- RendashBon génie
Babsie a écrit:gauvain31 a écrit:A la fac de droit à Pau, ma sœur m'a raconté une histoire dans le même style. Une fille saignait du nez et a dû prendre congé précipitamment . A ce moment, le professeur a dit devant tout l'amphithéâtre : "mais c'est bizarre, ce n'est pourtant pas par là que ça saigne les filles ! "
No comment
Ça, c'est de l'humour cracra et puéril, mais ce n'est pas bien grave.
Mais rien n'est foncièrement grave, tout relève d'un humour puéril et cracra, et ce ne sont que des paroles ; ce n'est pas comme si les cons cernés avaient cambriolé quelqu'un, auquel cas on eût peut-être pu se poser la question de la légitimité d'une embuscade en vue d'un assassinat, n'est-ce pas.
- InvitéInvité
Babsie a écrit:gauvain31 a écrit:A la fac de droit à Pau, ma sœur m'a raconté une histoire dans le même style. Une fille saignait du nez et a dû prendre congé précipitamment . A ce moment, le professeur a dit devant tout l'amphithéâtre : "mais c'est bizarre, ce n'est pourtant pas par là que ça saigne les filles ! "
No comment
Ça, c'est de l'humour cracra et puéril, mais ce n'est pas bien grave.
Ah non, qu'un type aviné le dise dans un bar peut-être et encore, mais un prof de droit dans un amphi c'est gravissime.
- RendashBon génie
Tamerlan a écrit:Babsie a écrit:gauvain31 a écrit:A la fac de droit à Pau, ma sœur m'a raconté une histoire dans le même style. Une fille saignait du nez et a dû prendre congé précipitamment . A ce moment, le professeur a dit devant tout l'amphithéâtre : "mais c'est bizarre, ce n'est pourtant pas par là que ça saigne les filles ! "
No comment
Ça, c'est de l'humour cracra et puéril, mais ce n'est pas bien grave.
Ah non, qu'un type aviné le dise dans un bar peut-être et encore, mais un prof de droit dans un amphi c'est gravissime.
Le type aviné dans un bar, tu peux facilement l'amener à plus de compassion. Au sens étymologique.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- BabsieNiveau 10
Tamerlan a écrit:Babsie a écrit:gauvain31 a écrit:A la fac de droit à Pau, ma sœur m'a raconté une histoire dans le même style. Une fille saignait du nez et a dû prendre congé précipitamment . A ce moment, le professeur a dit devant tout l'amphithéâtre : "mais c'est bizarre, ce n'est pourtant pas par là que ça saigne les filles ! "
No comment
Ça, c'est de l'humour cracra et puéril, mais ce n'est pas bien grave.
Ah non, qu'un type aviné le dise dans un bar peut-être et encore, mais un prof de droit dans un amphi c'est gravissime.
Je dirais que ça dépend du ton employé, des mimiques, de l'attitude corporelle qui mettraient un cadre à ces paroles pour leur faire acquérir un second degré cradingue.
Après si on est un étudiant très premier degré... Mais en fac, on est censé comprendre le second degré, je crois. (Enfin, je dis ça, je n'en suis pas convaincue, vu les zozos un peu bébés que moi et des collègues avons rencontrés).
Je n'arrive pas à trouver ça grave.
Dire que les femmes ont engendré la baisse de niveau en math, c'est grave. Une blague de mauvais goût... bof.
- RendashBon génie
"Mais c'était pour riiiiiiiire ! "
"Rhooo, tu comprends pas l'humour, toi, hein "
"Lol mdr xD xD xD "
On connaît la chanson
"Rhooo, tu comprends pas l'humour, toi, hein "
"Lol mdr xD xD xD "
On connaît la chanson
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Ali DevineNiveau 8
Je suis conscient de faire dériver le sujet initial, mais je voudrais vous signaler, sur un sujet proche
http://payetashnek.tumblr.com/
"témoignages de harcèlement sexiste dans l’espace public" selon la courte description fournie par la créatrice du tumblr.
http://payetashnek.tumblr.com/
"témoignages de harcèlement sexiste dans l’espace public" selon la courte description fournie par la créatrice du tumblr.
