- LeclochardEmpereur
Elaïna a écrit:roxanne a écrit:Et au niveau du relationnel avec tes enfants? Parce qu'évidemment, j'adore mon fils mais passer toutes nos journées ensemble avec en plus les contraintes scolaires, j'ose à peine imaginer ce que ça donnerait aussi bien pour lui que pour moi d'ailleurs...
même question parce que moi avec mes deux survoltés j'ai déjà du mal à gérer les vacances seule avec eux, donc bon j'imagine même pas l'école à la maison.
Après encore une fois personnellement et bizarrement c'est l'école maternelle et primaire que j'ai du mal à envisager à la maison. Le collège, cet endroit que j'ai si cordialement haï, me paraît plus dispensable.
Pareil.
Mais je n'arrive pas à concevoir que quelqu'un soit capable de transmettre l'ensemble des connaissances du secondaire à la maison (même à l'aide de cahiers, de fiches, de videos etc etc..).
Je me demande si certains ne cherchent pas à contrôler tout ce qui touche à leurs enfants et s'imaginent les "préserver" en les isolant de l'école.
- ElaïnaDevin
Après pour avoir travaillé au CNED c'est sûr qu'on voit vraiment de tout : des élèves qui font le CNED et sont super-brillants, et d'autres totalement à la rue. Je me rappelle notamment avoir corrigé les copies d'une fratrie qui faisait le tour du monde en famille, super niveau, super culture, très sérieux. Par contre tout le monde n'en était pas là, loin de là...
ça doit aussi demander une sacré maturité de la part des parents ET des enfants. Moi je n'ai pas cette patience, d'ailleurs c'est mon mari (pas prof, lui) qui se charge de montrer le déchiffrage à notre fils aîné (qui est demandeur), moi ça me saoule très vite de faire classe à la maison en plus de la classe pendant la journée.
ça doit aussi demander une sacré maturité de la part des parents ET des enfants. Moi je n'ai pas cette patience, d'ailleurs c'est mon mari (pas prof, lui) qui se charge de montrer le déchiffrage à notre fils aîné (qui est demandeur), moi ça me saoule très vite de faire classe à la maison en plus de la classe pendant la journée.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- roxanneOracle
Et puis il y a la question du recul que l'on a sur ses propres enfants? Est-ce qu'on est assez lucides pour voir leurs limites ou à l'inverse ne va-t-on pas être moins exigeant ?
- LeclochardEmpereur
Elaïna a écrit:Après pour avoir travaillé au CNED c'est sûr qu'on voit vraiment de tout : des élèves qui font le CNED et sont super-brillants, et d'autres totalement à la rue. Je me rappelle notamment avoir corrigé les copies d'une fratrie qui faisait le tour du monde en famille, super niveau, super culture, très sérieux. Par contre tout le monde n'en était pas là, loin de là...
ça doit aussi demander une sacré maturité de la part des parents ET des enfants. Moi je n'ai pas cette patience, d'ailleurs c'est mon mari (pas prof, lui) qui se charge de montrer le déchiffrage à notre fils aîné (qui est demandeur), moi ça me saoule très vite de faire classe à la maison en plus de la classe pendant la journée.
En dehors du problème des connaissances, j'aurais du mal à enseigner des sujets qui ne m'intéressent pas. J'ai fait plusieurs années, l'accompagnement éducatif, le soir. J'ai vite redécouvert que l'électricité et l'allemand n'étaient pas mon truc.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- VerduretteModérateur
Je pense qu'il y a tous les cas de figures ... je connais une famille où les parents ont décidé de faire l'école à la maison, avec le support CNED , pour les ... treize enfants, jusqu'au collège. Ils étaient par ailleurs tous inscrits au Conservatoire. C'était un bazar assez innommable et les résultats dans le secondaire ne se sont pas avérés terribles.Je dois dire que la mère était (à mon sens) assez allumée, du genre à allaiter le petit dernier et ré-allaiter à cette occasion le précédent pour ne pas susciter de jalousie ... :shock:
J'ai vu l'autre jour une vidéo montrant la mère, ex-PE, qui a décidé de faire l'école à la maison avec sa fille dès l'âge de 7 ans, la gamine en avait 14, je ne sais pas ce que ça donnait sur le plan scolaire, mais il y avait un côté bohémo-fusionnel un peu troublant.
Même chose dans un reportage vu il y a des années, les enfants avaient des activités extraordinaires, mais il faut le budget derrière ...
Personnellement je n'aurais pas les compétences pour toutes les matières scientifiques ni les maths au delà de la 5ème, et je ne sais pas comment nous aurions géré ce rapport d'enseignement. Je n'ai jamais voulu que mes filles soient dans mon école, (et elles non plus). Et le simple suivi scolaire -je suis assez exigeante- n'est pas toujours paradisiaque, loin s'en faut. On est généralement plus exigeant avec ses propres enfants.
J'ai vu l'autre jour une vidéo montrant la mère, ex-PE, qui a décidé de faire l'école à la maison avec sa fille dès l'âge de 7 ans, la gamine en avait 14, je ne sais pas ce que ça donnait sur le plan scolaire, mais il y avait un côté bohémo-fusionnel un peu troublant.
Même chose dans un reportage vu il y a des années, les enfants avaient des activités extraordinaires, mais il faut le budget derrière ...
Personnellement je n'aurais pas les compétences pour toutes les matières scientifiques ni les maths au delà de la 5ème, et je ne sais pas comment nous aurions géré ce rapport d'enseignement. Je n'ai jamais voulu que mes filles soient dans mon école, (et elles non plus). Et le simple suivi scolaire -je suis assez exigeante- n'est pas toujours paradisiaque, loin s'en faut. On est généralement plus exigeant avec ses propres enfants.
