, en cas de pépin). Finalement c'est plus clair comme ça.

J'ai croisé beaucoup de syndiqués au SNES dans ma carrière, certains très investis dans la défense de leurs collègues, mais j'ai de plus en plus de mal à associer ce syndicat à un quelconque esprit de lutte pour les droits des profs.

Honchamp a écrit:

Roumégueur Ier a écrit:

Bon, là, je vais être clair, le SNES a été d'une mollesse incroyable sur l'opposition à cette réforme pitoyable, à part quelques sections locales très investies, l'appareil a tout fait pour que la mobilisation ne dépasse pas un certain seuil de 'tolérance'.
Il aurait fallu être bien plus pugnace, les collègues étaient très remontés et... pschhhitttt, l'intersyndicale a déçu tout le monde, et on est tous dans nos collèges à pâtir de ce manque de résistance. La déclaration ahurissante de Mme Rollet (du genre : 'On espère que dans 20 ou 30 ans tout le monde passera à la classe exceptionnelle') ayant été la cerise sur le gateau.

Chaque fois que j'ai vu Rollet dans une émission de TV,  ou que je l'ai entendue à la radio, je l'ai toujours trouvée d'une mollesse absolue...
Comment est-elle arrivée à ce niveau en étant aussi peu dynamique ?
Comment peut-elle s'y maintenir ?

Complètement d'accord avec toi. Je ne comprends non plus comment elle a pu accéder à un tel poste. Elle n'affiche, je le dis sans méchanceté, aucune énergie. C'est comme si elle était débutante. C'est incompréhensible, à moins qu'au contraire, elle ne soit représentative pour le SNES d'une conception idéale et particulière de militer.

Athena nike a écrit:Quant aux syndicats qui prennent en campagne... c'est bien tôt pour les élections professionnelles "Shere Khan". On se rattrape à ce qu'on peut pour défendre son syndicat en deux lettres historiquement financé par les américains. Autant dire un vrai syndicat de lutte...

Oui, parfaitement, on se rattrape à ce qu'on peut. Et être une fois de plus du côté de l'UNSA et du SGEN, je repère que ça suffit pour être un argument.
Cordialement.

Leclochard a écrit:

Honchamp a écrit:

Roumégueur Ier a écrit:

Bon, là, je vais être clair, le SNES a été d'une mollesse incroyable sur l'opposition à cette réforme pitoyable, à part quelques sections locales très investies, l'appareil a tout fait pour que la mobilisation ne dépasse pas un certain seuil de 'tolérance'.
Il aurait fallu être bien plus pugnace, les collègues étaient très remontés et... pschhhitttt, l'intersyndicale a déçu tout le monde, et on est tous dans nos collèges à pâtir de ce manque de résistance. La déclaration ahurissante de Mme Rollet (du genre : 'On espère que dans 20 ou 30 ans tout le monde passera à la classe exceptionnelle') ayant été la cerise sur le gateau.

Chaque fois que j'ai vu Rollet dans une émission de TV,  ou que je l'ai entendue à la radio, je l'ai toujours trouvée d'une mollesse absolue...
Comment est-elle arrivée à ce niveau en étant aussi peu dynamique ?
Comment peut-elle s'y maintenir ?

Complètement d'accord avec toi. Je ne comprends non plus comment elle a pu accéder à un tel poste. Elle n'affiche, je le dis sans méchanceté, aucune énergie. C'est comme si elle était débutante. C'est incompréhensible, à moins qu'au contraire, elle ne soit représentative pour le SNES d'une conception idéale et particulière de militer.

Pour le SNES ou pour le gouvernement ?

Roumégueur Ier : "Bon, là, je vais être clair, le SNES a été d'une mollesse incroyable sur l'opposition à cette réforme pitoyable"
bah fait la révolution tout seul derrière ton écran rigolo. C'est pas en essayant de gueuler plus fort que l'on agit. C'est en fédérant, débattant, abrogeant. Et c'est ce que j'ai vu pendant les mobilisations intersyndicales contre la réforme, et avec le Snes. Après l'abrogation n'a pas réussie. Mais que dire de la loi travail alors ? C'est la faute de la "mollesse" des syndicats sûrement...