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Mon site
- BabsieNiveau 10
Rendash a écrit:"Mais c'était pour riiiiiiiire ! "
"Rhooo, tu comprends pas l'humour, toi, hein "
"Lol mdr xD xD xD "
On connaît la chanson
Exactement. si c'est pour rire bêtement et faire une saillie un peu sale, cela n'a rien à voir avec une volonté de rabaisser tout le sexe féminin.
Et en plus, il n' y a dans la phrase commentée qu'une allusion à un phénomène naturel, la menstruation, dont je peine à voir en quoi il est lié directement à une infériorité. C'est juste peu ragoûtant (et fascinant pour beaucoup d'hommes, je crois).
Bref, a priori, de l'humour. s'il y a un vrai mépris derrière, ce n'est pas du tout évident.
- SphinxProphète
Après, il y a un peu de tout sur ce site. Si je prends l'exemple des remarques faites sur les vêtements :
Ça, c'est sexiste, et c'est complètement déplacé.
Mais ça :
Ça, à nouveau, c'est scandaleux voire passible d'une plainte :
Et ça, par contre, ça me fait rire C'est grave, docteur ?
Bon, au bout de quinze pages j'en ai marre, mais je dirais 95% de trucs réellement scandaleux. Et je les lis en me demandant si ça ne pourrait pas être du second degré. Dans deux ou trois cas, oui, peut-être. Dans la plupart des cas, non. Et en particulier la citation p. 9 indiquée par PY
C'est quand même difficile d'invoquer le second degré, là.
“Si vous voulez trouver un stage, ce n'est pas bien compliqué hein, il vous suffit de mettre une mini jupe.”
Ça, c'est sexiste, et c'est complètement déplacé.
Mais ça :
Ben, ça me semble juste raisonnable, et je dirais la même chose à un garçon. Non ?“Je ne critique pas ta façon de t'habiller, je dis juste que pour une présentation orale tu dois faire attention à ta tenue. Il vaut mieux choisir un maquillage discret et ne pas trop montrer ton corps.”
Mon professeur, alors que je viens de faire un exposé avec un t-shirt qui laissait voir mon ventre. Il ne se rend même pas compte que sa remarque est sexiste.
Ça, à nouveau, c'est scandaleux voire passible d'une plainte :
“A votre avis pourquoi demande-t-on aux filles de venir en jupe ou en robe lors des oraux, il faut bien qu'il y ait un domaine sur lequel les noter non ?”
ICES (Institut Catholique d'Etudes Supérieures) - Un prof lors d'un oral où j'avais décidé de mettre un pantalon de tailleur.
Et ça, par contre, ça me fait rire C'est grave, docteur ?
“Un exposé c'est comme une mini-jupe : suffisamment long pour couvrir le sujet, mais suffisamment court pour attirer l'attention”
Institut d’études politiques - Un prof d'économie en début de semestre
Bon, au bout de quinze pages j'en ai marre, mais je dirais 95% de trucs réellement scandaleux. Et je les lis en me demandant si ça ne pourrait pas être du second degré. Dans deux ou trois cas, oui, peut-être. Dans la plupart des cas, non. Et en particulier la citation p. 9 indiquée par PY
“S'il y n'avait pas autant de bonnes femmes enseignantes, le niveau scolaire français ne baisserait pas autant. On n'enseigne pas à coups de psychologie.”
UTC - université technologique de Compiègne
C'est quand même difficile d'invoquer le second degré, là.