- VolediaNiveau 5
Je ne pourrais pas être plus d'accord. Partons de là.Dimka a écrit:Par ailleurs, tout cela, c’est du discours sur du vide : ce que je pense/suppose/sais à partir d’un exemple, on s’en fiche.
D'accord encore, pour le raisonnement... Mais la prémisse, elle est où ?Dimka a écrit:Si on considère que seule l’école peut apprendre à arriver à l’heure et à faire un travail demandé, et donc que les parents qui n’envoient pas leurs enfants à l’école sont de gros irresponsables qui fabriquent des inadaptés sociaux, OK : il faut juste prouver que les adultes qui ont été, durant l’enfance, instruits hors du système scolaire, sont incapables, dans une proportion plus importante que les adultes qui ont été, durant l’enfance, scolarisés, de respecter un horaire, de faire le travail demandé, ou globalement d’avoir une vie libre et heureuse.
Vu que c'est moi que tu cites en dernier à ce moment, dois-je la prendre pour moi ? Si oui, c'est où, dans mon propos ? (Surtout le mot "seule", qui a l'air de rien mais change le sens complètement.)
- Parenthèse sur la citation suivante. Je la mets en spoiler pour la traiter sans qu'elle embrouille mon propos général.:
- Dimka a écrit:Voledia a écrit:
- Et encore plus honnêtement...:
- Quelle vision du monde du travail... c'est un peu attristant. De la part de quelqu'un qui dit qu'une expérience ne vaut rien, tu trouves pas que c'est un peu... disons comme une opinion bâtie sur une expérience personnelle ? Parce que j'ai vraiment cette impression en lisant.
Dimka a écrit:employé du tertiaire enfermé dans un bureau open-space et un emploi du temps strictement contrôlé par une horloge et une pointeuse, toute la journée, toute l’année, toute la vieDimka a écrit:Du coup, non seulement je n’ai aucune raison de penser que seule l’école peut permettre d’intégrer ce modèle, mais en plus, je n’ai aucune raison de penser que si c’était le cas, ce serait un problème. Justement parce que ce modèle de vie n’est pas unique.Voledia a écrit:C'est franchement restrictif la vie pro comme définition de la vie d'adulte...
Alors là, non. Non, non, et encore non. Les deux phrases en gras ne sont pas équivalentes. La première, par l'usage du pronom, correspond nécessairement à ma citation ; la deuxième ne correspond pas à ma citation, c'en est une fausse interprétation. Et je rejette fermement ce procédé rhétorique qui les suppose équivalentes.Dimka a écrit:Prouve-le. Prouve que les enfants qui ne sont pas allés à l’école n’acquièrent pas le respect des autres, la politesse, la civilisation, et surtout qu’ils l’acquièrent significativement moins que ceux qui sont allés à l’école.Voledia a écrit: et si on y incluait le respect des autres (ce qui inclut la ponctualité et le respect des engagements), la politesse, en gros tout ce qui fait qu'on n'est pas encore tout à fait sous le coup de la loi de la jungle ?
Ça me paraît une erreur de croire soit que c'est inné, soit que les parents s'en occupent, et pour le reste je te renvoie à ce que je disais au-dessus.
Comment ne sont-elles pas équivalentes ? Je m'auto-cite :
Tout ce que j'ai dit, c'est que l'assertion inverse méritait d'être remise en question (notamment parce que j'ai dit "c'est", et pas "ça peut être", complètement différent au niveau du sens, et c'est pareil pour la deuxième proposition - le langage est une chose subtile mais précise).Voledia a écrit:[Je trouve restrictif de...] et si on y incluait le respect des autres (ce qui inclut la ponctualité et le respect des engagements), la politesse, en gros tout ce qui fait qu'on n'est pas encore tout à fait sous le coup de la loi de la jungle ?
Ça me paraît une erreur de croire soit que c'est inné, soit que les parents s'en occupent, et pour le reste je te renvoie à ce que je disais au-dessus.
Et c'est complètement différent que du point de vue de la preuve : pour prouver qu'une assertion est toujours vraie, il faut une démonstration, comme tu l'as parfaitement illustré plus tôt dans le même message : par contre, pour prouver que l'assertion est fausse, il suffit d'un contre-exemple. Et là, pour le coup, un exemple personnel tel que
PEUT faire l'affaire.(et si l’unique argument, c’est « je connais un gars qui n’a pas été scolarisé, et c’est un sale type, marginal, dangereux et en plus, il a fini en prison… » […]
Et pour aller plus loin, comme on peut démontrer par contre-exemples que ni la proposition A, ni la proposition non-A ne sont systématiquement vraies, on peut supposer que cela est ainsi en raison de la présence de paramètres ou variables qui n'ont pas été proprement posés, qui sont en nombre à déterminer, qu'il faut connaître et définir avant de pouvoir avancer notre raisonnement.
Et vu le nombre de variables qu'il doit y avoir sur une question pareille... la vérité, je pense qu'on a du boulot pour la trouver.
Par contre...