J'espère que tu ne compares pas la mobilisation du SNES contre la réforme du collège à celle de la CGT contre la loi travail, parce que là ça serait plus que de la mauvaise foi...

gauvain31 a écrit:

Leclochard a écrit:

Honchamp a écrit:

Roumégueur Ier a écrit:

Bon, là, je vais être clair, le SNES a été d'une mollesse incroyable sur l'opposition à cette réforme pitoyable, à part quelques sections locales très investies, l'appareil a tout fait pour que la mobilisation ne dépasse pas un certain seuil de 'tolérance'.
Il aurait fallu être bien plus pugnace, les collègues étaient très remontés et... pschhhitttt, l'intersyndicale a déçu tout le monde, et on est tous dans nos collèges à pâtir de ce manque de résistance. La déclaration ahurissante de Mme Rollet (du genre : 'On espère que dans 20 ou 30 ans tout le monde passera à la classe exceptionnelle') ayant été la cerise sur le gateau.

Chaque fois que j'ai vu Rollet dans une émission de TV,  ou que je l'ai entendue à la radio, je l'ai toujours trouvée d'une mollesse absolue...
Comment est-elle arrivée à ce niveau en étant aussi peu dynamique ?
Comment peut-elle s'y maintenir ?

Complètement d'accord avec toi. Je ne comprends non plus comment elle a pu accéder à un tel poste. Elle n'affiche, je le dis sans méchanceté, aucune énergie. C'est comme si elle était débutante. C'est incompréhensible, à moins qu'au contraire, elle ne soit représentative pour le SNES d'une conception idéale et particulière de militer.

Pour le SNES ou pour le gouvernement ?

C'est le Snes qui l'a choisie. Mais elle ne doit pas trop déplaire au gouvernement.

On relira ce fil dans quelques années peut-être, quand les mesures transitoires seront terminées, et que les [mauvaises] habitudes de management brutal seront en place... Hélas, il sera trop tard.

J'ai beau lire les débats sur néo, je ne comprends toujours pas le positionnement de certains.
Le snes reste cohérent avec son analyse pour accepter le PPCR. Il n'y a pas de trahison ou de coup en douce. il y a eu un débat en interne et un positionnement clair sur ce décret.

L'évaluation pose encore problème et soulève de grands débat dans ce syndicat (débats qui m'ont l'air de plus grande ampleur que pour le PPCR d'ailleurs, mais ce n'est que mon opinion) et ce syndicat n'a pas encore pris position dessus. D'ailleurs les arrêtés ne sont pas encore définitifs et pas encore discutés.

Athena nike a écrit:Roumégueur Ier : "Bon, là, je vais être clair, le SNES a été d'une mollesse incroyable sur l'opposition à cette réforme pitoyable"
bah fait la révolution tout seul derrière ton écran rigolo. C'est pas en essayant de gueuler plus fort que l'on agit. C'est en fédérant, débattant, abrogeant. Et c'est ce que j'ai vu pendant les mobilisations intersyndicales contre la réforme, et avec le Snes. Après l'abrogation n'a pas réussie. Mais que dire de la loi travail alors ? C'est la faute de la "mollesse" des syndicats sûrement...

Je vous retourne le compliment : ériger le SNES en fer de lance de la bataille contre la réforme du collège suffit amplement à vous décrédibiliser totalement.
Je vous laisse à vos messages fielleux et à vos certitudes toutes en demi-mesure.

http://www.snes.edu/Halte-a-l-intox.html

Vous avez lu ça?
Dans un premier temps, je me suis dis que je m'étais trompé,
dans un 2e temps, j'ai relu et réfléchis pour bien comprendre le sens de chaque "mensonge" et en lisant la réponse, on peut voir qu'ils occultent toutes les parties qui ne vont pas dans leur sens.

Ca survole quand meme pas mal les sujets...
« C’est une opération blanche : les collègues financeront eux-mêmes cette revalorisation, à travers l’intégration des primes en points. »
« Les stagiaires affectés en région parisienne ou lilloise vont perdre la prime spéciale d’installation. »

Ces 2 sujets sont déja un bel exemple

pop a écrit:http://www.snes.edu/Halte-a-l-intox.html

Vous avez lu ça?
Dans un premier temps, je me suis dis que je m'étais trompé,
dans un 2e temps, j'ai relu et réfléchis pour bien comprendre le sens de chaque "mensonge" et en lisant la réponse, on peut voir qu'ils occultent toutes les parties qui ne vont pas dans leur sens.

Ca survole quand meme pas mal les sujets...
« C’est une opération blanche : les collègues financeront eux-mêmes cette revalorisation, à travers l’intégration des primes en points. »
« Les stagiaires affectés en région parisienne ou lilloise vont perdre la prime spéciale d’installation. »

Ces 2 sujets sont déja un bel exemple

Mouais, les syndicats qui ont voté contre devraient vraiment avoir honte, ce PPCR est une merveille.

Je ne vois pas pourquoi vous vous escrimez à faire évoluer l'avis de nouveaux membres visiblement inscrits juste pour défendre ce vote stupide.