- Soit dit en passant:
- Ce n'est plus en p. 9 mais en p. 7, et allez savoir où ça sera la prochaine fois. Non content d'être moche, ce fichu site change aléatoirement l'ordre des posts
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- User17706Bon génie
J'ai lu ça en parcourant quelques pages dudit tumblr, et il m'a également semblé que c'était l'une des quelques citations qui n'y ont visiblement pas leur place.Sphinx a écrit: Et ça, par contre, ça me fait rire C'est grave, docteur ?
“Un exposé c'est comme une mini-jupe : suffisamment long pour couvrir le sujet, mais suffisamment court pour attirer l'attention”
Institut d’études politiques - Un prof d'économie en début de semestre
- DanskaOracle
Babsie a écrit:Rendash a écrit:"Mais c'était pour riiiiiiiire ! "
"Rhooo, tu comprends pas l'humour, toi, hein "
"Lol mdr xD xD xD "
On connaît la chanson
Exactement. si c'est pour rire bêtement et faire une saillie un peu sale, cela n'a rien à voir avec une volonté de rabaisser tout le sexe féminin.
Et en plus, il n' y a dans la phrase commentée qu'une allusion à un phénomène naturel, la menstruation, dont je peine à voir en quoi il est lié directement à une infériorité. C'est juste peu ragoûtant (et fascinant pour beaucoup d'hommes, je crois).
Bref, a priori, de l'humour. s'il y a un vrai mépris derrière, ce n'est pas du tout évident.
L'humour, c'est bien, ça fait passer plein de choses. Sauf qu'au bout d'un moment, ces choses, on les assimile, on les intériorise. Même sous couvert de blagues, même inconsciemment, ça finit par rentrer. Alors l'humour vaseux d'une soirée entre copains, pourquoi pas ; mais ce type de blagues n'a strictement rien à faire dans la bouche d'un enseignant, dans le cadre de ses fonctions.
De la même façon, jamais je ne me permettrai de faire en classe des blagues noires sur les homosexuels, les juifs, etc. - qui nous font beaucoup rire avec mes amis, parce qu'on sait que c'est du second, et même du troisième degré. Mais dans le cadre professionnel, avec un public aussi large, non !
Et effectivement, certaines citations n'ont pas vraiment leur place parmi les remarques vraiment sexistes. D'un autre côté, une fille qui a déjà entendu des remarques sexistes peut aussi mal prendre une plaisanterie sur la longueur des jupes, même si, initialement, il n'y avait rien de particulièrement sexiste dans cette plaisanterie.
- BabsieNiveau 10
Danska a écrit:Babsie a écrit:Rendash a écrit:"Mais c'était pour riiiiiiiire ! "
"Rhooo, tu comprends pas l'humour, toi, hein "
"Lol mdr xD xD xD "
On connaît la chanson
Exactement. si c'est pour rire bêtement et faire une saillie un peu sale, cela n'a rien à voir avec une volonté de rabaisser tout le sexe féminin.
Et en plus, il n' y a dans la phrase commentée qu'une allusion à un phénomène naturel, la menstruation, dont je peine à voir en quoi il est lié directement à une infériorité. C'est juste peu ragoûtant (et fascinant pour beaucoup d'hommes, je crois).
Bref, a priori, de l'humour. s'il y a un vrai mépris derrière, ce n'est pas du tout évident.
L'humour, c'est bien, ça fait passer plein de choses. Sauf qu'au bout d'un moment, ces choses, on les assimile, on les intériorise. Même sous couvert de blagues, même inconsciemment, ça finit par rentrer. Alors l'humour vaseux d'une soirée entre copains, pourquoi pas ; mais ce type de blagues n'a strictement rien à faire dans la bouche d'un enseignant, dans le cadre de ses fonctions.
De la même façon, jamais je ne me permettrai de faire en classe des blagues noires sur les homosexuels, les juifs, etc. - qui nous font beaucoup rire avec mes amis, parce qu'on sait que c'est du second, et même du troisième degré. Mais dans le cadre professionnel, avec un public aussi large, non !