Oh la perche comme elle est belleDimka a écrit:Des tas de gens font faire des activités extra-scolaires à leurs gamins scolarisés. J’ai tendance à penser que les gens qui décident de ne pas scolariser leur enfant le font en général dans une démarche réfléchie, parce que quand on n’a pas envie de se casser la tête à réfléchir, on prend la solution par défaut. Donc j’aurais tendance à penser qu’il n’y a pas de raison de préjuger que les parents d’enfants instruits chez eux ne font pas l’effort de les sortir et de leur proposer des activités.Voledia a écrit:Vraie et honnête question : combien de parents prendront cette initiative, s'ils ne scolarisent pas leurs enfants ? Surtout qu'il faut en avoir des assos à proximité (se faire des amis, faut généralement avoir un contexte social avant, dans la plupart des cas)... C'est pas le cas partout (je pense aux campagnes).Dimka a écrit:Mais cela, d’une part tu peux l’apprendre ailleurs (dans une association, en ayant RDV avec un ami, ou un RDV tout court, etc.), d’autre part, si c’est vraiment problématique, les gens peuvent se forger une vie où ça ne sera pas utile. Je veux dire : si t’as le caractère pour être berger, tu deviens berger, pas employé du tertiaire enfermé dans unPhilomène87 a écrit:Dimka, pour ta dernière remarque, je serais plus réservée : l'école apprend des règles indispensables à la vie adulte (arriver à l'heure, faire le travail qu'on nous demande, etc).bureauopen-space et un emploi du temps strictement contrôlé par une horloge et une pointeuse, toute la journée, toute l’année, toute la vie.
Prouve-le.
Honnêtement, je peux le croire, mais je ne le sais pas. Je me méfie du sens commun en sciences sociales, d'autant plus qu'elles ne sont pas ma spécialité.
(J'en profite pour préciser ma question : combien dans le sens "dans quelle proportion" ? proportion des non scolarisés ou des totaux, d'ailleurs. Au choix. Et j'insiste : je ne sais pas. C'était une vraie question.)
C'est bien le prolongement de ce que je n'ai pas dit, et que je ne dirai pas.Parce que c’est bien gentil, mais le « je ne peux pas imaginer que l’on puisse être un type bien et socialement adapté si on n’a pas été à l’école », dit comme ça, c’est un préjugé et c’est potentiellement injuste et blessant pour ceux qui sont concernés.
Et je préfère pas exprimer à quel point me mettre de tels propos dans la bouche est injuste et blessant pour moi... Tu ne me connais pas, alors je peux passer dessus : mais crois-le, émotionnellement, c'est dur.
- lene75Prophète
Hirondelle78 a écrit:Pourquoi suis-je favorable à ces contrôles ? Parce que les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants. Le seul critère est celui de l'intérêt supérieur de l'enfant.
Moi ce qui me choque là-dedans, c'est le présupposé selon lequel il y aurait des gens qui sauraient mieux que les autres (les parents en l'occurrence) où se situe l'intérêt supérieur de l'enfant, enfant qu'ils ne connaissent pas, en plus, contrairement aux parents. Cela s'entend à partir du moment où l'enfant n'est pas objectivement maltraité, bien sûr.
À part ça à titre personnel, je suis d'accord avec les autres : j'aurais bien du mal à me charger intégralement de l'instruction de mes enfants. Je vois d'ici les conflits avec mon aînée... Cela dit, il ne faut jamais dire "fontaine je ne boirai pas de ton eau", surtout quand on a un enfant handicapé.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- alanneFidèle du forum
Une amie a déscolarisé son enfant en CE2 vers novembre . Son fils n'avaient pas de copains dans sa tranche d'âge et surtout le programme et le professeur ne lui convenait pas. Dictée , histoire géo, math ...., elle l'a inscrite aux cours Sante Anne et pour avoir vu ses cours , il ne chôme pas ! En ce qui concerne la sociabilité , il fait du sport en collectivité , du catéchisme , de la musique en solo et en orchestre.
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Wait and see
- AjupouetFidèle du forum
Je suis partie en voilier autour du monde avec mes enfants, dont je me suis occupée (avec mon mari) 24h/24 pendant 6 ans. Je vous assure que c'est possible. Pas de CNED, mais une instruction maison.
La petite est retournée en classe, aucun souci.
La grande est restée en IEF jusqu'en fin de 1ère. Là, elle est en terminale S dans un lycée et ça roule.
Les tests que nous avons subis étaient mal fichus, inadaptés et stressants. Ils sont aussi injustes.
La vérification de l'instruction des enfants, je suis pour. Les tests de niveau par contre, non.
La petite est retournée en classe, aucun souci.
La grande est restée en IEF jusqu'en fin de 1ère. Là, elle est en terminale S dans un lycée et ça roule.
Les tests que nous avons subis étaient mal fichus, inadaptés et stressants. Ils sont aussi injustes.
La vérification de l'instruction des enfants, je suis pour. Les tests de niveau par contre, non.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
www.sos-ecriture.com - Facebook
- skindiverÉrudit
alanne a écrit:Une amie a déscolarisé son enfant en CE2 vers novembre . Son fils n'avaient pas de copains dans sa tranche d'âge et surtout le programme et le professeur ne lui convenait pas. Dictée , histoire géo, math ...., elle l'a inscrite aux cours Sante Anne et pour avoir vu ses cours , il ne chôme pas ! En ce qui concerne la sociabilité , il fait du sport en collectivité , du catéchisme , de la musique en solo et en orchestre.
Le catéchisme, la musique en solo, le sport, ne remplace pas les récréations, les amitiés ne sont pas forcément évidente à tisser avec 1h de cathé par semaine et 2 heures de sport.
Je n'arriverais jamais à comprendre ceux qui déscolarisent leurs enfants pour des raisons de "programme qui ne plait pas" ou de "prof que l'on aime pas".
C'est envisageable pour des enfants malades, avec des troubles psy. Mais je ne comprends clairement pas l'intérêt pour un enfant dans la norme.
Lene75, les parents des fois voient bien ce qu'ils veulent voir de leurs enfant....et peuvent avoir pas mal de fantasmes aussi.
- SapotilleEmpereur
Ajupouet a écrit:Je suis partie en voilier autour du monde avec mes enfants, dont je me suis occupée (avec mon mari) 24h/24 pendant 6 ans. Je vous assure que c'est possible. Pas de CNED, mais une instruction maison.
La petite est retournée en classe, aucun souci.
La grande est restée en IEF jusqu'en fin de 1ère. Là, elle est en terminale S dans un lycée et ça roule.
Les tests que nous avons subis étaient mal fichus, inadaptés et stressants. Ils sont aussi injustes.
La vérification de l'instruction des enfants, je suis pour. Les tests de niveau par contre, non.
Quelle belle aventure !
L'as-tu écrite ?
- AjupouetFidèle du forum
Hum... Skindiver... que penses-tu de l'enseignement de la lecture, de l'écriture de l'orthographe et de la grammaire en primaire?
Moi je comprends très exactement ce que cette Maman a pu penser.
Certains enseignants sont des tanches, malheureusement.
Et le programme, même avec un bon enseignant, est de toute façon insuffisant. Lecture globale, pas de grammaire, simplifications à outrance, prédicat à gogo, addition en CP, surtout pas les 4 opérations si tôt...
De plus, tu crois vraiment qu'on crée des amitiés avec les autres sur les temps de récré mieux que lors des activités extra scolaires? Que le fait de se trouver dans la même classe chaque jour suffit à se faire des amis pour la vie?
Mes filles ont des amies : par le sport, et leur groupe de theâtre. Pas par l'école, en tout cas. Mais ce n'est certes qu'un cas perso.
Moi je comprends très exactement ce que cette Maman a pu penser.
Certains enseignants sont des tanches, malheureusement.
Et le programme, même avec un bon enseignant, est de toute façon insuffisant. Lecture globale, pas de grammaire, simplifications à outrance, prédicat à gogo, addition en CP, surtout pas les 4 opérations si tôt...
De plus, tu crois vraiment qu'on crée des amitiés avec les autres sur les temps de récré mieux que lors des activités extra scolaires? Que le fait de se trouver dans la même classe chaque jour suffit à se faire des amis pour la vie?
Mes filles ont des amies : par le sport, et leur groupe de theâtre. Pas par l'école, en tout cas. Mais ce n'est certes qu'un cas perso.
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- AjupouetFidèle du forum
MPSapotille a écrit:Ajupouet a écrit:Je suis partie en voilier autour du monde avec mes enfants, dont je me suis occupée (avec mon mari) 24h/24 pendant 6 ans. Je vous assure que c'est possible. Pas de CNED, mais une instruction maison.
La petite est retournée en classe, aucun souci.
La grande est restée en IEF jusqu'en fin de 1ère. Là, elle est en terminale S dans un lycée et ça roule.
Les tests que nous avons subis étaient mal fichus, inadaptés et stressants. Ils sont aussi injustes.
La vérification de l'instruction des enfants, je suis pour. Les tests de niveau par contre, non.
Quelle belle aventure !
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- skindiverÉrudit
Ajupouet a écrit:Hum... Skindiver... que penses-tu de l'enseignement de la lecture, de l'écriture de l'orthographe et de la grammaire en primaire?
Moi je comprends très exactement ce que cette Maman a pu penser.
Certains enseignants sont des tanches, malheureusement.
Et le programme, même avec un bon enseignant, est de toute façon insuffisant. Lecture globale, pas de grammaire, simplifications à outrance, prédicat à gogo, addition en CP, surtout pas les 4 opérations si tôt...
De plus, tu crois vraiment qu'on crée des amitiés avec les autres sur les temps de récré mieux que lors des activités extra scolaires? Que le fait de se trouver dans la même classe chaque jour suffit à se faire des amis pour la vie?
Mes filles ont des amies : par le sport, et leur groupe de theâtre. Pas par l'école, en tout cas. Mais ce n'est certes qu'un cas perso.
C'est toujours possible de compléter par un peu de travail à la maison. Ma mère enseignante nous a toujours fait travailler en plus de l'école. J'ai eu de la chance d'avoir toujours des enseignantes top.
Je parle de mon cas donc en aucun cas une généralité, mais à 31 ans, mes amis (pas mes potes) sont des amis que j'ai depuis l'école. J'ai fait enfant du piano, de la sculpture, de la peinture, du tennis, de la voile, du ski etc.... je n'en ai gardé aucune amitié.
Quand tu arrives au lycée ou au collège tu vis aussi tes premiers flirts, tes premières soirées sans les parents. Je ne pense pas qu'au catéchisme tu fasses ce genre de choses.
- FeuchtwangerNiveau 9
Personnellement, je n'oserais jamais faire le pas de déscolariser complètement les enfants, du fait de la pression sociale et surtout de l'emprise que cela me donnerait sur leur éducation.
Néanmoins, je respecte profondément ceux qui font ce choix, notamment parce qu'au quotidien c'est un investissement de très longue haleine.
Comme je vis à l'étranger, mes enfants vont à l'école locale et apprennent la culture locale. Donc, si je veux leur transmettre la culture française (grammaire, orthographe, histoire, etc...) c'est moi qui doit tout faire et c'est vraiment un deuxième métier que l'on s'impose lors du retour du travail.