Sur le sujet de l'humour en général, ce serait une vaste question, car il est établi depuis longtemps que toute forme d'humour naît dans la douleur et dans la distanciation de cette douleur. A ce titre, toute blague serait à bannir devant un public large, car elle toucherait bien à un moment ou à un autre à un point douloureux chez un membre du public.
Les règles sont-elles un sujet douloureux? Elles peuvent l'être parce que comme les excrément, c'est jugé dégoûtant et impur, elles peuvent l'être parce que c'est un petit (ou moins petit) traumatisme pour les jeunes filles qui les découvrent (disent les psychanalystes)... Pour autant, qu'une allusion aux règles soit vue comme à bannir absolument, cela me semble parfaitement ridicule: les règles ne sont pas un indicateur d'infériorité ou de supériorité.
Là, je crois qu'il y a emballement: on fait allusion à une particularité physique des femmes, c'est donc stigmatisant?
C'est effrayant, comme raisonnement.
A ce compte-là, instaurons une police de l'humour avec des thèmes et des mots à ne pas aborder et dire. Ni en classe, ni en amphi, ni en spectacle humoristique d'ailleurs...
Un peu de bon sens.
J'édite car je m'aperçois que je manque une partie du message sur l'intériorisation... et bien là je vois encore moins le danger: intérioriser que les femmes saignent, c'est mal?
- DanskaOracle
Babsie a écrit:Danska a écrit:Babsie a écrit:Rendash a écrit:"Mais c'était pour riiiiiiiire ! "
"Rhooo, tu comprends pas l'humour, toi, hein "
"Lol mdr xD xD xD "
On connaît la chanson
Exactement. si c'est pour rire bêtement et faire une saillie un peu sale, cela n'a rien à voir avec une volonté de rabaisser tout le sexe féminin.
Et en plus, il n' y a dans la phrase commentée qu'une allusion à un phénomène naturel, la menstruation, dont je peine à voir en quoi il est lié directement à une infériorité. C'est juste peu ragoûtant (et fascinant pour beaucoup d'hommes, je crois).
Bref, a priori, de l'humour. s'il y a un vrai mépris derrière, ce n'est pas du tout évident.
L'humour, c'est bien, ça fait passer plein de choses. Sauf qu'au bout d'un moment, ces choses, on les assimile, on les intériorise. Même sous couvert de blagues, même inconsciemment, ça finit par rentrer. Alors l'humour vaseux d'une soirée entre copains, pourquoi pas ; mais ce type de blagues n'a strictement rien à faire dans la bouche d'un enseignant, dans le cadre de ses fonctions.
De la même façon, jamais je ne me permettrai de faire en classe des blagues noires sur les homosexuels, les juifs, etc. - qui nous font beaucoup rire avec mes amis, parce qu'on sait que c'est du second, et même du troisième degré. Mais dans le cadre professionnel, avec un public aussi large, non !
Sur le sujet de l'humour en général, ce serait une vaste question, car il est établi depuis longtemps que toute forme d'humour naît dans la douleur et dans la distanciation de cette douleur. A ce titre, toute blague serait à bannir devant un public large, car elle toucherait bien à un moment ou à un autre à un point douloureux chez un membre du public.
Les règles sont-elles un sujet douloureux? Elles peuvent l'être parce que comme les excrément, c'est jugé dégoûtant et impur, elles peuvent l'être parce que c'est un petit (ou moins petit) traumatisme pour les jeunes filles qui les découvrent (disent les psychanalystes)... Pour autant, qu'une allusion aux règles soit vue comme à bannir absolument, cela me semble parfaitement ridicule: les règles ne sont pas un indicateur d'infériorité ou de supériorité.
Là, je crois qu'il y a emballement: on fait allusion à une particularité physique des femmes, c'est donc stigmatisant?
C'est effrayant, comme raisonnement.
A ce compte-là, instaurons une police de l'humour avec des thèmes et des mots à ne pas aborder et dire. Ni en classe, ni en amphi, ni en spectacle humoristique d'ailleurs...
Un peu de bon sens.