Il y a un côté grisant parce que l'on voit réellement les progrès et surtout on peut calibrer ce qu'on leur apporte en fonction de leurs besoins intellectuels.
En fait, il y a beaucoup de variables qui rentrent en compte. La déscolarisation peut être très toxique mais aussi renforcer le lien entre les enfants et le parent et surtout apprendre à celui-ci la différence subtile entre la vie sociale et la vie familiale. Je trouve que c'est quelque chose de fondamental dans notre monde contemporain où le management cherche en permanence à fusionner les deux. Là encore, si c'est dans une logique de bunker, c'est peu constructif, mais si cela permet à l'enfant de cultiver un rapport, non de défiance mais de distance avec les institutions, qu'elles qu'elles soient, c'est très positif.
Néanmoins, je respecte profondément ceux qui font ce choix, notamment parce qu'au quotidien c'est un investissement de très longue haleine.
Comme je vis à l'étranger, mes enfants vont à l'école locale et apprennent la culture locale. Donc, si je veux leur transmettre la culture française (grammaire, orthographe, histoire, etc...) c'est moi qui doit tout faire et c'est vraiment un deuxième métier que l'on s'impose lors du retour du travail.
Il y a un côté grisant parce que l'on voit réellement les progrès et surtout on peut calibrer ce qu'on leur apporte en fonction de leurs besoins intellectuels.
En fait, il y a beaucoup de variables qui rentrent en compte. La déscolarisation peut être très toxique mais aussi renforcer le lien entre les enfants et le parent et surtout apprendre à celui-ci la différence subtile entre la vie sociale et la vie familiale. Je trouve que c'est quelque chose de fondamental dans notre monde contemporain où le management cherche en permanence à fusionner les deux. Là encore, si c'est dans une logique de bunker, c'est peu constructif, mais si cela permet à l'enfant de cultiver un rapport, non de défiance mais de distance avec les institutions, qu'elles qu'elles soient, c'est très positif.
- Hirondelle78Niveau 8
lene75 a écrit:Hirondelle78 a écrit:Pourquoi suis-je favorable à ces contrôles ? Parce que les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants. Le seul critère est celui de l'intérêt supérieur de l'enfant.
Moi ce qui me choque là-dedans, c'est le présupposé selon lequel il y aurait des gens qui sauraient mieux que les autres (les parents en l'occurrence) où se situe l'intérêt supérieur de l'enfant, enfant qu'ils ne connaissent pas, en plus, contrairement aux parents. Cela s'entend à partir du moment où l'enfant n'est pas objectivement maltraité, bien sûr.
À part ça à titre personnel, je suis d'accord avec les autres : j'aurais bien du mal à me charger intégralement de l'instruction de mes enfants. Je vois d'ici les conflits avec mon aînée... Cela dit, il ne faut jamais dire "fontaine je ne boirai pas de ton eau", surtout quand on a un enfant handicapé.
Bonsoir,
Tout d'abord, je vous souhaite tout le meilleur pour cette nouvelle année.
En fait, LENE, je pense que je n'ai pas été assez claire. À ma connaissance, mais AJUPOUET aura sûrement des informations plus précises, le contrôle administratif vise seulement à deux choses qui, pour autant qu'on s'en tienne à elles, ne me choquent pas.
1) S'assurer de l'absence de toute maltraitance de l'enfant. Il peut s'agir de sévices physiques ou sexuels, d'enfant esclave (j'ai vu deux cas) ou de sévices psychologiques, historiquement dans un contexte d'embrigadement sectaire, plus récemment dans le cadre de la mouvance djihadiste.
À titre personnel, même si mes filles ont moins de 6 ans, j'ai informé la Mairie de ma décision (je suis élue dans le groupe majoritaire, ça aide et je ne vais pas le nier). Pour mes interlocuteurs, à partir du moment où je peux prouver que mes filles ont des contacts avec d'autres personnes que les parents (et c'est le cas), ils n'ont pas vocation à aller plus loin.
2) S'assurer qu'il n'y a pas une école clandestine ou, pire, un système dans lequel l'enfant n'a pas accès aux savoirs fondamentaux. C'est normalement le but des contrôles de l'EN, dont je comprends qu'ils ne se passent pas toujours très bien.
Là encore, à titre personnel, que des tiers s'assurent que mes filles sachent lire, fort bien ! L'IEN veut aussi voir si elles savent compter, qu'il le fasse !
Ne jamais oublier une chose. Ce choix donné aux parents est garanti par le bloc de constitutionnalité. Donc, sauf abus flagrant (l'un des cas susvisés), le tribunal administratif donne raison aux parents.
Pour le reste, et en tant qu'enseignant, je m'estime plutôt pas trop mal placée pour voir les ravages du nivellement par le bas et du système de garderie publique qui est en train de triompher au sein de l'EN. Il y a aussi un moment où on doit tirer les conséquences de nos propres observations et sources de mécontentement. On ne peut pas simultanément se plaindre de la réforme du collège et du dévissage de l'école élémentaire (on a jusqu'à la fin du CE2 pour apprendre à lire, ben voyons !) et blâmer ceux d'entre nous qui refusent que nos propres gosses paient les pots cassés.
Bien à vous
- ProvenceEnchanteur
Pas forcément: quand les méthodes sont vraiment dissemblables, il peut y avoir conflit de loyauté pour l'enfant.skindiver a écrit:
C'est toujours possible de compléter par un peu de travail à la maison.
En plus, c'est quand la base est bonne. Mais que fais-tu quand la base est mauvaise? Franchement, tu devrais lire les fils consacrés à l'apprentissage de la lecture.Ma mère enseignante nous a toujours fait travailler en plus de l'école.
Moi aussi. Mais nous avons vieilli et la situation n'est plus la mienne qu'au temps de notre prime jeunesse. Et puis juger qu'un système est bon parce qu'on a eu de la chance...J'ai eu de la chance d'avoir toujours des enseignantes top.
Tu n'en fais pas une généralité mais un peu quand même...Je parle de mon cas donc en aucun cas une généralité, mais à 31 ans, mes amis (pas mes potes) sont des amis que j'ai depuis l'école. J'ai fait enfant du piano, de la sculpture, de la peinture, du tennis, de la voile, du ski etc.... je n'en ai gardé aucune amitié.
Pourquoi pas? Tu as des préjugés.
Quand tu arrives au lycée ou au collège tu vis aussi tes premiers flirts, tes premières soirées sans les parents. Je ne pense pas qu'au catéchisme tu fasses ce genre de choses.
- AjupouetFidèle du forum
Au théâtre et au sport, si.skindiver a écrit:Ajupouet a écrit:Hum... Skindiver... que penses-tu de l'enseignement de la lecture, de l'écriture de l'orthographe et de la grammaire en primaire?
Moi je comprends très exactement ce que cette Maman a pu penser.
Certains enseignants sont des tanches, malheureusement.
Et le programme, même avec un bon enseignant, est de toute façon insuffisant. Lecture globale, pas de grammaire, simplifications à outrance, prédicat à gogo, addition en CP, surtout pas les 4 opérations si tôt...
De plus, tu crois vraiment qu'on crée des amitiés avec les autres sur les temps de récré mieux que lors des activités extra scolaires? Que le fait de se trouver dans la même classe chaque jour suffit à se faire des amis pour la vie?
Mes filles ont des amies : par le sport, et leur groupe de theâtre. Pas par l'école, en tout cas. Mais ce n'est certes qu'un cas perso.
C'est toujours possible de compléter par un peu de travail à la maison. Ma mère enseignante nous a toujours fait travailler en plus de l'école. J'ai eu de la chance d'avoir toujours des enseignantes top.
Je parle de mon cas donc en aucun cas une généralité, mais à 31 ans, mes amis (pas mes potes) sont des amis que j'ai depuis l'école. J'ai fait enfant du piano, de la sculpture, de la peinture, du tennis, de la voile, du ski etc.... je n'en ai gardé aucune amitié.
Quand tu arrives au lycée ou au collège tu vis aussi tes premiers flirts, tes premières soirées sans les parents. Je ne pense pas qu'au catéchisme tu fasses ce genre de choses.
Ce sont deux activités qui prennent beaucoup de temps (pas deux heures par semaine, en tout cas). Entre les compétitions, les trajets, les répétitions, je vois rarement mes momes les week-ends, en fait.
Quant à faire en plus de l'école, bien sûr que c'est possible. Mais apprendre autrement que ce que dit la maîtresse, en plus du temps scolaire, tu as intérêt à avoir un môme sacrément conciliant, et doué.
Je trouve assez malhonnête de confier son enfant à un enseignant, et de faire plus ou autrement dans son dos, finalement. Il me semble plus logique d'agir comme cette maman, trouver un cours privé qui colle à ce que je souhaite que mon môme sache. Et puis en IEF, on ne travaille pas de 8h à 16h. Cela laisse du temps pour d'autres activités extérieures ou non. Aujourd'hui, le temps, c'est une richesse inestimable.
Pour ma part, sortir des sentiers battus et donner à mes enfants ce qu'ils étaient prêts à recevoir comme apprentissage quand ils étaient prêts (et pas parce que c'est au programme) ce fût une chance fantastique. Le pire punition que nous pouvions donner sur le bateau, c'était "tu es insupportable, je ne te ferai pas l'école aujourd'hui". Un enfant aime apprendre. Pourquoi l'école détruit-elle cela?
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- ElaïnaDevin
skindiver a écrit:Ajupouet a écrit:Hum... Skindiver... que penses-tu de l'enseignement de la lecture, de l'écriture de l'orthographe et de la grammaire en primaire?
Moi je comprends très exactement ce que cette Maman a pu penser.
Certains enseignants sont des tanches, malheureusement.
Et le programme, même avec un bon enseignant, est de toute façon insuffisant. Lecture globale, pas de grammaire, simplifications à outrance, prédicat à gogo, addition en CP, surtout pas les 4 opérations si tôt...
De plus, tu crois vraiment qu'on crée des amitiés avec les autres sur les temps de récré mieux que lors des activités extra scolaires? Que le fait de se trouver dans la même classe chaque jour suffit à se faire des amis pour la vie?
Mes filles ont des amies : par le sport, et leur groupe de theâtre. Pas par l'école, en tout cas. Mais ce n'est certes qu'un cas perso.
C'est toujours possible de compléter par un peu de travail à la maison. Ma mère enseignante nous a toujours fait travailler en plus de l'école. J'ai eu de la chance d'avoir toujours des enseignantes top.
Je parle de mon cas donc en aucun cas une généralité, mais à 31 ans, mes amis (pas mes potes) sont des amis que j'ai depuis l'école. J'ai fait enfant du piano, de la sculpture, de la peinture, du tennis, de la voile, du ski etc.... je n'en ai gardé aucune amitié.