J'édite car je m'aperçois que je manque une partie du message sur l'intériorisation... et bien là je vois encore moins le danger: intérioriser que les femmes saignent, c'est mal?
Je ne parle pas des règles (encore que la "plaisanterie", ici, me semble déplacée devant un large public et pas drôle - mais c'est une question de sensibilité personnelle, j'imagine). Juger les règles impures et tout ce que tu voudras, c'est absurde, on est d'accord.
Je parle, comme Rendash, de cette tendance à faire passer les pires vacheries pour de l'humour, quitte à accuser celui qui s'offusque de ne pas savoir rire. Et je le maintiens : sous couvert d'humour, on peut raconter n'importe quoi, sans se rendre forcément compte que les stéréotypes véhiculés restent dans les esprits ensuite.
Edit : "Sur le sujet de l'humour en général, ce serait une vaste question, car il est établi depuis longtemps que toute forme d'humour naît dans la douleur et dans la distanciation de cette douleur.". Heu... on ne doit pas avoir le même humour, alors ! Je peux rire sans qu'il y ait une douleur quelconque derrière, même si certaines formes d'humour en relèvent en effet
- User17706Bon génie
(Incidemment, je veux bien apprendre qui a établi depuis longtemps, etc.)
- DanskaOracle
Grillée par PY
- gauvain31Empereur
Allez des petites blagues pour se détendre:
Pourquoi les professeurs sont-il des crampes au cou ?
....ben à force de s'allonger sur leur transat sans appui-tête puisqu'ils qu'ils ne travaillent que 15 h par semaines ... sur deux jours, ça devait bien arriver. On devrait déclarer ce mal comme maladie professionnelle.
Ah ah ah , qu'elle est drôle celle-là.... tiens, je vais la raconter à tout mes proches qui ne sont pas dans l'enseignement. On va bien rigoler hein. Mais bon , ils savent que je plaisante ... hein .....n'est-ce pas ?
Pourquoi les noirs ont-ils des crampes à la bouche?
... ben à force de rigoler hein ....... Mais bon je plaisante.... hein
Que dis une portugaise qui a perdu 5 kilos à la pesée?
Super! je devrais aller plus souvent chez l'esthéticienne !
Mais bon je plaisante hein ...... on sait qu'elles ne sont pas comme ça .... que c'est sous les bras que les kilos s'installent.
Pourquoi les professeurs sont-il des crampes au cou ?
....ben à force de s'allonger sur leur transat sans appui-tête puisqu'ils qu'ils ne travaillent que 15 h par semaines ... sur deux jours, ça devait bien arriver. On devrait déclarer ce mal comme maladie professionnelle.
Ah ah ah , qu'elle est drôle celle-là.... tiens, je vais la raconter à tout mes proches qui ne sont pas dans l'enseignement. On va bien rigoler hein. Mais bon , ils savent que je plaisante ... hein .....n'est-ce pas ?
Pourquoi les noirs ont-ils des crampes à la bouche?
... ben à force de rigoler hein ....... Mais bon je plaisante.... hein
Que dis une portugaise qui a perdu 5 kilos à la pesée?
Super! je devrais aller plus souvent chez l'esthéticienne !
Mais bon je plaisante hein ...... on sait qu'elles ne sont pas comme ça .... que c'est sous les bras que les kilos s'installent.
- BabsieNiveau 10
Siegmund Freud, voyons.
Je ne sais si c'est dans ce texte:
http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/le_mot_d_esprit/freud_le_mot_d_esprit.pdf
ou ailleurs qu'il établit que l'humour permet de mettre à distance de situations douloureuses en instaurant un décalage avec elles (voir son exemple du condamné à mort par décapitation qui réclame une écharpe parce qu'il souffre du froid).
L'humour (et le comique) naissant toujours dans la douleur, et par ricochet dans la cruauté, on n'échappe pas à la douleur ou la cruauté déguisés quand on est face à l'humour.
Déplorer que cela amène à véhiculer des stéréotypes est une chose. mais c'est déplorer en vain: l'humour ne peut faire autrement que schématiser et inventer des images. Si vous voulez interdire les stéréotypes de l'humour, interdisez l'humour.
Et je conseillerais à certains ici, et à certains qui ne sont pas ici, de cesser d'en faire, alors, quand ils répondent aux intervenants, parce qu'en termes de stéréotypes, justement...
Je ne sais si c'est dans ce texte:
http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/le_mot_d_esprit/freud_le_mot_d_esprit.pdf
ou ailleurs qu'il établit que l'humour permet de mettre à distance de situations douloureuses en instaurant un décalage avec elles (voir son exemple du condamné à mort par décapitation qui réclame une écharpe parce qu'il souffre du froid).
L'humour (et le comique) naissant toujours dans la douleur, et par ricochet dans la cruauté, on n'échappe pas à la douleur ou la cruauté déguisés quand on est face à l'humour.
Déplorer que cela amène à véhiculer des stéréotypes est une chose. mais c'est déplorer en vain: l'humour ne peut faire autrement que schématiser et inventer des images. Si vous voulez interdire les stéréotypes de l'humour, interdisez l'humour.
Et je conseillerais à certains ici, et à certains qui ne sont pas ici, de cesser d'en faire, alors, quand ils répondent aux intervenants, parce qu'en termes de stéréotypes, justement...
- User17706Bon génie
Sigmund Freud ? connais pas, je vais me renseigner. Merci !
- virgereNeoprof expérimenté
gauvain31 a écrit:Allez des petites blagues pour se détendre:
Pourquoi les professeurs sont-il des crampes au cou ?
....ben à force de s'allonger sur leur transat sans appui-tête puisqu'ils qu'ils ne travaillent que 15 h par semaines ... sur deux jours, ça devait bien arriver. On devrait déclarer ce mal comme maladie professionnelle.
Ah ah ah , qu'elle est drôle celle-là.... tiens, je vais la raconter à tout mes proches qui ne sont pas dans l'enseignement. On va bien rigoler hein. Mais bon , ils savent que je plaisante ... hein .....n'est-ce pas ?
Pourquoi les noirs ont-ils des crampes à la bouche?
... ben à force de rigoler hein ....... Mais bon je plaisante.... hein
Que dis une portugaise qui a perdu 5 kilos à la pesée?
Super! je devrais aller plus souvent chez l'esthéticienne !
Mais bon je plaisante hein ...... on sait qu'elles ne sont pas comme ça .... que c'est sous les bras que les kilos s'installent.
Oui, mais dans la
1. la "blague" met en avant un stéréotype : les prof ne font rien sinon bronzer
2. la "blague" met en avant un stéréotype : les Noirs sont rieurs
3. la "blague" met en avant un stéréotype : les Portugaises sont poilues
alors que la "blague" (qui me fait sourire, j'avoue) sur les règles ne met aucun stéréotype en avant : les filles saignent effectivement. Mais pas par le nez. On peut trouver ça drôle ou non, déplacé ou non, mais je ne crois pas que ce soit sexiste.
De même la citation sur la minijupe outil de comparaison pour l'exposé, dans un autre style.
Enfin, à mon sens.
- BabsieNiveau 10
Danska a écrit:Babsie a écrit:Danska a écrit:Babsie a écrit:
Exactement. si c'est pour rire bêtement et faire une saillie un peu sale, cela n'a rien à voir avec une volonté de rabaisser tout le sexe féminin.
Et en plus, il n' y a dans la phrase commentée qu'une allusion à un phénomène naturel, la menstruation, dont je peine à voir en quoi il est lié directement à une infériorité. C'est juste peu ragoûtant (et fascinant pour beaucoup d'hommes, je crois).
Bref, a priori, de l'humour. s'il y a un vrai mépris derrière, ce n'est pas du tout évident.