Quand tu arrives au lycée ou au collège tu vis aussi tes premiers flirts, tes premières soirées sans les parents. Je ne pense pas qu'au catéchisme tu fasses ce genre de choses.
oui enfin, j'ai été scolarisée de la TPS à la terminale et à part une amie avec qui le lien est maintenant assez distendu, je n'ai gardé aucun ami de toutes ces années. Zéro. Plus quelques contacts facebook avec des camarades. Les amis que j'ai sont des gens de la prépa, de l'Ecole des chartes ou de la fac, principalement. Quelques amies du scoutisme, très rares.
Par ailleurs le collège et le lycée, pour certains comme moi c'est très peu d'amis, pas de flirts, quelques très rares invitations dont l'écrasante majorité était refusée par mes parents - de toute façon, amis habitant à Grande Ville à côté du lycée, moi habitant à Campagne perdue à 35 km sans transports, alors bon... mes années de scolarité sont essentiellement un tunnel où je partais pour le bahut à 7h du matin, j'y enchaînais les heures, en sortais à 17h, rentrais chez moi à 18h, devais faire le compte-rendu de mes notes et aller travailler dans ma chambre. Honnêtement, pas scolarisée, je ne sais pas si j'aurais développé moins d'aptitudes sociales. Enfin, j'aurais peut-être échappé au harcèlement et diverses mesquineries.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
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- Hirondelle78Niveau 8
Ajupouet a écrit:
Quant à faire en plus de l'école, bien sûr que c'est possible. Mais apprendre autrement que ce que dit la maîtresse, en plus du temps scolaire, tu as intérêt à avoir un môme sacrément conciliant, et doué.
Je trouve assez malhonnête de confier son enfant à un enseignant, et de faire plus ou autrement dans son dos, finalement. Il me semble plus logique d'agir comme cette maman, trouver un cours privé qui colle à ce que je souhaite que mon môme sache. Et puis en IEF, on ne travaille pas de 8h à 16h. Cela laisse du temps pour d'autres activités extérieures ou non. Aujourd'hui, le temps, c'est une richesse inestimable.
Pour ma part, sortir des sentiers battus et donner à mes enfants ce qu'ils étaient prêts à recevoir comme apprentissage quand ils étaient prêts (et pas parce que c'est au programme) ce fût une chance fantastique. Le pire punition que nous pouvions donner sur le bateau, c'était "tu es insupportable, je ne te ferai pas l'école aujourd'hui". Un enfant aime apprendre. Pourquoi l'école détruit-elle cela?
Chère AJUPOUET,
J'ai la même expérience. La punition, c'est "Privée de leçon de lecture", voire "Privée de leçon de calcul".
Mais voir débouler ces tout jeunes élèves le sourire aux lèvres parce que "Chouette, on va faire du calcul/ de la lecture / une dictée", ben, franchement, ça vaut tous les investissements en temps et en énergie que l'on fait.
Un intervenant a indiqué qu'il n'aurait pas osé le faire, entre autres à cause de la pression sociale. Vous n'imaginez pas la violence de cette pression...
- AjupouetFidèle du forum
Oui. Oui. Oui.Hirondelle78 a écrit:Un intervenant a indiqué qu'il n'aurait pas osé le faire, entre autres à cause de la pression sociale. Vous n'imaginez pas la violence de cette pression...
Partir en bateau, ça passe plus ou moins. De toute façon, les ronchons restent loin derrièe et ne nous ennuient pas longtemps.
Mais quand les enfants peuvent aller à l'école... la pression est vraiment énorme.
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- Hirondelle78Niveau 8
Merci de votre confirmation, chère AJUPOUET.
J'ajoute un point. On peut effectivement faire travailler son enfant en dehors du temps scolaire, et ramer à contre courant de la classe inversée / renversée / renversante, du travail en îlot, de l'atelier macramé qui a supplanté le latin etc.
Mais, soyons sérieux, il va en falloir, des heures !
Donc, le gamin est à l'école (où il n'apprend plus grand chose, réformes démagogiques obligent), et les savoirs, il les acquiert le soir et le week-end. Et, pour le coup, le sport, la musique, le théâtre, les copains, c'est quand ??
Il est où, le vol de l'enfance /adolescence ? Il est où le huis clos ? Chez les IEF, ou chez ceux qui nagent à contre courant, parce qu'il ne faut pas désespérer BILLANCOURT, mais que le sacrifice d'Isaac, franchement...
J'ajoute un point. On peut effectivement faire travailler son enfant en dehors du temps scolaire, et ramer à contre courant de la classe inversée / renversée / renversante, du travail en îlot, de l'atelier macramé qui a supplanté le latin etc.
Mais, soyons sérieux, il va en falloir, des heures !
Donc, le gamin est à l'école (où il n'apprend plus grand chose, réformes démagogiques obligent), et les savoirs, il les acquiert le soir et le week-end. Et, pour le coup, le sport, la musique, le théâtre, les copains, c'est quand ??
Il est où, le vol de l'enfance /adolescence ? Il est où le huis clos ? Chez les IEF, ou chez ceux qui nagent à contre courant, parce qu'il ne faut pas désespérer BILLANCOURT, mais que le sacrifice d'Isaac, franchement...
- Reine MargotDemi-dieu
lene75 a écrit:Hirondelle78 a écrit:Pourquoi suis-je favorable à ces contrôles ? Parce que les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants. Le seul critère est celui de l'intérêt supérieur de l'enfant.
Moi ce qui me choque là-dedans, c'est le présupposé selon lequel il y aurait des gens qui sauraient mieux que les autres (les parents en l'occurrence) où se situe l'intérêt supérieur de l'enfant, enfant qu'ils ne connaissent pas, en plus, contrairement aux parents. Cela s'entend à partir du moment où l'enfant n'est pas objectivement maltraité, bien sûr.