L'humour, c'est bien, ça fait passer plein de choses. Sauf qu'au bout d'un moment, ces choses, on les assimile, on les intériorise. Même sous couvert de blagues, même inconsciemment, ça finit par rentrer. Alors l'humour vaseux d'une soirée entre copains, pourquoi pas ; mais ce type de blagues n'a strictement rien à faire dans la bouche d'un enseignant, dans le cadre de ses fonctions.
De la même façon, jamais je ne me permettrai de faire en classe des blagues noires sur les homosexuels, les juifs, etc. - qui nous font beaucoup rire avec mes amis, parce qu'on sait que c'est du second, et même du troisième degré. Mais dans le cadre professionnel, avec un public aussi large, non !
Sur le sujet de l'humour en général, ce serait une vaste question, car il est établi depuis longtemps que toute forme d'humour naît dans la douleur et dans la distanciation de cette douleur. A ce titre, toute blague serait à bannir devant un public large, car elle toucherait bien à un moment ou à un autre à un point douloureux chez un membre du public.
Les règles sont-elles un sujet douloureux? Elles peuvent l'être parce que comme les excrément, c'est jugé dégoûtant et impur, elles peuvent l'être parce que c'est un petit (ou moins petit) traumatisme pour les jeunes filles qui les découvrent (disent les psychanalystes)... Pour autant, qu'une allusion aux règles soit vue comme à bannir absolument, cela me semble parfaitement ridicule: les règles ne sont pas un indicateur d'infériorité ou de supériorité.
Là, je crois qu'il y a emballement: on fait allusion à une particularité physique des femmes, c'est donc stigmatisant?
C'est effrayant, comme raisonnement.
A ce compte-là, instaurons une police de l'humour avec des thèmes et des mots à ne pas aborder et dire. Ni en classe, ni en amphi, ni en spectacle humoristique d'ailleurs...
Un peu de bon sens.
J'édite car je m'aperçois que je manque une partie du message sur l'intériorisation... et bien là je vois encore moins le danger: intérioriser que les femmes saignent, c'est mal?
Je ne parle pas des règles (encore que la "plaisanterie", ici, me semble déplacée devant un large public et pas drôle - mais c'est une question de sensibilité personnelle, j'imagine). Juger les règles impures et tout ce que tu voudras, c'est absurde, on est d'accord.
Je parle, comme Rendash, de cette tendance à faire passer les pires vacheries pour de l'humour, quitte à accuser celui qui s'offusque de ne pas savoir rire. Et je le maintiens : sous couvert d'humour, on peut raconter n'importe quoi, sans se rendre forcément compte que les stéréotypes véhiculés restent dans les esprits ensuite.
Edit : "Sur le sujet de l'humour en général, ce serait une vaste question, car il est établi depuis longtemps que toute forme d'humour naît dans la douleur et dans la distanciation de cette douleur.". Heu... on ne doit pas avoir le même humour, alors ! Je peux rire sans qu'il y ait une douleur quelconque derrière, même si certaines formes d'humour en relèvent en effet
Ca, je ne sais pas, j'ai eu le temps de réflechir et d'analyser comment fonctionnait l'humour dans bien des situations: dans les sketch, dans les vidéo de youtubbeurs, dans la littérature, dans la vie quotidienne et les blagues qu'on peut y faire ou répéter. Toutes ces manifestations se basent, d'après ce que j'en ai déduis, sur des points douloureux et au moins dérangeants. Soit qu'elles s'en nourrissent, soit qu'elles essaient de les conjurer. Souvent les deux en même temps.
Il n' y a pas d'humour entièrement positif.
EDIT: j'ai quand même l'impression de défoncer une porte grande ouverte. :|
- DanskaOracle
Ben, tout à l'heure encore, j'ai ri avec un collègue qui venait de faire un jeu de mots particulièrement réussi. Les mots souffraient, donc, si je te suis bien ?
- ZagaraGuide spirituel
Quelle vision triste de l'humour, je comprends mieux pourquoi ton monde est sombre et cruel.
- BabsieNiveau 10
PauvreYorick a écrit:Sigmund Freud ? connais pas, je vais me renseigner. Merci !
De rien, si je peux aider à faire connaître de nouvelles plumes à la pensée encore un peu méconnue, ça me fait toujours plaisir!
- DanskaOracle
Cette "blague"-là n'était pas forcément sexiste, mais elle fait partie d'un ensemble. Honnêtement, je comprends les personnes qui finissent par voir du sexisme derrière chaque remarque, quand on voit le nombre de c*** réellement sexistes qu'on peut entendre :/virgere a écrit:
Oui, mais dans la
1. la "blague" met en avant un stéréotype : les prof ne font rien sinon bronzer
2. la "blague" met en avant un stéréotype : les Noirs sont rieurs
3. la "blague" met en avant un stéréotype : les Portugaises sont poilues
alors que la "blague" (qui me fait sourire, j'avoue) sur les règles ne met aucun stéréotype en avant : les filles saignent effectivement. Mais pas par le nez. On peut trouver ça drôle ou non, déplacé ou non, mais je ne crois pas que ce soit sexiste.
De même la citation sur la minijupe outil de comparaison pour l'exposé, dans un autre style.
Enfin, à mon sens.
- User17706Bon génie
C'est un propos ultra-répandu, c'est certain, et tout le monde sait bien que Freud a donné là-dedans (en même temps, dans quoi n'a-t-il pas donné ?), mais nous sommes nombreux à soupçonner que ça pourrait n'être pas beaucoup plus qu'un simple cliché, et faux ; c'est pourquoi je te demandais si tu avais une référence sérieuse.Babsie a écrit: EDIT: j'ai quand même l'impression de défoncer une porte grande ouverte. :|
- BabsieNiveau 10
Danska a écrit:Ben, tout à l'heure encore, j'ai ri avec un collègue qui venait de faire un jeu de mots particulièrement réussi. Les mots souffraient, donc, si je te suis bien ?
En gros oui...
Car tu pourrais peut-être considérer que dans un jeu de mots, on torture les mots, en effet, en les déviant de leur usage courant, en brisant leurs frontières sémantiques et phoniques. Comme dans les images ambiguë où le cerveau souffre un peu de ne pas reconnaître l'objet directement, le jeu de mot déstabilise. Mais l'humour a cette faculté de transformer vite la (petite) souffrance occasionnée en joie (relative) parce que finalement, ce n'est pas grave, que rien ne s'écroule radicalement, et que, retombant sur tes pattes, tu ne peux que t'amuser de cette entorse sans gravité. le danger a été évité.
Personne ne dit que la source de l'humour est forcément une grande souffrance ou une grande cruauté. Elle peut paraître minime, cette source (quant à savoir si elle l'est vraiment...).
Et ton collègue, en faisant ce jeu de mots, s'est quelque part lancé dans un petit vide, un risque, pas bien grand, il est vrai, mais il a fait une bonne sortie de piste.
- BabsieNiveau 10
PauvreYorick a écrit:C'est un propos ultra-répandu, c'est certain, et tout le monde sait bien que Freud a donné là-dedans (en même temps, dans quoi n'a-t-il pas donné ?), mais nous sommes nombreux à soupçonner que ça pourrait n'être pas beaucoup plus qu'un simple cliché, et faux ; c'est pourquoi je te demandais si tu avais une référence sérieuse.Babsie a écrit: EDIT: j'ai quand même l'impression de défoncer une porte grande ouverte. :|
Des références autres que Freud et que mes propres réflexions sur les multiples matériaux que j'ai décortiqués, non, pas vraiment.
Mais je veux bien qu'on me présente une manifestation humoristique totalement positive, qui ne serait ni l'expression d'un inconfort, ni une pique, même très bien déguisée. Pour l'instant, je n'en ai pas vu.
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