Les inspections ont-elles pour but l'intérêt supérieur de l'enfant ou de s'assurer que l'ensemble des enfants d'une classe d'âge maîtrisent le même programme? C'est plus l'intérêt général qui est visé je crois dans ce cas précis et non pas celui de tel enfant en particulier.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Ajupouet a écrit:
Pour ma part, sortir des sentiers battus et donner à mes enfants ce qu'ils étaient prêts à recevoir comme apprentissage quand ils étaient prêts (et pas parce que c'est au programme) ce fût une chance fantastique. Le pire punition que nous pouvions donner sur le bateau, c'était "tu es insupportable, je ne te ferai pas l'école aujourd'hui". Un enfant aime apprendre. Pourquoi l'école détruit-elle cela?
Disons que c'est plus facile quand on a un petit nombre d'enfants à la fois auxquels on peut s'adapter individuellement d'une part (j'ai pu expérimenter une classe de 14 élèves et la différence dans la relation est flagrante alors j'imagine un ou deux) et aussi quand les enfants n'apprennent que ce qui les intéresse et n'ont pas à se plier à un programme. Si on m'avait écoutée enfant je n'aurais jamais fait de maths, j'ai détesté les chiffres et adoré les lettres dès que j'ai su lire et compter. Heureusement qu'on m'a obligée car maintenant je sais faire des addidtions et des divisions, que je détestais à l'époque et qui me servent aujourd'hui.
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- FeuchtwangerNiveau 9
Hirondelle78 a écrit:Merci de votre confirmation, chère AJUPOUET.
J'ajoute un point. On peut effectivement faire travailler son enfant en dehors du temps scolaire, et ramer à contre courant de la classe inversée / renversée / renversante, du travail en îlot, de l'atelier macramé qui a supplanté le latin etc.
Mais, soyons sérieux, il va en falloir, des heures !
Donc, le gamin est à l'école (où il n'apprend plus grand chose, réformes démagogiques obligent), et les savoirs, il les acquiert le soir et le week-end. Et, pour le coup, le sport, la musique, le théâtre, les copains, c'est quand ??
Il est où, le vol de l'enfance /adolescence ? Il est où le huis clos ? Chez les IEF, ou chez ceux qui nagent à contre courant, parce qu'il ne faut pas désespérer BILLANCOURT, mais que le sacrifice d'Isaac, franchement...
Je crois qu'il faut aussi ne pas forcément voir l'enfance comme une ressource à exploiter au maximum (ce que sous-tend ces discours sur le vol de l'enfance).
Je me rappelle quand j'étais enfant, je n'avais pas conscience que le temps filait. Ce qui était important pour moi c'est d'avoir mon train train rassurant, ma routine, mon cadre... Sincèrement, un enfant qui va à l'école dans une logique de socialisation et qui a des parents qui gèrent bien son temps périscolaire entre activités et apprentissages, peut avoir le sentiment de vivre une enfance bien plus pleine qu'un autre qui se retrouve à glander devant la télévision.
C'est surtout pour nous adultes, qui avons forcément une vision plus "compartimentée" du temps que l'enfant à la maison est un facteur extrêmement chronophage difficile à concilier avec d'autres activités.
Pour ma part, j'ai surtout l'impression que la société vole aux parents l'enfance de leurs enfants et c'est surtout comme cela que j'ai appris à lire, à compter, à écrire, etc... à mes enfants tout en les gardant à l'école locale. C'est aussi un moyen de pouvoir les voir réellement évoluer (ce qui est plus difficile lorsqu'on observe de loin leur scolarité), de mieux cerner leurs intérêts et surtout de prendre le temps, ce qui n'est pas forcément possible quand on fait la navette d'une activité à l'autre et d'une école à l'autre.
- Spinoza1670Esprit éclairé
"L’instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre six ans et seize ans."
"L’instruction obligatoire peut être donnée soit dans les établissements ou écoles publics ou privés, soit dans les familles par les parents, ou l’un d’entre eux, ou toute personne de leur choix."
"L’école n’est donc pas obligatoire."
http://leportaildelief.com/page-d-exemple/
Etant donné "les ravages du nivellement par le bas et du système de garderie publique qui est en train de triompher au sein de l'EN, la réforme du collège et le dévissage de l'école élémentaire (on a jusqu'à la fin du CE2 pour apprendre à lire, ben voyons !)" (hirondelle78), une certaine forme d'IEF, certaines écoles hors-contrat ou un travail intensif de soutien scolaire sont les trois seules façons de remplir cette obligation d'instruction ; l'école publique et l'école privée hors-contrat sont éliminées, à quelques rares exceptions près.
"L’instruction obligatoire peut être donnée soit dans les établissements ou écoles publics ou privés, soit dans les familles par les parents, ou l’un d’entre eux, ou toute personne de leur choix."
"L’école n’est donc pas obligatoire."
http://leportaildelief.com/page-d-exemple/
Etant donné "les ravages du nivellement par le bas et du système de garderie publique qui est en train de triompher au sein de l'EN, la réforme du collège et le dévissage de l'école élémentaire (on a jusqu'à la fin du CE2 pour apprendre à lire, ben voyons !)" (hirondelle78), une certaine forme d'IEF, certaines écoles hors-contrat ou un travail intensif de soutien scolaire sont les trois seules façons de remplir cette obligation d'instruction ; l'école publique et l'école privée hors-contrat sont éliminées, à quelques rares exceptions près.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
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